samedi 20 décembre 2008

SMS et raclures


C'est génial de rompre par texto.
Génial.
Gééééniiiiiaaaaaal.
De se balancer en un minimum de mots pourquoi tu le détestes parce que c'est un enfoiré qui t'a fait poireauter des soirées entières où même que t'avais fait la cuisine toi même pour une fois, même si t'avais juste commandé les pizzas, mais que tu les avais découpé quand même et que la bouteille de coca, c'est toi qui l'avait dévissé, et que t'avais mis de la crème parfumée que tu met jamais d'habitude et que et que...

Bip...Vous utilisez trop de caractères, le SMS est trop lourd pour être envoyé... Bip.


Bon.
Alors.
Que met-je?

A lui qui m'a donc posé 4 lapins mignons devant ma porte, car, ayant atteint un taux d'alcoolémie trop élevé, ainsi qu'une fatigue due à une successions d'anniversaires surprises, de fêtes, de sorties, Monsieur avait gré de se souvenir qu'une espèce de bipède l'attendait peut-être quelque part, et lui envoyait donc un SMS (je hais les sms) à 3, 4 ou 5 heures du matin, s'il avait la forme.

A lui qui me disait que j'étais conne, C.O.N.N.E, de me réjouir de la victoire d'Obama, d'être contre la peine de mort ou de vouloir un jour être directrice d'hôpital (avant de diriger le monde, faut bien se faire les armes d'abord).
Ou qu'il sortait d'abord avec la moche (moi), avant de se taper la bonne (une blonde amie).
Mais qu'il plaisante hein.

A lui qui me donnait l'impression de me gifler, pour mieux me caresser la joue ensuite.
A lui, par qui j'étais bêtement fascinée.
Avec qui je ne savais pas comment me sentir.

Comme on se connait mal parfois.

jeudi 18 décembre 2008

mercredi 17 décembre 2008

Grippe aviaire.




Aujourd’hui, à l’hôpital, j’ai reçu un coup de téléphone.

Voix au téléphone « Bonjour, je souhaitais vous dire qu’il y a actuellement une pandémie de grippe aviaire et que vous devez mettre en place la cellule de crise. (C’est pour de faux, mais faites comme si c’était vrai). On verra si vous êtes au point sur votre réactivité face à cette alerte. »
Moi « Ah mais si on doit faire pour de vrai, je suis censée crier : OH MON DIEU ! »
Voix au téléphone « Ben allez y. »
Moi « OH MON DIEU! »
Voix au téléphone « Bravo, c’était très réussi. »
Moi « Merci… Merci, en même temps, j’ai fait du théâtre, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venue m’installer sur Paris, car au début j’ai fait un stage d’été et… »
Voix au téléphone « Oui, c’est très intéressant, mais là, il est censé y avoir une épidémie avec plein plein de morts et tout ça. »
Moi « Ah d’accord…. Hum… OH MON DIEU ON VA TOUS MOURIR ! »
Voix au téléphone « N’en faites pas trop quand même. »
Moi « Pardon, désolée, je m’emporte… Hihi. »
Voix au téléphone « Bien, maintenant, tout l’hôpital est informé, nous allons voir comment vous réagissez. ADIEU… Mais non, je plaisante. » Clic.

Alors là, je me suis dit, cool, ambiance, on va sortir les masques et les vieux qu’on va fichent dehors, yepee.

Ben écoute, au final, personne n’ a rien fait, même si tout le monde savait, sauf à un étage où il pensait que c’était pas un exercice. On s’est baladé tranquille dans l’hôpital. Pas de masques, pas de plan… Nada.
Juste les directeurs qui se sont réunis dans un bureau pour faire des tableaux.
Je suis allée voir le mec de l’hygiène et je lui ai dit :
« Heu, c’est normal que personne ne réagisse ? On ne devrait pas hurler dans les couloirs ou se jeter par les fenêtres ? »
Il m’a dit « Si, normalement. Mais personne ne joue le jeu. Tu verras le jour où ça nous tombera sur la gueule. Et tu sais quoi ? »
Moi j’ai dit « Non, quoi ? »
Il m’a dit « Là, on serait tous déjà mort. »
Moi j’ai dit « Chouette. »

mercredi 10 décembre 2008

FILLES ET PESTICIDES

J’en ai entendu une bien bonne à la cantine de l’hôpital l’autre jour.
Y’a un informaticien qui a parlé de la montée de la stérilité chez les hommes, vu les saloperies de produits chimiques qu’on balance partout.
Bon, ça je l'avais déjà ouï dire quelquepart, même si j’espère qu’on en arrivera pas à ça



Les fils de l'homme
envoyé par Saku399


Ensuite, il a dit :
« C’est à cause des pesticides partout dans la nature qu’il y a plus de filles que de garçons. »

Là, une infirmière a dit :
"Je sais pas comment le prendre."

Moi j’ai dit :
"Le fait qu’il y ait plus de filles que de garçons, genre 53% de filles contre 47% de garçons, ça fait un bail, genre bien avant, je sais pas moi, tiens, bien avant l’avènement de la coupe du mulet chez les beaufs en mal de reconnaissance identitaire.
Et ça me paraît bizarre que cette différence de naissances entre garçons et filles ne soit due qu’à la seule utilisation des pesticides.
Bon, en même temps, je ne suis pas biologiste."
...

Ensuite, Je me suis levée, et j’ai balancé aux informaticiens, en rapportant mon plateau, que je leur souhaitais bonne chance, vu qu’ils étaient des espèces en voie de disparition.
Et que j’aimerais bien prendre une photo d’eux, histoire de me rappeler comment ils étaient le jour où il n’y en aura plus.

Je crois que je m’intègre bien dans cet hôpital.

jeudi 27 novembre 2008

A BAS LA POSTE



Je reçois un petit papier orange de la redoute :
« Vous avez gagné 100000000 d’Euros.
Non, on blague, par contre, vos moufles et votre bonnet pour l’hiver sont dans un colis, dans la poste à côté de chez vous, depuis 2 jours, et faudrait penser à venir le chercher quand même, car y’a pas écrit la poste là… Ah, si. »
Bref, j’y vais, avec un bouquin très bien et de la musique.
J’ai attendu 45 minutes.
Non, mais dis comme ça, ça paraît court.
Mais putain, 45 minutes, avec plein de gens qui râlent, des femmes enceintes qui demandent en hurlant si la Russie fait bien partie de l’Union Européenne, des petits qui ouvrent les cartes de vœux où de la musique légèrement agaçante sort du papier et vient se frotter dans le creux de ton pavillon…45 minutes, c’est long.
Je me disais qu’en fait, il devait y avoir un grand labyrinthe creusé dans la terre, et que les agents de la poste se perdaient pour aller chercher les colis, et que quelquefois, ils mourraient de faim, et que quand ils en perdaient trop, ils remplaçaient par d’autres agents qui se perdraient et donc…
Bref.
Ils avaient pas mon colis.
La, j’ai dit à Joseph, de la poste (Oui, il avait une étiquette avec son prénom dessus, je me suis dit qu’il y avait peut être bien un rapport),
« Mais comment ça se fait que je reçois ce papier disant que vous avez le colis, alors que vous me dites qu’il n’y est pas ? »
« AAAAh mademoiselle, on ne malmène pas le personnel administratif hein ! »
« Mais je vous crie pas dessus, je veux juste savoir pourquoi ! »
« AAAAh mademoiselle, moi j’y suis pour rien. Hein ! Donc, il faut revenir plus tard ! »
« Plus tard… Mais quand ? »
« AAAH mademoiselle, je ne suis pas un agenda, hein ! Alors vous repassez quand vous voulez et vous verrez bien. »
Je me suis imaginé que joseph était aplati par une machine qui le transformait en timbre humain et qu’il était collé sur un carton en partance pour la Sibérie.
Donc, je reviendrais.
Je le lui ai dit, avec une voix de robot d’ailleurs.

Que « JE REVIENDRAIS ».
Mais Joseph n’a pas compris.

mardi 25 novembre 2008

MES SUCCES EN BOITE




L’autre jour, je suis allée en boite.
J’avais mis des talons pour faire genre, et je suis rentrée en marchant pieds nus dans Paris, les pieds recouverts de cloques ensanglantées, soutenue par Comtesse qui chantait du Claude François et se faisait draguer par un Faux américain.
Soirée de la loose, je sais, je sais.
Bref, je danse, sur le Jerk, dans les tromboscopes, mortel.
Là, un mec vient se placer devant moi et se dandines clopin clopant.
Bon.
Allez, c’est samedi, on va être cool.
On danse ensemble.
Le mec a pas l’air frais.
Il se rapproche, pose ses mains sur mes hanches.
Là, Copine me regarde de sa banquette et lève son pouce. Merci Copine.
Bon, on danse bizarrement, parce qu’on n’arrive pas à se mettre dans le même rythme.
La tête du mec est près de mon cou.
Et là.
Mais qu’est ce qu’il lui a pris, je ne sais pas.
En tout cas, il m’a mordue comme un porc le salaud.
Genre, je te plante mes incisives dans ton cou brûlant.
J’ai hurlé, je l’ai repoussé, et je lui ai dit : « Non mais ça va pas non ? »
Vampire inscrit aux alcooliques anonymes (VIAAA) me répond un "quoiqu’estcequ’ilya" brumeux.
Je lui dis qu’il vient de me mordre, qu’il m’a fait mal, et que c’est un grand malade quand même.
Il me dit mais non, je t’ai pas fait mal.
Et VIAAA se rapproche une deuxième fois dangereusement de ma jugulaire.
Là, je l’ai repoussé, et je lui ai dit un « Mais heu, toi aussi vous êtes con. »
Et ensuite, je suis allée bouder sur la banquette, à côté de Copine qui avait parié 100 Euros avec Monsieur Rigolo qu’elle allait rouler un palot ce soir.
Je lui ai déconseillé de s'approcher de VIAAA.

