vendredi 26 décembre 2008
samedi 20 décembre 2008
SMS et raclures
C'est génial de rompre par texto.
Génial.
Gééééniiiiiaaaaaal.
De se balancer en un minimum de mots pourquoi tu le détestes parce que c'est un enfoiré qui t'a fait poireauter des soirées entières où même que t'avais fait la cuisine toi même pour une fois, même si t'avais juste commandé les pizzas, mais que tu les avais découpé quand même et que la bouteille de coca, c'est toi qui l'avait dévissé, et que t'avais mis de la crème parfumée que tu met jamais d'habitude et que et que...
Bip...Vous utilisez trop de caractères, le SMS est trop lourd pour être envoyé... Bip.
Bon.
Alors.
Que met-je?
A lui qui m'a donc posé 4 lapins mignons devant ma porte, car, ayant atteint un taux d'alcoolémie trop élevé, ainsi qu'une fatigue due à une successions d'anniversaires surprises, de fêtes, de sorties, Monsieur avait gré de se souvenir qu'une espèce de bipède l'attendait peut-être quelque part, et lui envoyait donc un SMS (je hais les sms) à 3, 4 ou 5 heures du matin, s'il avait la forme.
A lui qui me disait que j'étais conne, C.O.N.N.E, de me réjouir de la victoire d'Obama, d'être contre la peine de mort ou de vouloir un jour être directrice d'hôpital (avant de diriger le monde, faut bien se faire les armes d'abord).
Ou qu'il sortait d'abord avec la moche (moi), avant de se taper la bonne (une blonde amie).
Mais qu'il plaisante hein.
A lui qui me donnait l'impression de me gifler, pour mieux me caresser la joue ensuite.
A lui, par qui j'étais bêtement fascinée.
Avec qui je ne savais pas comment me sentir.
Comme on se connait mal parfois.
jeudi 18 décembre 2008
mercredi 17 décembre 2008
Grippe aviaire.
Aujourd’hui, à l’hôpital, j’ai reçu un coup de téléphone.
Voix au téléphone « Bonjour, je souhaitais vous dire qu’il y a actuellement une pandémie de grippe aviaire et que vous devez mettre en place la cellule de crise. (C’est pour de faux, mais faites comme si c’était vrai). On verra si vous êtes au point sur votre réactivité face à cette alerte. »
Moi « Ah mais si on doit faire pour de vrai, je suis censée crier : OH MON DIEU ! »
Voix au téléphone « Ben allez y. »
Moi « OH MON DIEU! »
Voix au téléphone « Bravo, c’était très réussi. »
Moi « Merci… Merci, en même temps, j’ai fait du théâtre, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venue m’installer sur Paris, car au début j’ai fait un stage d’été et… »
Voix au téléphone « Oui, c’est très intéressant, mais là, il est censé y avoir une épidémie avec plein plein de morts et tout ça. »
Moi « Ah d’accord…. Hum… OH MON DIEU ON VA TOUS MOURIR ! »
Voix au téléphone « N’en faites pas trop quand même. »
Moi « Pardon, désolée, je m’emporte… Hihi. »
Voix au téléphone « Bien, maintenant, tout l’hôpital est informé, nous allons voir comment vous réagissez. ADIEU… Mais non, je plaisante. » Clic.
Alors là, je me suis dit, cool, ambiance, on va sortir les masques et les vieux qu’on va fichent dehors, yepee.
…
Ben écoute, au final, personne n’ a rien fait, même si tout le monde savait, sauf à un étage où il pensait que c’était pas un exercice. On s’est baladé tranquille dans l’hôpital. Pas de masques, pas de plan… Nada.
Juste les directeurs qui se sont réunis dans un bureau pour faire des tableaux.
Je suis allée voir le mec de l’hygiène et je lui ai dit :
« Heu, c’est normal que personne ne réagisse ? On ne devrait pas hurler dans les couloirs ou se jeter par les fenêtres ? »
Il m’a dit « Si, normalement. Mais personne ne joue le jeu. Tu verras le jour où ça nous tombera sur la gueule. Et tu sais quoi ? »
Moi j’ai dit « Non, quoi ? »
Il m’a dit « Là, on serait tous déjà mort. »
Moi j’ai dit « Chouette. »
mercredi 10 décembre 2008
FILLES ET PESTICIDES
Y’a un informaticien qui a parlé de la montée de la stérilité chez les hommes, vu les saloperies de produits chimiques qu’on balance partout.
Bon, ça je l'avais déjà ouï dire quelquepart, même si j’espère qu’on en arrivera pas à ça
Les fils de l'homme
envoyé par Saku399
Ensuite, il a dit :
« C’est à cause des pesticides partout dans la nature qu’il y a plus de filles que de garçons. »
Là, une infirmière a dit :
"Je sais pas comment le prendre."
Moi j’ai dit :
"Le fait qu’il y ait plus de filles que de garçons, genre 53% de filles contre 47% de garçons, ça fait un bail, genre bien avant, je sais pas moi, tiens, bien avant l’avènement de la coupe du mulet chez les beaufs en mal de reconnaissance identitaire.
Et ça me paraît bizarre que cette différence de naissances entre garçons et filles ne soit due qu’à la seule utilisation des pesticides.
Bon, en même temps, je ne suis pas biologiste."
...
Ensuite, Je me suis levée, et j’ai balancé aux informaticiens, en rapportant mon plateau, que je leur souhaitais bonne chance, vu qu’ils étaient des espèces en voie de disparition.
