jeudi 29 mai 2008

Douteuse discussion




Tableau de la situation déplacée.


Jeune fille, lunette, chemise rose et vernis rouge un peu écaillé (moi quoi), à l'accueil.

Qui bouffe des roudors en lousdé, parce qu'elle est déprimée/fatiguée/enervée/affamée.

Et qui en profite pour mettre de la graisse saturée sur sa souris.


Jeune quadra brun, classe, costume noir, un air de Christian Troy (Oui, je sais ce que tu ressens, essai numéro 1).


Bien evidemment, au moment où jeune quadra entre, jeune fille en rose vient à peine de s'enfiler 2 bons gros roudors dans sa boubouche, se cachant sous le bureau.

Elle relève la tête, prend son air ahuri habituel et dit :


"Bochnjourch! Dschéloséé, je.."


"Non, non, je vous en prie. Avalez."


".... Glump."


"Cela vous a plu?"


"Oh oui! J'adore ça!"


"C'était bon alors?"


"Oui, je sais que je n'ai pas le droit pourtant... "


"Quel dommage..."


"C'est sur que j'aimerais en avoir plus..."


"Ah, si seulement... J'aimerais vous être utile vous savez."


Et, là, ça a fait tilt. J'ai levé mes mains. Je fais souvent ça quand je réfléchis. Et je me suis dit : "Mais quelle dialogue inconvenant!"

Digne d'un navet pseudo érotico folklo qui passait les dimanches soirs d'antan sur M6.

Et Christian Troy a dû se rendre compte que moi même je me rendais compte, puisqu'il s'est mis à rire.

Et en partant, il m'a dit que j'avais un bon appétit et que ça faisait plaisir à voir.

Moi, j'ai fait un espèce de :

"Gniiiirrr", en souriant bêtement.

Voilà, voilà quoi.

mercredi 28 mai 2008

Parce que




1) j'ai le flemme, avoir 24 ans c'est fatiguant.

2) j'ai trouvé ça quand même trés bon.


Libé a fait un article sur un site internet dénommé "vie de mer**de",

où chacun vient raconter ses soucis.


Témoignages.


«Aujourd'hui, ça fera un an que mon copain m'a gentiment larguée après m'avoir sautée une dernière fois. Quelques jours plus tard, j'annonce à ma mère qu'il m'a quittée. Elle me répond : ''C'est parce que t'es grosse '' »


«Aujourd'hui, et après une longue série d'examens, je viens d'apprendre queje suis stérile... Ma femme est enceinte de notre deuxième enfant. Je penseque je vais avoir des questions à lui poser... »


«Aujourd'hui, ma fille de 9 ans que j'élève seule devait faire une rédaction sur la personne de sa famille qu'elle admire le plus. Elle a eu 9/10 en composant un texte très émouvant sur Skippy, son cochon d'Inde....»


«Aujourd'hui, j'attendais tranquillement un ami à la gare, assis par terre car aucun siège. Un homme âgé est arrivé et m'a insulté comme quoi si la France va mal c'est à cause de chômeurs comme moi qui vivent sur le dos des autres. Je suis étudiant.»

«Aujourd'hui, ma copine m'a offert le bouquin : le Sexe pour les nuls. .»


«Aujourd'hui, pour faire plaisir à mon mari, j'ai mis un porte-jarretelles et des bas résilles, il m'a dit que je ressemblais à un rôti de porc ficelé.»


«Aujourd'hui, je voulais faire peur à ma petite femme , en me cachant derrière une porte et surgir tel un zombie. Elle m'a dit : ''Arrête il y a ton ventre qui dépasse.'' »


«Aujourd'hui, mon patron m'a demandé : 'Est-ce que je peux te faire une petite critique constructive '' Je lui ai dit oui. Il me dit alors : 'C'est vraiment de la merde ce que tu fais. T'as aucun talent et j'ai du mal à comprendre pourquoi je t'ai embauché.' »


«Aujourd'hui, mon tout premier stage d'externe en médecine, mon tout premier patient de toute ma vie, il est mort alors que j'étais en train de lui faire une prise de sang. .»


«Aujourd'hui, ma fille (5 ans) me regarde m'habiller dans la salle de bain et me demande : "Dis maman, quand mes «tétés» auront poussé est-ce qu'ils tomberont comme les tiens?" »


«Aujourd'hui, j'allais annoncer à mon ami que j'étais enceinte. Juste avant notre rendez-vous, ma meilleure amie, en larmes, a débarqué pour me dire qu'elle couchait avec lui depuis deux mois.»