Au cas où elle souhaiterait garder sa langue.

dimanche 23 novembre 2008

FOLIN LE FOU


Le lendemain matin, à Vera Cruz.

Je reçois un appel masqué (donc je ne réponds pas, ça pourrait être important, on ne sait jamais) à 09h35.
Un deuxième à 10h46.
Un troisième à 11h18.
Un quat… Cinq... Six… Sept… Huit…
Neuf.
Sans message.
Moi, comme une buse, je me suis dis que ça devait être mon banquier, rapport à ma capacité à rester dans le négatif des chiffres (en même temps, j’ai jamais aimé les chiffres).
Et puis j’ai enfin répondu, de manière légèrement agressive :
« ALLO ! »
« Ouais, heu salut… »
« … C’est QUI ?! »
« Ouais, ben c’est le mec d’hier soir… »
« … »
« Tu sais, Folin, le mec que t’as rencontré devant ta fac.. »
Moi « … Ah ouais, ok, je remet. C’est toi qui m’a appelé toute la journée ? En numéro caché ? (traître).»

Folin le fou « Ouais, je voulais que tu décroches.. T’es libre ce soir ? »
Moi « Non, je peux pas, il repasse l’intégrale de Patrick Sébastien sur France 2. J’ai promis. »
Folin le fou « Ok, bon une autre fois alors… T’habites où dans Paris ? »
Moi « Sur la ligne 13. »
Folin le fou « AH putain ! Je HAIS cette ligne ! »
Moi « Ouais, non, c’est vrai qu’elle est chiante, y’a tout le temps du monde et… »
Folin le fou « Non, c’est la ligne que prenait mon ex pour aller se faire sauter par son amant. »
Moi « … »
Folin le fou « Quelle sacrée salope, tu te rends pas compte, attends je t’explique ce qu’elle m’a fait.. »
Moi « Heuu, non, mais t’es pas obligé, je te connais depuis hier et… »
Folin le fou « Alors, je te dis, d’abord, j’ai fouillé dans son compte Internet, et j’ai retrouvé des messages d’elle et de son enculé d’amant. »
Moi « … »

Folin le fou « Alors, ce que j’ai fait, c’est que j’ai tout éteint chez moi, j’ai mis des bougies, des fleurs, et je l’ai attendu. Quand elle est arrivée, je l’ai prise dans mes bras. Elle, elle me disait « mais qu’est ce que tu as fait bébé ? Qu’est ce qui se passe ? », et moi, je lui ai dis, en lui caressant la joue, que je l’aimais, que j’avais enfin trouvé le moyen que l’on soit heureux tout les deux, et que je devais lui demander quelque chose d’important pour moi. Là, elle s’est mise à pleurer, HAHAHA, elle pleurait la salope, elle me regardait, et elle me disait : « Demande moi ! Tu peux tout me dire ! », et là, je l’ai regardé sans rien dire, et là, je lui ai mis UNE GROSSE TARTE DANS SA GUEULE DE PUTE..
(Juste imagine que je tenais le téléphone, les yeux exorbités, je pouvais pas en placer une tellement il était excité par ce qu’il racontait)
…Et là je lui ai dit que c’était une grosse connasse, que je savais tout et que j’allais dire à tout le monde et à ses parents quelle salope elle faisait. Et je lui ai montré ses conversations sur l’ordinateur avec son amant. Elle en revenait pas HAHAHA. »

J’ai laissé un gros blanc quand il a fini.

Puis, j’ai dit :
« Heu, Folin, sacré Folin, il faut que je te dises : j’ai un sérieux problème avec les gens violents. Ils ne me plaisent pas trop tu comprends… »
Folin me répond « Mais je suis pas violent ! Attends, je lui ai mis UNE baffe, et (attention les oreilles), elle le méritait. C’est la seule fois de ma vie où j’ai frappé une fille, parce que sinon, c’est elle qui me frappait, et j’étais bien obligé de me défendre et de la repousser, donc des fois, je la repoussais contre les murs ou les placards pour la calmer (sic). »
Là, je me suis dit qu’il fallait que je termine de façon cordiale la conversation.

Moi « Oui, alors Folin, c’est passionnant tout ça, mais je dois retrouver un ami que j’héberge ce soir. »
Folin « C’est qui ce mec ? »

Là, j’ai dû me retenir de ne pas rire.
Moi « C’est un A.M.I, que j’héberge ce soir. »
Folin « Vous allez faire quoi exactement ? »

Là, ça m’a énervé.
Moi « Ben, ça je ne sais pas, je pense qu’il va me prendre par tous les trous sur la table, contre la porte, sur le lavabo, contre le canapé, sur la fenêtre du salon et contre la télé. »
Mais non, je ne vais pas énerver Folin le fou.
J’ai dit qu’on allait jouer au Monopoly.
Ou autre.
Bref, après, j’ai raccroché en disant que je passais sous un tunnel et que je…
Folin : « Mais t’es pas chez toi ? »
Moi « Captes plus, allez salut ! »
Je raccroche.
Non, mais il s’est pris une ligne de Tagada, ce drogué.

Donc, tout ça pour dire que, oui, j’y réfléchirais à 2,3 et même 4 fois avant de donner mon numéro.
Mais que la blonde a survécu.
Yehaa.

lundi 10 novembre 2008

Psychopate d'un jour, psychopate toujours


Je ne pense pas que j'attire les fous.
En fait, je crois que mon problème, c'est que je ne les reconnais pas.
Voilà, c'est ça. je ne me méfie pas assez. Partant du principe bien naïf que chaque être humain porte la bonté en lui.
...
Non, je déconnes, c'est juste qu'au premier abord, ma première pensée ne sera pas que c'est peut être un serial killeur et violeur de berger allemand, qui prend son pieds en emmenant des nains kleptomanes valser dans des thés dansants.
Non, ma première pensée c'est : qu'est ce que je peux trouver de sympa chez ce type?

Bon, assez de l'intro.
Entrons dans le vif du sujet.
Je raconte.

Je vais en cours du soir, en vrac après une journée de boulot, la moitié de mes cheveux en bataille, le maquillage qui s'est barré, jean, basket, gros sac mou.
Bref, j'étais pas vraiment dans l'option glamour, mais je m'en foutais.
Là, un type m'aborde.
"Excusez moi, mademoiselle, je vous regarde marcher depuis tout à l'heure...
Ok, là, ça aurait pu me mettre la puce à l'oreille.
... Et je vous trouve vraiment charmante. Je peux vous inviter à boire un verre?"

Je le regarde. Bon, d'habitude, je continue mon chemin, en regardant droit devant moi et en marmonnant un "Désolée pas le temps attendue par mon copain/mari/petit ami qui est juste au bout de la rue mais c'est sympa merci au revoir."
Mais là, je sais pas. Je le trouvais mignon.
Je lui dis quand même :

"Heuuu, c'est gentil, mais j'ai cours en fait."
"A quelle heure finissez vous? On peut se voir après si vous voulez?"
"En fait, je dois aller voir une amie qui m'attends" (c'était vrai).
"Bon, d'accord, excusez moi de vous avoir dérangée et bonne soirée mademoiselle."

Et là, j'ai fait un truc que j'ai jamais fait de ma vie entière de moi (un pet de mouche mais quand même).

"Heuuu, mais heu si tu veux, je peux te donner mon numéro, tu me rappelles et on va se boire un verre une autre fois?"

Lui, tout content me dit Ok ma poule (bon, pas vraiment, mais à peu prés).

Je lui donne mon numéro, on blablate encore un peu, et tu t'appelles comment, et tu viens d'où et patati et patata.

Et puis on se tape la bise et je vais en cours.

Jusque là, tout va bien...

mercredi 5 novembre 2008

Un nuage qui se coince




C’est même pas que je me sens seule parce que je viens de me prendre un plan monumental, c’est que je le suis.
Tu vois, j’allais écrire, jusqu’à hier, c’est à dire y’a même pas 1 heure, que j’étais sur un petit nuage blanc bien confortable et tout.
Là, c’est comme si le nuage s’était évaporé de dessous mes fesses et était entré dans ma bouche, m’étouffant.
En ce moment, il est bloqué dans le sternum.
C’est pas qu’il m’empêcherait de respirer, mais presque.
Tu vois, je pensais que ça y était, que je pouvais faire enfin confiance et arrêter de faire ma pétasse toute fière.
Et ben pan, pan et re pan dans ta gueule.
Le début, tu sais, celui où tout est bien, où il est parfait, où t’es parfaite, où vous vous entendez trop bien et tout… Ben putain, il aura été court là tu vois.

J’aillais écrire que je me sentais belle pour une fois.
Je te jure.
Parce que ça m’était jamais arrivé.
De me sentir belle.
En fait, quand j’étais au collège, j’étais même carrément moche. Repoussante.
J’avais la panoplie de la guenon pré pubère.
Des cheveux gras après 2 heures de shampoing, agrémentés de pellicules.
Un appareil dentaire qui transformait mes dents en gare de chantier.
Des binocles tordues.
Et surtout une peau…Je me pétais un bouton blanc, y’en a trois autres qui poussaient dans la seconde. Par vengeance.
Les bâtards.
Je me maquillais pas, je me coiffais pas, je m’habillais comme un sac (oui, je sais, ça n’a pas beaucoup changé.)
Et je te jure, je te raconte pas des salades.
Je me regardais dans le miroir, et je me trouvais tellement moche que j’étais persuadée, mais vraiment persuadée, qu’aucun mec ne voudrait jamais coucher avec moi.
Alors, je me disais que j’aillais entrer au couvent.
C’est pas une blague.
J’avais même un petit jésus à côté de la chaîne Hi fi, et de temps en temps, je le regardais, je le fixais et je lui disais :

« …
Pourquoi tu m’as faite aussi vilaine ? »

Bon, lui, il se contentait de regarder ses pieds avec ses yeux de plastiques.
Et puis miracle.
Pas le genre qui descend du ciel avec une petite paire d’ailes dans le dos.
Non, un vrai miracle.

