mardi 31 mars 2009

Slurp

Il est 2h55. Et je n'arrive pas à dormir. Je suis enervée.

lundi 30 mars 2009

Belle semaine


Belle semaine en perspective quand :

- Tu t'amènes le lundi matin, direction les urgences car ta meilleure amie, la cistite, a décidé de s'installer au creux de tes reins.

- Tu essaies de te cacher malgré les gens qui passent et te saluent, l'air étonné de ne pas te trouver à ta place : "Oh ben tiens ! Qu'est ce que vous faites là ? C'est pas vot' service !"

- Tu tentes, la mèche collée au front de sueur, la main inutile posée sur le bas ventre, de trouver une explication amusante : "Oh ben j'avais envie de me poser aux urgences, histoire de voir ce que ça fait et de me mettre dans la peau du personnage qui patiente, introspection intérieure, tout ça quoi..."

-Tu tournes délibérément la tête car le Beau Garçon Brun (BGB) du 5ème passe avec une patiente, pour ne pas qu'il te voit,

- Tu entends la voix du Directeur du service (sic...) qui hurle "Aaaah Mlle G....., je vous cherchais justement !" Et tu vois BGB qui tourne la tête et fronce les sourcils en te reconnaissant.

Là, te reste plus qu'a tenter de faire pipi dans un pot minuscule en évitant de trop trembler à cause de la douleur.
A attendre que ça passe, avec collègue qui t'amène des litres d'eau, tellement que ta vessie doit ressembler à un ballon de foot.
Et à prier pour que la semaine se finisse aussi bien qu'elle a mal commencé.

Yepee...

vendredi 27 mars 2009

Aïe...


Aujourd'hui, j'étais un peu pressée.

Je place ma carte navigo, et je tourne la tête pour voir si le métro était déjà là.

Le portillon a également tourné.

En fait, il a plus exactement éclaté ma gueule.

J'étais sonnée.

Comme dans un dessin animé, sauf que quand Peter le coyote se prend un mur dans la tronche, il a pas la bouche qui se met à dégouliner de sang.

Miam.

Là j'ai prié pour ne pas sentir mes dents bouger.

Un vieux m'a dit : ça va mademoiselle?

J'ai dit : Hahhaaannmmmffffouiii...

Rapport que je me tenais le menton, de peur qu'il ne se décroche.

Le vieux : Vous saignez?

Moi : Heuu...

Je retire ma main.

Ah oui, tiens, je saigne.

Moi : Oh mon Dieu, je vais mourir, dites aux géniteurs que je les aimes, à essai numéro 1 que c'est moi qui ai piqué son gilet noir et que je lui ai fait croire qu'elle l'avait oublié à la station service, à essai numéro 2 que je trichais au jeu de société Hôtel, à Premier amour qu'une fois j'ai mis la langue dans la bouche de son cousin, et que j'avais fait plus ou moins exprès, à Responsable du rayon accessoires à Ikea que j'ai piqué un mini cadre photo, pardonnez moi tous, Amen.

Le vieux : Vous devriez faire un procès à la RATP si vous survivez.

Moi : ... Pour quel motif ? Parce que j'ai pas retenue le portillon devant moi, et qu'il voulait dire bonjour à ma dentition ?

Le vieux : Par exemple.

Moi : ... Vous voulez bien être mon avocat?

Le vieux : Je revends des fleurs que j'arrache sur les ronds points, mais je veux bien.

Moi : Merci.

Le vieux : Je vous donne ma carte.

Moi : (lisant) Ouagawou, prêtre chaman, horticulteur et champion olympique de lancer de ski de fond, multi services, repasses même vos chemises, payables en 3 fois sans frais. Hé ben, elle en jette votre carte hein !

Le vieux : Ouaip. C'est l'expérience petite.

Moi : Bon, là je dois y aller, à plus Ouagawou !

Le vieux : Et n'oublie pas, jeune fille à la bouche saignante, une chouette qui pète en cache peut-être une autre...

