mercredi 30 avril 2008
Big
Grrrrrrr
Ourmf.
Rrrrr.
Outch fan de putain de sa race.
Rââââaaaaaa.
Glrrrrrglrr.
Non, je ne suis pas enervée.
Tout va bien.
Non, je ne suis pas enervée je te dis.
Tu me cherches ou quoi là?
Putain, je vais me faire un 12ème café ça va me calmer tiens.
Allez j'y vais.
Oh putain, et cette putain de porte qui se met à sonner.
J'en ai maaaaarre.
Allez, je me rassois, et j'ouvre et..
Ah.
Tiens.
Salut gentil livreur avec une balafre sur le visage qui a toujours un mot gentil et un sourire qui me fait du bien à mon coeur survolté d'adrénaline.
Oui, oui, ça va bien et vous?
Oui, ça fait longtemps que vous êtes pas venu.
Hihi.
Ben oui, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu du coup.
Hihi
Ah, ben bon week-end alors.
Hihi.
Oui, oui, merci et à bientôt.
Hihi
Je regarde la porte fermée avec un sourire de grande gigue.
Il y a des cloches qui chantent jingles bells dans ma tête.
Je ne pense plus à rien, je suis redescendue de mon nuage noir.
ça m'a fait penser à un truc.
Génitrice, quand elles nous engueulaient, suffisait qu'elle voie un animal sauvage qui gambade gaiement dans la nature champêtre pour qu'elle passe de
"Rouuuu nomdidjiu j'vais t'étrangler et tu vas souffrir horriblement, que même les rats de la cave ils se régaleront de ta chair."
à
"OOooooooh...Qu'il est mignon...Ooooooh....Tu l'as vu le petit écureuil qui gambade gaiement dans la nature champêtre? Ooooooh...Quoi la voiture? Mais c'est pas grave chérie, une portière ça se remplace..."
Toujours prévoir un écureuil qui gambade gaiement dans la nature.
Toujours.
Ou, un livreur gentil balafré qui te tape la causette, avec bonus sourire.
Je te l'accorde.
mardi 29 avril 2008
Monsieur rigolo fait des siennes
Tiens, ami lecteur, tu te demandes pourquoi donc je fais des exercices de relaxation comme ceci?
Tu voudrais le savoir hein?
Calme toi, je vais te le dire, parce que j'ai une âme bonne et généreuse.
Oui, je l'ai gardé, mon âme, parce que j'ai fait comme Indiana Jones il m'a dit de faire hier.
Donc j'ai pas été aspirée par la petite boiboite que même les nazis, ils ont pas fait les fiers quand ils ont fondus tels des toons que tu plonge dans de l'acide.
....
Bien.
Je me détends.
Non pas en tuant.
Mais en respirant calmement.
Et en regardant fixement Monsieur Rigolo qui fait des siennes.
Essaye de travailler avec Monsieur Rigolo.
Non, mais sans déconner.
Essaye de travailler avec lui.
Tu vas voir.
A chaque phrase que tu dis, il peut pas s'en empêcher.
Il sort des blagues toutes pourries.
Et aprés il te regarde avec un air de chien battu.
Mais il sait qu'il recommencera.
C'est un toc en fait.
Exemple :
On entre dans la pièce, frais comme des gardons.
Moi :" Ferme la porte Monsieur Rigolo."
Monsieur Rigolo : "Tu sais pourquoi Mikael va à la porte?"
Moi : "Naaan, je veux pas le savoir."
Monsieur Rigolo : " Parce que Jakson. Jacques Sonne. héhéhéhé."
Moi : "..."
Moi : "Bon, monsieur Rigolo, il faut pas que tu laisses de blanc, il faut que tu colles tes répliques à ce qu'elle te dit."
Monsieur Rigolo : "Avec de l'UHU?"
Moi : "..."
Moi : "Concentre toi, Monsieur Rigolo, s'il te plait, il faut qu'on avance."
Monsieur Rigolo : "Je me concentre...Je suis concentré...Comme du lait."
Moi : "Non, t'es un con centré, c'est juste que t'es pile poil placé au milieu."
Et merde.
C'est contagieux.
lundi 28 avril 2008
La rebelle attitude
La rebelle attitude s'exprime par tous les moyens possibles.