La pilule.

Ça a changé ma vie, parce que :
- Déjà, ma peau purulente s’est transformée en quelque chose d’acceptable. Ça, c’était énorme.
- J’ai eu des seins. Comment j’étais contente.
- J’ai eu des cheveux moins dégueu. Bon, je sais pas si c’était à cause de la pilule, mais ça change pas mal aussi.
- Et puis, à la même période, on m’a enlevé l’appareil dentaire. J’en revenais pas d’avoir un sourire qui faisait pas reculer les gens.

6 mois après, paf, j’ai eu un copain, un vrai de vrai.
Je crois bien qu’il m’a aimé.
Mais je me suis jamais sentie spécialement belle pour lui.
Même aujourd’hui. Je me regarde dans la glace. Je me dis. Bon.
Voilà, faut bien s’accepter hein.
Je me trouve pas moche. Ni belle. Je me trouve normale. Des fois, quand je m’arrange et tout, je me dis que je suis capable de plaire. Et puis, avec mes blagues trop mortelles, c’est bon, je me les met dans la poche les petits gars.
Bref.
Je ne me suis jamais sentie belle aux yeux d’un mec.
Je me suis déjà sentie désirable.
Des fois, on m’a dit que j’avais « des seins mortels », ou « un beau cul ».
Bon, on prend ce qu’on a, hein, on va pas chipoter.

Et là, tu vois, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie belle.
En fait, il me regardait.
Enfin, il faisait plus que me regarder.
J’avais l’impression qu’il voyait tout en transparent, à travers moi, que je pouvais rien lui cacher. Mais c’était pas un regard qui dérange. Il était tout doux.
Il me regardait comme ça, sans rien dire.
Il détaillait mon visage.
Moi, je stressais un peu.
Je me disais qu’il repérait tous mes défauts.
Alors, je lui ai sourit. Un sourire qui voulait dire : « ben ouais, je sais, mais j’y peux rien si je suis faite comme ça. »
Là, il a passé son doigt au dessus de mon œil.
Il m’a encore regardé, et il a laissé son doigt sur mon sourcil.
Et là, il m’a dit :
« Qu’est ce que t’es belle. »

Putain, j’ai dû tirer une tronche de 10 mètres.
Genre, c’est la plus grosse énormité que j’ai entendu de ma vie.
Je l’ai regardé avec des yeux ronds, pour être sure d’avoir bien entendu ce qu’il venait de dire.
Là, il a fait le tour de mon œil avec son doigt, tout doucement.
Et il m’a dit :
« Tu peux pas savoir comment t’es belle. Plus je te regardes, plus je te trouve belle. J’aime ton visage, ton regard et ton sourire. Tu es belle, ma chérie. »
Là, ma mâchoire s’est carrément décrochée.
Je pouvais rien dire, je m’y attendais pas.
Je regardais juste ses yeux qui me traversait.
J’arrivais pas à parler, pour lui dire une connerie du genre « C’est vraiiii ? » Ou « Oooh merci mon bébé ».
Non, j’ai rien dit du tout.
Et j’ai essayé de ravaler des larmes qui demandaient qu’à sortir.
Putain, je vais pas chialer parce qu’un mec me dit qu’il me trouve belle.
C’est juste que quand il a dit ça, en me regardant de cette manière, j’ai pensé à moi, dans ma période ingrate.
J’aurais jamais cru que ça m’arriverait.
Sans déconner, tu m’aurais raconté ça, je t’aurais dit « Ben tiens, la bonne blague. »

Voilà, j’étais transportée.

Bon, là, je suis tombée de haut.
Mais c’est pas grave.
Franchement, même si ça a duré 10 secondes, j’ai eu l’impression d’exister dans les yeux de quelqu’un.


Et ça me retourne le bide rien que d’y penser encore maintenant.


mercredi 29 octobre 2008

Inspiration




Hier, Essai numéro 1 m'a dit que le blog manquait d'inspiration ces derniers temps.

Je vais donc lui prouver le contraire.

...

Hier, j'ai pété sur mon chat.

Voilà.
Le blog est un chef d'oeuvre.

mardi 28 octobre 2008

Les 6 mensonges les plus courants

Le chèque est parti ce matin.

La villa est à cent mètres de la plage.

Vous avez de la chance, il ne nous en reste plus qu'un en stock.

C'est pas pour l'argent, c'est pour le principe.

Je suis tombée par hasard sur un réality show, et...

La taille n'a aucune importance.

Jeff GREEN.

vendredi 24 octobre 2008

Je pars

Cadeau un : des bougies parfumées qui sentent plein de chose



Cadeau 2 : du papier à lettres avec des bijoux dessinés à l'aquarelle

Cadeau 3 : un parfum qui sent le vieux et la vieille




Donc, tout ça, c'est mes cadeaux de départ.

Parce qu'aujourd'hui, c'est mon dernier jour à B.
ça faisait quand même plus d'un an que j'y travaillais.

ça me fait bizarre de me dire : c'est la dernière fois que je distribue "le monde", la dernière fois que je déplie les factures à plusieurs zéros, la dernière fois que je prends ma voix d'hôtesse pour dire "Paris B., Bonjour."

Alors, j'ai envoyé un petit mail collectif pour dire : salut les gars, je m'arrache.
Enfin, tourné plus ou moins comme ça.

Hé ben j'ai reçu plusieurs réponses.
Mais y'en a une qui m'a sciée, c'est celle là :

"Chère L.,
je ne suis pas au bureau aujourd'hui et ne pourrai donc pas vous saluer de vive voix.
Merci pour votre gentillesse et votre efficacité.
C'était un vrai plaisir de vous voir tous les jours.
Avec tous mes voeux de réussite pour votre avenir.
Sincèrement.
JCB."

JCB, c'est le PDG. Le big big chef.
Alors ça m'a fait moult plaisir.
Déjà, qu'il se souvienne de mon prénom, et qu'il me dise toutes ces gentillesses.
ça me fait un petit picot au coeur de partir.
Je me dis "encore quelque chose qui se termine".

Surtout que la glande sur Internet, c'est fini.
Parce que mon prochain boulot... ça va plutôt être heu... L'enfer ?
Bon, j'ai encore une semaine de répit, tu notes.

Je vais pouvoir faire ma régressive et emmener mon linge sale chez génitrice, regarder la télé avec des chaussettes en grosses laines, ne pas me coiffer, subir les remarques d'essai numéro un, jouer aux cartes et gagner en trichant avec géniteur, et repartir 3 jours en jeu de rôle avec essai numéro 2, où je vais jouer le rôle d'un farfadet (... C'est bon, ça va hein) qui fait chier tout le monde à poser rien que des questions gênantes (comment ça, ça change pas?).



Bye bye B....

Mikael Vendetta



Définit comme étant "le buzz du net."
Découvert par Ex coloc non assermentée.

Mais moi, je me demande, quand je le vois, et que je l'entends surtout :
Est t'il sérieux? "Êtes vous réel ou est ce que c'est un gag?", comme lui a demandé Morandini.
Parce que si c'est un gros coup de bluff, je tire mon chapeau.

Mais s'il est sérieux...

Mince alors.

Et s'il existait vraiment? Parce qu'une telle mégalomanie, ça choque un peu quand même.

Espérons qu'il ne se rende pas compte que ce buzz médiatique est comparable, même s'il le nie, à celui de Cindy Saunders : autrement dit, on prend un personnage grotesque et caricatural à l'extrême, on le médiatise pour que les gens puissent bien se foutre de leur gueule.

Ce qui est grave, c'est que ces mêmes personnages ne se rendent pas compte que cette mise en avant n'est basée, au mieux, que sur du vent, au pire, sur l'infirmité de l'essence même de leur être : inexistant au possible.

Des marionnettes qui sont convaincues qu'elles n'en sont pas moins vivantes.

Je n'aimerais pas être à leur place.

Non, rectification.

Je n'aimerais pas me réveiller si j'étais à leur place

mercredi 22 octobre 2008

Elle est bien bonne




"C'est deux gars qui discutent.

- Moi, j'ai eu 14 garçons. Encore un et je monte une équipe de rugby.

- Ben moi, j'ai eu 17 filles. Encore une et je monte un parcours de golf."

Ah purée... Il était bon ce Coluche... Inimitable

mardi 21 octobre 2008

Une Fatwa contre Mickey


Un cheikh saoudien vient d'appeler au meurtre de Mickey, sous prétexte que le Coran commande de tuer des souris.
Les rongeurs sont "des agents de Satan" qui doivent mourir et Mickey n'échappe pas à la règle.
Sa faute? Rendre les souris sympathiques aux yeux des croyants...
Soad SALAH, une prêcheuse qui anime des émissions religieuses très populaire s'est elle-même offusquée de cet édit : "Il est illogique de traiter un personnage de dessin animé en tant que souris vivante et de vouloir le tuer."
Au moins, en Arabie saoudite, personne ne songera à manger Porcinet...

