- "..."
- "Bon. Ecoute... C'est vrai que c'est pas terrible terrible ce qui se passe en ce moment. Mais honnêtement, ton sphincter fonctionne encore ?"
- "... Heu... Ben...Ouais."
- "Et ben voilà. Tout espoir est encore possible."
-"... Merci."
jeudi 27 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
Le "serrage de fesses" du jour
Tu te souviens du film "le cinquième élément" ?
Quand la fille aux cheveux rouges tombe dans le taxi de Bruce Willis ?
Qu'elle sourit, qu'elle se fige et qu'elle le regarde, les yeux pleins de larmes, essayant de reconstruire les mots de l'image qu'elle a devant elle : " please, help."
...
Please.
Help.
Ça va trop vite putain.
La vie me file entre les doigts. Du sable qui glisse.
Je ne supporte pas cette sensation, d'être le spectateur de ces instants qui s'imposent à moi.
Je voudrais m'arreter, mais je ne peux pas stopper cette machine qui m'emporte.
Et ça défile, et ça défile.
J'ai une vision angélique du monde à ce qu'il parait.
Je suis une optimiste malgré moi.
...
Et bien parfois, cette angoisse est presque plus forte.
Elle me rattrape, me fait valdinguer dans une grosse vague.
Et ce con de Bruce Willis, je sais pas ce qu'il est en train de foutre.
Quand la fille aux cheveux rouges tombe dans le taxi de Bruce Willis ?
Qu'elle sourit, qu'elle se fige et qu'elle le regarde, les yeux pleins de larmes, essayant de reconstruire les mots de l'image qu'elle a devant elle : " please, help."
...
Please.
Help.
Ça va trop vite putain.
La vie me file entre les doigts. Du sable qui glisse.
Je ne supporte pas cette sensation, d'être le spectateur de ces instants qui s'imposent à moi.
Je voudrais m'arreter, mais je ne peux pas stopper cette machine qui m'emporte.
Et ça défile, et ça défile.
J'ai une vision angélique du monde à ce qu'il parait.
Je suis une optimiste malgré moi.
...
Et bien parfois, cette angoisse est presque plus forte.
Elle me rattrape, me fait valdinguer dans une grosse vague.
Et ce con de Bruce Willis, je sais pas ce qu'il est en train de foutre.
dimanche 16 septembre 2012
L'irrationnel du jour
C'est ma gynéco qui me l'a dit.
" Vous savez, nous sommes des êtres irrationnels."
Parfois. Souvent.
On se dit : " Mais pourquoi je fais ça ?" ou alors " Je sais que c'est une connerie et que je vais le regretter."
Mais on le fait quand même.
C'est comme ça.
Peut être que la morale et cette fameuse marionnette maléfique qu'est la culpabilité peuvent nous stopper parfois dans nos actes irrationnels. Mais pas toujours.
Parfois, elle gagne.
La passion.
Dans ce qu'elle a de plus destructeur et de plus incontrôlable.
The damage done.
Comme si c'était la passion qui devenait la raison.
Si je fais quelque chose de totalement irrationnel, finalement, ce n'est pas tant de le faire que de s'en souvenir qui compte. Ta mémoire joue contre toi et te dis : souviens-toi...
On aimerait pouvoir effacer certaines des images qui restent dans notre tête. Un peu comme dans "Eternal sunshine of the spotless mind.", film dans lequel un médecin te propose d'effacer des gens de ta mémoire, pour ne plus souffrir.
Il y a quelques moments où je me dis que si c'était possible, je serais tentée de le faire. Ne plus penser à certaines personnes qui m'ont fait du mal ou à certaines choses que j'ai faites, à certaines de mes décisions, qui ont blessées à leur tour.
Mais en y réfléchissant de plus près, cette solution de facilité me paraît un poil trop simple. Et puis finalement, ce sont nos failles, nos parts d'ombres qui nous définissent aussi et qui font que nous sommes qui on est, justement.
Reste plus qu'à trouver une sorte de juste milieu, un équilibre, un compromis, pour que ma raison intègre (un peu) l'être déraisonnable que je peux être parfois...
"J'ai vu la seringue et les dégâts qu'elle a causé, dont une petite partie se trouve en chacun de nous. Chaque drogué est comme le soleil qui se couche."
Traduction de "the needle and the damage done", de Neil Young
Ps : je ne me drogue pas, rassurez-vous, géniteurs et essais numéros 1 et 2.
" Vous savez, nous sommes des êtres irrationnels."
Parfois. Souvent.
On se dit : " Mais pourquoi je fais ça ?" ou alors " Je sais que c'est une connerie et que je vais le regretter."
Mais on le fait quand même.
C'est comme ça.
Peut être que la morale et cette fameuse marionnette maléfique qu'est la culpabilité peuvent nous stopper parfois dans nos actes irrationnels. Mais pas toujours.
Parfois, elle gagne.
La passion.
Dans ce qu'elle a de plus destructeur et de plus incontrôlable.
The damage done.
Comme si c'était la passion qui devenait la raison.
Si je fais quelque chose de totalement irrationnel, finalement, ce n'est pas tant de le faire que de s'en souvenir qui compte. Ta mémoire joue contre toi et te dis : souviens-toi...
On aimerait pouvoir effacer certaines des images qui restent dans notre tête. Un peu comme dans "Eternal sunshine of the spotless mind.", film dans lequel un médecin te propose d'effacer des gens de ta mémoire, pour ne plus souffrir.
Il y a quelques moments où je me dis que si c'était possible, je serais tentée de le faire. Ne plus penser à certaines personnes qui m'ont fait du mal ou à certaines choses que j'ai faites, à certaines de mes décisions, qui ont blessées à leur tour.
Mais en y réfléchissant de plus près, cette solution de facilité me paraît un poil trop simple. Et puis finalement, ce sont nos failles, nos parts d'ombres qui nous définissent aussi et qui font que nous sommes qui on est, justement.
Reste plus qu'à trouver une sorte de juste milieu, un équilibre, un compromis, pour que ma raison intègre (un peu) l'être déraisonnable que je peux être parfois...
"J'ai vu la seringue et les dégâts qu'elle a causé, dont une petite partie se trouve en chacun de nous. Chaque drogué est comme le soleil qui se couche."
Traduction de "the needle and the damage done", de Neil Young
Ps : je ne me drogue pas, rassurez-vous, géniteurs et essais numéros 1 et 2.
Inscription à :
Articles (Atom)
Benvenuto
Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.
Non, jdéconne toujours hein...