Parce que la positive attitude ("Véto!" vient de m'hurler dans feux mes tympans un fan inconditionnel de Lorie et M Pok), c'est, donc, déjà pris.
Alors, comment est ce que tu peux faire ta rebelle, tout en gardant une attitude hype?
Mais c'est facile!
Prend exemple sur essai numéro 1 (qui porte également le délicat sobriquet de grande soeur).
Le tout en seulement 8 phases.
Merveilleux n'est ce pas?
1) Quand tu passes en voiture devant un troupeau de mouton broutant paisiblement avec des petites cloches qui font bling bling, baisses ta vitre et hurle :
"Vive les pulls!" en secouant ta tête et en faisant un signe de Death metal.
Regard bovin et vide qui s'ensuit de la part, non de ces charmants quadripèdes, mais d'essai réussi (Moi).
2) Aime ce que tout le monde déteste.
Télécharge en secret la vie de Cindy Saunders et écoute son dernier tube dans ta caisse en dansant de la tektonik. (vidéo preuve à l'appui lorsqu'elle aura cessé ses menaces judiciaires).
3) Ris à tes propres blagues. Surtout lorsqu'elles ne sont pas drôles. Et quitte la pièce en disant : "Je vous emmerde".
Ou mieux : "Ta gueule". Lorsque personne n'a rien dit.
4) Moque toi des officiels :
"Ce mec a vraiment un costume à chier. Et en plus, il fait pervers avec ses gros cheveux."
"Bonjour monsieur le maire, je vous présente ma fille."
5) Répudie les cérémonies :
"Pour le jour de la commémoration des déportations, je vais déposer une gerbe sur le monument aux morts."
"Tu vas nous faire une galette bien chaude?"
6) Soit de mauvaise foi. Quand tu te gaves de Cebettes à faire palir Cebette man, l'homme qui tire son énergie vitale des Cébettes, et que les éructions qui s'en suivent te piquent les yeux que même aprés tu ressembles à un lapin russe, accuse, sans réfléchir.
"Aaaah, t'es vraiment dégueulasse! Maintenant, ça sent la cebette."
7) Venge toi sur un personnage virtuel en la gavant de frites, de steack et de sodas, alors qu'elle s'est cassé les miches à suer comme une porcasse à la salle de sport du village pour devenir une bimbo digne de ce nom. Sous l'oeil hilare de génitrice. Tiens, tiens, la rebelle attitude s'inscrirait t'elle dans les gènes?
8) Recycle tes vannes :
Quand au retour de ce week end intra génos, tu repasses devant le même troupeau, tu rebaisses ta vitres, et tu hurles :
"Vive le Méchoui!"
Dur la rebelle attitude.
En même temps, c'est un entraînement quotidien.
Enfin, je crois.
Enfin, peut-être.
jeudi 24 avril 2008
Les jolis souvenirs
mardi 22 avril 2008
Je ne comprends pas
Et aprés vas-y que je me tortille, en mettant la main là ou il faut, comme si ça allait stopper la grande rivera t'as vu.
Alors, je te dis pas quand j'arrive devant mon appart.
Et que je capte que j'ai encore 5 étages à monter.
Autant dans le métro, je gère. Tout va bien.
Autant quand j'arrive devant ma porte. Bing, ça y est, j'ai envie de pisser.
Et ça loupe pas hein.
Alors, je monte les escaliers, une main tenant fébrilement la rampe, une autre mon petit pistil.
Je mets ma bouche en coeur en faisant des "houuu houuuu houuulalalalalala..."
Des grosses gouttes perlent sur mon front.
Je suis devant ma porte.
Je vais me pisser dessus, c'est pas possible.
Je serre mes jambes, je m'enroule sur moi-même telle une tortilla dansant frénétiquement sur born to be alive.
J'trouve pas mes clés.
Raaaaaa putain c'est pas possib'!
"houuu houuuu houuulalalalalala..."
A'yest A'yest, je les tiens.
Jme précipite dans l'appart, je laisse la porte ouverte, pas grave.
Je me déculotte alors que j'ai encore mon manteau.
Viiiiite, pipi! Pipi! Pipi!