Et que j’aimerais bien prendre une photo d’eux, histoire de me rappeler comment ils étaient le jour où il n’y en aura plus.
Je crois que je m’intègre bien dans cet hôpital.
jeudi 27 novembre 2008
A BAS LA POSTE
Je reçois un petit papier orange de la redoute :
« Vous avez gagné 100000000 d’Euros.
Non, on blague, par contre, vos moufles et votre bonnet pour l’hiver sont dans un colis, dans la poste à côté de chez vous, depuis 2 jours, et faudrait penser à venir le chercher quand même, car y’a pas écrit la poste là… Ah, si. »
Bref, j’y vais, avec un bouquin très bien et de la musique.
J’ai attendu 45 minutes.
Non, mais dis comme ça, ça paraît court.
Mais putain, 45 minutes, avec plein de gens qui râlent, des femmes enceintes qui demandent en hurlant si la Russie fait bien partie de l’Union Européenne, des petits qui ouvrent les cartes de vœux où de la musique légèrement agaçante sort du papier et vient se frotter dans le creux de ton pavillon…45 minutes, c’est long.
Je me disais qu’en fait, il devait y avoir un grand labyrinthe creusé dans la terre, et que les agents de la poste se perdaient pour aller chercher les colis, et que quelquefois, ils mourraient de faim, et que quand ils en perdaient trop, ils remplaçaient par d’autres agents qui se perdraient et donc…
Bref.
Ils avaient pas mon colis.
La, j’ai dit à Joseph, de la poste (Oui, il avait une étiquette avec son prénom dessus, je me suis dit qu’il y avait peut être bien un rapport),
« Mais comment ça se fait que je reçois ce papier disant que vous avez le colis, alors que vous me dites qu’il n’y est pas ? »
« AAAAh mademoiselle, on ne malmène pas le personnel administratif hein ! »
« Mais je vous crie pas dessus, je veux juste savoir pourquoi ! »
« AAAAh mademoiselle, moi j’y suis pour rien. Hein ! Donc, il faut revenir plus tard ! »
« Plus tard… Mais quand ? »
« AAAH mademoiselle, je ne suis pas un agenda, hein ! Alors vous repassez quand vous voulez et vous verrez bien. »
Je me suis imaginé que joseph était aplati par une machine qui le transformait en timbre humain et qu’il était collé sur un carton en partance pour la Sibérie.
Donc, je reviendrais.
Je le lui ai dit, avec une voix de robot d’ailleurs.
Mais Joseph n’a pas compris.
mardi 25 novembre 2008
MES SUCCES EN BOITE
J’avais mis des talons pour faire genre, et je suis rentrée en marchant pieds nus dans Paris, les pieds recouverts de cloques ensanglantées, soutenue par Comtesse qui chantait du Claude François et se faisait draguer par un Faux américain.
Soirée de la loose, je sais, je sais.
Bref, je danse, sur le Jerk, dans les tromboscopes, mortel.
Là, un mec vient se placer devant moi et se dandines clopin clopant.
Bon.
Allez, c’est samedi, on va être cool.
On danse ensemble.
Le mec a pas l’air frais.
Il se rapproche, pose ses mains sur mes hanches.
Là, Copine me regarde de sa banquette et lève son pouce. Merci Copine.
Bon, on danse bizarrement, parce qu’on n’arrive pas à se mettre dans le même rythme.
La tête du mec est près de mon cou.
Et là.
Mais qu’est ce qu’il lui a pris, je ne sais pas.
En tout cas, il m’a mordue comme un porc le salaud.
Genre, je te plante mes incisives dans ton cou brûlant.
J’ai hurlé, je l’ai repoussé, et je lui ai dit : « Non mais ça va pas non ? »
Vampire inscrit aux alcooliques anonymes (VIAAA) me répond un "quoiqu’estcequ’ilya" brumeux.
Je lui dis qu’il vient de me mordre, qu’il m’a fait mal, et que c’est un grand malade quand même.
Il me dit mais non, je t’ai pas fait mal.
Et VIAAA se rapproche une deuxième fois dangereusement de ma jugulaire.
Là, je l’ai repoussé, et je lui ai dit un « Mais heu, toi aussi vous êtes con. »
Et ensuite, je suis allée bouder sur la banquette, à côté de Copine qui avait parié 100 Euros avec Monsieur Rigolo qu’elle allait rouler un palot ce soir.
Je lui ai déconseillé de s'approcher de VIAAA.
dimanche 23 novembre 2008
FOLIN LE FOU
Le lendemain matin, à Vera Cruz.
Je reçois un appel masqué (donc je ne réponds pas, ça pourrait être important, on ne sait jamais) à 09h35.
Un deuxième à 10h46.
Un troisième à 11h18.
Un quat… Cinq... Six… Sept… Huit…
Neuf.
Sans message.
Moi, comme une buse, je me suis dis que ça devait être mon banquier, rapport à ma capacité à rester dans le négatif des chiffres (en même temps, j’ai jamais aimé les chiffres).
Et puis j’ai enfin répondu, de manière légèrement agressive :
« ALLO ! »
« Ouais, heu salut… »
« … C’est QUI ?! »
« Ouais, ben c’est le mec d’hier soir… »
« … »
« Tu sais, Folin, le mec que t’as rencontré devant ta fac.. »
Moi « … Ah ouais, ok, je remet. C’est toi qui m’a appelé toute la journée ? En numéro caché ? (traître).»