«Aujourd'hui, je reçois une lettre de la CAF me signalant que je leur dois 250 euros. Ne comprenant pas ce qui se passe, je décide de les appeler : effectivement il y a une erreur, je leur dois 1 200 euros. »


«Aujourd'hui, j'ai reçu deux SMS de ma copine. Le premier pour me dire que tout était fini, le second pour me dire qu'elle s'était trompée de destinataire. .»


«Aujourd'hui, j'ai mis des commentaires sur mon propre blog avec des pseudos différents pour faire croire aux gens que j'ai des amis... »


«Aujourd'hui, j'ai eu une évaluation de 100 mètres haies. A l'arrivée, la prof me dit : 'C'est mauvais ! Comment tu feras si les flics te courent après? '' Je suis Tunisien. »


«Aujourd'hui, une amie à moi a décapité son chat en fermant sa baie vitrée»


«Aujourd'hui, j'ai ramené un copain à la maison et j'ai voulu le présenterà mon père. Ne le trouvant pas, j'ai cherché dans toute la maison "Papa" "Papa" Et là, venant des toilettes, la grosse voix de mon père a rugi :"Je chie!"


«Aujourd'hui, mon boss rentre dans le bureau et me demande : "Alors en cemoment t'es sur quoi?" Je lui réponds : "Sur le départ" . Il a dû oublier que je venais de me faire licencier... Vie de merde !»

mardi 27 mai 2008

Commémoration


C'est mon anniversaire

C'est mon anniversaire

C'est mon anniversaire.


Yepee.


Pour mes cadeaux, j'ai eu droit à :


- Une vision de Mikael Youn en marcel, croisé à la gare au retour de Paris. Il est un peu beaucoup moche de prés. Mais il a l'air gentil. En même temps, as t'il le choix?


- Un non lieu pour l'accusation de vol dont j'étais la cible : tiens, le colis maudit avait été oublié à la poste (mais pas d'excuses de l'accusatrice pressée, c'est pas la fête du slip non plus hein).


- Un "Je vous souhaite beaucoup de succès", prononcé par Monsieur François Florent Lui-Même. Oui, Madame.


- Des textos et des messages qui se suivent et ne se ressemblent pas, et notamment d'une personne oubliée qui avait tenu le rôle de Iago, moi de Jafar ( les méchants ont plus la classe), dans notre spectacle d'Aladdin en cinquième. Ben il m'a souhaité un joyeux anniv. Vive facebook et Copains d'avant qui te martèlent de Spam pour rescusiter tes vieux potes qui te font soudains des petits signes derrière des ruines sales et pauvres .


- Un message un peu plus spécial d'une dame qui m'a dit des choses qu'elle ne m'avait jamais dites avant, et qui avait la voix qui tremblait d'émotion.


- Un sourire du gentil livreur balafré, trempé par la pluie, et qui m'a dit : "24 ans! C'est beau!", et comment que c'est court et con, mais que ça m'a fait du bien.


Putain, j'ai été gatée.


Et ce soir : improvisation!


lundi 26 mai 2008

Mariage du Géniteur


C'était pas si mal.


Allez, je fais ma difficile.


C'était sympa.
Trés sympa même.


Le voile de la mariée qui s'envole à son arrivée, elle qui hurle au désespoir, la main perdue dans les rafales brutales du vent qui avait décidé de se mettre en colère ce jour là.


Mariage venteux...Mariage plumeux?


En même temps, ma culotte a dit bonjour lorsque il s'est insidieusement glissé sous ma robe, faisant miroiter mes fesses à tout un parterre d'invités inconnus.


Ce à quoi une dame galante a répondu : "Ouh, ce vent!"


Puis le truc habituel quoi.


On se dit oui, on s'échange les bagouzes, tout le monde applaudit, et papy dit : "Hé ben bravo."


Je faisais ma Lelouche, faisant même un zoom magnifique sur les anneaux ou sur les rideaux blancs de la mairie.


Puis les photos devant le vieux port de Marseille.


Puis un sandwich jambon beurre acheté vite fait au bar PMU du coin avec nos robes de princesses.


On avait l'air fine.