Et là....Soulagement ultime.
Que ça fait du bien la vérité sur sa mère....
J'reste même quelques minutes de plus ,tiens.
Là, je me dis, quand même, on va pas y rester 3 heures non plus.
La porte de l'appart est ouverte, la porte des toilettes est ouverte, manquerait plus que ma coloc entre et me voit avec ma doudoune sur les chiottes.
Hahahaha!! ça serait bien marrant n'empêche!
"Laeti? C'est toi? J'suis avec A....(son copain)"
Haha...Glurps.
"ça va? J'ai entendu du bruit."
"Heu oui, oui! Heu, attends, bouge pas je...ferme la porte hein."
Purée, du bol qu'ils aient pas été sur mon passage de déculottage express à travers l'appartement.
J'aurais eu l'air fine tiens.
....
Là, présentement, telle que je suis, j'ai pas l'air maline non plus.
Mais c'est pas bien grave.
Puisque vidée je me suis.
lundi 21 avril 2008
Future médiatrice
Si, si ma p'tite dame.
Parce que pour faire une bonne médiatrice tu dois être :
joignable : Quand, à 1heure du matin, ta pote t'apelle, paniquée, pour te dire que sur les 2 acteurs qu'on côtoie tous les jours et qu'on peut classer dans la catégorie "potes", un enfoiré de première se cache.
à l'écoute : Quand ta pote t'explique que oui, son portable était sur la table de chez elle, qu'elle est allée préparer du thé pour ses 2 "potes", qu'elle les a raccompagné à la porte, qu'elle veut passer un appel et...Plus de portable.
empathique : Quand elle t'explique que ce n'est pas pour ce portable qu'elle pleure, mais pour cette putain de main qui l'a pris, l'a mis dans sa poche et s'est ensuite posée sur son épaule pour lui souhaiter une bonne soirée.
patiente : Quand les 2 mecs, tour à tour, te sortent des explications classées au top 5 des explications les plus foireuses :
Suspect numéro 1 : Tu l'as jeter par la fenêtre je pense.
Suspect numéro 2 ; Ah mais tu sais, moi, les esprits ont déjà voler des objets qui m'appartenaient. Ton appart à dû avaler ton téléphone.
perspicace : Sur le mobile, le pourquoi, les deux gars ayant des téléphones, relativement aisés..
Une blague qui a mal tournée?
Une volonté de détruire une relation?
Un geste totalement impulsif?
Un acte politique?
Que sais-je encore...
muette : Quand il le faut. Quand aprés avoir réunis les 2 gars face à face qui se rejettent mutuellement la faute :"Les 1001 c'est pas moi c'est toi c'est pas moi c'est toi...", ta pote craque, sort son coeur de sa poitrine et le pose sur la table, devant les gars médusés. Impossible, me dis-je de rester insensible face à ce spectacle triste à en crever de cette fille décharnée, qui ne demande qu'une chose : le "courage" du bonhomme de lui dire la vérité, et elle aura le même courage de pardonner, tout de suite, là, maintenant, et qu'elle le jure devant Dieu, parce qu'elle aussi elle en a fait des conneries, qu'elle peut comprendre, mais qu'il lui dise maintenant.
Là, je regarde le suspect numéro 1.
J'ai faillit dire : "T'as pas quelquechose à ajouter?"
Mais ce bon dieu de bon sens me dit shut up please.
Je mords ma langue.
Même si je suis persuadé que les deux vont rester muets.
Et là.
Miracle.
Le suspect numéro 1 nous dit :
"Bon, j'ai quelquechose à vous dire...Le téléphone est chez moi."
spontanée : Suivre le mouvement qui nous prend tous nerveusement : un éclat de rire qui nous secoue tous aprés cet interrogatoire de folie, pire que le cluedo de Burger, quand il nous dit, "je voulais faire Arsène Lupin a encore frappé, et quand j'ai vu le mal que ça t'as fait, j'ai eu peur, je l'ai jeté dans une poubelle. Je te rembourse."
Pffff...
Dur quand même toutes ces émotions.
jeudi 17 avril 2008
Peur pour rien
mercredi 16 avril 2008
Pauline
Quand tu t’endors le soir, tu penses à un truc.