Source : Marianne du 11/17 octobre

vendredi 17 octobre 2008

Mocheté à vendre


Attention affaire : des caches oreilles Missy Elliot en promotion.
Si tu aussi tu veux ressembler à un rappeur qui s'est fait mordre par un loup garou en plein slam,
Si toi aussi tu veux shaker ton booty sans attraper avoir le rythme parce que t'entend rien avec deux ronds poilus sur les oreilles,
Bref, si toi aussi tu veux faire ta maline en te disant ba ba ba mais qu'est ce que je vais être classe avec mes caches oreilles noires poilues que même les mecs que je vais croiser, ils s'en remettront pas,
Ben achètes les, elles sont pour toi.
Y'a les mêmes en rose fushia ou canari.
Encore plus classe.

jeudi 16 octobre 2008

Le vin de merde



Et ça sort pas du Groland cette affaire là...

Je fais mon Amélie Poulain


Parce que c’était l’exercice de présentation au théâtre.

Face public, les bras le long du corps, je devais dire ce que je sentais.
« Je me sens nostalgique. »

Après, le prof te disait un mot, et sans réfléchir tu devais en dire un autre.
Genre il te dit « chaise », moi je réponds du tac au tac « table ».
Il me dit « père », je dis « loin »
Il me dit « mère », je dis « fragile »
Il me dit « sœurs », je dis « sourire »
Il me dit « solitude », je dis « présente »
Il me dit « rouge », je dis « défi »
Il me dit « vert », je dis « caca d’oie »
Il me dit « garçon », je dis « nombreux » (non mais quelle fille de mauvaise vie)
Il me dit souffrance, je dis « corps » (je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça)

Après il me dit, tu dis tout ce que tu aimes, en commençant tes phrases par j’aime.
Alors, au début, je ne savais pas quoi dire.
J’avais faim. Alors j’ai dit :
J’aime manger.
Et puis un peu soif.
J’aime boire.
J’aime boire et manger.
Et je me rappelais qu’il y avait Grey’s Anatomy ce soir.
J’aime regarder la télé.
J’aime boire et manger devant la télé.
Là, y’a un mec qui a chuchoté « génial… »
Je l’ai regardé et je lui ai dit « t’as vu un peu quelle poésie hein !»
Le prof m’a dit : Souviens-toi de ce que tu aimes. Ce que tu aimes vraiment.

Je réfléchis.
Je ferme les yeux.
Et je me rends compte que ce que j’aime, c’est vachement loin en fait.
Ça remonte à une époque où les souvenirs sont ce qu’ils sont : petits, vagues, presque vivants.
Alors j’ai commencé à dire ce que j’aimais vraiment.

J’aime le bruit du vent dans la cheminée.
J’aime me coucher le soir sous ma couette encore froide et entendre la pluie qui commence à tomber.
J’aime marcher pieds nus dans l’herbe.
J’aime fouiller dans les recoins de ma maison avec mes sœurs pour trouver les cadeaux de noël. J’aime bien Noël d’ailleurs.
J’aime bien décorer, enfin, surcharger le sapin qui ne ressemble plus à rien avec toutes les décorations accumulées depuis 1987.
J’aime laisser ma main le long d’une vitre ouverte d’une voiture et sentir le vent qui la repousse.
J’aime ouvrir la fenêtre de chez moi et tomber sur trois têtes de chevaux blancs qui me regardent.
J’aime regarder mon chien qui est très beau mais qui n’a pas compris le sens du mot « s’arrêter », et qui se vautre dans un mur, dans les escaliers ou dans mes jambes quand il va trop vite.
J’aime entraîner mes sœurs et mon père prés du château d’eau pour « regarder la vue », m’extasier et entendre leurs moqueries de loin.
J’aime qu’une vieille photo tombe d’un livre, d’un endroit poussiéreux, et me rappelle comment c’était avant, le genre de photo que tu as oublié, et quand tu la revois, d’un coup, tu fais un « ah ouaiiiiiis », et tu la regardes trois plombes avec un sourire un peu niais.
J’aime la neige qui scintille au soleil et qui t’aveugle.
J’aime lever ma tête vers ce soleil, et rester un peu comme ça, comme une adoratrice, pour sentir ses rayons qui réchauffent les parcelles de ma peau abîmée.
J’aime me sentir vivante et petite à la fois.

J’ai ouvert les yeux. J’avais oublié que j’étais devant des gens. Je les ai regardés un peu comme si c’étaient des intrus qui m’avaient surprise en train de faire une chose bizarre ou ridicule.
Je suis revenue parmi les vivants, revenue dans les temps présents.
C'est fou comme, lorsqu'on se souvient des choses, on peut les revivre et s'y retrouver.
ça fait du bien, mais ça rend triste en même temps.

mardi 14 octobre 2008

Hitman le Cobra



Ou comment le cinéma est devenu un septième art.

A noter la finesse des dialogues percutants.

Comme quoi, un bon doublage, ça fait quand même un film.

lundi 13 octobre 2008

Plagiat oblige quand Super mamie est de la partie

Aujourd'hui, je rends visite à ma grand-mère avec ma nouvelle petite amie. Nous buvons le café quand soudain mamie se penche sur la fesse gauche et lâche un énorme pet. Fière d'elle, elle ajoute : "Il avait pas payé son loyer, celui-là !"
Ma copine a entièrement recraché son café par les narines.

Non mais trop forte la super mamie!

Rachid au texas


Rachid, c'est un gars qui a décidé, genre pendant un mois, de traverser le Texas sur sa petite mobylette et de parler aux texans pour voir un peu comment que ça se passe là-bas.

Rachid n'est pas inconscient, il est juste très curieux.
Et puis c'est un bon choix, la mobylette, ça permet de fuir plus vite.

Moi, je pensais que ça allait être funky cette émission.
Ouais, bon, voilà, quoi.
C'est vrai qu'on est au Texas.

Et que, dans l'épisode d'aujourd'hui, notre Rachid va demander et voir ce qui se passe dans les prisons où les gens qui ont fait des choses pas trop jolies, se font griller, injecter du poison, ou pendre.
Bon, le Rachid, il pose un peu des questions dérangeantes pour les gens du coin.
Et puis il a réussit à trouver des manifestants contre la peine capital qui militaient devant la prison.

Ils étaient 4.

Ils disaient que les gens qui vivent au Texas, et qui sont comme partout, d'ailleurs, sont des gens généralement sympa, gentils et tout.

Mais incapable de se débarrasser d'une colère qui les tient pour de bon.

Le gars qui militait tenait une pancarte.
Y'avait écrit :

" Oeil pour oeil... Et le monde sera aveugle."

J'ai trouvé ça beau.

vendredi 10 octobre 2008

100ème message

Proverbe du jour :

"Il vaut mieux avoir des bourses en action que des actions en bourse."

jeudi 9 octobre 2008

Amusons nous

A faire des phrases funky !

Vous êtes du mois de...

Janvier : "J'ai couché avec..."
février: " J'ai lavé..."
mars: " J'ai fusillé..."
avril: " J'ai embrassé..."
mai: " J'ai léché... "
juin: "J'ai mis le feu à..."
juillet: "J'ai épousé..."
août: "J'ai découpé...
septembre: "J'ai frappé..."
octobre: "J'ai fabriqué..."
novembre: "J'ai kidnappé..."
décembre: "J'ai promené..."

Votre jour de naissance ?

1: Bob l'éponge
2: Une petite fleur des champs
3: Un cul de jatte
4: Dorothée
5: Un poisson rouge
6: Un morceau d'emmental
7: Un bisounours
8: Une ferrari
9: Paris Hilton
10: Une crotte de chien
11: Un furet
12: Les nibards de Loana
13: Une oreille du yéti
14: Le vibromasseur de Segolene Royal
15: Un nez artificiel
16: Bree van de Kamp
17: Un babouin
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: Un playmobile
21: Une huître d'Arcachon
22: Mon coiffeur
23: Lorie
24: Un ravioli au fromage
25: Un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: Un frisbee rose fluo
28: Un bouchon de champagne
29: Un cochon d'inde
30: Un toaster
31: Un poil

La première lettre de votre prénom ?

A: pour le bien de l'humanité.
B: Et alors?
C: Et j'ai eu un orgasme.
D: Dans l'unique but de sauver le monde.
E: Car on me l'avait gentiment demandé.
F: En chantant Titou le lapinou.
G: Car il (elle) avait insulté ma soeur.
H: Et ça pue.
I: Avant d'être enlevé par un extra-terrestre.
J: Dans un but purement lucratif.
K: Car j'aime la vie.
L: Et je me suis bien marré.
M: Pour me faire des amis.
N: Car c'était la dernière volonté de mon grand-père.
O: Et je me suis fait gronder par maman !
P: pour financer mes implants mammaires.
Q: Car il faisait beau.
R: Car je suis quelqu'un de gentil.
S: Et on peut dire que je suis douée pour ça...
T: Pour un biscuit à la fraise.
U: Car je suis un sacré coquinou...
V: Et ce n'était pas mal du tout!
W: Car je n'ai pas d'amis...
X: Pour la gloire!
Y: Et ça m'a un peu saoulé.
Z: pour passer le temps...

Quelle est votre phrase ?

Moi, ça donne : "J'ai léché un frisbee rose fluo et je me suis bien marrée."
Ah ben attends, on est autiste ou on ne l'est pas...

Celui de génitrice je l'ai trouvé pas mal : "J'ai fusillé Paris Hilton pour le bien de l'humanité."
Bravo !

mardi 7 octobre 2008

Quand Quentin masse des pieds


Hier, je parlais des relations SM entre les êtres humains.
Pas celles de tous les jours, hein, les banales où la complaisance et la rage sont de mise.
Non, la vraie.
Avec le plastique, le latex, et toutes ces belles matières.
Mon interlocuteur, adepte de ces pratiques, donc immédiatement cible de ma curiosité et de mes nombreuses questions m'a confirmé plusieurs choses que je pensais être vraies.

