vendredi 25 septembre 2009

Cette sensibilité me tuera


Parce qu'il suffise que je lise un bouquin triste qui parle de la vie d'un rat.

Et ça y est c'est parti.

Je pleure.

Je pleure jusqu'à 2 heures du matin sur un rat imaginaire.

Bon, quel rat, j'ai envie de dire.

Mais quand même. Bordel à cul.

(Firmin, c'est le nom du rat)


Harry Potter m'avait bien eue, lui aussi.

Alors que bon.

Un binoclard marqué à la scarface qui se balade sur un balai ... Voilà quoi.

Hé ben non.

Je finis le bouquin, les yeux rougis et pleurant, les mains tremblantes.

HEUREUSEMENT qu'il n'y a personne à côté de moi, c'tte honte sinon.


Je me souviens, j'avais fini de lire "La ligne verte", de Stephen KING, dans un bus, au retour d'un camp de vacances. Je sais, trés risqué.

J'ai dû prendre sur moi comme c'était pas permis, parce que ce putain de John Cafey, il est chié lui aussi.

J'avais simulé un malaise pour que le bus s'arrête et j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps, caché dans les toilettes d'une aire de stationnement d'autoroute. Je me souviens, je mordais dans ma main pour ne pas faire trop de bruit.


Tu m'étonnes que mes congénéres de l'époque étaient persuadés que je versais dans le satanisme (véridique), au vu de mon comportement bizarre.


Un rat cynique, un sorcier myope et un black ressemblant à une armoire à glace.


La formule de la mort.

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Non, jdéconne toujours hein...