- J'ai envie d'aller à la messe de minuit. J'en ai besoin, je crois...
- Fais gaffe, il y a un nid.
- Un nid de quoi ?
- Un nid de cathos.
- ...
- C'était pour te prévenir hein.
- Merci.
dimanche 30 décembre 2012
samedi 29 décembre 2012
Le tacle du jour
" Je te jures, j'aimerais revenir dans le temps avec Marty Mc Fly et donner une capote à ton géniteur au moment où il tringle ta mère."
vendredi 28 décembre 2012
La vérité du jour
- Je vais te dire quelque chose de terrible...
-...
- L'homme parfait n'existe pas.
- QUOI ?
-...
- L'homme parfait n'existe pas.
- QUOI ?
dimanche 23 décembre 2012
Les vagues du jour
"La vie avait continué après. La vie continue toujours.
Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire.
C'est la vie, fais-lui confiance.
C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire.
Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons.
Parfois elle te fais boire la tasse, et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrapes par les cheveux et te déposes plus loin. Parfois elle t'écrases les pieds, parfois elle te fait valser.
Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse.
Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc.
Valser, valser, valser.
Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
Il y aurait d'autres vagues encore, mais elle savait qu'elle aurait la force de les passer et que toujours, toujours elle serait repêchée.
C'est ça, la vie, se dit-elle avec certitude en se regardant dans la glace.
Des vagues et des vagues."
Katherine Pancol
Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire.
C'est la vie, fais-lui confiance.
C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire.
Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons.
Parfois elle te fais boire la tasse, et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrapes par les cheveux et te déposes plus loin. Parfois elle t'écrases les pieds, parfois elle te fait valser.
Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse.
Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc.
Valser, valser, valser.
Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
Il y aurait d'autres vagues encore, mais elle savait qu'elle aurait la force de les passer et que toujours, toujours elle serait repêchée.
C'est ça, la vie, se dit-elle avec certitude en se regardant dans la glace.
Des vagues et des vagues."
Katherine Pancol
jeudi 20 décembre 2012
samedi 15 décembre 2012
jeudi 22 novembre 2012
La discussion du jour
2 petites vieilles, assises sur des chaises, dans le couloir de la maison de retraite.
Elles regardent une infirmière, noire et forte.
- "Mireille, il n'y avait pas de gros pendant la guerre, tu es d'accord ?"
- "Oui, oui. C'est vrai."
- "Bon. Et bien si elle est grosse, c'est qu'elle mange. Voilà."
...
Argumentation redoutable.
Elles regardent une infirmière, noire et forte.
- "Mireille, il n'y avait pas de gros pendant la guerre, tu es d'accord ?"
- "Oui, oui. C'est vrai."
- "Bon. Et bien si elle est grosse, c'est qu'elle mange. Voilà."
...
Argumentation redoutable.
lundi 12 novembre 2012
Le coming out du pet du jour
Des fois, t'es dans le métro et tu sens une odeur un peu chaude qui te titilles les narines.
... Putain... Quelqu'un a pété.
Tu regardes d'un air soupçonneux les bipèdes autour de toi, pour tenter de trouver le coupable qui s'est permis de lâcher du méthane de bon matin.
Mais les autres adoptent la même stratégie et un jeu de regard sauce western se met en place.
Et là, tu sais que le traitre copient les autres, jouant la carte des yeux outragés.
Comme quand il sort des cabinets du bar devant lesquels tu attends et qu'il fait un "pfiouuu, y'a quelqu'un qui s'est lâché hein !"
Et bien moi, je rêve de celui qui aura le courage d'assumer les effluves de ses intestins jusqu'au bout.
Je rêve de celui qui défendra les soupirs de son cul, qui en sera fier.
Je rêve de celui qui affirmera Haut et fort, tête haute et droit dans son slip : " OUI, c'est moi. C'est moi qui vient de péter. Et je vous laisse profiter de cette ultime odeur, témoin de mon repas chinois de la veille."
Celui qui fera son coming out du pet.
Le Martin Luther king du gaz intestinal.
Ça, c'est de l'engagement.
Ben ça a séduit bigbij, qui a testé le coming out du pet le matin dans le métro.
