Le fantasme de la semaine prochaine.
Attention, c'est du méga lourd...
vendredi 26 septembre 2008
jeudi 25 septembre 2008
I have the solution
Oui, j'ai trouvé the solution of the financial crise :
"Mettons plus de fenêtres."
Car,
"La différence avec 1929 est que les banquiers ne se défenestrent plus. Stock-options et salaires obscènes, ils se sont trop enrichis pour avoir le moindre doute sur leur excellence… ",
Dixit B. GUETTA.
Alors, mettons plus de fenêtres.
Ouvertes.
Avec une flèche partant du ciel vers la terre..
Et des lettres lumineuses rouges qui clignotent et disent : "Sautez."
On peut même rajouter : Y'aura une prime pour les 250 premiers volontaires.
Et voilàààà.
"Mettons plus de fenêtres."
Car,
"La différence avec 1929 est que les banquiers ne se défenestrent plus. Stock-options et salaires obscènes, ils se sont trop enrichis pour avoir le moindre doute sur leur excellence… ",
Dixit B. GUETTA.
Alors, mettons plus de fenêtres.
Ouvertes.
Avec une flèche partant du ciel vers la terre..
Et des lettres lumineuses rouges qui clignotent et disent : "Sautez."
On peut même rajouter : Y'aura une prime pour les 250 premiers volontaires.
Et voilàààà.
mercredi 24 septembre 2008
Jouxte verbale dans le train sous terre
Ah purée, que c'est bon d'avoir une montée d'adrénaline provoquée par la colère et l'ahurissement de cette situation ubuesque.
Et même le réveil lumière tout nouveau de Phillips avec les oiseaux qui gazouillent n'a point apaisé mon courroux aisément justifié.
Alors que je rentre dans cet univers fabuleux que je nomme métro, je détecte, sur ma gauche, une sensation offalctive pour le moins déplaisante.
Je tourne la tête.
Et je vois Gros lard, affalé sur 3 sièges, je dis bien 3, le bide dépassant du pantalon cradingue, en train de fumer un joint et de lorgner une petite nénette qui trouvait soudain ses pieds fantastiques.
Et, bien sur, la rame était bondée, petit bébé dans la poussette à côté de gros lard et maman qui ferme sa gueule, de peur d'éventuelles représailles de Gros lard.
Une sorte de pulsion assassine m'a envahie. Le coin gauche de ma bouche s'est relevé prestement pour révéler mes canines luisantes, et je n'ai pu m'empêcher de grogner doucement.
Je crois même que des éclairs rouges se sont doucement allumés au fond de mes yeux et se sont dirigés vers gros lard, qui s'est soudain senti piqué par mon regard.
"Qu'est ce que t'as à me regarder comme ça?"
"Tu fumes dans le métro, et il y a un bébé à côté de toi."
"J'en ai rien à foutre."
Il regarde la nénette de 15 ans : "T'aimes pas l'odeur du joint, toi? Hein ? J'suis sur que t'aimes bien... Tu veux goûter?"
Elle me regarde en me suppliant du regard.
Je dis à Gros lard :
"Dis moi, ta maman a fumé de l'herbe quand elle était enceinte non? ça expliquerait beaucoup de choses."
"Ta gueule salope."
"Toi -même, Gros lard."
"Salope."
"Gros lard."
"Ta gueule."
"Ta gueule toi-même."
"Pffffffioutttt!" Souffla gros lard, tirant toujours sur son joint.
Je regardais les 4 ou 5 mecs du métro qui, eux, tournaient leurs regards ailleurs.
Je disait tout haut : "Je suis en train de rêver, hein? ça n'arrive pas vraiment, non? Il n'est pas vraiment là, ce gros lard?"
"Pffftout..."
Je suis descendue en souhaitant bon courage aux vaillants hommes de la rame du métro, espérant que ce courage qui leur manquait viendrait les accompagner.
Et tandis que le métro repartait, j'ai regardé Gros lard a travers la vitre.
Et je lui ai fait un doigt d'honneur bien raide et bien droit, avec un grand sourire, en articulant "SALUT GROS LARD"
Liliiom : 1 Gros lard : 0
mardi 23 septembre 2008
Test toi-même
A chaque fois que je fais un test dans un magasine, style :
"Êtes vous une bonne amante?"
"Pouvez vous rendre un homme heureux?"
"Comment êtes vous perçue au lit?"
"Savez vous répondre aux attentes de votre partenaire?"