Puis la soirée, avec les valses, du Christophe Willem, du jerk, du zouk, du Rock, du Danny Brillant (Je sors filmer les bâteaux tiens).


Une danse de 2 millisecondes perpetrés par Géniteur, sous les supplications de Madame G. et sous les quolibets vainqueurs des faux potes.
Rectificatif : lorsque je dis "faux potes", c'est qu'à ce moment là, les potes en question se marraient de la deconfiture du paternel sous les projecteurs, ce qu'il déteste par dessus tout, leur répondant, par la même occasion : " je vous hais".
Ce qui n'enlève nullement leur qualité de vrais potes à tout moment.
Des petits mots magiques qui circulent.

Mais aussi des vilénies remarquables.


Vilaine "C'est un âne que vous avez en tatouage sur l'épaule?"
Victime "Non, c'est une panthère noire."
Vilaine (se retournant vers la table des octogénaires) "Tu vois, je te l'avais bien dit!"


Vilaine 2 : "Qu'est ce qu'elle est belle!"
Témoine de la vilainie : " Qui ça? Martine?"
Vilaine 2 : "Mais non! Sa robe! Pas Martine...Toi alors!"
Témoin de la vilainie : "..."



Et ça bouffe, et ça picole.
Et puis c'est déjà fini.

C'est comme ça.

ça s'envole aussi rapidement qu'un voile de marié pris dans la tourment venteuse.

Ne reste que les témoins.

Tout est dans la boîte.


jeudi 22 mai 2008

Dommage culturel


C'est beau quand deux peuples se rencontrent et qu'au lieu de se serrer la main, ils se tournent, se défroquent et montrent leur hémisphère nord.

Non?

Moi, j'aime bien.


Aujourd'hui, Polenta, étudiante polonaise à Florent qui aime bien les vêtements fluos et les scènes étranges où on comprend rien à ce qui se passe, fait son entrée en cours.

Le problème, c'est que Polenta arrive tous les jours en retard (d'une heure et demi environ), fait du bruit avec ses sacs plastiques, et fait semblant de ne pas lire une pancarte écrite sur le mur demandant de ne pas entrer, car "scène en cours".


Aujourd'hui, les petits Florentins étaient stressés, parce qu'ils ont bientôt leur examen de fin d'études, et que tout le monde veut passer devant le prof une dernière fois. Les retardataires qui débarquent comme des cheveux sur la soupe étaient donc considérés comme des êtres nuisibles.

Tous les retardataires.


Et quand Polenta ramène sa semoule à 10h30, fait du bruit, cherche une chaise et se démerde pour trouver celle qui est la plus loin, et qu'une fille a le malheur de lui dire "chut!", elle prend la mouche et me tient la causette pendant 3 plombes.


Polenta : "C'est parce que je suis polonaise, je le sais. Vous, les français, vous n'êtes pas solidaires avec les étrangers, je compte les jours où je rentrerais en Pologne...

("Moi aussi")

...Non, mais attend, j'ai été malade toute la nuit, Okay! Et personne ne me demande comment je vais!"


Moi "En même temps, personne ne pouvait savoir que tu étais malade."


Polenta :"Oui, mais j'arrive en cours, et personne ne me demande si je vais bien! Vous êtes égoistes vous les français avec les polonais."


Moi "Polenta, t'es arrivé en plein milieu d'une scène, on ne va pas arrêter de vivre parce que tu es entrée dans la pièce. C'est normal de ne pas faire de bruit quand des gens travaillent."


Polenta :"Oui, mais moi, quand je suis passée sur scène hier, vous avez fait du bruit, parce que je suis polonaise!"


Moi : "Je suis trés fatiguée, Polenta, et j'essaye d'écouter la scène."


Polenta : "Et en plus personne n'a levé ses affaires quand je suis passée!"

(Merde, on a oublié de te faire la révérence, quelle bande de malappris).


Et comme la Polenta ne s'arrêtait pas de parler, tout le monde a écouté, s'est arrêté et une fille lui a dit :

"Non, mais arrête ta parano, on n'a rien contre toi, tout le monde est logé à la même enseigne. Si tu étais arrivé à l'heure, il n'y aurait pas de problèmes."


Et là, c'est le drame.


Polenta se met à pleurer et à hurler que ce n'est pas juste, que tout le monde est contre elle, que les Polonais ne réagiraient jamais comme ça.