Folin le fou « Ouais, je voulais que tu décroches.. T’es libre ce soir ? »
Moi « Non, je peux pas, il repasse l’intégrale de Patrick Sébastien sur France 2. J’ai promis. »
Folin le fou « Ok, bon une autre fois alors… T’habites où dans Paris ? »
Moi « Sur la ligne 13. »
Folin le fou « AH putain ! Je HAIS cette ligne ! »
Moi « Ouais, non, c’est vrai qu’elle est chiante, y’a tout le temps du monde et… »
Folin le fou « Non, c’est la ligne que prenait mon ex pour aller se faire sauter par son amant. »
Moi « … »
Folin le fou « Quelle sacrée salope, tu te rends pas compte, attends je t’explique ce qu’elle m’a fait.. »
Moi « Heuu, non, mais t’es pas obligé, je te connais depuis hier et… »
Folin le fou « Alors, je te dis, d’abord, j’ai fouillé dans son compte Internet, et j’ai retrouvé des messages d’elle et de son enculé d’amant. »
Moi « … »
Folin le fou « Alors, ce que j’ai fait, c’est que j’ai tout éteint chez moi, j’ai mis des bougies, des fleurs, et je l’ai attendu. Quand elle est arrivée, je l’ai prise dans mes bras. Elle, elle me disait « mais qu’est ce que tu as fait bébé ? Qu’est ce qui se passe ? », et moi, je lui ai dis, en lui caressant la joue, que je l’aimais, que j’avais enfin trouvé le moyen que l’on soit heureux tout les deux, et que je devais lui demander quelque chose d’important pour moi. Là, elle s’est mise à pleurer, HAHAHA, elle pleurait la salope, elle me regardait, et elle me disait : « Demande moi ! Tu peux tout me dire ! », et là, je l’ai regardé sans rien dire, et là, je lui ai mis UNE GROSSE TARTE DANS SA GUEULE DE PUTE..
(Juste imagine que je tenais le téléphone, les yeux exorbités, je pouvais pas en placer une tellement il était excité par ce qu’il racontait)
…Et là je lui ai dit que c’était une grosse connasse, que je savais tout et que j’allais dire à tout le monde et à ses parents quelle salope elle faisait. Et je lui ai montré ses conversations sur l’ordinateur avec son amant. Elle en revenait pas HAHAHA. »
J’ai laissé un gros blanc quand il a fini.
Puis, j’ai dit :
« Heu, Folin, sacré Folin, il faut que je te dises : j’ai un sérieux problème avec les gens violents. Ils ne me plaisent pas trop tu comprends… »
Folin me répond « Mais je suis pas violent ! Attends, je lui ai mis UNE baffe, et (attention les oreilles), elle le méritait. C’est la seule fois de ma vie où j’ai frappé une fille, parce que sinon, c’est elle qui me frappait, et j’étais bien obligé de me défendre et de la repousser, donc des fois, je la repoussais contre les murs ou les placards pour la calmer (sic). »
Là, je me suis dit qu’il fallait que je termine de façon cordiale la conversation.
Moi « Oui, alors Folin, c’est passionnant tout ça, mais je dois retrouver un ami que j’héberge ce soir. »
Folin « C’est qui ce mec ? »
…
Là, j’ai dû me retenir de ne pas rire.
Moi « C’est un A.M.I, que j’héberge ce soir. »
Folin « Vous allez faire quoi exactement ? »
…
Là, ça m’a énervé.
Moi « Ben, ça je ne sais pas, je pense qu’il va me prendre par tous les trous sur la table, contre la porte, sur le lavabo, contre le canapé, sur la fenêtre du salon et contre la télé. »
Mais non, je ne vais pas énerver Folin le fou.
J’ai dit qu’on allait jouer au Monopoly.
Ou autre.
Bref, après, j’ai raccroché en disant que je passais sous un tunnel et que je…
Folin : « Mais t’es pas chez toi ? »
Moi « Captes plus, allez salut ! »
Je raccroche.
Non, mais il s’est pris une ligne de Tagada, ce drogué.
Donc, tout ça pour dire que, oui, j’y réfléchirais à 2,3 et même 4 fois avant de donner mon numéro.
Mais que la blonde a survécu.
Yehaa.
lundi 10 novembre 2008
Psychopate d'un jour, psychopate toujours
En fait, je crois que mon problème, c'est que je ne les reconnais pas.
Voilà, c'est ça. je ne me méfie pas assez. Partant du principe bien naïf que chaque être humain porte la bonté en lui.
...
Non, je déconnes, c'est juste qu'au premier abord, ma première pensée ne sera pas que c'est peut être un serial killeur et violeur de berger allemand, qui prend son pieds en emmenant des nains kleptomanes valser dans des thés dansants.
Non, ma première pensée c'est : qu'est ce que je peux trouver de sympa chez ce type?
Bon, assez de l'intro.
Je raconte.
Je vais en cours du soir, en vrac après une journée de boulot, la moitié de mes cheveux en bataille, le maquillage qui s'est barré, jean, basket, gros sac mou.
Bref, j'étais pas vraiment dans l'option glamour, mais je m'en foutais.
Là, un type m'aborde.
"Excusez moi, mademoiselle, je vous regarde marcher depuis tout à l'heure...
Ok, là, ça aurait pu me mettre la puce à l'oreille.