Tout d'abord, la plupart des dominants sont en fait des dominantes.
Ce sont les femmes les maîtresses.
Ce sont elles qui disent aux hommes qu'ils ont été de vilains garçons et qu'elles vont les punir.
Ce sont eux qui lèchent leur bottes et qui disent des "Oui maîtresse " pleurnichards.
Interlocuteur m'a dit que c'était une sorte de revanche sur la société, et que les femmes, aussi bien que les hommes, y trouvaient leur compte.
Comme si chacun jouissait du rôle qu'il n'a pas dans la vie de tous les jours.
Puisque c'est bien ça le principe : franchir les interdits, faire le contraire de ce qu'on nous dit de faire.
La transgression est donc la règle.

Ensuite, la plupart des dominés sont des hommes qui, dans la vie, ont un pouvoir sur les autres.
Par exemple, des hommes politiques, des PDG, des directeurs...
Ce sont eux qui s'abaissent le plus dans la domination sexuelle.
Et qui prenne donc le contre pied de ce qu'ils sont dans la vie réelle.
Je comprends sans comprendre.
Pourquoi ces hommes, qui ont le pouvoir dans la "vraie vie", vont ils prendre leur pied en devenant justement sans aucun pouvoir ? En étant à la merci d'une maîtresse cruelle et avide ?
Pourquoi cet espèce de relâchement, de renversement total de situation?
Car le pouvoir, c'est la recherche basique de l'homme. Enfin, de certains hommes.
De beaucoup quand même.
Alors, pourquoi le lâcher, même si c'est par jeu sexuel?
Et inversement, des gens qui n'auront aucun pouvoir sur les autres dans leur vie quotidienne, ce sont ces gens qui seront les dominateurs lors de ces soirées spéciales "j'te fouette parce que tu me le demandes."
La fête des fous.

Enfin, même si ces pratiques regroupent toutes les catégories sociales, interlocuteur m'a dit que tout le monde ne pouvait pas faire ça.
Pas par goût ou par envie, mais par capacité.
Selon lui, il faut de bonnes dispositions naturelles pour pouvoir le faire.
Sous-entendu, un bon QI bien gras, une certaine intelligence, raffinement, qui n'est pas donné à tout le monde dés le départ.
Je lui ai dit que c'était pas bien le racisme génétique.
Il m'a dit que c'était pas ça, mais que les gens doivent être capable de "jouer pour jouir".
Un vrai psychopathe ne pourrait pas le faire.
Car sa violence irait trop loin, l'autre devenant seul objet de son désir.
Un psychopathe ne jouerait pas.
Car interlocuteur m'a dit que tout cela, "ça reste un jeu."

Moi, je pense que ça va au delà.
En fait, je crois qu'on a tous une violence en nous, une espèce de rage qui se loge juste dans le bide.
Que quelquefois, des images très violentes vont se loger dans notre tête.
Et qu'on a tous un moyen perso de canaliser cette violence naturelle.
Pour les SM, je crois que beaucoup arrivent à évacuer leur violence de cette manière là.

En tout cas, Si Tarentino me proposait un massage des pieds, je lui dirais "Go, Go ranger."
Et plutôt deux fois qu'une.

lundi 6 octobre 2008

Mes fesses et moi


Je suis bonne copine avec mes fesses.

Elles me rendent souvent service.

Mais elles peuvent aussi me mettre dans l'embarras.

Ce matin là, au Franprix du coin....

Une jeune femme pas maquillée, coiffée avec une queue de cheval pour dissimuler ses cheveux sales (c'est du gel, pas du gras), enfin, pas très glamour et en même temps, elle ne s'est pas dit que c'est au Franprix, à 10heures du matin qu'elle va rencontrer Liam Neeson.
Ou alors ce serait vraiment pas de bol.

Ou alors, Liam Neeson serait lui aussi pas très glamour, et elle se sentirait moins seule.

Bref.

Donc, la jeune fille pas glam (moi) a fait toutes ses courses de la semaine, et les sacs plastiques lui pincent furieusement la peau de ses mains qui ont pris une drôle de couleur entre le rouge et le rose.
Elle arrive devant l'une des portes vitrés du magasin, et, ayant décidé de ne pas lâcher la souffrance au bout de ses bras, tourne le dos à la porte, et projette ses fesses en arrière, histoire de sortir du magasin.
Rien.
Elle projette ses fesses une deuxième fois.
Rien.
Elle projette ses fesses une troisième fois, plus fort.
La porte fait une "Blamblambalam", et vibre.
Des gens regardent cette fille étrange et penseront plus tard à elle comme "la fille qui projetait ses fesses contre les portes."
Elle se retourne, grommelant un "Mais qu'est ce que..."
Et voit le panneau "Porte condamnée."

Aussi condamnée qu'aurait été sa chance d'emballer un Liam Neeson, même pas glamour, vu qu'elle avait vraiment pas l'air fine.
Bon, finalement, elle a réussit à sortir du magasin, en projetant ses fesses sur une porte qui, elle, n'était pas condamnée.

Et en disant à ses fesses "Vous, je vous retiens, vous êtes une belle paire de salopes..."

vendredi 3 octobre 2008

Quartier de pommes et condition féminine.


On a lié les deux en moins de deux.


Il est 21h45.

ça fait plus de 9 heures que je n'ai pas mangé.

C'est la pause pour le cours de l'actor Studio.

Je grignote une pomme, affalée sur ma chaise, le prof à côté qui distribue des prospectus et qui commence à parler de choses et d'autres.

Prof "Tu peux poser ta pomme et arrêter de manger s'il te plait?"

Moi "Heuuu... C'est pas la pause?"

Prof "Non, je parle, la pause est donc finie."

Moi "Haaa, heu, mais il manque des gens et c'est pour ça que je croyais que voilàa voilà..."

Prof "Tu ne peux pas écouter et te concentrer sur ce que je dis tout en mangeant."

Un mec "Mais si M'sieur, les femmes elles savent faire plusieurs choses en même temps."

Prof "Non, justement, et c'est pour ça que vous les françaises, vous avez de gros problèmes."

Moi "... Heu, pardon?"

Prof "Oui, les femmes françaises ont de gros problèmes affectifs, on croit qu'elles sont capables de faire plusieurs choses en même temps, mais c'est faux, c'est pour ça qu'elles ont tous ces problèmes."

Moi "... Non, mais, heu, personnellement, je trouve que..."

Prof (il s'énerve) " Attends, les françaises, ce sont les plus grosses consommatrices au monde d'antidépresseurs. Et tu sais pourquoi? Parce qu'il y a une contradiction très forte entre ce qu'on leur apprend, ce qu'on leur dit de faire et comment se comporter et ce qu'elles ressentent vraiment."

Moi "... C'est à dire?"

Prof "C'est à dire qu'on dit aux femmes qu'il ne faut pas qu'elles éprouvent des envies sexuelles, que c'est mal, que ça ferait d'elles des salopes. On leur donne une image à laquelle elles doivent se raccrocher étant adultes. Et quand elles arrivent à maturité, elles ressentent l'inverse de ce qu'on leur a appris. Leur corps leur font ressentir des choses, des envies qui sont là. Le message est contradictoire ! J'ai des amis américains qui sont effarés de la réaction des femmes dans la rue par exemple. Elles sont d'une agressivité impressionnante quand on vient juste leur parler, simplement leur parler."


Et ben tout ça pour une pomme.


Bien que je partage son avis.
Et qu'en plus, j'ai trouvé un article trés intéressant, sur le thème du :
"Un homme à femmes, c'est un séducteur, un Don Juan.
Une femme à hommes, c'est une salope."


"Aujourd'hui, toujours, on élève les filles avec l'idée que le sexe, c'est quelque chose de sale. Qu'un garçon ait beaucoup de petites amies, pas de problèmes, c'est normal.
Une fille : C'est une Marie couche toi là, une fille facile.
Et il est très difficile de se séparer de cette étiquette une fois qu'on l'a.
Dans la France d'aujourd'hui, on a les deux extrêmes : trop libres ou bloquées. Les trop libres sont en fin de compte une des raisons du blocage des autres, car ces dernières ne pensent pas, et n'ont pas envie, de vivre de la manière trop libertine de certaines consoeurs. Le juste milieu a disparu.

Toujours aujourd'hui, on entend des mythes comme : " les femmes ont moins besoin de sexe que les hommes ", ou " c'est un besoin animal pour l'homme mais romantique pour la femme ".

Les femmes subissent toujours la sexualité. Le sexe est quelque chose qui vous est fait, plutôt que quelque chose que vous faites.


[...]


La clef d'une vie sexuelle réussie, avec ou sans partenaire, est d'être responsable de sa vie.
C'est se dire : Je mérite d'être aimée par quelqu'un et je mérite d'être bien traitée et je continuerai à chercher mon prince sur son blanc destrier tout en prenant plaisir à des expériences sexuelles agréables.
Sans aller d'homme en homme, on n'a pas besoin d'entrer en couvent pour autant."


Bref trouver le juste milieu quoi...