Le prof la regardait avec des yeux ronds.

"Non, mais, ça va pas dans ta tête toi?"


Le drame s'intensifie.

Polenta pleure et crie.

Mais elle ne joue pas.

Et crache sur le peuple français égoiste et indifférent.


....


C'est comme quand on me dit que les parisiens sont des cons pressés qui n'aident pas les femmes avec les poussettes ou les vieux avec leurs bagages.

Pourtant, j'ai souvent vu de bonnes âmes qui transportaient des poussettes et des sacs de vieux.
Rarement l'inverse.

A moins que ce ne soit ma vision du monde qui fait que j'essaye de ne voir que le meilleur.

Et Polenta le pire.

Dire qu'elle a 35 ans en plus.

M'enfin.



mercredi 21 mai 2008

Dans la série des gaffes, je demande...




...
Moi!
Mais oui, la petite blonde qui fait rien qu'à faire n'importe quoi!
Enfin, qu'on accuse de faire n'importe quoi.
Et qui risque même de se faire licencier.
Si, si.
Moi qui comptais faire une ascension fulgurante au sein de B... and co.
Ben c'est rapé.
Soupçonnée d'avoir volé un recommandé, c'est pas beau ça?

"Tu comprends, il y avait des valeurs dedans"

Est ce qu'en j'en savais foutre quelquechose?

"Mais on ne t'accuse pas, on cherche juste à comprendre, tu es bien la dernière à l'avoir vu le mardi 13 mai à 16h35 précises n'est ce pas? "

Ah, oui, bien sur, un colis beige clair, de 45 cm sur 28 cm, de 1.8 kilos environ, à destination du 19, rue de pinte, 75003 Paris, c'est ça?

"Bien evidemment, on a prévenu la DRH, le directeur de sécurité, le big boss, mais ne t'inquiètes pas hein."

Et pas la femme de ménage?

"C'est juste que c'est bizzare que tu n'ais pas noté le numéro correctement."

Ok, vous avez trouvé la coupable. En ces multiples jours fériés, seule à l'accueil, devant gérer le courrier, les appels, les réceptions, les demandes diverses (Pourquoi y'a pas de mars dans le distributeur? Y'a plus de déodorant dans les chiottes. Comment ça se fait?(sic) T'as de la monnaie sur un billet de 50 euros?), je me devais de noter les accusés de reception correctement.
J'ai faillit à ma mission.
Qu'on me décapite.

Et la gentille femme malentendante qui s'occupe du courrier qui me regarde et me dit, de sa voix étrange : "Je te défendrais, je sais que ce n'est pas toi qui l'a volé, personne n'est parfait!"
Et c'est bizarre. Plus elle essaye de me consoler, plus je me sens mal.
Pourtant, je te le jure, ami lecteur, je suis innocente face à cette disparition.

Mais je me dois de constater, non sans une certaine amertume, qu'une accusation, quelle qu'elle soit, reste et installe le doute.
A un degrés différent, un homme accusé de viol n'est pas regardé de la même façon.
Le doute, mais il y a autre chose.
On est d'ores et déja coupable. Avant l'heure.
Coupable d'être accusé. Tâche de la faiblesse qui n'encrasse que ceux qui ont forcément quelque chose à se reprocher.
De toute façon, ma concierge est bien persuadé que je suis une, je cite "jeune qui ne pense qu'à boire, faire la fête, qui ne se lève pas le matin, qui ne respecte pas les autres, qui amènent des inconnus dans son appartement et qui rit trés fort."

Bon, c'est vrai, je ris trés fort.

Et face à ça, je n'ai même pas envie de me défendre.
Je laisse dire.
Parce que que les personnes qui ne restent qu'à la surface, sans chercher un poil à ne serait ce qu'effleurer cette surface pour la sonder un peu, ben, ils ne valent pas le coup tout simplement.

Va falloir que je songe à me recycler moi.
Et ptêtre à changer d'appart aussi.
Pfff.
Heureusement,
en ce mercredi béni, qu'y a t'il à la télé?
La nouvelle star bien sur!
Aaaa, je vais pouvoir laisser mes deux neurones tranquilles.
Et m'extasier devant les visages ruisselant des grands mères extatiques devant leur rejeton s'égosiant sur une kitch et lourde mise en scène. Beauf attitude, ça fait du bien.

mardi 20 mai 2008

Dans la série


Des questions existentielles, je cite :


"Est ce que les parents qui ont des enfants moches savent qu'ils sont moches?"