... Et je vous trouve vraiment charmante. Je peux vous inviter à boire un verre?"
Je le regarde. Bon, d'habitude, je continue mon chemin, en regardant droit devant moi et en marmonnant un "Désolée pas le temps attendue par mon copain/mari/petit ami qui est juste au bout de la rue mais c'est sympa merci au revoir."
Mais là, je sais pas. Je le trouvais mignon.
Je lui dis quand même :
"Heuuu, c'est gentil, mais j'ai cours en fait."
"A quelle heure finissez vous? On peut se voir après si vous voulez?"
"En fait, je dois aller voir une amie qui m'attends" (c'était vrai).
"Bon, d'accord, excusez moi de vous avoir dérangée et bonne soirée mademoiselle."
Et là, j'ai fait un truc que j'ai jamais fait de ma vie entière de moi (un pet de mouche mais quand même).
"Heuuu, mais heu si tu veux, je peux te donner mon numéro, tu me rappelles et on va se boire un verre une autre fois?"
samedi 8 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
Un nuage qui se coince
C’est même pas que je me sens seule parce que je viens de me prendre un plan monumental, c’est que je le suis.
Tu vois, j’allais écrire, jusqu’à hier, c’est à dire y’a même pas 1 heure, que j’étais sur un petit nuage blanc bien confortable et tout.
Là, c’est comme si le nuage s’était évaporé de dessous mes fesses et était entré dans ma bouche, m’étouffant.
En ce moment, il est bloqué dans le sternum.
C’est pas qu’il m’empêcherait de respirer, mais presque.
Tu vois, je pensais que ça y était, que je pouvais faire enfin confiance et arrêter de faire ma pétasse toute fière.
Et ben pan, pan et re pan dans ta gueule.
Le début, tu sais, celui où tout est bien, où il est parfait, où t’es parfaite, où vous vous entendez trop bien et tout… Ben putain, il aura été court là tu vois.
J’aillais écrire que je me sentais belle pour une fois.
Je te jure.
Parce que ça m’était jamais arrivé.
De me sentir belle.
En fait, quand j’étais au collège, j’étais même carrément moche. Repoussante.
J’avais la panoplie de la guenon pré pubère.
Des cheveux gras après 2 heures de shampoing, agrémentés de pellicules.
Un appareil dentaire qui transformait mes dents en gare de chantier.
Des binocles tordues.
Et surtout une peau…Je me pétais un bouton blanc, y’en a trois autres qui poussaient dans la seconde. Par vengeance.
Les bâtards.
Je me maquillais pas, je me coiffais pas, je m’habillais comme un sac (oui, je sais, ça n’a pas beaucoup changé.)
Et je te jure, je te raconte pas des salades.
Je me regardais dans le miroir, et je me trouvais tellement moche que j’étais persuadée, mais vraiment persuadée, qu’aucun mec ne voudrait jamais coucher avec moi.
Alors, je me disais que j’aillais entrer au couvent.
C’est pas une blague.
J’avais même un petit jésus à côté de la chaîne Hi fi, et de temps en temps, je le regardais, je le fixais et je lui disais :
« …
Pourquoi tu m’as faite aussi vilaine ? »
Bon, lui, il se contentait de regarder ses pieds avec ses yeux de plastiques.
Et puis miracle.
Pas le genre qui descend du ciel avec une petite paire d’ailes dans le dos.
Non, un vrai miracle.
La pilule.
Ça a changé ma vie, parce que :
- Déjà, ma peau purulente s’est transformée en quelque chose d’acceptable. Ça, c’était énorme.
- J’ai eu des seins. Comment j’étais contente.
- J’ai eu des cheveux moins dégueu. Bon, je sais pas si c’était à cause de la pilule, mais ça change pas mal aussi.
- Et puis, à la même période, on m’a enlevé l’appareil dentaire. J’en revenais pas d’avoir un sourire qui faisait pas reculer les gens.
6 mois après, paf, j’ai eu un copain, un vrai de vrai.
Je crois bien qu’il m’a aimé.
Mais je me suis jamais sentie spécialement belle pour lui.
Même aujourd’hui. Je me regarde dans la glace. Je me dis. Bon.
Voilà, faut bien s’accepter hein.
Je me trouve pas moche. Ni belle. Je me trouve normale. Des fois, quand je m’arrange et tout, je me dis que je suis capable de plaire. Et puis, avec mes blagues trop mortelles, c’est bon, je me les met dans la poche les petits gars.
Bref.
Je ne me suis jamais sentie belle aux yeux d’un mec.
Je me suis déjà sentie désirable.
Des fois, on m’a dit que j’avais « des seins mortels », ou « un beau cul ».
Bon, on prend ce qu’on a, hein, on va pas chipoter.
Et là, tu vois, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie belle.
En fait, il me regardait.
Enfin, il faisait plus que me regarder.
J’avais l’impression qu’il voyait tout en transparent, à travers moi, que je pouvais rien lui cacher. Mais c’était pas un regard qui dérange. Il était tout doux.
Il me regardait comme ça, sans rien dire.
Il détaillait mon visage.
Moi, je stressais un peu.
Je me disais qu’il repérait tous mes défauts.
Alors, je lui ai sourit. Un sourire qui voulait dire : « ben ouais, je sais, mais j’y peux rien si je suis faite comme ça. »
Là, il a passé son doigt au dessus de mon œil.