Moi : ...Ok.

Sinon, je me suis vraiment pris un portillon dans la gueule, et ça fait mal.

mardi 24 mars 2009

C'est fou.

Depuis que je retravailles à l'hôpital, j'ai des gaz abominables.
Depuis lundi, 8 heures, j'arrête pas de pêter.
Incroyable.
Mon ventre aurait-il décider d'évacuer envers et contre tous cet air que je n'aspirais qu'à taire ?
Mes effroyables pets ne seraient-ils pas le reflet d'un trop plein de vide ?
Moi qui me croyais seule dans le bureau, et lachant une petite bombe malodorante, ne voila t'il pas que le Directeur himself vient pour me demander quelquechose (dont j'ai toujours rien compris d'ailleurs) ?
...
Il m'a dit, en reniflant : "Tiens, ça sent le poulet cuit chez vous. Ce sont les odeurs de la cuisine qui remontent?"
...
"Oui, monsieur le Directeur, je voulais vous en parler, c'est insupportable, vraiment..."

Sinon, je rejoue samedi soir.
Je suis quasiment sur que je ne pèterais pas.

dimanche 22 mars 2009

Si seulement


J'aime, et je veux pâlir;
J'aime, et je veux souffrir;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.
J'aime et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse.
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

(Alfred de Musset, Poésies, « La Nuit d'août »)

Aujourd'hui, j'ai suivi du regard ma mère qui reprenait le train pour l'emmener loin de moi.
Ma tante se retournait en marchant, tout en s'éloignant, me faisant des signes de la main.
Ma mère avancait loin devant.
Elle s'éloignait.
Je ne distinguais plus que son manteau beige, ses cheveux blonds, le gris manteau de mon beau père marchant à côté d'elle.
Et l'angoisse m'a étreint la gorge.
En partant, elle emmenait avec elle la vie de ces derniers jours.
Les planches ne devenaient qu'un souvenir, s'éloignant, disparaissant comme le manteau de ma mère.
Ce vide familier revenait dans mon coeur. N'y laissant qu'une empreinte de triste nostalgie.
Si seulement je pouvais retourner le sablier du temps.
Si seulement je pouvais revenir en arrière.
Pour jouer, rejouer, jouer encore et encore, sans jamais m'arrêter.
Si seulement je pouvais vivre de cette vie jouée.
Si seulement...

mardi 17 mars 2009

Enfin


Je vais faire ce pourquoi je sens que je suis là.

Jouer.

Tous les soirs.

Le rêve....

L’histoire
Lorsque le notaire Lebel fait aux jumeaux, Jeanne et Simon MARWAN, la lecture du testament de leur mère Nawal, il réveille en eux l'incertaine histoire de leur naissance : qui donc fut leur père, et par quelle odyssée ont-ils vu le jour loin du pays d'origine de leur mère ? En remettant à chacun une enveloppe, destinées l'une à ce père qu'ils croyaient mort et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence, il fait bouger les continents de leur douleur : dans le livre des heures de cette famille, des drames insoupçonnés les attendent, qui portent les couleurs de l'irréparable. Mais le prix à payer pour que s'apaise l'âme tourmentée de Nawal risque de dévorer les destins de Jeanne et Simon.

La critique…

(Rédigée par moi, donc hautement et purement objective bien sur)

" INCENDIES " est une de ces pièces qui souffle le spectateur, cet instant qui précède l'explosion et qui caresse le visage d'une tiède chaleur.

Née d'un Travail de Fin d'Etude (TFE) au Cours Florent durant l'année 2008, elle bénéficie de l'aura de son créateur Wajdi MOUAWAD. La mise en scène, guidée par la présence de 18 comédiens, rend avec fidélité l'essence même du texte, et emmène avec grâce dans un monde déchiré par la guerre, la haine et la violence. Pièce primée, elle se rejouera ainsi durant la troisième semaine de mars 2009, au sein du Cours Florent, et permettra à tous de retrouver une écriture qui sublime chaque mot, chaque image, chaque parole, et chaque geste.

