lundi 21 mars 2011

Bain de boue

Quelquefois, tu fais des rêves si réalistes que tu as l’impression de les vivre.
Cette nuit, c’est ce qui s’est passé.

Je rêve donc que je vais voir un sage, qui me diagnostique un mal être : « vous êtes mal dans votre peau, vous n’avez pas confiance en vous et vous ne vous aimez pas. »
(Sans blague).
Il me dit d’aller voir une pharmacienne brune qui pourra m’aider.
(C’est con un rêve).
Bon, donc j’y vais.
J’arrive devant une espèce de hangar, où la fille en question travaille.
Elle me voit et me dit de la suivre. Elle m’entraîne plus loin et là, je me rends compte que je dois chausser des skis et descendre une route très pentue et large de 80 cm.
Je lui dis : Tu rêves, je ne vais jamais y arriver.
Elle me dit : Non, c’est toi qui rêves. Allez, suis-moi.
Bon, donc j’y vais.
Je te jure, j’avais l’impression de vraiment skier et de galérer comme pas possible.
(Petite précision : même une bite de lilliputien amputée skierait mieux que moi).
Enfin bref, après une impression de 3 plombes de galère (je devais faire du chasse neige dans mon lit, vu la sensation que j’ai eu), on arrive au bord d’un précipice. Là, elle me dit d’enlever mes skis, de descendre l’espèce de structure en bois qu’il y avait et de m’immerger dans une boue marron.
Je la regarde en lui disant : Non mais t’es trop lol, toi.
Elle me dit : c’est la seule manière de te réconcilier avec ton corps.
Je lui dis : … Ok.
Bon, donc j’y vais.
Donc, j’enlève tout, je me retrouve à oilpé et je descends la structure en bois… Pour m’immerger dans la boue.

Et là…

Écoute-moi, une sensation de malade.
Je ne me suis jamais sentie aussi bien. C’était incroyable comme je ressentais la boue sur mon corps, la sensation de fraicheur que cela faisait, la lourdeur de la terre.
Je me sentais vraiment ,vraiment bien et ça faisait un petit bout de temps que ça ne m’était pas arrivé. Au bout d’un moment, je sors de la boue, je l’enlève de mon corps avec de l’eau et je mets une robe.
Je sentais le tissu très fin de la robe sur moi, qui bougeait quand je marchais.
Je me sentais belle.
Je repasse devant le hangar du début, et là, au lieu de la pharmacienne, je retrouve tous mes amis et toute ma famille, assis, en train de boire et de manger un superbe banquet, petits lampions, grands plats et verres qui chantent.
Je vois ma tante, je me jette dans ses bras en pleurant et je lui dis :
« Je suis en train de renaître. »

Bon, même si ça partait en biberine, c’était un rêve bien sympa.
Surtout que depuis, je crois que j’ai enfin fait la paix avec celui qui me supporte, et qui n’est quand même pas si insupportable que ça…Mon corps.

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Non, jdéconne toujours hein...