Il m’a encore regardé, et il a laissé son doigt sur mon sourcil.
Et là, il m’a dit :
« Qu’est ce que t’es belle. »
…
Putain, j’ai dû tirer une tronche de 10 mètres.
Genre, c’est la plus grosse énormité que j’ai entendu de ma vie.
Je l’ai regardé avec des yeux ronds, pour être sure d’avoir bien entendu ce qu’il venait de dire.
Là, il a fait le tour de mon œil avec son doigt, tout doucement.
Et il m’a dit :
« Tu peux pas savoir comment t’es belle. Plus je te regardes, plus je te trouve belle. J’aime ton visage, ton regard et ton sourire. Tu es belle, ma chérie. »
Là, ma mâchoire s’est carrément décrochée.
Je pouvais rien dire, je m’y attendais pas.
Je regardais juste ses yeux qui me traversait.
J’arrivais pas à parler, pour lui dire une connerie du genre « C’est vraiiii ? » Ou « Oooh merci mon bébé ».
Non, j’ai rien dit du tout.
Et j’ai essayé de ravaler des larmes qui demandaient qu’à sortir.
Putain, je vais pas chialer parce qu’un mec me dit qu’il me trouve belle.
C’est juste que quand il a dit ça, en me regardant de cette manière, j’ai pensé à moi, dans ma période ingrate.
J’aurais jamais cru que ça m’arriverait.
Sans déconner, tu m’aurais raconté ça, je t’aurais dit « Ben tiens, la bonne blague. »
Voilà, j’étais transportée.
Bon, là, je suis tombée de haut.
Mais c’est pas grave.
Franchement, même si ça a duré 10 secondes, j’ai eu l’impression d’exister dans les yeux de quelqu’un.
Et ça me retourne le bide rien que d’y penser encore maintenant.
mercredi 29 octobre 2008
Inspiration
mardi 28 octobre 2008
Les 6 mensonges les plus courants
La villa est à cent mètres de la plage.
Vous avez de la chance, il ne nous en reste plus qu'un en stock.
C'est pas pour l'argent, c'est pour le principe.
Je suis tombée par hasard sur un réality show, et...
La taille n'a aucune importance.
Jeff GREEN.
vendredi 24 octobre 2008
Je pars
Donc, tout ça, c'est mes cadeaux de départ.
je ne suis pas au bureau aujourd'hui et ne pourrai donc pas vous saluer de vive voix.
JCB."
Mikael Vendetta
Définit comme étant "le buzz du net."
Découvert par Ex coloc non assermentée.
Mais moi, je me demande, quand je le vois, et que je l'entends surtout :
Est t'il sérieux? "Êtes vous réel ou est ce que c'est un gag?", comme lui a demandé Morandini.
Parce que si c'est un gros coup de bluff, je tire mon chapeau.
Mais s'il est sérieux...
Mince alors.
Et s'il existait vraiment? Parce qu'une telle mégalomanie, ça choque un peu quand même.
Espérons qu'il ne se rende pas compte que ce buzz médiatique est comparable, même s'il le nie, à celui de Cindy Saunders : autrement dit, on prend un personnage grotesque et caricatural à l'extrême, on le médiatise pour que les gens puissent bien se foutre de leur gueule.
Ce qui est grave, c'est que ces mêmes personnages ne se rendent pas compte que cette mise en avant n'est basée, au mieux, que sur du vent, au pire, sur l'infirmité de l'essence même de leur être : inexistant au possible.
Des marionnettes qui sont convaincues qu'elles n'en sont pas moins vivantes.
Je n'aimerais pas être à leur place.
Non, rectification.
Je n'aimerais pas me réveiller si j'étais à leur place
mercredi 22 octobre 2008
Elle est bien bonne
mardi 21 octobre 2008
Une Fatwa contre Mickey
Les rongeurs sont "des agents de Satan" qui doivent mourir et Mickey n'échappe pas à la règle.
Sa faute? Rendre les souris sympathiques aux yeux des croyants...
Soad SALAH, une prêcheuse qui anime des émissions religieuses très populaire s'est elle-même offusquée de cet édit : "Il est illogique de traiter un personnage de dessin animé en tant que souris vivante et de vouloir le tuer."
Au moins, en Arabie saoudite, personne ne songera à manger Porcinet...
Source : Marianne du 11/17 octobre
vendredi 17 octobre 2008
Mocheté à vendre
Attention affaire : des caches oreilles Missy Elliot en promotion.
Si tu aussi tu veux ressembler à un rappeur qui s'est fait mordre par un loup garou en plein slam,
Si toi aussi tu veux shaker ton booty sans attraper avoir le rythme parce que t'entend rien avec deux ronds poilus sur les oreilles,
Bref, si toi aussi tu veux faire ta maline en te disant ba ba ba mais qu'est ce que je vais être classe avec mes caches oreilles noires poilues que même les mecs que je vais croiser, ils s'en remettront pas,
Ben achètes les, elles sont pour toi.
Y'a les mêmes en rose fushia ou canari.
Encore plus classe.
jeudi 16 octobre 2008
Je fais mon Amélie Poulain
Face public, les bras le long du corps, je devais dire ce que je sentais.
« Je me sens nostalgique. »
Après, le prof te disait un mot, et sans réfléchir tu devais en dire un autre.
Genre il te dit « chaise », moi je réponds du tac au tac « table ».
