Paulo Coelho dit que quand tu fais une erreur une fois, c'est une erreur. Quand tu la fais deux fois, c'est une décision.
Bon, et bien je persiste à prendre ces décisions alors que j'entends PV (Petite Voix) qui me fait
"Tût tût tût ! Tu le sais... Fais pas semblant de ne pas écouter, tu le sais.
Que ce garçon n'est pas pour toi,
Que bouffer le paquet entier de biscuit au chocolat te fera culpabiliser,
Que ne pas répondre à ce texto place l'autre dans cette situation d'attente que tu détestes quand c'est à ton tour d'attendre,
Que pleurer sur ton sort n'avancera en rien dans la résolution de tes "problèmes",
Que, non de Dieu, NON, ce garçon n'est pas pour toi.
Faut te le dire en quelle langue ?"
Et oui... Je sais... On m'a parlé récemment de la Programmation Neuro Linguistique, ou PNL.
En gros, si tu dis à un gamin : "Ne saute pas dans cette flaque d'eau", il n'aura qu'une seule envie, c'est d'y sauter et à pieds joints en plus.
Il faudrait donc lui dire un truc du style : "Reste au sec". Histoire d'être un peu plus efficace.
Comme nous restons toute notre existence et au fond de nous de petits enfants apeurés, qui se cachent derrière leur rôle de grand, leurs travail, leur famille et leur vie sociale, il faudrait que Petite Voix nous coache et utilise le PNL de manière plus persuasive.
Enfin bon, c'est un souhait qui semble parfois bien inutile. Là est tout le paradoxe de notre chère petite humanité. Et ça va au delà du simple désir : "Je veux ce que je n'ai pas".
C'est une part de masochiste qui s'insinue et qui nous fait penser : "Je veux ce que je n'ai pas et qui, je sais, me fera pourtant du mal."
Pfff, comment on fait pour s'en sortir et dompter ce satané désir maso ?
Yoga ?
Retraite anticipée au bout du monde ?
Abstinence ?
Végétalisme ?
Visionnage en un seul trait de tous les épisodes de Lost ?
S'il existe une solution, je suis preneuse.
En attendant, on va essayer de cohabiter avec cette petite garce qui veut nous faire sauter dans la flaque d'eau : ne pas la nier totalement, ne pas y céder entièrement.
Et puis bon, comme on dit que notre pire ennemi c'est nous même, on garde au moins l'avantage d'une bataille familière.
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