Ou, en gros :
"Êtes vous une femme soumise aux attentes de votre mâle dominant comme la société l'exige de vous? Ou bien une pseudo féministe à deux balles qui finira vieille fille aigrie se consolant avec son hamster russe et Rick Hunter comme uniques partenaires ?"
Quoi? Mais non, on ne cherche pas à vous faire peur.
C'est juste que si tu n'es pas une pute au lit, une esclave à la maison, et une femme en société, ben tu devras apprendre à parler russe et à saisir l'humour finaud caché sous l'imper impecc de Rick.
Bref, pour en revenir au solilès du poulet qu'est le meilleur morceau mais que je partage bien malgré moi avec essai numéro 3 (l'apanage du jeunot de la famille qui a toujours la fève dans son gâteau, mais comment cela se fait t'il d'ailleurs, y'aurait pas un sortilège caché là dessous?), je tenais à vous faire une confidence.
Non, pire que ça, un aveu.
D'une chose pas très très bien que je fais souvent en plus.
Voilà..
En fait, je..
Je triche.
Quand je fais ces tests pourris, je regarde la fin.
Et je refais les questions pour être sûre d'avoir les bonnes.
J'ai tellement honte.
C'est pour ça que selon les magasines, et avec ma méthode, je suis un super coup, je rendrais n'importe quel homme heureux, même un unijambiste cocaïnomane accro aux émissions de télé réalité, je suis perçue comme la femme plus que parfaite, et qui répond à toutes les attentes de son partenaire fou de bonheur et ivre de la joie d'être en vie prés de moi.
...
En même temps, ça fait du bien à l'ego.
Même si je sais que c'est de la triche.
Après, j'essaye de refaire le test en me disant, de toute façon, c'est ça que j'aurais répondu, oui, oui, parfaitement.
Enfin, je crois.
Enfin, peut-être.
lundi 22 septembre 2008
mercredi 10 septembre 2008
Traquenard (la suite)
Réponse du garçon que j'ai traumatisé :
" Ah!!!! Et tu ne t'en souviens plus, en plus...
L'histoire, bien qu'anodine, m'a marquée....
Du haut de mes 8 huit ans, environ, je pompais (=trichais, bande de moules) tranquillement, avec mon cahier sur mes genoux ( Ce n'est pas la meilleur méthode, je te l'accorde, mais je te rappelle que j'avais 8ans) et là...
Tu t'es levée, en plein milieu du contrôle, et tu es allée voir madame Duclos pour lui dire que je trichais...
Et j'ai eu ma première convocation des parents...
Depuis, je dors mal la nuit, j'ai peur dans la rue et ....
mouais quand même pas, mais ça m'a marqué!
Sinon qu'est ce que tu deviens??? "
C'te honte...
Quelle fayotte je faisais.
Le pire, c'est qu'en lisant son message, je m'en suis rappelé.
Et je crois que si j'ai fait ça, c'est parce que je voulais pas qu'il ait une meilleure note que moi.
Et pas par honnêteté ou un truc dans le genre...
Sympa de tenir le rôle du méchant ou de la méchante qui te traumatisent quand tu es p'tit.
ça change quoi..
mardi 9 septembre 2008
lundi 8 septembre 2008
Anecdote
Samedi, il m'en est arrivé une bien bonne.
J'ai été réveillée dans la nuit par les rires de coloc non assermenté.
Parce que, à ce qu'il paraît, j'ai parlé dans mon sommeil, et j'ai dit n'importe quoi.
Un truc du genre : "Mais, je sais pas moi, foutez lui du barbelé sur la tête à ce gamin, comme ça il ressemblera à Dark Vador."
Je sais, moi non plus, je ne sais pas ce que j'ai voulu dire par là.
Et je ne me souviens pas du rêve en question.
BREF.
Je me suis levée et préparée de bonne heure (pour aller soutenir ce foutu mémoire sur lequel je travaille depuis janvier) et, en marchant à travers la matinée froide de ce samedi, dans les rues grises et désertées, j'ai commencé à rire toute seule, me souvenant de ce que j'avais dit cette nuit là.
Oui, je me fais auto rire, c'est déjà pas mal.
BREF.
Tout en marchant et en riant, je tourne machinalement la tête, et là, entre deux voitures, je vois...
Un clochard, pantalon baissé, en train de déposer tranquillou bilou sa pèche matinale.
Il faisait un gros caca, si tu préfères.
Et comme je riais, mais qu'en le voyant, je me suis quand même légèrement étranglé (belle surprise quand même), il a cru que je me moquais de lui.