Bizarrement, la joie n'a pas été partagée.
Les gens ne sont pas encore prêts. C'est pour ça.
Mais un jour, un jour...
Le pet vaincra.
... Putain... Quelqu'un a pété.
Tu regardes d'un air soupçonneux les bipèdes autour de toi, pour tenter de trouver le coupable qui s'est permis de lâcher du méthane de bon matin.
Mais les autres adoptent la même stratégie et un jeu de regard sauce western se met en place.
Et là, tu sais que le traitre copient les autres, jouant la carte des yeux outragés.
Comme quand il sort des cabinets du bar devant lesquels tu attends et qu'il fait un "pfiouuu, y'a quelqu'un qui s'est lâché hein !"
Et bien moi, je rêve de celui qui aura le courage d'assumer les effluves de ses intestins jusqu'au bout.
Je rêve de celui qui défendra les soupirs de son cul, qui en sera fier.
Je rêve de celui qui affirmera Haut et fort, tête haute et droit dans son slip : " OUI, c'est moi. C'est moi qui vient de péter. Et je vous laisse profiter de cette ultime odeur, témoin de mon repas chinois de la veille."
Celui qui fera son coming out du pet.
Le Martin Luther king du gaz intestinal.
Ça, c'est de l'engagement.
Ben ça a séduit bigbij, qui a testé le coming out du pet le matin dans le métro.
Bizarrement, la joie n'a pas été partagée.
Les gens ne sont pas encore prêts. C'est pour ça.
Mais un jour, un jour...
Le pet vaincra.
mardi 6 novembre 2012
Le "Il faut Sauver Mamie" du jour
Vendredi soir.
Je sors de la dernière séance de cinéma avec BigBij.
On décide de rentrer à pied.
Tiens, c'est quoi cette forme allongée ?
Une mamie, étendue sur le sol, avec un type bizarre qui lui tourne autour.
"Heu... Madame ? ça va ?"
La mamie s'agrippe à moi et m'envoie un putain de souffle alcoolisé dans la tronche.
J'avais l'impression de respirer du baba au rhum.
- "Qui t'es toi ?"
- " Ben je suis Liliiom. Il se passe quoi Madame, pourquoi vous êtes allongée ?"
- "Je peux pas me lever, j'ai plus la force."
- "Bon, heu... Bigbij, tu téléphones à nos amis les pompiers ?"
Il était environ 00h30.
Il faisait froid, j'avais mis mon genou sous la tête de la mamie, pour ne pas qu'elle touche le sol.
1h30.
Les pompiers ne sont toujours pas là.
En fait, ils ne veulent pas venir, parce qu'elle est alcoolisée.
Bigbij fait les 100 pas, les rappelle, les insulte et leur crie même dessus :
"Vendre vos calendriers, c'est tout ce que vous savez faire, bande de blaireaux !"
Moi, je mets des claques à la mamie, pour ne pas qu'elle s'endorme.
Elle alterne différents épisodes, me remerciant à chaudes larmes, puis me tirant soudain les cheveux en m'insultant. J'essaie de tenir bon.
A un moment, elle me dit : "Mets toi toute nue, on fait du sexe."
"... Heu, non, ce serait vraiment bizarre quand même".
Elle me lèche la main et essaye de me toucher. Et moi, je dois la retenir sans la repousser trop violemment même si me faire ploter avenue Clichy par une septuagénaire à 1h30 du matin n'est pas très courant.
Elle me dit que je suis "sa petite créature".
Que tous ses amis sont morts.
Et que, elle aussi, elle est morte, de toute façon.
Alors, que je la laisse tranquille. Que je dégage.
Non, il faut que je reste avec elle, toujours avec elle, sa petite créature.
Il faut que je jures d'être là, de ne pas la laisser seule.
Bigbij continue de téléphoner et tente de joindre la police.
Moi, je me mets à pleurer. Je craque face à la misère humaine, le froid et ma jambe que je ne sens plus.
"Mais pleure pas", me dit mamie bourrée.
"Je pleure pas. C'est mes yeux qui coulent, c'est pas pareil".
Des gens passent, s'arrêtent parfois, me demandent ce qu'elle a.