Qui te fait penser à un truc.
Qui te fait penser à un autre truc.
Qui te fait penser à un autre truc encore.
Ce qui fait qu’au début,
tu te demandais quelle était la position sexuelle préférée de Mickey avec Daisy quand Minnie se fait faire les ongles des doigts de pieds (comment ça elle a pas de pieds ?)
Pour penser à la fin, à toutes les mains que tu as fictivement serrées dans le métro en te tenant à la barre et qu’en plus après, tu t’es même pas lavé les mains pour manger ton sandwich et que si y’avait une main qui venait de torcher un cul, ben peut-être que tu as mangé des particules de caca qui, en plus, ne t’appartiennent même pas.
Aucun rapport donc.
Mais hier, je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à Pauline.
Pauline, c’est une fille que j’ai rencontré au théâtre.
Pauline, c’est une fille qui est prisonnière de son corps.
J’osais pas lui parler au début, parce que je ne savais pas comment m’y prendre. Je ne savais pas si elle m’aurait comprise en plus. Je lui ai fait un coucou de loin.
Sa mère s’est approché de moi et m’a dit : « Elle ne te voit pas, elle est aveugle. »
Je lui ai dit : « Désolée, je fais ma blonde à des moments où il faut pas. »
Elle me dit : « Viens lui parler, elle te connait. »
Je lui dis : « Ah bon ? Mais…Elle… »
Elle me dit : « Oui, elle comprend tout. Elle n’est paralysée que du corps. »
Je lui dis : « Ah… Ok, ben je vais lui dire bonjour. »
Alors, je me suis approchée, je lui ai tapé la bise, et je lui ai dit :
« Hé Pauline, ça farte ? Tu me connais à ce qu’il parait ? Tu m’espionnes ou quoi ? »
Là, elle a eu une sorte de spasme et j’ai cru qu’elle s’étouffait.
J’ai regardé sa mère avec des gros yeux, je voulais lui dire : « Merde, qu’est ce que j’ai fais, qu’est ce que j’ai dit ? »
Elle m’a dit : « Ne t’inquiètes pas, elle rit. »
…
J’étais effrayé et…Je ne sais pas, contente à la fois.
Elle m’a appelée par mon prénom en prenant une immense inspiration.
Un effort colossal ensuite, pour me demander si je connaissais ce garçon qu’elle aimait bien.
Je lui ai dit : « Machin ? Ah oui, je le connais. Pourquoi, il te drague ? Fais gaffe, il se tape toutes les minettes du coin. »
Nouveau spasme. Elle prenait une sorte d’inspiration asthmatique, c’était comme si elle aspirait de l’air pour la dernière fois de sa vie.
Je me sentais bizarre, j’avais l’impression de lui faire du mal et du bien à la fois.
C’est comme le jour où sa mère m’avait invité chez elles, pour me baigner.
Je plonge dans la piscine, là j’entends sa mère qui me dit :
« Attention ! »
Et elle jette Pauline dans l’eau.
Elle a flotté dans l’air comme une poupée désarticulée.
Etrange vision.
J’ai eu un haut le corps et je me suis précipitée sur elle.
Sa mère m’a dit : « Ne panique pas ! Elle sait flotter ! »
Incroyable.
Elle arrivait à faire des mouvements tordus avec ses bras pour s’approcher de moi. Et elle s’est accrochée à mon cou. Elle respirait très fort en disant mon prénom. Je lui ai dit que putain, elle savait mieux nager que moi. Elle a eu ce spasme qui m’était devenu familier. Je suis resté longtemps avec elle dans l’eau, jusqu’à ce que nos lèvres deviennent bleue et que nos doigts tremblent à cause du froid. Faut dire qu’il faisait nuit quand on est sortie.
Je l’ai portée jusqu’à l’intérieur. J’ai regardé sa mère la laver. Son corps était tellement étrange. Comme si les articulations s’étaient repliées sur elle-même. Elle était secouée entièrement de ses spasmes quand sa mère lui faisait des chatouilles.
C’était bizarrement magnifique.
Ça fait plusieurs années que je ne l’ai pas vue.
Parfois, des personnes surgissent à l’improviste dans la tête.