Alors, il a levé le poing et il m'a dit : "Raaaa ! Salope!"
Et là heu comment dire.
J'ai pensé que ça allait être un peu compliqué de lui expliquer la situation, surtout que la marmotte continuait de sortir de son scrotum, et que je me voyais mal lui raconter le pourquoi du comment pendant son activité.
Je suis donc partie sans demander mon reste, me disant que, de toute façon, il aurait dû mal à me courir après.
Morale de cette histoire : il est difficile de se concentrer sur un mémoire de management lorsqu'on a vu un scrotum inconnu.
vendredi 5 septembre 2008
jeudi 4 septembre 2008
Traquenard
Avec internet, tu peux :
- Retrouver tes amis d'enfance,
- Faire semblant que vous êtes toujours copains comme cochons,
- Avoir 1057 amis, sauf qu'environ 99% de ces "amis", tu sais même pas qui c'est,
- Régler tes comptes...
Oui, oui, très cher.
Tu te souviens de Mathias Lebrun qui avais soulevé ta jupe devant tout le monde et qui s'était moqué de ta culotte parce qu'il y avait un canard avec une casquette rose dessus en CM1 ?
Et bien tu tapes son nom, tu le retrouve dans un site quelconque, et c'est parti.
Sauf que là, c'est à moi qu'on est venu demander des comptes.
Coup de théâtre!
Car je ne suis pas une blanche colombe immaculée.
Non, j'ai les ailes boueuses et lourdes qui m'empêchent de voler trop haut.
Alors voilà.
J'accepte un ami de longue date sur Facebook, qui m'envoit aussitôt un message qui commence par :
" Enfin, aprés toutes ces années, je te retrouve..."
Là, je me dis : chouette. Une demande en mariage. Ou une déclaration du moins.
" Tu m'avais fait quelque chose qui m'avait traumatisé quand on était en CM1, et je m'en suis jamais remis."
Uh?
"Alors, maintenant je t'ai retrouvée aprés tout ce temps ! Ahahaha! A cause de toi, je ne dors plus la nuit !"
Oh... Mon... Dieu...
"Voilà, j'espère que t'es contente... Allez salut."
Mais...Mais...Mais...
J'étais sur les fesses. Normal, étant assises, j'aurais dû mal à être sur mes lobes d'oreilles.
Et surtout, je ne savais pas du tout de quoi il parlait.
Pourtant, je me souvenais bien de lui, du fait qu'on était dans la même classe.
Mais de l'avoir traumatisé...
Merde..
Qu'est ce que j'ai bien pu lui faire?
Ben, je lui ai posé la question.
J'attends sa réponse.
Je suis légèrement anxieuse quand même hein.
Parce que s'il me sort un truc du genre : Tu as coupé mon petit doigt lors d'un jeu cap pas cap, et que j'ai occulté cet évènement traumatisant de ma mémoire...
Parce que s'il me sort un truc du genre : Tu as coupé mon petit doigt lors d'un jeu cap pas cap, et que j'ai occulté cet évènement traumatisant de ma mémoire...
Bon, ben je lui enverrais des fleurs.
Au pire.
mardi 2 septembre 2008
Vincent Vega contre Bruce Wayne
Alors c'est quand même un phénomène ce film.
Parce que quand tu vois qu'il est en train de pulvériser Titanic au niveau des recettes : quasiment 500 millions de dollars de recettes (plus que l'euro million dis donc).
Et quand tu vois qu'il est 3ème dans le classement des 250 meilleurs films de tous les temps, avant Pulp Fiction, Star Wars et la liste de Schindler, tu te dis.
Bon.
Faut que j'aille voir à quoi ça ressemble un film qui provoque tout ça.
C'est donc ce que j'ai fais, ami lecteur.
Bien sur, je suis une grande fan de Batman, le meilleur héros de tous les temps.
Non, ce n'est pas un avis subjectif et partial. C'est comme ça.
On en est au 6ème film, quand même.
Avec des Mikael Keaton, Val Kilmer, George Clooney, et Christian Bale qui l'ont incarné.
Alors vas-y, sort moi un seul autre super héros de cette trempe, et tu auras droit à un autographe dédicacé de Cindy Saunder.
Bref.
J'ai donc vu le film, en compagnie d'une copine.
Impression?
Oui, c'est un bon film.
C'est même un très bon film.
Bonne réalisation, belle photo, acteurs froids et efficaces (au passage casting bien gratiné quand même).
En plus, il y a cette ambiance glauque, noire, propre aux comic's, avec la petite touche de Mafioso qui parfume l'air.
