- Contre qui ?
- Contre lui. Il me fait du mal.
- Il a le pouvoir que tu lui donnes.
- C’est vrai. Mais c’est difficile. Je sais pas comment faire pour me libérer de son emprise.
- Il appuie sur une blessure que tu as et cette blessure saigne. Est-ce que tu sais quelle est cette blessure ?
- Non.
- Tu t’en veux de lui avoir fait mal et d’être partie ?
- Non. Il le fallait. C’était de la survie.
- Alors, est-ce que tu t’en veux d’être restée aussi longtemps avec lui ?
- … Oui.
- Ok. Tu voulais construire une famille. Tu n’as pas à t’en vouloir. Il est temps de te pardonner.
- C’est dur.
- Tu n’es pas en colère contre lui. Tu es en colère contre toi. Tu guériras quand tu te seras pardonnée. Tu peux même lui dire merci.
- Pourquoi ?
- Parce que tous les jours, dans son attitude, dans ses actes, il te confirme que tu as pris la bonne décision.
- C’est vrai.
- Laisse-le à sa place. Laisse le passé au passé. Maintenant. Une nouvelle vie s’offre à toi. Et souviens toi : il a le pouvoir que tu lui donnes.