Et la tristesse de ne plus les voir nous enserre le cœur, les souvenirs déferlent et se mêlent au spleen du temps qui passe et repasse sans prendre le temps de s’arrêter un moment.
lundi 14 avril 2008
Alors ça.
Epilée, et pour une fois, je voulais en profiter.
Le prof, qui clopait tranquille, me voit arriver.
"Hé ben dis donc, tu sors à poil toi, maintenant?" en levant ses yeux au ciel.
"Et oui, c'est bientôt l'été."
"T'as pas peur, ma pauvre fille."
"Mais heuuuu..."
Bon, de toute façon, j'adore mon prof, mais quand il balance, il fait pas semblant.
Je me souviens, quand j'avais récité une partie d'une tragédie de Corneille, il avait encore levé les yeux vers le ciel et m'avais dit, en hurlant d'horreur:
"Ne me fais plus jamais du Pagnol en toge, c'est immonde."
Dur de se débarasser de cet accent marseillais, fan de putain.
Bref.
"Lui", que nous appelerons "D", c'est le mec que tu trouves pas mal, mais sans plus.
Le "D" qui t'as déjà demandé ton numéro mais que t'as envoyé bouler parce que t'avais pas envie.
Même si aprés tu te sentais un peu mal, parce qu'il a l'air gentil, mais que merde, t'as pas envie, tu vas pas te forcer, et qu'en plus, y'avait un épisode de sex and the city que t'avais jamais vu à la télé.
Et c'est le même "D" sur qui tu t'es jeté ensuite, ce fameux soir où tu étais bourrée, où tu lui a fais un calin en lui disant que tu l'adorais. En même temps, tu as fait le même calin et tu as sauté dans les bras de 17 personnes ce soir-là.
Le truc, c'est que "D" se dit que c'est tout bon. Elle a changé d'avis. Plus qu'à la retrouver.
Fallait que ça tombe ce matin.
"D" te regarde de haut en bas, et se mordant la lèvre supérieur (...) te dit :
"Pfiouuuu...C'est pour moi que tu t'es habillée comme ça?"
"..."
Là, tu regardes partout autour de toi. Une issue de secours vite. Une fenêtre. Une échelle. un scooter. un dindon enragé. Une vague de 10 mètres de haut. Une épidémie d'herpès génital.
N'importe quoi pour me sortir de là. Bon, va falloir improviser.
"On se retrouve à midi?"
...
Mais qu'est ce que j'ai dit?
"D" me dit : "Ok, grrrroaarr, à toute ma beauté."
Je suis foutue.
Là, pendant tout le cours, je vais avoir envie de faire popo.
Toujours envie de faire popo quand je stresse.
Purée, y'a pas de sortie par derrière en plus.
Le cours est passé bien vite.
Je regarde la porte vitrée de loin.
Il clope en plein passage.
Devant.
Montant la garde, tel le petit bonhomme en bois qui fait son petit tour quand l'horloge sonne les douze coups de midi. Heure du crime.
Allez ma petite, connecte tes deux neurones, le troisième faisant grève depuis que tu as regardé 5 épisodes de Next d'affilée. Et dis lui merde.
Moi "Hééé...Salut!"
Putain, c'est pas possible, pourquoi vous me faites ça! Revenez s'il vous plait! Je vous promet de regarder Arte...Enfin...Peut-être...Et je lirais plus Public ni Closer...Sauf si je les trouve par terre.
D : "Alors, alors...Tu me le donnes ton numéro?"
Dis Non, NON, NON...Allez concentre toi.
Moi : "Ok."
Bon, allez j'abandonne. Tirez vous pour de vrai bande de minables. J'ai pas besoin de vous, neurones de mes deux.
Et là. Il me tend son téléphone.
Et soudain, une pluie de grêle s'abat sur nous.
Et je vous jure, c'était impressionant.
Je me réfugie sous un arbre.
Lui sous le porche d'en face.
Les petites boules blanches s'écrasent partout et font un bruit d'enfer.
Je crie, en hurlant de rire : "Bon, alors si c'est pas un signe du ciel ça!"
"D" ne comprend pas.
Je m'en fous. je me marre. Je me barre en courant.
Sauvée...