Mmmm...


ça c'est de la question existentielle.


Et la réponse est aussi difficile à trouver qu'une connexion neuronale chez Eve Angeli.

Parce que la mocheté, c'est un concept.

Soit.

Mais quand tu vois deux beaux spécimens au macdo devant toi, façon Laurel et Hardy en jeunes métalleux qui ne se cachent derrière un rideau de cheveux graisseux que pour ne pas montrer une face criblée de cratères buboniques ou un nez....long (qu'il faudrait sur le champs que je me l'amputasse), mais long, tellement long que le mec ressemble à un corbeau prébubère et l'autre à une boule luisante qui écoute du hard, tu te dis...


Bien, bien, bien.


Mais que vois je?


Et là, la question se pose naturellement.

Ils sont moches.

Ils le savent.

Nous aussi.

Mais leur parents? Ou la fierté factice de la reproduction viendrait t'elle nier l'évidence?


"J'ai engendré un quasimodo qui s'est pris un 3 tonnes dans la gueule",

c'est pas trés glamour, tu notes.


En même temps, l'hypocrisie des parents et de leur proches qui s'extasient devant un bébé qui a une face de vilain liliputien l'est t'elle pour autant?


" Ooooh, qu'est ce qu'il est mign... Heuuu... gentil..."

"C'est marrant, il ressemble à Grand Papa. En plus...frippé."

"Mais il a l'air d'avoir la tête écrasé en deux, c'est normal?"

"Oui, c'est les forceps je crois."

"Hé ben, ils l'ont pas raté hein! HAHAHAHAhaahahahahahahah heu.."


Bref, je pense que les parents le savent. Mais qu'ils essayent desespérement de se convaincre du contraire. Ou tente de trouver des stratagèmes pour passer outre.

Exemple : tenir son rejeton en laisse.

Non seulement, il ne se fera pas fusiller par des villageois en colère : ils penseront qu'il est domestiqué.

Et en plus, il peut même être pris en pitié par des passants bénis qui se diront que c'est un chien qui se coltine une sale maladie de peau.

C'est déjà ça.


Gaffe qu'à son adolescence, le petit monstre ne nous fasse pas un trip à la Carrie, décimant tous ses gentils et beaux camarades qui se seraient, trés gentiment, moqués de ses attributs physiques.

ça fait désorde.

lundi 19 mai 2008

Soirée angoisse


Et voilà, ça y est.
J'ai voulu faire ma maline, c'est bien fait pour moi.
Tu dois penser, ami lecteur, mais qu'a t'elle donc fait cette galinette?
Et bien, elle aime se faire mal la petite.
Elle est allé voir un film d'horreur.
Bon, jusque là, ça va.
Sauf que là, y'avaient des zombies. Pleins. Partout. Pas gentil.
Pas content à cause de la baisse du pouvoir d'achat que même leur nourriture, elle a plus la même saveur. (C'est à dire nous).
Non mais t'imagine un peu?

Deux zombies dévorent tranquillement une mémé du cinquième.
Y'en a qui se relève.
Zombie 1 : Elle mange pas ses 5 fruits et légumes par jour celle là.
Zombie 2 : En même temps, t'as vu un peu le prix de l'alimentation? (En suçant un globe oculaire) Ah non mais je te jure, je me baladais tranquille l'autre jour, quand j'étais encore un humain pacifique (enfin, tout est relatif) et je vois quoi? Des bananes à 2 euros pièce.
Zombie 1 : Noooon?
Zombie 2 : Si! Va t'étonner aprés que la viande n'ait plus le même goût.
Zombie 1 : C'est vrai. (Il s'arrête et regarde les tripailles à l'air de la vieille donzelle). Ca te dégouterait presque de la nourriture.
Zombie 2 : Mais non, ne dis pas ça.
Zombie 1 : Je suis un peu perdu en ce moment. Parfois, j'ai l'impression de n'être qu'un rouage mécanique dans cette consommation effrenée qui ne s'arrête pas. Comme si je ne pensais plus par moi-même.
Zombie 2 : En même temps... T'es un zombie quoi. Penser par toi même, ça serait un peu...Déplacé.
Zombie 1 : Tu crois? Mais t'en a pas marre que les hommes ne nous prennent pas au sérieux?