Si on devait prendre un seul mot pour englober cette histoire?

" Vérité."

Car c'est bien vers cette vérité que le chemin nous est montré.
La quête d'apprendre, pour sortir de la misère, le besoin vital de savoir d'où l'on vient, et de connaître ses origines.
Découvrir son passé pour construire son avenir.

Pardonner, pour mieux revenir.

Aimer, enfin.

Un concentré de vies en quelques heures, quelques minutes, quelques secondes

Pour se souvenir qu'une existence est une flamme fragile, qui peut s'embraser et détruire le monde, ou bien le rêver et réchauffer son âme, son esprit et son coeur.

"Ne haïr personne, jamais. La tête dans les étoiles, toujours."

lundi 16 mars 2009

La grande classe

Un mec me parlait de trés prés aujourd'hui, pendant the last répèt avant the grand show de la mort.
Bref, il ne respectait pas vraiment l'espace vital socialement acceptable.
Et moi, j'aime pas ça, les gens qui font exprés, ou pas, de te parler dans la figure.
Alors je lui ai dit : "ça sent l'oeuf pourri quand tu parles."
Là, il m'a attrapé par le cou, et il m'a approché de sa bouche et il m'a roté dessus.
Là, comment dire, j'ai eu envie de le frapper trés fort, parce que c'était vraiment horrib.
En plus, il me dit qu'il a la classe.
Haleine d'oeuf ne sait pas à qui il a affaire.
Car moi, je suis un peu comme les réactions d'Odile Deray, je suis à retardement.
Je me dis qu'il faut une réponse graduée.
Je cherches, mais je finirais bien par trouver.


vendredi 13 mars 2009

La grande question existentielle


Aujourd'hui, j'écoutais la radio en conduisant ma voiture.

Tranquille, pépére.

Je zappe sur une radio, et j'entends :

"- Aujourd'hui, la grande question existentielle du jour est :
Pourquoi les poils pubiens sont-ils frisés ?
Avez-vous remarqué que les poils du kiki, du culcul et des couilles sont frisés et rebiquent ?"

D'un coup j'ai fait... Mais oui, c'est vrai ça ? Pourquoi ?

Même que les filles qui ont plein de poils à la mounette, ça peut même faire une bosse sous le collant.

Alors, aprés, plein de réponses sont possibles :

1) C'est pour garder les morpions au chaud.

2) C'est pour faire ressort quand on fait l'amour.

3) Non mais on s'en tamponne, y'a des choses plus grave dans la vie, comme Loana qui s'est fait exploser le pif rapport à une histoire de choux. Ou de drogue je sais plus.

4) Elie Chouraqui a même des poils pubiens sur la tête, en fait.

5) Je crois qu'en plus d'être frisés, ça a pas bon goût. Enfin, je sais pas hein, c'est ce qu'on m'a dit.

6) C'est une punition de Dieu, rapport qu'Adam il avait plus ou moins palpé son bigorneau.

7) A cause de l'odeur. Hé oui, parce que :" Tes poils puent...bien" (Ma préférée...)

8) Comme ils sont toujours enfermé, dans un caleçon, un string, ou un slip kangourou, et qu'en plus, il fait chaud la dessous, c'est comme si on leur faisait une permanente.
9) Parce qu'on les gratte.

10) Parce qu'ils sont cachés, alors, il ne peuvent pas regarder les pubs de l' Oréal a la télé. Et ils ne sont pas a la mode du lissage.

Voilà, je vais m'arrêter à ces 10 hypothèses.
Si tu veux, tu peux faire partie de mon équipe de chercheurs.
Parce que ce matin, juste avant de savoir la vraie raison... Genre, vraiment, le mec dit :

"Alors, on a des poils pubiens frisés parce que..."