(source Cyril MALKA)

mercredi 1 octobre 2008

Repas chinois de la mort



Hééé oui, j'ai faillit trouver la mort ami lecteur.
Ou c'est elle qui a bien faillit me trouver.
Quoi que ça aurait pu être une belle mort.
Mourir étouffée par son rire, en plein milieu d'un repas avec ses amis..
On peut estimer qu'il y a pire comme trépas attitude...
Pourquoi ce petit schéma explicatif vient étayer cet article?
Ce n'est pas que je m'embête au boulot et que je m'amuse à reconstituer un repas amical en faisant des petits ronds et des petits carrés.
Non, c'est juste pour illustrer.
Parce que quand tu tape "repas chinois de la mort" sur Google image, c'est pas très folichon.
(N'essaye pas hein, je blague).
Précision des caractères des protagonistes :
Josy, c'est la fille sympa, vivante et rigolote. Bon, des fois, quand elle raconte ses péripéties, elle exagère un peu. Mais ça fait parti de son caractère.
Matt sort avec Josy. Il est cool raoul, tranquille, peace and love. Il milite pour le droit des tortues dans leur autonomie de choix vestimentaire.
Rita ... On peut dire qu'elle ressemble à Victoria Beckham. Elle est un peu castratrice avec son mec, Hans.
Hans est roumain. Il parle pas beaucoup, c'est plus Rita qui s'exprime pour eux. Il est un peu brut de décoffrage. Il aime la marque Lacoste et fumer des cigares.
Et puis il y a moi, bien sur. Et moi... Ben c'est moi quoi.
Bien, attention, retransmission du dialogue.
Moi " Hé les amis, je sais pas si je vous ai dit, mais je vais avoir une petite soeur!"
Josy "Félicitations !"
Matt "C'est cool."
Hans "..." (il bouffe)
Rita "Encore une fille ! Il en a pas marre ton père?"
Moi "Non, il est très content."
Rita "Il ne sait faire que ça on dirait..."
Moi "Faire quoi?"
Rita" Faire des filles."
Hans "..." (il bouffe)
Matt "Ben c'est bien les filles quand même.."
Josy "Oooh mon doudou..." (elle l'embrasse)
Moi "Oui, je ne vois pas où est le problème. Enfin, si, je crois savoir, mais je pense que c'est pas un problème pour mon père."
Matt "C'est quoi le problème?"
Hans "..." (il bouffe)
Rita "C'est pas la fille qui transmet le nom. Et puis, je sais pas, un garçon, c'est quand même mieux, c'est tout."
Moi "On est plus en 1910, Rita.."
Hans "..." (il bouffe)
Josy "Et tu sais comment ils vont l'appeler?"
Moi "Non... Ils réfléchissent encore... ça me fait bizarre."
Matt "Qu'est ce qui te fait bizarre?"
Moi "Ben, c'est ma demi soeur. Mais j'arrive pas à dire que je vais avoir une "demi soeur". C'est ma soeur, quoi."
Matt "C'est jamais vraiment ta demi soeur."
Josy "Oooh, mon doudou..." (elle l'embrasse).
Moi "Oui, c'est jamais vraiment une demi soeur... T'as raison.."
Rita "Sauf quand tu la détestes."
Hans "Ou quand tu la tronches."
....
Gros blanc.
Je commence à m'étouffer.
Rita le regarde, la cuillère à soupe restée à mi chemin.
Rita "Pardon?"
Hans "Non, mais, c'était pas vraiment ma demi soeur."
Je m'étouffe sérieusement.
Rita "Qu'est ce que t'es en train de dire?"
Hans "Non, mais ça va hein, elle s'en est remise."
Je m'étouffe de plus belle.
Rita "T'as couché avec Yvana?"
Hans".... Ouais."
Je pense que je vais mourir.
Rita "Mais t'es un grand malade !!! Elle a au moins 15 ans de plus que toi !!!"
Hans "...17."
Je suis en train de mourir.
Rita me regarde méchamment.
J'essaye de déglutir et de lui dire pardon, mais je n'y arrive pas.
Josy se lève pour me taper dans le dos.
J'ai les yeux qui pleurent.
Je ris tellement que j'en tremble.
J'arrive à dire "Pardon, Rita, c'est nerveux."
Je crois qu'elle m'en a un peu voulu d'avoir survécu.

vendredi 26 septembre 2008

J'ai trouvé

Le fantasme de la semaine prochaine.
Attention, c'est du méga lourd...

jeudi 25 septembre 2008

I have the solution

Oui, j'ai trouvé the solution of the financial crise :

"Mettons plus de fenêtres."

Car,

"La différence avec 1929 est que les banquiers ne se défenestrent plus. Stock-options et salaires obscènes, ils se sont trop enrichis pour avoir le moindre doute sur leur excellence… ",
Dixit B. GUETTA.

Alors, mettons plus de fenêtres.
Ouvertes.
Avec une flèche partant du ciel vers la terre..
Et des lettres lumineuses rouges qui clignotent et disent : "Sautez."
On peut même rajouter : Y'aura une prime pour les 250 premiers volontaires.

Et voilàààà.

Guillon en a quand même une sacré paire..



Faut cliquer ...

mercredi 24 septembre 2008

Jouxte verbale dans le train sous terre


Ah purée, que c'est bon d'avoir une montée d'adrénaline provoquée par la colère et l'ahurissement de cette situation ubuesque.

Et même le réveil lumière tout nouveau de Phillips avec les oiseaux qui gazouillent n'a point apaisé mon courroux aisément justifié.

Alors que je rentre dans cet univers fabuleux que je nomme métro, je détecte, sur ma gauche, une sensation offalctive pour le moins déplaisante.

Je tourne la tête.

Et je vois Gros lard, affalé sur 3 sièges, je dis bien 3, le bide dépassant du pantalon cradingue, en train de fumer un joint et de lorgner une petite nénette qui trouvait soudain ses pieds fantastiques.

Et, bien sur, la rame était bondée, petit bébé dans la poussette à côté de gros lard et maman qui ferme sa gueule, de peur d'éventuelles représailles de Gros lard.

Une sorte de pulsion assassine m'a envahie. Le coin gauche de ma bouche s'est relevé prestement pour révéler mes canines luisantes, et je n'ai pu m'empêcher de grogner doucement.
Je crois même que des éclairs rouges se sont doucement allumés au fond de mes yeux et se sont dirigés vers gros lard, qui s'est soudain senti piqué par mon regard.

"Qu'est ce que t'as à me regarder comme ça?"
"Tu fumes dans le métro, et il y a un bébé à côté de toi."
"J'en ai rien à foutre."

Il regarde la nénette de 15 ans : "T'aimes pas l'odeur du joint, toi? Hein ? J'suis sur que t'aimes bien... Tu veux goûter?"
Elle me regarde en me suppliant du regard.

Je dis à Gros lard :

"Dis moi, ta maman a fumé de l'herbe quand elle était enceinte non? ça expliquerait beaucoup de choses."
"Ta gueule salope."
"Toi -même, Gros lard."
"Salope."
"Gros lard."
"Ta gueule."
"Ta gueule toi-même."
"Pffffffioutttt!" Souffla gros lard, tirant toujours sur son joint.

Je regardais les 4 ou 5 mecs du métro qui, eux, tournaient leurs regards ailleurs.
Je disait tout haut : "Je suis en train de rêver, hein? ça n'arrive pas vraiment, non? Il n'est pas vraiment là, ce gros lard?"
"Pffftout..."

Je suis descendue en souhaitant bon courage aux vaillants hommes de la rame du métro, espérant que ce courage qui leur manquait viendrait les accompagner.

Et tandis que le métro repartait, j'ai regardé Gros lard a travers la vitre.
Et je lui ai fait un doigt d'honneur bien raide et bien droit, avec un grand sourire, en articulant "SALUT GROS LARD"


Liliiom : 1 Gros lard : 0

mardi 23 septembre 2008

Test toi-même


A chaque fois que je fais un test dans un magasine, style :

"Êtes vous une bonne amante?"

"Pouvez vous rendre un homme heureux?"

"Comment êtes vous perçue au lit?"

"Savez vous répondre aux attentes de votre partenaire?"

Ou, en gros :

"Êtes vous une femme soumise aux attentes de votre mâle dominant comme la société l'exige de vous? Ou bien une pseudo féministe à deux balles qui finira vieille fille aigrie se consolant avec son hamster russe et Rick Hunter comme uniques partenaires ?"

Quoi? Mais non, on ne cherche pas à vous faire peur.

C'est juste que si tu n'es pas une pute au lit, une esclave à la maison, et une femme en société, ben tu devras apprendre à parler russe et à saisir l'humour finaud caché sous l'imper impecc de Rick.

Bref, pour en revenir au solilès du poulet qu'est le meilleur morceau mais que je partage bien malgré moi avec essai numéro 3 (l'apanage du jeunot de la famille qui a toujours la fève dans son gâteau, mais comment cela se fait t'il d'ailleurs, y'aurait pas un sortilège caché là dessous?), je tenais à vous faire une confidence.

Non, pire que ça, un aveu.

D'une chose pas très très bien que je fais souvent en plus.

Voilà..

En fait, je..

Je triche.

Quand je fais ces tests pourris, je regarde la fin.
Et je refais les questions pour être sûre d'avoir les bonnes.
J'ai tellement honte.

C'est pour ça que selon les magasines, et avec ma méthode, je suis un super coup, je rendrais n'importe quel homme heureux, même un unijambiste cocaïnomane accro aux émissions de télé réalité, je suis perçue comme la femme plus que parfaite, et qui répond à toutes les attentes de son partenaire fou de bonheur et ivre de la joie d'être en vie prés de moi.
...

En même temps, ça fait du bien à l'ego.
Même si je sais que c'est de la triche.
Après, j'essaye de refaire le test en me disant, de toute façon, c'est ça que j'aurais répondu, oui, oui, parfaitement.
Enfin, je crois.
Enfin, peut-être.

lundi 22 septembre 2008

mercredi 10 septembre 2008

Traquenard (la suite)


Réponse du garçon que j'ai traumatisé :


" Ah!!!! Et tu ne t'en souviens plus, en plus...

L'histoire, bien qu'anodine, m'a marquée....

Du haut de mes 8 huit ans, environ, je pompais (=trichais, bande de moules) tranquillement, avec mon cahier sur mes genoux ( Ce n'est pas la meilleur méthode, je te l'accorde, mais je te rappelle que j'avais 8ans) et là...

Tu t'es levée, en plein milieu du contrôle, et tu es allée voir madame Duclos pour lui dire que je trichais...

Et j'ai eu ma première convocation des parents...