Bon, en fait je lui ai donné.
Mais je crois qu'à cause de cet environnement chaotique, je me suis trompée, tremblant de froid et d'excitation sous cette fureur du ciel.
Ce qui n'est pas plus mal.
samedi 12 avril 2008
Vous savez pas quoi?
mardi 8 avril 2008
Franchement
Elle pourrait quand même penser aux gens qui sont malades la télé, hein.
Mais non.
Vas-y que madame attend 18h pour passer des choses superficiellement moisies.
Mais entre 10 heures et 16 heures, la saleté est tellement incrustée que même du Oust, du Cilit bang ou du Monsieur propre avec sa boucle d'oreille qui a quitté sa boite gay, sont impuissants.
Parce que passer du Christophe Maé, 3 fois, sur la même chaîne, en moins d'1 heure, y'a de quoi sortir sa carabine et mitrailler la concierge, le mari de la concierge, les parents de la concierge, les enfants de la concierge, les cousins du premier, du deuxième, du troisième degrés de la concierge, les amis de la concierge, les voisins de la concierge, la concierge de la concierge, le chat de la concierge, les parents du chat de la concierge...
Putain, l'effet que ça me fait une Maétonite aigue...
Vite...Vite...Un antidote...
Raaaaaaaaahhhh...
Sauvée.
Un épisode des Simpsons. Suivi d'un épisode de Buffy.
Yepee.
Mes pulsions meurtrières diminuent. Je me sens revivre.
S'en est fallu de peu.
lundi 7 avril 2008
Débat crucial
dimanche 6 avril 2008
Révélation
http://goodsites.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1906356
vendredi 4 avril 2008
"Les enfants...
jeudi 3 avril 2008
A bas les enculés
Je vous propose d'adhérer à un tout nouveau concept, intitulé, sobrement, comme suit:
"A bas les enculés."
Le principe est simple.
Les enculés sont à repérer, à cibler, et à éliminer.
Comment?
En retournant le concept d'enculade (ou enculerie? Jsais plus) contre eux.
Exemple flagrant de groupe d'enculés :
En 2007, un soi-disant artiste du nom maudit de Guillermo Vargas Habacuc a pris un chien de rue, l'a attaché à une corde à un mur d'une galerie d'art, et l'y a laissé mourir lentement de faim et soif.
Pendant plusieurs jours, l'auteur de cette horrible cruauté et les visiteurs de la galerie ont été les spectateurs impassibles de l'agonie du pauvre animal jusqu'au moment où il est mort d'inanition, après un douloureux et incompréhensible calvaire.
Mais ce n'est pas tout. La prestigieuse biennale centraméricaine d'art a déclaré qu'il s'agissait d'art, et propose à l'"artiste" de recommencer l'opération en 2008.
Appliquons donc l'idée pertinente" A bas les enculés".
Prenons les visiteurs de la galerie, gentils bobo qui ont tout compris à l'art, et faisons-les dévorer par des bergers allemands en rut ( à la sauce Sin city).
Brigitte Bardot doit se retourner dans sa tombe. Ah bon? Elle est pas morte?
mercredi 2 avril 2008
Quand on est bourré
On fait plein de trucs bizarres.
Par exemple, dans une soirée de remise des prix à Florent, suivie d'une teuf parfumée à l'alcool, à la sueur et à la lourdeur des mecs pétés qui t'attrapent quand tu traverse la foule.
Et que, même si on t'avait dit que tu le ferais, avant que tu sois bourrée, t'aurais répondu : "Ouais, c'est ça, et ma mère c'est Dalida?"
....
Par exemple, dans une soirée comme celle-là, tu vois ton prof sortir de scène et tu te jettes dans ses bras en lui disant, une larmichette au coin de l'oeil, "j'taime trop! jte kiffe! t'es le meilleur prof que j'ai eu!", pendant que ta copine lui demande s'il n'a pas été réincarné en soleil dans une autre vie. Copine bourrée elle aussi.
Ah ben oui, quand on est bourré, on le fait entre amis, c'est mieux.
Parce que se bourrer la gueule sans potes, c'est comme un plateau de fromages sans pavés d'affinois.
Impensable.
....
Qu'est ce que je disais moi? Ah oui.
