vendredi 26 décembre 2008
samedi 20 décembre 2008
SMS et raclures
C'est génial de rompre par texto.
Génial.
Gééééniiiiiaaaaaal.
De se balancer en un minimum de mots pourquoi tu le détestes parce que c'est un enfoiré qui t'a fait poireauter des soirées entières où même que t'avais fait la cuisine toi même pour une fois, même si t'avais juste commandé les pizzas, mais que tu les avais découpé quand même et que la bouteille de coca, c'est toi qui l'avait dévissé, et que t'avais mis de la crème parfumée que tu met jamais d'habitude et que et que...
Bip...Vous utilisez trop de caractères, le SMS est trop lourd pour être envoyé... Bip.
Bon.
Alors.
Que met-je?
A lui qui m'a donc posé 4 lapins mignons devant ma porte, car, ayant atteint un taux d'alcoolémie trop élevé, ainsi qu'une fatigue due à une successions d'anniversaires surprises, de fêtes, de sorties, Monsieur avait gré de se souvenir qu'une espèce de bipède l'attendait peut-être quelque part, et lui envoyait donc un SMS (je hais les sms) à 3, 4 ou 5 heures du matin, s'il avait la forme.
A lui qui me disait que j'étais conne, C.O.N.N.E, de me réjouir de la victoire d'Obama, d'être contre la peine de mort ou de vouloir un jour être directrice d'hôpital (avant de diriger le monde, faut bien se faire les armes d'abord).
Ou qu'il sortait d'abord avec la moche (moi), avant de se taper la bonne (une blonde amie).
Mais qu'il plaisante hein.
A lui qui me donnait l'impression de me gifler, pour mieux me caresser la joue ensuite.
A lui, par qui j'étais bêtement fascinée.
Avec qui je ne savais pas comment me sentir.
Comme on se connait mal parfois.
jeudi 18 décembre 2008
mercredi 17 décembre 2008
Grippe aviaire.
Aujourd’hui, à l’hôpital, j’ai reçu un coup de téléphone.
Voix au téléphone « Bonjour, je souhaitais vous dire qu’il y a actuellement une pandémie de grippe aviaire et que vous devez mettre en place la cellule de crise. (C’est pour de faux, mais faites comme si c’était vrai). On verra si vous êtes au point sur votre réactivité face à cette alerte. »
Moi « Ah mais si on doit faire pour de vrai, je suis censée crier : OH MON DIEU ! »
Voix au téléphone « Ben allez y. »
Moi « OH MON DIEU! »
Voix au téléphone « Bravo, c’était très réussi. »
Moi « Merci… Merci, en même temps, j’ai fait du théâtre, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venue m’installer sur Paris, car au début j’ai fait un stage d’été et… »
Voix au téléphone « Oui, c’est très intéressant, mais là, il est censé y avoir une épidémie avec plein plein de morts et tout ça. »
Moi « Ah d’accord…. Hum… OH MON DIEU ON VA TOUS MOURIR ! »
Voix au téléphone « N’en faites pas trop quand même. »
Moi « Pardon, désolée, je m’emporte… Hihi. »
Voix au téléphone « Bien, maintenant, tout l’hôpital est informé, nous allons voir comment vous réagissez. ADIEU… Mais non, je plaisante. » Clic.
Alors là, je me suis dit, cool, ambiance, on va sortir les masques et les vieux qu’on va fichent dehors, yepee.
…
Ben écoute, au final, personne n’ a rien fait, même si tout le monde savait, sauf à un étage où il pensait que c’était pas un exercice. On s’est baladé tranquille dans l’hôpital. Pas de masques, pas de plan… Nada.
Juste les directeurs qui se sont réunis dans un bureau pour faire des tableaux.
Je suis allée voir le mec de l’hygiène et je lui ai dit :
« Heu, c’est normal que personne ne réagisse ? On ne devrait pas hurler dans les couloirs ou se jeter par les fenêtres ? »
Il m’a dit « Si, normalement. Mais personne ne joue le jeu. Tu verras le jour où ça nous tombera sur la gueule. Et tu sais quoi ? »
Moi j’ai dit « Non, quoi ? »
Il m’a dit « Là, on serait tous déjà mort. »
Moi j’ai dit « Chouette. »
mercredi 10 décembre 2008
FILLES ET PESTICIDES
J’en ai entendu une bien bonne à la cantine de l’hôpital l’autre jour.
Y’a un informaticien qui a parlé de la montée de la stérilité chez les hommes, vu les saloperies de produits chimiques qu’on balance partout.
Bon, ça je l'avais déjà ouï dire quelquepart, même si j’espère qu’on en arrivera pas à ça
Les fils de l'homme
envoyé par Saku399
Ensuite, il a dit :
« C’est à cause des pesticides partout dans la nature qu’il y a plus de filles que de garçons. »
Là, une infirmière a dit :
"Je sais pas comment le prendre."
Moi j’ai dit :
"Le fait qu’il y ait plus de filles que de garçons, genre 53% de filles contre 47% de garçons, ça fait un bail, genre bien avant, je sais pas moi, tiens, bien avant l’avènement de la coupe du mulet chez les beaufs en mal de reconnaissance identitaire.
Et ça me paraît bizarre que cette différence de naissances entre garçons et filles ne soit due qu’à la seule utilisation des pesticides.
Bon, en même temps, je ne suis pas biologiste."
...
Ensuite, Je me suis levée, et j’ai balancé aux informaticiens, en rapportant mon plateau, que je leur souhaitais bonne chance, vu qu’ils étaient des espèces en voie de disparition.
Et que j’aimerais bien prendre une photo d’eux, histoire de me rappeler comment ils étaient le jour où il n’y en aura plus.
Je crois que je m’intègre bien dans cet hôpital.
Y’a un informaticien qui a parlé de la montée de la stérilité chez les hommes, vu les saloperies de produits chimiques qu’on balance partout.
Bon, ça je l'avais déjà ouï dire quelquepart, même si j’espère qu’on en arrivera pas à ça
Les fils de l'homme
envoyé par Saku399
Ensuite, il a dit :
« C’est à cause des pesticides partout dans la nature qu’il y a plus de filles que de garçons. »
Là, une infirmière a dit :
"Je sais pas comment le prendre."
Moi j’ai dit :
"Le fait qu’il y ait plus de filles que de garçons, genre 53% de filles contre 47% de garçons, ça fait un bail, genre bien avant, je sais pas moi, tiens, bien avant l’avènement de la coupe du mulet chez les beaufs en mal de reconnaissance identitaire.
Et ça me paraît bizarre que cette différence de naissances entre garçons et filles ne soit due qu’à la seule utilisation des pesticides.
Bon, en même temps, je ne suis pas biologiste."
...
Ensuite, Je me suis levée, et j’ai balancé aux informaticiens, en rapportant mon plateau, que je leur souhaitais bonne chance, vu qu’ils étaient des espèces en voie de disparition.
Et que j’aimerais bien prendre une photo d’eux, histoire de me rappeler comment ils étaient le jour où il n’y en aura plus.
Je crois que je m’intègre bien dans cet hôpital.
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Non, jdéconne toujours hein...