Depuis, je dors mal la nuit, j'ai peur dans la rue et ....
mouais quand même pas, mais ça m'a marqué!

Sinon qu'est ce que tu deviens??? "


C'te honte...

Quelle fayotte je faisais.

Le pire, c'est qu'en lisant son message, je m'en suis rappelé.

Et je crois que si j'ai fait ça, c'est parce que je voulais pas qu'il ait une meilleure note que moi.

Et pas par honnêteté ou un truc dans le genre...

Sympa de tenir le rôle du méchant ou de la méchante qui te traumatisent quand tu es p'tit.

ça change quoi..

mardi 9 septembre 2008

Je rêve ou...




Oh mon dieu !

Dechavanne est le frère caché de Christian Troy!

lundi 8 septembre 2008

Anecdote


Samedi, il m'en est arrivé une bien bonne.

J'ai été réveillée dans la nuit par les rires de coloc non assermenté.
Parce que, à ce qu'il paraît, j'ai parlé dans mon sommeil, et j'ai dit n'importe quoi.

Un truc du genre : "Mais, je sais pas moi, foutez lui du barbelé sur la tête à ce gamin, comme ça il ressemblera à Dark Vador."

Je sais, moi non plus, je ne sais pas ce que j'ai voulu dire par là.

Et je ne me souviens pas du rêve en question.

BREF.

Je me suis levée et préparée de bonne heure (pour aller soutenir ce foutu mémoire sur lequel je travaille depuis janvier) et, en marchant à travers la matinée froide de ce samedi, dans les rues grises et désertées, j'ai commencé à rire toute seule, me souvenant de ce que j'avais dit cette nuit là.

Oui, je me fais auto rire, c'est déjà pas mal.

BREF.

Tout en marchant et en riant, je tourne machinalement la tête, et là, entre deux voitures, je vois...

Un clochard, pantalon baissé, en train de déposer tranquillou bilou sa pèche matinale.
Il faisait un gros caca, si tu préfères.

Et comme je riais, mais qu'en le voyant, je me suis quand même légèrement étranglé (belle surprise quand même), il a cru que je me moquais de lui.

Alors, il a levé le poing et il m'a dit : "Raaaa ! Salope!"

Et là heu comment dire.

J'ai pensé que ça allait être un peu compliqué de lui expliquer la situation, surtout que la marmotte continuait de sortir de son scrotum, et que je me voyais mal lui raconter le pourquoi du comment pendant son activité.

Je suis donc partie sans demander mon reste, me disant que, de toute façon, il aurait dû mal à me courir après.

Morale de cette histoire : il est difficile de se concentrer sur un mémoire de management lorsqu'on a vu un scrotum inconnu.

vendredi 5 septembre 2008

J'ai trouvé ma nouvelle voiture


A ce qu'il paraît, elle fait Groin groin quand tu klaxonnes.

jeudi 4 septembre 2008

Traquenard



Avec internet, tu peux :

- Retrouver tes amis d'enfance,

- Faire semblant que vous êtes toujours copains comme cochons,

- Avoir 1057 amis, sauf qu'environ 99% de ces "amis", tu sais même pas qui c'est,

- Régler tes comptes...

Oui, oui, très cher.

Tu te souviens de Mathias Lebrun qui avais soulevé ta jupe devant tout le monde et qui s'était moqué de ta culotte parce qu'il y avait un canard avec une casquette rose dessus en CM1 ?

Et bien tu tapes son nom, tu le retrouve dans un site quelconque, et c'est parti.

Sauf que là, c'est à moi qu'on est venu demander des comptes.

Coup de théâtre!

Car je ne suis pas une blanche colombe immaculée.

Non, j'ai les ailes boueuses et lourdes qui m'empêchent de voler trop haut.

Alors voilà.

J'accepte un ami de longue date sur Facebook, qui m'envoit aussitôt un message qui commence par :
" Enfin, aprés toutes ces années, je te retrouve..."

Là, je me dis : chouette. Une demande en mariage. Ou une déclaration du moins.

" Tu m'avais fait quelque chose qui m'avait traumatisé quand on était en CM1, et je m'en suis jamais remis."

Uh?

"Alors, maintenant je t'ai retrouvée aprés tout ce temps ! Ahahaha! A cause de toi, je ne dors plus la nuit !"

Oh... Mon... Dieu...

"Voilà, j'espère que t'es contente... Allez salut."

Mais...Mais...Mais...

J'étais sur les fesses. Normal, étant assises, j'aurais dû mal à être sur mes lobes d'oreilles.

Et surtout, je ne savais pas du tout de quoi il parlait.

Pourtant, je me souvenais bien de lui, du fait qu'on était dans la même classe.

Mais de l'avoir traumatisé...
Merde..
Qu'est ce que j'ai bien pu lui faire?
Ben, je lui ai posé la question.

J'attends sa réponse.

Je suis légèrement anxieuse quand même hein.
Parce que s'il me sort un truc du genre : Tu as coupé mon petit doigt lors d'un jeu cap pas cap, et que j'ai occulté cet évènement traumatisant de ma mémoire...

Bon, ben je lui enverrais des fleurs.
Au pire.

mardi 2 septembre 2008

Vincent Vega contre Bruce Wayne



Alors c'est quand même un phénomène ce film.

Parce que quand tu vois qu'il est en train de pulvériser Titanic au niveau des recettes : quasiment 500 millions de dollars de recettes (plus que l'euro million dis donc).

Et quand tu vois qu'il est 3ème dans le classement des 250 meilleurs films de tous les temps, avant Pulp Fiction, Star Wars et la liste de Schindler, tu te dis.

Bon.

Faut que j'aille voir à quoi ça ressemble un film qui provoque tout ça.

C'est donc ce que j'ai fais, ami lecteur.

Bien sur, je suis une grande fan de Batman, le meilleur héros de tous les temps.
Non, ce n'est pas un avis subjectif et partial. C'est comme ça.

On en est au 6ème film, quand même.
Avec des Mikael Keaton, Val Kilmer, George Clooney, et Christian Bale qui l'ont incarné.
Alors vas-y, sort moi un seul autre super héros de cette trempe, et tu auras droit à un autographe dédicacé de Cindy Saunder.

Bref.
J'ai donc vu le film, en compagnie d'une copine.

Impression?

Oui, c'est un bon film.

C'est même un très bon film.

Bonne réalisation, belle photo, acteurs froids et efficaces (au passage casting bien gratiné quand même).

En plus, il y a cette ambiance glauque, noire, propre aux comic's, avec la petite touche de Mafioso qui parfume l'air.

Les méchants sont pas mal. Le joker est fabuleux.

J'aime bien l'humour brut de décoffrage (avec le crayon qui disparaît, la chute qui ne te tuera pas, mais qui explose tes chevilles).

Y'aurait même une petite émotion qui viendrait pointer le bout de son nez, à certains moments.

Mais je n'ai pas été totalement conquise.

J'ai trouvé les 25 dernières minutes de trop. C'était brouillon et bâclé.

Déjà parce que le personnage de Double face est survolé et superficiel (son revirement ne m'a pas du tout convaincu, même si le joker en infirmière était...efficace).

Et que j'ai trouvé cette manière d'amener les choses, surtout à la fin... Trop facile.

J'aurais aimé quelque chose de plus prise de tête, de moins manichéen. Et là, le message en gros c'était oui, il y a du mauvais en chacun de nous (on le savait déjà), même dans les plus "purs".

Et puis l'intrigue amoureuse est bâclée aussi. Enfin, ça, c'est souvent le cas dans les gros films d'action américain : on met une jolie actrice connue, avec la scène du palot, et hop, on a la romance.

Et enfin, les moments où les scènes d'actions sont si énormes, qu'on sort du film en se disant :

"Ouais, Ok, alors le gars il tombe de 25 étages sur une voiture, et il a un sourcil légèrement grillé."

Car, comme me l'a fait remarqué très justement copine, Batman est l'un des rares super héros qui n'a aucun pouvoir : il est baraqué, certes, mais tout repose sur ces gadgets ultra sophistiqués.

ça reste un homme avec des capacités de survie d'homme.

Or, ici, plusieurs scènes le montrent comme un surhomme.

Ce qu'il n'est pas...

Bref...

Je reconnais que c'est un bon blockbuster.

Mais je ne l'aurais pas mis aussi haut dans le classement des meilleurs films.

Surtout avant l'indétronâble Pulp fiction.

Non mais dés fois.

lundi 1 septembre 2008

Un petit jeu qui dérape


Elle nous avait prévenue pourtant.

"J'ai un super jeu à vous proposer, mais attention, on risque de se disputer."

Moi, j'ai fait "Chouette ! Envois !"

Aaaah, si j'avais pu me taire.

Tout commençait bien pourtant.
Un petit week-end à la campagne.
Des amis autour d'une table.
Un jeu marrant.
Du vin qui coule.
Tout ne pouvait qu'aller bien. Forcément.
C'est fou comme il suffit d'un petit rien pour que ça bascule.
Pourquoi le repas de famille dégénère t'il en règlements de comptes?
Pourquoi la soirée animée se teinte t'elle de rancoeurs, faute d'accords politiques ?
Est-ce que ces moments sont la cristallisation de rancoeurs enfouies ?
Ou c'est juste la faute à pas de chance, ni le moment, ni l'endroit ? Ou bien les deux...
On décide donc de jouer à Scorsese et Fellini.