A un moment, il y a un mec qui met sa main sur elle, elle hurle.
Aucun homme ne doit s'approcher.
Un autre moment, un groupe de jeunes passent.
Les filles s'arrêtent, les mecs les retiennent "Vas-y, on s'en fout, venez là, on s'en fout."
...
Des sirènes bleues.
Enfin.
La police, que je remercie un millions de fois.
Ils me regardent, l'air contrit.
Ce sont eux qui téléphonent aux pompiers qui vont enfin ramener leur putain de camion rouge.
Partagée entre l'envie de leur balancer "vous faites vraiment chier" et "pitié, j'en peux plus".
A un moment, entre les policiers et les pompiers, à travers les phares bleus et blancs, un transexuel en porte-jarretelles traverse la place, sous le regard étonné de Bigbij.
Paris by night...
Mamie bourrée me dit :
"Tu viens avec moi à l'hôpital hein ?"
...
Je me sens tellement vide là.
Je lui dis non, je suis désolée, il faut que je rentre.
"Mais tu t'appelles comment ?" (la question est revenue environ 15 fois).
"C'est Liliiom. S'il-vous-plait, madame..."
"Quoi ?"
"Il faut que vous fassiez quelque chose."
"Quoi ?"
"Prenez soin de vous. C'est important. C'est le plus important. Vous."
Après, le pompier m'a regardé, hilare.
"Hé, c'est la 3ème qu'on ramasse dans cette avenue. Faut pas que vous vous arrêtiez quand vous voyez quelqu'un par terre hein, vous ne rentrerez jamais chez vous sinon ! MUARF !"
...
"Bigbij ?"
"Ouais ?"
"On rentre ? Je vais dessiner des têtes de bite sur le calendrier des pompiers."
Je sors de la dernière séance de cinéma avec BigBij.
On décide de rentrer à pied.
Tiens, c'est quoi cette forme allongée ?
Une mamie, étendue sur le sol, avec un type bizarre qui lui tourne autour.
"Heu... Madame ? ça va ?"
La mamie s'agrippe à moi et m'envoie un putain de souffle alcoolisé dans la tronche.
J'avais l'impression de respirer du baba au rhum.
- "Qui t'es toi ?"
- " Ben je suis Liliiom. Il se passe quoi Madame, pourquoi vous êtes allongée ?"
- "Je peux pas me lever, j'ai plus la force."
- "Bon, heu... Bigbij, tu téléphones à nos amis les pompiers ?"
Il était environ 00h30.
Il faisait froid, j'avais mis mon genou sous la tête de la mamie, pour ne pas qu'elle touche le sol.
1h30.
Les pompiers ne sont toujours pas là.
En fait, ils ne veulent pas venir, parce qu'elle est alcoolisée.
Bigbij fait les 100 pas, les rappelle, les insulte et leur crie même dessus :
"Vendre vos calendriers, c'est tout ce que vous savez faire, bande de blaireaux !"
Moi, je mets des claques à la mamie, pour ne pas qu'elle s'endorme.
Elle alterne différents épisodes, me remerciant à chaudes larmes, puis me tirant soudain les cheveux en m'insultant. J'essaie de tenir bon.
A un moment, elle me dit : "Mets toi toute nue, on fait du sexe."
"... Heu, non, ce serait vraiment bizarre quand même".
Elle me lèche la main et essaye de me toucher. Et moi, je dois la retenir sans la repousser trop violemment même si me faire ploter avenue Clichy par une septuagénaire à 1h30 du matin n'est pas très courant.
Elle me dit que je suis "sa petite créature".
Que tous ses amis sont morts.
Et que, elle aussi, elle est morte, de toute façon.
Alors, que je la laisse tranquille. Que je dégage.
Non, il faut que je reste avec elle, toujours avec elle, sa petite créature.
Il faut que je jures d'être là, de ne pas la laisser seule.
Bigbij continue de téléphoner et tente de joindre la police.
Moi, je me mets à pleurer. Je craque face à la misère humaine, le froid et ma jambe que je ne sens plus.
"Mais pleure pas", me dit mamie bourrée.
"Je pleure pas. C'est mes yeux qui coulent, c'est pas pareil".