Les méchants sont pas mal. Le joker est fabuleux.
J'aime bien l'humour brut de décoffrage (avec le crayon qui disparaît, la chute qui ne te tuera pas, mais qui explose tes chevilles).
Y'aurait même une petite émotion qui viendrait pointer le bout de son nez, à certains moments.
Mais je n'ai pas été totalement conquise.
J'ai trouvé les 25 dernières minutes de trop. C'était brouillon et bâclé.
Déjà parce que le personnage de Double face est survolé et superficiel (son revirement ne m'a pas du tout convaincu, même si le joker en infirmière était...efficace).
Et que j'ai trouvé cette manière d'amener les choses, surtout à la fin... Trop facile.
J'aurais aimé quelque chose de plus prise de tête, de moins manichéen. Et là, le message en gros c'était oui, il y a du mauvais en chacun de nous (on le savait déjà), même dans les plus "purs".
Et puis l'intrigue amoureuse est bâclée aussi. Enfin, ça, c'est souvent le cas dans les gros films d'action américain : on met une jolie actrice connue, avec la scène du palot, et hop, on a la romance.
Et enfin, les moments où les scènes d'actions sont si énormes, qu'on sort du film en se disant :
"Ouais, Ok, alors le gars il tombe de 25 étages sur une voiture, et il a un sourcil légèrement grillé."
Car, comme me l'a fait remarqué très justement copine, Batman est l'un des rares super héros qui n'a aucun pouvoir : il est baraqué, certes, mais tout repose sur ces gadgets ultra sophistiqués.
ça reste un homme avec des capacités de survie d'homme.
Or, ici, plusieurs scènes le montrent comme un surhomme.
Ce qu'il n'est pas...
Bref...
Je reconnais que c'est un bon blockbuster.
Mais je ne l'aurais pas mis aussi haut dans le classement des meilleurs films.
Surtout avant l'indétronâble Pulp fiction.
Non mais dés fois.
lundi 1 septembre 2008
Un petit jeu qui dérape
Elle nous avait prévenue pourtant.
"J'ai un super jeu à vous proposer, mais attention, on risque de se disputer."
Moi, j'ai fait "Chouette ! Envois !"
Aaaah, si j'avais pu me taire.
Tout commençait bien pourtant.
Un petit week-end à la campagne.
Des amis autour d'une table.
Un jeu marrant.
Du vin qui coule.
Tout ne pouvait qu'aller bien. Forcément.
C'est fou comme il suffit d'un petit rien pour que ça bascule.
Pourquoi le repas de famille dégénère t'il en règlements de comptes?
Pourquoi la soirée animée se teinte t'elle de rancoeurs, faute d'accords politiques ?
Est-ce que ces moments sont la cristallisation de rancoeurs enfouies ?
Ou c'est juste la faute à pas de chance, ni le moment, ni l'endroit ? Ou bien les deux...
On décide donc de jouer à Scorsese et Fellini.
Les Scorsese sont les parias, les traîtres, les méchants à éliminer. Pour les Scorsese, le but du jeu sera de survivre et de tromper les gentils Fellini.
Les Fellini sont donc les gentils, qui doivent trouver et éliminer les Scorsese.
On distribue à chacun un petit papier, sur lequel est noté votre identité (Scorsese ou Fellini).
Nous étions 6. Il y avait 2 Scorsese et 4 Fellini.
Quand tout le monde a vu son identité, on range son petit papier à l'abri des regards, le soleil se couche, et nous fermons tous les yeux.
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève pour les Scorsese."
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève pour les Scorsese."
Les deux méchants ouvrent discrètement les yeux, se reconnaissent et les referment.
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève sur la ville."
Et à ce moment là, on enchaîne les débats, on s'accuse mutuellement, on essaye de se monter les uns contre les autres (les Scorsese devant se protéger de la manière la plus subtile qui soit).
Puis, par un vote à l'unanimité, il s'agit d'exécuter la personne visée par le vote.
Si les Scorsese se débrouillent bien, ils arrivent à survivre et gagnent donc la partie.
Si les Fellini sont perspicaces, ils arrivent à trouver les petits signes qui permettront d'éliminer les méchants.
S'ils restent 1 Fellini et 1 Scorsese à la fin du jeu, les Scorses gagnent.
Le jeu était donc animé.
Nous en étions à notre troisième partie.
J'étais contente, car à la première partie, j'étais une Fellini, et j'avais réussi à survivre et à trouver les deux méchants Scorsese.