Il me dit « père », je dis « loin »
Il me dit « mère », je dis « fragile »
Il me dit « sœurs », je dis « sourire »
Il me dit « solitude », je dis « présente »
Il me dit « rouge », je dis « défi »
Il me dit « vert », je dis « caca d’oie »
Il me dit « garçon », je dis « nombreux » (non mais quelle fille de mauvaise vie)
Il me dit souffrance, je dis « corps » (je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça)
Après il me dit, tu dis tout ce que tu aimes, en commençant tes phrases par j’aime.
Alors, au début, je ne savais pas quoi dire.
J’avais faim. Alors j’ai dit :
J’aime manger.
Et puis un peu soif.
J’aime boire.
J’aime boire et manger.
Et je me rappelais qu’il y avait Grey’s Anatomy ce soir.
J’aime regarder la télé.
J’aime boire et manger devant la télé.
Là, y’a un mec qui a chuchoté « génial… »
Je l’ai regardé et je lui ai dit « t’as vu un peu quelle poésie hein !»
Le prof m’a dit : Souviens-toi de ce que tu aimes. Ce que tu aimes vraiment.
…
Je réfléchis.
Je ferme les yeux.
Et je me rends compte que ce que j’aime, c’est vachement loin en fait.
Ça remonte à une époque où les souvenirs sont ce qu’ils sont : petits, vagues, presque vivants.
Alors j’ai commencé à dire ce que j’aimais vraiment.
J’aime le bruit du vent dans la cheminée.
J’aime me coucher le soir sous ma couette encore froide et entendre la pluie qui commence à tomber.
J’aime marcher pieds nus dans l’herbe.
J’aime fouiller dans les recoins de ma maison avec mes sœurs pour trouver les cadeaux de noël. J’aime bien Noël d’ailleurs.
J’aime bien décorer, enfin, surcharger le sapin qui ne ressemble plus à rien avec toutes les décorations accumulées depuis 1987.
J’aime laisser ma main le long d’une vitre ouverte d’une voiture et sentir le vent qui la repousse.
J’aime ouvrir la fenêtre de chez moi et tomber sur trois têtes de chevaux blancs qui me regardent.
J’aime regarder mon chien qui est très beau mais qui n’a pas compris le sens du mot « s’arrêter », et qui se vautre dans un mur, dans les escaliers ou dans mes jambes quand il va trop vite.
J’aime entraîner mes sœurs et mon père prés du château d’eau pour « regarder la vue », m’extasier et entendre leurs moqueries de loin.
J’aime qu’une vieille photo tombe d’un livre, d’un endroit poussiéreux, et me rappelle comment c’était avant, le genre de photo que tu as oublié, et quand tu la revois, d’un coup, tu fais un « ah ouaiiiiiis », et tu la regardes trois plombes avec un sourire un peu niais.
J’aime la neige qui scintille au soleil et qui t’aveugle.
J’aime lever ma tête vers ce soleil, et rester un peu comme ça, comme une adoratrice, pour sentir ses rayons qui réchauffent les parcelles de ma peau abîmée.
J’aime me sentir vivante et petite à la fois.
J’ai ouvert les yeux. J’avais oublié que j’étais devant des gens. Je les ai regardés un peu comme si c’étaient des intrus qui m’avaient surprise en train de faire une chose bizarre ou ridicule.
Je suis revenue parmi les vivants, revenue dans les temps présents.
C'est fou comme, lorsqu'on se souvient des choses, on peut les revivre et s'y retrouver.
ça fait du bien, mais ça rend triste en même temps.
mardi 14 octobre 2008
Hitman le Cobra
Ou comment le cinéma est devenu un septième art.
A noter la finesse des dialogues percutants.
Comme quoi, un bon doublage, ça fait quand même un film.
lundi 13 octobre 2008
Plagiat oblige quand Super mamie est de la partie
Ma copine a entièrement recraché son café par les narines.
Non mais trop forte la super mamie!
Rachid au texas
vendredi 10 octobre 2008
100ème message
"Il vaut mieux avoir des bourses en action que des actions en bourse."
jeudi 9 octobre 2008
Amusons nous
Vous êtes du mois de...
Janvier : "J'ai couché avec..."
février: " J'ai lavé..."
mars: " J'ai fusillé..."
avril: " J'ai embrassé..."
mai: " J'ai léché... "
juin: "J'ai mis le feu à..."
juillet: "J'ai épousé..."
août: "J'ai découpé...
septembre: "J'ai frappé..."
octobre: "J'ai fabriqué..."
novembre: "J'ai kidnappé..."
décembre: "J'ai promené..."
Votre jour de naissance ?
1: Bob l'éponge
2: Une petite fleur des champs
3: Un cul de jatte
4: Dorothée
5: Un poisson rouge
6: Un morceau d'emmental
7: Un bisounours
8: Une ferrari
9: Paris Hilton
10: Une crotte de chien
11: Un furet
12: Les nibards de Loana
13: Une oreille du yéti
14: Le vibromasseur de Segolene Royal
15: Un nez artificiel
16: Bree van de Kamp
17: Un babouin
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: Un playmobile
21: Une huître d'Arcachon
22: Mon coiffeur
23: Lorie
24: Un ravioli au fromage
25: Un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: Un frisbee rose fluo
28: Un bouchon de champagne
29: Un cochon d'inde
30: Un toaster
31: Un poil
La première lettre de votre prénom ?
A: pour le bien de l'humanité.
B: Et alors?
C: Et j'ai eu un orgasme.