Des gens passent, s'arrêtent parfois, me demandent ce qu'elle a.
A un moment, il y a un mec qui met sa main sur elle, elle hurle.
Aucun homme ne doit s'approcher.
Un autre moment, un groupe de jeunes passent.
Les filles s'arrêtent, les mecs les retiennent "Vas-y, on s'en fout, venez là, on s'en fout."
...
Des sirènes bleues.
Enfin.
La police, que je remercie un millions de fois.
Ils me regardent, l'air contrit.
Ce sont eux qui téléphonent aux pompiers qui vont enfin ramener leur putain de camion rouge.
Partagée entre l'envie de leur balancer "vous faites vraiment chier" et "pitié, j'en peux plus".
A un moment, entre les policiers et les pompiers, à travers les phares bleus et blancs, un transexuel en porte-jarretelles traverse la place, sous le regard étonné de Bigbij.
Paris by night...
Mamie bourrée me dit :
"Tu viens avec moi à l'hôpital hein ?"
...
Je me sens tellement vide là.
Je lui dis non, je suis désolée, il faut que je rentre.
"Mais tu t'appelles comment ?" (la question est revenue environ 15 fois).
"C'est Liliiom. S'il-vous-plait, madame..."
"Quoi ?"
"Il faut que vous fassiez quelque chose."
"Quoi ?"
"Prenez soin de vous. C'est important. C'est le plus important. Vous."
Après, le pompier m'a regardé, hilare.
"Hé, c'est la 3ème qu'on ramasse dans cette avenue. Faut pas que vous vous arrêtiez quand vous voyez quelqu'un par terre hein, vous ne rentrerez jamais chez vous sinon ! MUARF !"
...
"Bigbij ?"
"Ouais ?"
"On rentre ? Je vais dessiner des têtes de bite sur le calendrier des pompiers."
samedi 3 novembre 2012
La conversation de RER du jour
- Momo est vraiment trop con. Il croit que la capitale de la Belgique, c'est Bruxelles.
- Quelle baltringue celui - là ! Je suis sûr qu'il sait même pas la situer sur la carte.
- Ah bon ? Pourquoi, tu sais où est située la Belgique, toi ?
- Ben oui, tu crois que quoi ? Tout le monde sait que la Belgique est entre l'Irlande et l'Ecosse.
...
Hahaha (et en plus, je suis une brêle en géographie).
- Quelle baltringue celui - là ! Je suis sûr qu'il sait même pas la situer sur la carte.
- Ah bon ? Pourquoi, tu sais où est située la Belgique, toi ?
- Ben oui, tu crois que quoi ? Tout le monde sait que la Belgique est entre l'Irlande et l'Ecosse.
...
Hahaha (et en plus, je suis une brêle en géographie).
dimanche 14 octobre 2012
Le " ça y est. On est vieux" du jour
Ce soir, il y avait 2 films à la télé.
Men in black et independance Day.
Respectivement sorti il y a 16 ans et 17 ans.
...
Putain de chiottes.
Quand est ce que tu passes la barre ? C'est quand qu'on est vieux ? C'est un âge ? Un état d'esprit ? C'est quand tu as finis de grandir ? Quand tu as des enfants ? Quand tu es sur un fauteuil roulant ?
Parce que pour un petit jeune (oh mon dieu, ça y est je dis "petit jeune"), je suis une vieille.
Mais pour un vieux, je suis une jeune.
Y'a toujours plus vieux.
Et plus jeune.
Peut être que c'est quand on commence à être nostalgique.
À utiliser des mots comme, "avant", "ah ouais je me souviens !", "ça existait encore".
Quand on aimerait plonger la tête première dans les photos couchées sur le papier, et nager dans les flots ouatés de nos souvenirs.
C'est peut être quand on commence à avoir des regrets, à se dire " je ne peux plus prendre ce chemin la, c'est trop tard."
Quand on perçoit ce qui nous reste et ce qui nous a échappé.
Être vieux, c'est se retourner vers le passé, lui serrer la main et sentir dans cette étreinte toute l'amertume de ce que la vie a gardé pour elle.