Les Scorsese sont les parias, les traîtres, les méchants à éliminer. Pour les Scorsese, le but du jeu sera de survivre et de tromper les gentils Fellini.
Les Fellini sont donc les gentils, qui doivent trouver et éliminer les Scorsese.
On distribue à chacun un petit papier, sur lequel est noté votre identité (Scorsese ou Fellini).
Nous étions 6. Il y avait 2 Scorsese et 4 Fellini.
Quand tout le monde a vu son identité, on range son petit papier à l'abri des regards, le soleil se couche, et nous fermons tous les yeux.
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève pour les Scorsese."
Les deux méchants ouvrent discrètement les yeux, se reconnaissent et les referment.
Le meneur de jeu dit : "Le soleil se lève sur la ville."
Et à ce moment là, on enchaîne les débats, on s'accuse mutuellement, on essaye de se monter les uns contre les autres (les Scorsese devant se protéger de la manière la plus subtile qui soit).
Puis, par un vote à l'unanimité, il s'agit d'exécuter la personne visée par le vote.
Si les Scorsese se débrouillent bien, ils arrivent à survivre et gagnent donc la partie.
Si les Fellini sont perspicaces, ils arrivent à trouver les petits signes qui permettront d'éliminer les méchants.
S'ils restent 1 Fellini et 1 Scorsese à la fin du jeu, les Scorses gagnent.
Le jeu était donc animé.
Nous en étions à notre troisième partie.
J'étais contente, car à la première partie, j'étais une Fellini, et j'avais réussi à survivre et à trouver les deux méchants Scorsese.
A la deuxième partie, j'étais une Scorsese, et j'avais fait croire à ma copine que son mec était un Scorsese, car il avait sourit à tel moment, et j'avais donc gagné, en tant que méchante.
Lorsque ma pote, qu'on appellera Cristina, avait découvert que je l'avais eu en beauté, elle m'a couru après, on a tourné un moment autour du barbecue, moi, pliée en deux de rire, elle, me hurlant dessus qu'elle me détestait, que j'étais une putain d'actrice et que c'était pas juste. (J'avoue, ça m'a fait plaisir).

Mais ça restait bon enfant à ce moment là.

Et puis nous avons fait une ultime partie.
J'étais, encore une fois, une Scorsese.
Et nous avions toutes jeté notre dévolu envers le copain de Cristina, décidant de l'éliminer dés le premier tour.
Peut-être parce qu'il s'agissait du seul mec de la soirée.
Peut-être par simple jeu.
Quoi qu'il en soit, nous étions 4 à voter contre lui.
Seule Cristina refusait catégoriquement de l'éliminer.
J'ai dit aux autres que c'était louche qu'elle le protège de cette manière (même si je savais que tous les deux étaient gentils), et que ça devait être deux traîtres.
Du coup, les autres filles disaient à Cristina : "Pour nous prouver ta bonne foi, tu dois l'éliminer."
Et boum.

Phrase de trop?
Pression trop forte?
Trop de tout?
Ma faute, peut-être?
Cristina est "sortie du jeu", s'énervant (pour de vrai, car nous jouions jusque là l'énervement et la mauvaise foi), disant que nous la forcions, qu'elle en avait marre, que nous l'emmerdions, en gros, et qu'elle voulait arrêter de jouer.
Nous commencions à lui dire, calmement :
"Oooo, c'est un jeu ! T'énerves pas ! C'était juste dans le jeu ! On te force à rien !"
Mais une des copines n'a pas accepté cette montée d'adrénaline, et s'est levée de table en disant
"Tu fais chier Cristina, avec tes sautes d'humeur. C'est juste un jeu, merde."
Là, Christina s'est levée à son tour, devant nos yeux médusés par ce revirement de situation qui s'est produit à la vitesse de la lumière et a dit un truc du genre :
"Non mais vous m'avez saoulé ! J'ai le droit de ne pas accepter ça !"
Et elle est partie au fond du jardin, en pleurant.
Son copain est allée la chercher, on l'entendait crier des
"Mais lâche moi putain ! Laisse moi tranquille."
Et notre autre copine râlait contre elle, faisant rageusement la vaisselle.

....

Le problème, c'est que j'étais un tant soi peu bourrée comme un coing.
Peut être que je ne me suis pas rendue compte que nous étions allée trop loin.
Peut être que certaines personnes sont plus sensibles, et que le martèlement psychologique est trop insupportable pour eux, même s'il ne s'agit que d'un jeu.
Peut être qu'elle est aussi légèrement capricieuse, et qu'elle n'a pas supporté que les choses ne se passent pas comme elle le souhaitait. Ou mauvaise joueuse tout simplement.

2 heures plus tard, elle était toujours cachée au fond du jardin, en larmes.
Je suis allée lui amener un morceau de papier toilette, pour qu'elle se mouche (rupture de mouchoirs).
Et je ne savais absolument pas quoi lui dire.
Parce que si je lui sortais "C'est bon, c'est qu'un jeu.", étant donné l'état de stress dans lequel elle était, je pense qu'elle aurait pu me fourrer le papier cul dans la bouche.

Elle est allée se coucher lorsque tout le monde dormait, parce qu'elle avait trop honte de nous voir (je pense). Impossible de la faire revenir avec nous.

Le problème, c'est que le lendemain matin, elle n'a parlé à personne, faisant une tronche de 10 mètres de long.
Là je me suis dit que ça allait trop loin.
Et quand je suis partie, elle ne m'a même pas dit au revoir.

ça m'a fait réfléchir tout ça.
Je me suis sincèrement demandé si ce jeu de merde pouvait remettre notre amitié en cause. Si même nous étions réellement amies.
J'ai appris par la suite que la copine rageuse qui a fait la vaisselle était allée vers elle, l'avait prise dans ses bras et que ça s'était arrangé.
Mais Cristina ne s'est pas excusée. Et je n'ai aucune nouvelle d'elle.

Voilà toute l'histoire.

Se froisser pour un jeu, dans un jeu, je trouve ça triste.

Quand même.

vendredi 29 août 2008

Yves Saint Laurent a dit



Que pour être belle, une femme devait porter un pull noir, une jupe noire, et être au bras de l'homme qu'elle aime.


...


J'ai le pull et la jupe.

jeudi 28 août 2008

J'en ai marre

2ème liste

Ce que je n'ai toujours pas fait

1) L'amour (ça va faire 3 mois. Vive l'été)
2) Soigner mon rhume (ça va faire une semaine. J'ai plus le goût à rien)
3) Du sport. A chaque fois je me dis : demain, je ferais 200 abdos, tous les jours. (Et la marmotte...)
4) Lu "Guerre et paix". Bon.. En même temps...
5) Etriper la sous locataire qui, elle aussi, a sa liste :
- A fait un trou dans la porte parce qu'elle avait oublié ses clefs
- N'a pas fait le ménage une seule fois en 2 mois
- N'a toujours pas payé son loyer (ACCESSOIREMENT)
- A tué mes plantes vertes en ne les arrosant pas
- A fait une culture de champignons sur les draps de ma coloc
- A pris soin de dire à sa copine, sa maman, son banquier, d'appeler à 8h du mat
(tous les jours)
- A téléphoné à côté en parlant trés fort pendant que je regardais la télé hier soir
- A pas enlevé ses cheveux de la douche ce matin
6) Rêver.
7) Danser
8) Me saoûler la gueule (1 bonne semaine au moins)
9) Fais une prise de sang (l'ordonnance date de la visite chez le gynéco, janvier 2008 quand même)
et 10) manger de la cervelle. Je suis pas pressée.

mardi 26 août 2008

Perles on the island

C'est sympa, quand tu regardes cette émission.
Tu te sens de suite mieux loti, niveau intellectuel, phrasé, tout ça quoi..
Exemples.

Je me suis aigri de la vie. (Joli)

On doit vivre avec le monde extérieur du couple. (C'est quoi?)

Je suis quelqu'un comme tout le monde. (Heu ouiii...)

Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses à toi même de toi à toi. (Je crois avoir saisi l'idée)

Je me sens comme Tom Hanks dans seul au monde. Tom avait un ballon à qui parler. Et moi... Ben... j'ai Dani... (pas de bol)

J'avais pas le droit de te faire peser beaucoup de chose sur toi de ta personne. (Ils aiment les redondances dans cette émission).

Plus jamais séparément. (Cherchez l'erreur).

J'estime avoir payé ma peine. (C'est comme ça qu'on dit?)

"Tu m'as manqué mon amour.
"Toi aussi ma grosse."

Soi dit en passant, j'ai remarqué que Céline Giraud est passé du côté obscur de la force. Elle s'est beaucoup pouffisée.

Et je crois que j'ai le niveau pour participer à l'île de la tentation.
Copine : "T'as entendu parler du crash aérien de Cincinatti?"
Moi : "Ah oui, comme Peter?"
Copine : "?"
Moi : "Ben oui, Peter Cincinatti, le chanteur."
Copine : "Non, c'est Peter Cincotti, quichasse."
Moi : "Ah oui, désolée, je fais de l'épilepsie."
Copine : "Non, c'est de la dyslexie. Putain t'es grave."
Moi :"Hé merde."

lundi 25 août 2008

Rage


Je suis allée au concert de Rage against the machine la semaine dernière.
Et je me suis faite aborder par un anglais over full of Heineken.
Un gros barbu roux à lunettes (la chance que j'aiii) qui m'a dit :
"Hey, I win 20 dollars if I have sex with you. Is it possible?"
....
"Of course."
"No, I'm déconning hein."
Liliiom, ou la loose même quand elle va à un concert plein de testostérone.
Parce que sur 40 000 personnes, devait y'avoir 39 998 mecs.
Les deux nanas c'était moi et ma pote.
Hé ben c'est tout ce que j'aurais pu pécho.
Un anglais même pas joli.
A part ça, c'était funky le concert de Rage, ambiance woodstock totalement allumée.
Et les p'tits rebelles de 19 ans qui gueulaient :
"Ricard trop cher, la police est en colère" devant des CRS regardant droit devant eux, ça m'a bien fait marrer.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...