Et là, mon poste de radio a fait :"Râââaaaaaa..."

Et il est décédé.

Putain, j'ai plus de téléphone portable, plus de poste radio, et je sais même pas pourquoi on frise de la figue.

Life is a bitch.

mercredi 11 mars 2009

Plouf


C'est ce que j'ai entendu quand j'ai remonté mon pantalon après avoir fait pipi.

Je me suis arrêtée.
Et je me suis demandée si ça venait de moi.

En même temps, je trouvais ça bizarre, car je n'avais rien senti du tout.

Je regarde au fond de la cuvette.

Tiens.

Je ne savais pas qu'un portable, ça ne flottait pas.

Je l'ai vu doucement s'éteindre.

Il a fallu du temps pour que je comprennes qu'il était donc tombé de ma poche, avait atterri dans les cabinets et était en train de s'imbiber de mon pipi.

Qu'est ce que Rick Hunter aurait fait à ma place ?

Ben je suis allée le chercher.

Oui, ami lecteur, j'ai trempé ma main dans mon pipi pour récupérer mon portable.
Et c'était pas très ragoutant, comme tu peux l'imaginer.

J'ai essayé d'attendre qu'il n'y ait personne avant de sortir en même temps, c'était juste avant les cours et les répétitions, et il y avait du monde partout.

Je sors des toilettes, mon téléphone dégoulinant à bout de bras.

J'ai prié pour ne pas croiser ce type qui me plaît bien.

Je me dirige vers le lavabo, et je me suis dit, bon tant qu'à faire.

J'ai lavé mon portable.

Une fille est sortie des autres chiottes et m'a regardé bizarrement.

Je l'ai regardé aussi, je frottais l'écran de mon téléphone avec du savon.

Et puis je lui ai dit, en chuchotant :
"Oui, je trouve qu'il commençait à puer des pieds..."
Elle m'a regardé comme si j'étais une folle.
Je lui ai sourit.

Et puis j'ai continué, et je me suis lavé les mains jusqu'au coude.

Tout compte fait, ça aurait pu être pire.
Et si j'avais fait la grosse commission ?
Et si j'avais manger du Chili Con Carne ?
Et si j'avais déposer une galette croustillante ?

Au final, je suis une chanceuse.
...

Enfin, une chanceuse qui ne peut plus bousiller son forfait.

Crotte de bique atomique.

vendredi 6 mars 2009

Demain



Oui, là, je suis à fond dans la procrastination.

Ou "tendance psychologique à toujours tout remettre au lendemain."

Genre, des numéros de téléphone, avec le nom des gens dessus que je dois apeller (depuis 2007 quand même, serait temps que je fasse quelquechose).

Les mails ou les textos auxquels je me dis : je répondrais plus tard. Aprés j'oublie (purée mais c'est qui elle déjà ? Elle me propose d'aller boire un verre... Le 17 aout 2004. Bon, demain, je lui réponds).

Demain, je ferais du sport (j'irais courir, 30 minutes par jour. Je commence demain. Oui, là je suis super motivée. Tiens, 6heures du mat'. Pourquoi j'ai mis le réveil plus tôt moi? Ah ouais, c'est vrai, ma résolution débile d'aller me cailler les miches et de courir le matin dans les rues désertes et froides... Bon, allez, demain, promis, je me motive, là je me rendors juste une petite demi heure...).

Demain, je supprimerais mes comptes internet de site de rencontre (Bon, je regarde juste mes messages. Je réponds, mais aprés je supprimerais tout...).

Demain, je travaillerais sur la pièce de théatre que je rêve de monter (En plus j'ai plein d'idées...Que je noterais demain).

Demain, je lirais de l'anglais tous les jours. Pour aller un jour à New York.

Demain, je me pousserais à écrire tous les jours sur mon blog. Ha ! Ha !

Non mais là, j'atteins les limites de la maturité...

Enfin, je les toucherais demain.

Enfin, j'essaierais...

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...