Autre exemple : tu hurles chaque fois que tu vois quelqu'un que t'as déjà vu. Même une fois. D'où la perplexité que tu déclenches chez une meuf que tu as vu sur scène à Strasbourg, il y a deux ans.
Rebelote.
Tu te jettes dans se bras en lui disant : "Jt'aime trop! jte kiffe! t'es la meilleure!"
Et elle qui te regarde en te disant, gentiment tu notes, "Mais t'es qui toi?"
Et tu lui dit : "Je t'appelle demain, je t'explique tout!"
Et elle : "Mais t'as mon numéro?"
Et toi : "Ben non! Mais pourquoi tu me demande ça?"
Et elle : "Okayyy."
....
Par contre, tu es bourrée, pour faire n'importe quoi. Certes. Mais pas avec n'importe qui.
C'est pour ça que quand un sosie de Tom cruise, qui a gardé sa veste en cuir pendant tout le temps où il a dansé avec toi, essaye de t'embrasser goulument en sortant la langue avant même d'avoir collé sa bouche à la tienne, et que d'un coup, ben tiens, il est vraiment pas sexy le Tom, avec sa sueur sous sa veste et sa langue qui s'agite dans le vide, tu le repousses en rigolant et en disant :
"Hahaha...Heu, non, merci t'es mignon, mais comment dire heu..."
et lui qui te dit :
"Arrête, je sais..."
Et il tente encore une fois, sa langue faisant des ronds dans l'air.
"Heu...tu sais quoi?"
"Que t'en as envie... t'en meures d'envie même, je le sais. ça se voit, t'attend que ça."
Hop là, petite esquive à gauche pour éviter langue folle.
"Non, mais attends, qu'est ce que t'en sais de mes envies?"
"Allez fais pas ta timide, laisse toi faire."
Troisième tentative. Bon là je le repousse franchement.
"Non, j'ai pas envie. "
"Pourquoi?"
"Mais y'a pas de pourquoi. c'est comme ça c'est tout!"
"C'est quoi le problème?"
Ouhla, il change de ton le Tom...
"Mais y'a pas de problème! J'ais pas envie, merde, tu peux comprendre ça?"
"Moi, je crois que t'as envie et que t'as peur. Allez, on va passer un bon moment..."
quatrième tentative.
"Putain, mais j'ai pas peur. Lâche moi."
"C'est bon, le prend pas comme ça..."
Et il se barre en allant coller une autre fille. Là, t'es redescendue de ton nuage vaporisé d'euphorie. T'as plus envie de prendre personne dans tes bras en leur disant que tu les aimes.
Copine de soulerie : "Et c'est tout?"
Moi : "Comment ça, c'est tout?"
Copine de soulerie : "Ben pourquoi t'es enervée? Tu t'en fous de ce mec."
Moi : "Je sais. Mais voilà, il m'a cassé mon trip ce con."
Copine de soulerie : "C'est pas la première, ni la dernière fois qu'un mec sera lourd avec toi.
Moi : "Ouais, mais y'a lourd "Et" lourd. Lui, c'est le champion toute catégorie. Il m'a enervée. Jte jure, pour qui il se prend?
Copine de soulerie : "Pour Tom Cruise."
Moi : "ça m'enerve qu'un mec soit persuadé que t'as envie, alors que t'as pas envie. "
Copine de soulerie : "T'es vexée c'est ça?"
Moi : "Non. Oui. C'est juste que ça me rapelle des arguments de merde, c'est tout. Et puis j'étais contente, moi, et il m'a toute énervée."
Copine de soulerie : "Bon. Ben écoute, Tom Cruise est un sale con. Voilà, c'est pas grave."
Moi : "Et toi? T'en es ou avec ton mec d'internet?"
Copine de soulerie : "J'ai cherché sur Google la liste de tous les anti dépresseurs qu'il prend."
Moi :"...."
Copine de soulerie : "Je sais...Je sais... Et tu sais quoi?"
Moi : "Non, quoi?"
Copine de soulerie : "j'étais même pas bourrée quand j'ai fait ça."
Moi : "Ah...Ben merde alors."
Benvenuto
Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.
Non, jdéconne toujours hein...