Vieillir, se rapprocher de la faucheuse. On est vert, mûr et ensuite on pourrit lentement.
De toute façon, on y passe tous.
Tiens, depuis le début de cet article, tu as vieillis mon pauvre ! Haha ! Tu t'y attendais pas hein ? Et ben ouais, bim, 2 minutes de vieillesse dans ta face !
...
Moi aussi d'ailleurs.
Bon ben y'a plus qu'à se dépêcher de vivre.
On verra pour le reste.
Men in black et independance Day.
Respectivement sorti il y a 16 ans et 17 ans.
...
Putain de chiottes.
Quand est ce que tu passes la barre ? C'est quand qu'on est vieux ? C'est un âge ? Un état d'esprit ? C'est quand tu as finis de grandir ? Quand tu as des enfants ? Quand tu es sur un fauteuil roulant ?
Parce que pour un petit jeune (oh mon dieu, ça y est je dis "petit jeune"), je suis une vieille.
Mais pour un vieux, je suis une jeune.
Y'a toujours plus vieux.
Et plus jeune.
Peut être que c'est quand on commence à être nostalgique.
À utiliser des mots comme, "avant", "ah ouais je me souviens !", "ça existait encore".
Quand on aimerait plonger la tête première dans les photos couchées sur le papier, et nager dans les flots ouatés de nos souvenirs.
C'est peut être quand on commence à avoir des regrets, à se dire " je ne peux plus prendre ce chemin la, c'est trop tard."
Quand on perçoit ce qui nous reste et ce qui nous a échappé.
Être vieux, c'est se retourner vers le passé, lui serrer la main et sentir dans cette étreinte toute l'amertume de ce que la vie a gardé pour elle.
Vieillir, se rapprocher de la faucheuse. On est vert, mûr et ensuite on pourrit lentement.
De toute façon, on y passe tous.
Tiens, depuis le début de cet article, tu as vieillis mon pauvre ! Haha ! Tu t'y attendais pas hein ? Et ben ouais, bim, 2 minutes de vieillesse dans ta face !
...
Moi aussi d'ailleurs.
Bon ben y'a plus qu'à se dépêcher de vivre.
On verra pour le reste.
vendredi 5 octobre 2012
La citation du jour
- Alors, tu en penses quoi ?
- ... Je suis comme une fosse.
- C'est à dire ?
- Sceptique.
- ... Belle illustration.
- ... Je suis comme une fosse.
- C'est à dire ?
- Sceptique.
- ... Belle illustration.
mardi 2 octobre 2012
La demande en mariage du jour
Une demande qui m'a été faite par Francis, 84 ans.
- " Vous êtes mariée ?"
- " Heu...non."
- " Bon, ben venez avec moi alors. On va régler ça tout de suite."
L'arrivée de sa femme a cependant mis un terme à cette idylle fulgurante.
Mais je dois avouer, tout de même, que j'ai une sacrée côté avec les p'tits vieux.
- " Vous êtes mariée ?"
- " Heu...non."
- " Bon, ben venez avec moi alors. On va régler ça tout de suite."
L'arrivée de sa femme a cependant mis un terme à cette idylle fulgurante.
Mais je dois avouer, tout de même, que j'ai une sacrée côté avec les p'tits vieux.
jeudi 27 septembre 2012
Le remonte moral du jour
- "..."
- "Bon. Ecoute... C'est vrai que c'est pas terrible terrible ce qui se passe en ce moment. Mais honnêtement, ton sphincter fonctionne encore ?"
- "... Heu... Ben...Ouais."
- "Et ben voilà. Tout espoir est encore possible."
-"... Merci."
- "Bon. Ecoute... C'est vrai que c'est pas terrible terrible ce qui se passe en ce moment. Mais honnêtement, ton sphincter fonctionne encore ?"
- "... Heu... Ben...Ouais."
- "Et ben voilà. Tout espoir est encore possible."
-"... Merci."
lundi 24 septembre 2012
Le "serrage de fesses" du jour
Tu te souviens du film "le cinquième élément" ?
Quand la fille aux cheveux rouges tombe dans le taxi de Bruce Willis ?