D: Dans l'unique but de sauver le monde.
E: Car on me l'avait gentiment demandé.
F: En chantant Titou le lapinou.
G: Car il (elle) avait insulté ma soeur.
H: Et ça pue.
I: Avant d'être enlevé par un extra-terrestre.
J: Dans un but purement lucratif.
K: Car j'aime la vie.
L: Et je me suis bien marré.
M: Pour me faire des amis.
N: Car c'était la dernière volonté de mon grand-père.
O: Et je me suis fait gronder par maman !
P: pour financer mes implants mammaires.
Q: Car il faisait beau.
R: Car je suis quelqu'un de gentil.
S: Et on peut dire que je suis douée pour ça...
T: Pour un biscuit à la fraise.
U: Car je suis un sacré coquinou...
V: Et ce n'était pas mal du tout!
W: Car je n'ai pas d'amis...
X: Pour la gloire!
Y: Et ça m'a un peu saoulé.
Z: pour passer le temps...
Quelle est votre phrase ?
Moi, ça donne : "J'ai léché un frisbee rose fluo et je me suis bien marrée."
Ah ben attends, on est autiste ou on ne l'est pas...
Celui de génitrice je l'ai trouvé pas mal : "J'ai fusillé Paris Hilton pour le bien de l'humanité."
Bravo !
mardi 7 octobre 2008
Quand Quentin masse des pieds
Hier, je parlais des relations SM entre les êtres humains.
Pas celles de tous les jours, hein, les banales où la complaisance et la rage sont de mise.
Non, la vraie.
Avec le plastique, le latex, et toutes ces belles matières.
Mon interlocuteur, adepte de ces pratiques, donc immédiatement cible de ma curiosité et de mes nombreuses questions m'a confirmé plusieurs choses que je pensais être vraies.
Tout d'abord, la plupart des dominants sont en fait des dominantes.
Ce sont les femmes les maîtresses.
Ce sont elles qui disent aux hommes qu'ils ont été de vilains garçons et qu'elles vont les punir.
Ce sont eux qui lèchent leur bottes et qui disent des "Oui maîtresse " pleurnichards.
Interlocuteur m'a dit que c'était une sorte de revanche sur la société, et que les femmes, aussi bien que les hommes, y trouvaient leur compte.
Comme si chacun jouissait du rôle qu'il n'a pas dans la vie de tous les jours.
Puisque c'est bien ça le principe : franchir les interdits, faire le contraire de ce qu'on nous dit de faire.
La transgression est donc la règle.
Ensuite, la plupart des dominés sont des hommes qui, dans la vie, ont un pouvoir sur les autres.
Par exemple, des hommes politiques, des PDG, des directeurs...
Ce sont eux qui s'abaissent le plus dans la domination sexuelle.
Et qui prenne donc le contre pied de ce qu'ils sont dans la vie réelle.
Je comprends sans comprendre.
Pourquoi ces hommes, qui ont le pouvoir dans la "vraie vie", vont ils prendre leur pied en devenant justement sans aucun pouvoir ? En étant à la merci d'une maîtresse cruelle et avide ?
Pourquoi cet espèce de relâchement, de renversement total de situation?
Car le pouvoir, c'est la recherche basique de l'homme. Enfin, de certains hommes.
De beaucoup quand même.
Alors, pourquoi le lâcher, même si c'est par jeu sexuel?
Et inversement, des gens qui n'auront aucun pouvoir sur les autres dans leur vie quotidienne, ce sont ces gens qui seront les dominateurs lors de ces soirées spéciales "j'te fouette parce que tu me le demandes."
La fête des fous.
Enfin, même si ces pratiques regroupent toutes les catégories sociales, interlocuteur m'a dit que tout le monde ne pouvait pas faire ça.
Pas par goût ou par envie, mais par capacité.
Selon lui, il faut de bonnes dispositions naturelles pour pouvoir le faire.
Sous-entendu, un bon QI bien gras, une certaine intelligence, raffinement, qui n'est pas donné à tout le monde dés le départ.
Je lui ai dit que c'était pas bien le racisme génétique.
Il m'a dit que c'était pas ça, mais que les gens doivent être capable de "jouer pour jouir".
Un vrai psychopathe ne pourrait pas le faire.
Car sa violence irait trop loin, l'autre devenant seul objet de son désir.
Un psychopathe ne jouerait pas.
Car interlocuteur m'a dit que tout cela, "ça reste un jeu."
Moi, je pense que ça va au delà.
En fait, je crois qu'on a tous une violence en nous, une espèce de rage qui se loge juste dans le bide.
Que quelquefois, des images très violentes vont se loger dans notre tête.
Et qu'on a tous un moyen perso de canaliser cette violence naturelle.
Pour les SM, je crois que beaucoup arrivent à évacuer leur violence de cette manière là.
En tout cas, Si Tarentino me proposait un massage des pieds, je lui dirais "Go, Go ranger."
Et plutôt deux fois qu'une.
lundi 6 octobre 2008
Mes fesses et moi
vendredi 3 octobre 2008
Quartier de pommes et condition féminine.
C'est se dire : Je mérite d'être aimée par quelqu'un et je mérite d'être bien traitée et je continuerai à chercher mon prince sur son blanc destrier tout en prenant plaisir à des expériences sexuelles agréables.