Une femme passe en hurlant, poursuivie par trois zombie.

Zombie 2 : Ils ont peur de nous, c'est déjà ça.
Zombie 1 : Mais c'est totalement innaproprié! Enfin, faut bien qu'on se nourrisse quand même! Il voudrait pas nous enfermer dans des cages ou nous réduire en cendres aussi non?
Zombie 2 : Ben si. Mais t'inquiètes, on revient toujours. Ah, tu viens de perdre un bout d'oreille.
Zombie 1 : Raaa, putain de décomposition organique. Raaaa ça m'enerve. Bon, je vais tuer d'autres humains.
Zombie 2 : C'est bien Alphonse, fais toi plaisir.

Bref, même si je peux comprendre leur revendication, je l'avoue.
J'ai peur des zombies.
Et quand je suis rentré chez moi aprés le film REC (Concept : Le projet blair witch avec des zombies, en gros), et que dans ma cage d'escalier, la lumière ne marchait pas, alors que tout le film se passait dans un immeuble et principalement dans les escaliers justement, et bien...
J'ai fait caca à la culotte.

La prochaine fois, j'irais voir Dumpy le dinosaure et ses amis les poulets.
Moins risqué.

mardi 13 mai 2008

Question again


Encore une question existentielle.

Qu'est ce qu'un Sarcophile?

...

Mais non, victime de l'an 2000, ce n'est pas ce que tu crois...

Le diable de Tasmanie ou sarcophile, littéralement : qui aime la viande (Ah ba tiens, vl'à autre chose) ou Sarcophilus harrisii (sympa comme surnom) est un marsupial (qui aime sauter donc) ne vivant plus que sur l'île de Tasmanie, en Australie (A quand les charters pour aller simple en Australie?).

Il avait disparu du « continent » australien environ 400 ans avant l'arrivée des premiers colons européens en 1788 (Ah la belle époque).
Longtemps considéré comme une menace pour le bétail, (Non, non, rien n'a changé, tout, tout a continuéééé), il a été chassé impitoyablement jusqu'à ce qu'il soit protégé en 1941 (vous avez mal fait votre boulot les gars).

Depuis les années 1990, un grand nombre de représentants de l'espèce sont victimes d'une tumeur cancéreuse transmissible par morsure (Mais c'est qu'il mort le p'tit dis donc) qui réduit fortement sa population.

Il est caractérisé par sa fourrure noire, l'odeur forte qu'il dégage lorsqu'il est stressé (pauvre petite chose..), son hurlement fort et inquiétant (On a du mal à imaginer hein)et son tempérament agressif envers ses congénères (Mais non, son "casse toi pauvre con" était amical enfin voyons) quand il mange (Ah bon, seulement?).

Cette espèce est la seule non éteinte du genre Sarcophilus (qui rime avec tête d'anus) mais il existe encore d'autres marsupiaux carnivores (Oh putain, y'en a d'autres).

On en apprend des choses avec un dictionnaire.
Tout s'explique.

mardi 6 mai 2008

?

Bien.

Je ne suis pas accro à la parano ou au para normal ou aux autres paras.

Je suis quelqu'un de rationnel.

Je ne crois que ce que je vois, et encore.

Je ris intérieurement aux histoires d'esprits, de fantômes et autres.

Mais là, je dois dire que...

Quand quelquechose ne s'explique pas, mais surtout que tout porte à croire à l'incroyable.

On se dit noooonnn...Ahahaha...Heu.

Bon, j'explique.