Qu'elle sourit, qu'elle se fige et qu'elle le regarde, les yeux pleins de larmes, essayant de reconstruire les mots de l'image qu'elle a devant elle : " please, help."
...
Please.
Help.
Ça va trop vite putain.
La vie me file entre les doigts. Du sable qui glisse.
Je ne supporte pas cette sensation, d'être le spectateur de ces instants qui s'imposent à moi.
Je voudrais m'arreter, mais je ne peux pas stopper cette machine qui m'emporte.
Et ça défile, et ça défile.
J'ai une vision angélique du monde à ce qu'il parait.
Je suis une optimiste malgré moi.
...
Et bien parfois, cette angoisse est presque plus forte.
Elle me rattrape, me fait valdinguer dans une grosse vague.
Et ce con de Bruce Willis, je sais pas ce qu'il est en train de foutre.
Quand la fille aux cheveux rouges tombe dans le taxi de Bruce Willis ?
Qu'elle sourit, qu'elle se fige et qu'elle le regarde, les yeux pleins de larmes, essayant de reconstruire les mots de l'image qu'elle a devant elle : " please, help."
...
Please.
Help.
Ça va trop vite putain.
La vie me file entre les doigts. Du sable qui glisse.
Je ne supporte pas cette sensation, d'être le spectateur de ces instants qui s'imposent à moi.
Je voudrais m'arreter, mais je ne peux pas stopper cette machine qui m'emporte.
Et ça défile, et ça défile.
J'ai une vision angélique du monde à ce qu'il parait.
Je suis une optimiste malgré moi.
...
Et bien parfois, cette angoisse est presque plus forte.
Elle me rattrape, me fait valdinguer dans une grosse vague.
Et ce con de Bruce Willis, je sais pas ce qu'il est en train de foutre.
dimanche 16 septembre 2012
L'irrationnel du jour
C'est ma gynéco qui me l'a dit.
" Vous savez, nous sommes des êtres irrationnels."
Parfois. Souvent.
On se dit : " Mais pourquoi je fais ça ?" ou alors " Je sais que c'est une connerie et que je vais le regretter."
Mais on le fait quand même.
C'est comme ça.
Peut être que la morale et cette fameuse marionnette maléfique qu'est la culpabilité peuvent nous stopper parfois dans nos actes irrationnels. Mais pas toujours.
Parfois, elle gagne.
La passion.
Dans ce qu'elle a de plus destructeur et de plus incontrôlable.
The damage done.
Comme si c'était la passion qui devenait la raison.
Si je fais quelque chose de totalement irrationnel, finalement, ce n'est pas tant de le faire que de s'en souvenir qui compte. Ta mémoire joue contre toi et te dis : souviens-toi...
On aimerait pouvoir effacer certaines des images qui restent dans notre tête. Un peu comme dans "Eternal sunshine of the spotless mind.", film dans lequel un médecin te propose d'effacer des gens de ta mémoire, pour ne plus souffrir.
Il y a quelques moments où je me dis que si c'était possible, je serais tentée de le faire. Ne plus penser à certaines personnes qui m'ont fait du mal ou à certaines choses que j'ai faites, à certaines de mes décisions, qui ont blessées à leur tour.
Mais en y réfléchissant de plus près, cette solution de facilité me paraît un poil trop simple. Et puis finalement, ce sont nos failles, nos parts d'ombres qui nous définissent aussi et qui font que nous sommes qui on est, justement.
Reste plus qu'à trouver une sorte de juste milieu, un équilibre, un compromis, pour que ma raison intègre (un peu) l'être déraisonnable que je peux être parfois...
"J'ai vu la seringue et les dégâts qu'elle a causé, dont une petite partie se trouve en chacun de nous. Chaque drogué est comme le soleil qui se couche."
Traduction de "the needle and the damage done", de Neil Young
Ps : je ne me drogue pas, rassurez-vous, géniteurs et essais numéros 1 et 2.
" Vous savez, nous sommes des êtres irrationnels."
Parfois. Souvent.
On se dit : " Mais pourquoi je fais ça ?" ou alors " Je sais que c'est une connerie et que je vais le regretter."
Mais on le fait quand même.
C'est comme ça.
