Tableau de la situation déplacée.
Jeune fille, lunette, chemise rose et vernis rouge un peu écaillé (moi quoi), à l'accueil.
Qui bouffe des roudors en lousdé, parce qu'elle est déprimée/fatiguée/enervée/affamée.
Et qui en profite pour mettre de la graisse saturée sur sa souris.
Jeune quadra brun, classe, costume noir, un air de Christian Troy (Oui, je sais ce que tu ressens, essai numéro 1).
Bien evidemment, au moment où jeune quadra entre, jeune fille en rose vient à peine de s'enfiler 2 bons gros roudors dans sa boubouche, se cachant sous le bureau.
Elle relève la tête, prend son air ahuri habituel et dit :
"Bochnjourch! Dschéloséé, je.."
"Non, non, je vous en prie. Avalez."
".... Glump."
"Cela vous a plu?"
"Oh oui! J'adore ça!"
"C'était bon alors?"
"Oui, je sais que je n'ai pas le droit pourtant... "
"Quel dommage..."
"C'est sur que j'aimerais en avoir plus..."
"Ah, si seulement... J'aimerais vous être utile vous savez."
Et, là, ça a fait tilt. J'ai levé mes mains. Je fais souvent ça quand je réfléchis. Et je me suis dit : "Mais quelle dialogue inconvenant!"
Digne d'un navet pseudo érotico folklo qui passait les dimanches soirs d'antan sur M6.
Et Christian Troy a dû se rendre compte que moi même je me rendais compte, puisqu'il s'est mis à rire.
Et en partant, il m'a dit que j'avais un bon appétit et que ça faisait plaisir à voir.
Moi, j'ai fait un espèce de :
"Gniiiirrr", en souriant bêtement.
Voilà, voilà quoi.