J'apelle ma copine du théâtre pour une répètition du soir.
Je fais son numéro.
Une dame agée me répond.
Je lui dis : "Ah, je suis désolée, j'ai du me tromper de numéro."
Elle me dit : "Non, c'est bien Laura que vous voulez?"
Je lui dis : "Heu, oui..."
Elle me dit : "Attendez, je l'apelle. Laura! Laura, c'est pour toi! Viens!"
Là, je me dis, c'est bizarre, Laura est sensée être seule chez elle, l'ayant eu au téléphone 1 heure avant.
C'est qui cette grand-mère?
La grand-mère apelle toujours.
Je lui dis : "Non, mais vous embêtez pas, je vais rapeller."
Elle me dit : " Non, non, elle arrive. Laura dépêche toi!"
La, j'ai eu peur. je ne sais pas pourquoi. J'ai raccroché. J'avais une boule au ventre.
Et là, le plus étrange.
Je fais bis sur mon téléphone.
J'entend la voix de ma copine.
Moi : "Putain, mais t'es ou?"
Elle : "Ben je suis chez moi."
Moi : "T'es avec qui?"
Elle : " Mais je suis toute seule!"
Moi : "Y'a pas une grand-mère avec toi?"
Elle : "De quoi tu parle?"
Moi : "Je viens de t'apeller, une grand-mère m'a répondu, mais m'a dit que c'était bien ton numéro. Là, je viens de faire bis, et je tombe sur toi."
Elle :"Arrête tu me fais peur."
Moi :"Ouais, ben moi aussi je me cague dessus là. C'est une blague?"
Elle : "Mais non! Ma grand-mère est morte y'a longtemps. Tu lui a peut-être parlé."
Moi :"Arrête."
Elle :" Mais si, c'est possible."
Moi :" Me dis pas des trucs comme ça steuplait."
Elle :"T'aurais dû rester au téléphone."
Moi :" Ca va pas non? Je me chiais trop dessus."
Elle : "T'as dû te tromper de numéro alors."
Moi : "Mais je viens de faire bis! J'aurais du retomber sur toi."
Elle : "Ben je sais pas alors."
Moi : "Ben moi non plus."

C'est bizzare hein?
Je me dis qu'ayant fait bis, j'ai fait 2 fois le même numéro.
J'en ai parlé à un electricien qui est passé plus tard devant mon bureau.
Il m'a dit que c'était une connerie de liaison, de réseau, que France télécom avait dû se gourer.
Bon, tout de même.
De une : j'ai fait 2 fois le même numéro, avec la touche Bis.
De deux : si la liaison s'était mal faite et que j'étais tombé sur quelq'un d'autre, c'est quand même fou que la grand-mère me dise le nom de ma copine, avant même que je lui demande.
La probabilité de tomber sur quelqu'un du même prénom est quand même assez faible.

Bref.

Je n'ai toujours pas d'explications.
Peut-être que j'en aurais jamais.
Brrr.
Trop bizarre.

Signe du destin

Quel est le point commun entre ça:



ça


ça




et ça



?
1) Ils ont un micro pénis
2) Ils sont gays
3) Ils ont une tache sur la fesse droite de la forme du Guatémala
4) Ce sont mes ex
5) Ils sont gémeaux
Allez, allez, plus de suspens insoutenable.
Vous ne le saviez pas?
Mais si, ils ont une tache sur...Ah merde, attends, c'est pas ça.
Ils sont gémeaux. Bien sur.
Le meilleur signe du zodiaque. Bien sur.








lundi 5 mai 2008

Réponse à l'une des questions existentielles


J'ouvre ma boite mail, et quelle n'est pas ma surprise de voir une question émaner d'un esprit jeune et tordu venant d'essai parallèle numéro 2 :

Le trou du cul du monde est t'il poilu?

....

Question plus qu'existentielle, un des grands mystères de l'univers.

Poilu, le trou du cul du monde est t'il?

Mmmm…

Digne d'une enigme de POKANEL ça...

Je dirais même plus, à savoir si l'anus du monde est doté d'un système pileux, la question du fonctionnement de la déjection reste entière.

En effet, comment le monde fait il caca?
Que fait t'il comme caca?

Aaaah, que ce serait simple s'il pouvait expulser de manière rapide et efficace nos trucs dégueux : les déchets, la pollution, Cindy Saunders...

Malheureusement, je crains bien que le trou du cul du monde ne soit qu'une invention fallacieuse des nains voleurs de pot de fleurs en plastiques.

C'est une manipulation médiatique (sales nains voleurs de pot, on aura votre peau).

Autrement dit, le monde n'a pas de prolongement rectal, ou, plus vulgairement, de trou du cul.
Il accumule depuis des millénaires une couche de caca qui grossit, et qui un jour, nous explosera à la gueule.
D'ailleurs, la fin est proche.
La contamination a déjà commencé, on peut voir que des émanations de ce caca grandissant se propagent et germent chez certains êtres.
Comme chez notre Président, qui sent le fennec dés qu'il l'ouvre.

Je parle du fromage, bien sur...

A mort le camembert.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...