Peut être que la morale et cette fameuse marionnette maléfique qu'est la culpabilité peuvent nous stopper parfois dans nos actes irrationnels. Mais pas toujours.
Parfois, elle gagne.
La passion.
Dans ce qu'elle a de plus destructeur et de plus incontrôlable.
The damage done.
Comme si c'était la passion qui devenait la raison.
Si je fais quelque chose de totalement irrationnel, finalement, ce n'est pas tant de le faire que de s'en souvenir qui compte. Ta mémoire joue contre toi et te dis : souviens-toi...
On aimerait pouvoir effacer certaines des images qui restent dans notre tête. Un peu comme dans "Eternal sunshine of the spotless mind.", film dans lequel un médecin te propose d'effacer des gens de ta mémoire, pour ne plus souffrir.
Il y a quelques moments où je me dis que si c'était possible, je serais tentée de le faire. Ne plus penser à certaines personnes qui m'ont fait du mal ou à certaines choses que j'ai faites, à certaines de mes décisions, qui ont blessées à leur tour.
Mais en y réfléchissant de plus près, cette solution de facilité me paraît un poil trop simple. Et puis finalement, ce sont nos failles, nos parts d'ombres qui nous définissent aussi et qui font que nous sommes qui on est, justement.
Reste plus qu'à trouver une sorte de juste milieu, un équilibre, un compromis, pour que ma raison intègre (un peu) l'être déraisonnable que je peux être parfois...
"J'ai vu la seringue et les dégâts qu'elle a causé, dont une petite partie se trouve en chacun de nous. Chaque drogué est comme le soleil qui se couche."
Traduction de "the needle and the damage done", de Neil Young
Ps : je ne me drogue pas, rassurez-vous, géniteurs et essais numéros 1 et 2.
lundi 20 août 2012
Le retour des vacances du jour
Je ne sais pas ce qui est le pire.
Qu'une bouteille d'huile parfumée se répande entièrement dans ton sac, rendant tes habits, tes papiers, ton portefeuille poisseux, ou que ton voisin de train s'esclaffe pendant que tu te rends compte de l'état des dégâts en disant :
" Hé, l'huile, c'est bon pour le cuir ! Muarf !"
Lorsque j'ai voulu aller aux toilettes pour nettoyer mes affaires, celles-ci étaient hors service dans les deux wagons que j'ai fait.
Je ne trouvais pas de papier toilette dans la troisième cabine que j'explorais.
Enfin, après avoir tenté de récupérer ce qui était récupérable et ayant mis mes affaires dans un sac poubelle que j'avais demandé au bar, je retourne m'asseoir et dans un geste de faux mouvement, je me renverse sur le pantalon l'eau de la bouteille que j'étais en train de boire.
"Ha ! Ha ! ça aussi, c'est bon quand il fait chaud !"
Me dit mon cher voisin de train, décidément en forme.
J'ai fait tomber mes magasines en oubliant d'ouvrir le rebord de la table pliante devant moi (mon voisin de table m'adresse un clin d'oeil hilare), j'ai sursauté quand un petit garçon m'a tiré sur le pied pendant que je dormais.
Ma valise est restée coincée dans la porte en sortant.
Le métro était bondé comme pas possible et en freinant, ma valise a glissé contre un monsieur pas très gentil.
Et enfin, je suis arrivée chez moi, avec Brian, 23 ans, mon nouveau colocataire irlandais, qui a mis des caleçons partout dans le salon (?), de la sauce tomate sur le sol de la cuisine, une chasse d'eau visiblement pas tirée et je ne sais pas pourquoi, j'ai retrouvé un cure dent dans mon lit alors que je ne me cure jamais les dents.
Et imaginer Brian en train de se curer les dents sur mon lit, ça m'a fait très très bizarre.
Qu'une bouteille d'huile parfumée se répande entièrement dans ton sac, rendant tes habits, tes papiers, ton portefeuille poisseux, ou que ton voisin de train s'esclaffe pendant que tu te rends compte de l'état des dégâts en disant :
" Hé, l'huile, c'est bon pour le cuir ! Muarf !"
Lorsque j'ai voulu aller aux toilettes pour nettoyer mes affaires, celles-ci étaient hors service dans les deux wagons que j'ai fait.