A la deuxième partie, j'étais une Scorsese, et j'avais fait croire à ma copine que son mec était un Scorsese, car il avait sourit à tel moment, et j'avais donc gagné, en tant que méchante.
Lorsque ma pote, qu'on appellera Cristina, avait découvert que je l'avais eu en beauté, elle m'a couru après, on a tourné un moment autour du barbecue, moi, pliée en deux de rire, elle, me hurlant dessus qu'elle me détestait, que j'étais une putain d'actrice et que c'était pas juste. (J'avoue, ça m'a fait plaisir).
Mais ça restait bon enfant à ce moment là.
Et puis nous avons fait une ultime partie.
J'étais, encore une fois, une Scorsese.
Et nous avions toutes jeté notre dévolu envers le copain de Cristina, décidant de l'éliminer dés le premier tour.
Peut-être parce qu'il s'agissait du seul mec de la soirée.
Peut-être par simple jeu.
Quoi qu'il en soit, nous étions 4 à voter contre lui.
Seule Cristina refusait catégoriquement de l'éliminer.
J'ai dit aux autres que c'était louche qu'elle le protège de cette manière (même si je savais que tous les deux étaient gentils), et que ça devait être deux traîtres.
Du coup, les autres filles disaient à Cristina : "Pour nous prouver ta bonne foi, tu dois l'éliminer."
Et boum.
Phrase de trop?
Pression trop forte?
Trop de tout?
Ma faute, peut-être?
Cristina est "sortie du jeu", s'énervant (pour de vrai, car nous jouions jusque là l'énervement et la mauvaise foi), disant que nous la forcions, qu'elle en avait marre, que nous l'emmerdions, en gros, et qu'elle voulait arrêter de jouer.
Nous commencions à lui dire, calmement :
"Oooo, c'est un jeu ! T'énerves pas ! C'était juste dans le jeu ! On te force à rien !"
Mais une des copines n'a pas accepté cette montée d'adrénaline, et s'est levée de table en disant
"Tu fais chier Cristina, avec tes sautes d'humeur. C'est juste un jeu, merde."
Là, Christina s'est levée à son tour, devant nos yeux médusés par ce revirement de situation qui s'est produit à la vitesse de la lumière et a dit un truc du genre :
"Non mais vous m'avez saoulé ! J'ai le droit de ne pas accepter ça !"
Et elle est partie au fond du jardin, en pleurant.
Son copain est allée la chercher, on l'entendait crier des
"Mais lâche moi putain ! Laisse moi tranquille."
Et notre autre copine râlait contre elle, faisant rageusement la vaisselle.
....
Le problème, c'est que j'étais un tant soi peu bourrée comme un coing.
Peut être que je ne me suis pas rendue compte que nous étions allée trop loin.
Peut être que certaines personnes sont plus sensibles, et que le martèlement psychologique est trop insupportable pour eux, même s'il ne s'agit que d'un jeu.
Peut être qu'elle est aussi légèrement capricieuse, et qu'elle n'a pas supporté que les choses ne se passent pas comme elle le souhaitait. Ou mauvaise joueuse tout simplement.
2 heures plus tard, elle était toujours cachée au fond du jardin, en larmes.
Je suis allée lui amener un morceau de papier toilette, pour qu'elle se mouche (rupture de mouchoirs).
Et je ne savais absolument pas quoi lui dire.
Parce que si je lui sortais "C'est bon, c'est qu'un jeu.", étant donné l'état de stress dans lequel elle était, je pense qu'elle aurait pu me fourrer le papier cul dans la bouche.
Elle est allée se coucher lorsque tout le monde dormait, parce qu'elle avait trop honte de nous voir (je pense). Impossible de la faire revenir avec nous.
Le problème, c'est que le lendemain matin, elle n'a parlé à personne, faisant une tronche de 10 mètres de long.
Là je me suis dit que ça allait trop loin.
Et quand je suis partie, elle ne m'a même pas dit au revoir.
ça m'a fait réfléchir tout ça.
Je me suis sincèrement demandé si ce jeu de merde pouvait remettre notre amitié en cause. Si même nous étions réellement amies.
J'ai appris par la suite que la copine rageuse qui a fait la vaisselle était allée vers elle, l'avait prise dans ses bras et que ça s'était arrangé.
Mais Cristina ne s'est pas excusée. Et je n'ai aucune nouvelle d'elle.
Voilà toute l'histoire.
Se froisser pour un jeu, dans un jeu, je trouve ça triste.
Quand même.
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Non, jdéconne toujours hein...