Sans aller d'homme en homme, on n'a pas besoin d'entrer en couvent pour autant."
mercredi 1 octobre 2008
Repas chinois de la mort
Hééé oui, j'ai faillit trouver la mort ami lecteur.
Quoi que ça aurait pu être une belle mort.
Mourir étouffée par son rire, en plein milieu d'un repas avec ses amis..
On peut estimer qu'il y a pire comme trépas attitude...
Ce n'est pas que je m'embête au boulot et que je m'amuse à reconstituer un repas amical en faisant des petits ronds et des petits carrés.
Non, c'est juste pour illustrer.
Parce que quand tu tape "repas chinois de la mort" sur Google image, c'est pas très folichon.
(N'essaye pas hein, je blague).
vendredi 26 septembre 2008
jeudi 25 septembre 2008
I have the solution
"Mettons plus de fenêtres."
Car,
"La différence avec 1929 est que les banquiers ne se défenestrent plus. Stock-options et salaires obscènes, ils se sont trop enrichis pour avoir le moindre doute sur leur excellence… ",
Dixit B. GUETTA.
Alors, mettons plus de fenêtres.
Ouvertes.
Avec une flèche partant du ciel vers la terre..
Et des lettres lumineuses rouges qui clignotent et disent : "Sautez."
On peut même rajouter : Y'aura une prime pour les 250 premiers volontaires.
Et voilàààà.
mercredi 24 septembre 2008
Jouxte verbale dans le train sous terre
mardi 23 septembre 2008
Test toi-même
lundi 22 septembre 2008
mercredi 10 septembre 2008
Traquenard (la suite)
mardi 9 septembre 2008
lundi 8 septembre 2008
Anecdote
vendredi 5 septembre 2008
jeudi 4 septembre 2008
Traquenard
Parce que s'il me sort un truc du genre : Tu as coupé mon petit doigt lors d'un jeu cap pas cap, et que j'ai occulté cet évènement traumatisant de ma mémoire...
mardi 2 septembre 2008
Vincent Vega contre Bruce Wayne
lundi 1 septembre 2008
Un petit jeu qui dérape
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève pour les Scorsese."
vendredi 29 août 2008
Yves Saint Laurent a dit
jeudi 28 août 2008
J'en ai marre
Ce que je n'ai toujours pas fait
1) L'amour (ça va faire 3 mois. Vive l'été)
2) Soigner mon rhume (ça va faire une semaine. J'ai plus le goût à rien)
3) Du sport. A chaque fois je me dis : demain, je ferais 200 abdos, tous les jours. (Et la marmotte...)
4) Lu "Guerre et paix". Bon.. En même temps...
5) Etriper la sous locataire qui, elle aussi, a sa liste :
- A fait un trou dans la porte parce qu'elle avait oublié ses clefs
- N'a pas fait le ménage une seule fois en 2 mois
- N'a toujours pas payé son loyer (ACCESSOIREMENT)
- A tué mes plantes vertes en ne les arrosant pas
- A fait une culture de champignons sur les draps de ma coloc
- A pris soin de dire à sa copine, sa maman, son banquier, d'appeler à 8h du mat
(tous les jours)
- A téléphoné à côté en parlant trés fort pendant que je regardais la télé hier soir
- A pas enlevé ses cheveux de la douche ce matin
6) Rêver.
7) Danser
8) Me saoûler la gueule (1 bonne semaine au moins)
9) Fais une prise de sang (l'ordonnance date de la visite chez le gynéco, janvier 2008 quand même)
et 10) manger de la cervelle. Je suis pas pressée.
mardi 26 août 2008
Perles on the island
Tu te sens de suite mieux loti, niveau intellectuel, phrasé, tout ça quoi..
Exemples.
Je me suis aigri de la vie. (Joli)
On doit vivre avec le monde extérieur du couple. (C'est quoi?)
Je suis quelqu'un comme tout le monde. (Heu ouiii...)
Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses à toi même de toi à toi. (Je crois avoir saisi l'idée)
Je me sens comme Tom Hanks dans seul au monde. Tom avait un ballon à qui parler. Et moi... Ben... j'ai Dani... (pas de bol)
J'avais pas le droit de te faire peser beaucoup de chose sur toi de ta personne. (Ils aiment les redondances dans cette émission).
Plus jamais séparément. (Cherchez l'erreur).
J'estime avoir payé ma peine. (C'est comme ça qu'on dit?)
"Tu m'as manqué mon amour.
"Toi aussi ma grosse."
Soi dit en passant, j'ai remarqué que Céline Giraud est passé du côté obscur de la force. Elle s'est beaucoup pouffisée.
Et je crois que j'ai le niveau pour participer à l'île de la tentation.
Copine : "T'as entendu parler du crash aérien de Cincinatti?"
Moi : "Ah oui, comme Peter?"
Copine : "?"
Moi : "Ben oui, Peter Cincinatti, le chanteur."
Copine : "Non, c'est Peter Cincotti, quichasse."
Moi : "Ah oui, désolée, je fais de l'épilepsie."
Copine : "Non, c'est de la dyslexie. Putain t'es grave."
Moi :"Hé merde."
lundi 25 août 2008
Rage
Un gros barbu roux à lunettes (la chance que j'aiii) qui m'a dit :
....
"No, I'm déconning hein."
Parce que sur 40 000 personnes, devait y'avoir 39 998 mecs.
Les deux nanas c'était moi et ma pote.
Un anglais même pas joli.
Benvenuto
Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.
Non, jdéconne toujours hein...