Je ne trouvais pas de papier toilette dans la troisième cabine que j'explorais.
Enfin, après avoir tenté de récupérer ce qui était récupérable et ayant mis mes affaires dans un sac poubelle que j'avais demandé au bar, je retourne m'asseoir et dans un geste de faux mouvement, je me renverse sur le pantalon l'eau de la bouteille que j'étais en train de boire.
"Ha ! Ha ! ça aussi, c'est bon quand il fait chaud !"
Me dit mon cher voisin de train, décidément en forme.
J'ai fait tomber mes magasines en oubliant d'ouvrir le rebord de la table pliante devant moi (mon voisin de table m'adresse un clin d'oeil hilare), j'ai sursauté quand un petit garçon m'a tiré sur le pied pendant que je dormais.
Ma valise est restée coincée dans la porte en sortant.
Le métro était bondé comme pas possible et en freinant, ma valise a glissé contre un monsieur pas très gentil.
Et enfin, je suis arrivée chez moi, avec Brian, 23 ans, mon nouveau colocataire irlandais, qui a mis des caleçons partout dans le salon (?), de la sauce tomate sur le sol de la cuisine, une chasse d'eau visiblement pas tirée et je ne sais pas pourquoi, j'ai retrouvé un cure dent dans mon lit alors que je ne me cure jamais les dents.
Et imaginer Brian en train de se curer les dents sur mon lit, ça m'a fait très très bizarre.
samedi 18 août 2012
mercredi 15 août 2012
La citation du jour
" Cette ville est tellement chère que quand tu sors, tu prends ta carte bleue et ta vaseline."
mardi 7 août 2012
Le "chie pas ta vie" du jour
Tu sais, quand le héros du film erre, au moment où tout va mal pour lui ? C'est en général à peu près 20 minutes avant la fin. Seul, abandonné de tous, il marche sous la pluie, triste. Tu te dis : "merde, mais comment il va faire, c'est pas possible, c'est le méchant qui va gagner." Pourtant, tu le sais, l'happy end, il est là, au bout de ce tunnel brumeux.
Ben voilà, j'en suis à ce moment.
Pourtant, c'est bizarre, mais je sens que l'happy end me titille.
Je n'arrive pas à être désespérée. Même si je suis dans une mouise monumentale. Mais je sais pas, y'a ce truc là, qui fait que même au fond de l'eau, toucher le fond me permettra de poser mon pied pour donner un putain d'élan qui me remontera à la surface.
Instinct de survie ?
Optimisme gargantuesque ?
Foi de bois, foi de pierre ?
Je sais pas.
Et puis, si tu n'en baves pas un minimum, la victoire n'a pas le même goût.
"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire."
Tu l'as dis bouffi.
Allez, en selle.
La vie n'attends pas.
Ben voilà, j'en suis à ce moment.
Pourtant, c'est bizarre, mais je sens que l'happy end me titille.
Je n'arrive pas à être désespérée. Même si je suis dans une mouise monumentale. Mais je sais pas, y'a ce truc là, qui fait que même au fond de l'eau, toucher le fond me permettra de poser mon pied pour donner un putain d'élan qui me remontera à la surface.
Instinct de survie ?
Optimisme gargantuesque ?
Foi de bois, foi de pierre ?
Je sais pas.
Et puis, si tu n'en baves pas un minimum, la victoire n'a pas le même goût.
"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire."
Tu l'as dis bouffi.
Allez, en selle.
La vie n'attends pas.
vendredi 8 juin 2012
mardi 29 mai 2012
vendredi 25 mai 2012
Les vacances du Jour (partie 1)
Bienvenue à Koh Lanta.
Avec la famille, on est allé voir essai numéro 3, qui vit de l'autre côté du globe. Genre sous les palmiers tout ça. C'était une surprise, elle savait pas qu'on viendrait.
Y'avait donc :
- Moi
- Géniteur
- Belle Mam
- Essai numéro 1
- Essai numéro 4, 3 ans et demi, alias Marie Furie
- Essai numéro 5, 1 an et demi, alias Destructor.
(ah ben c'est ça les familles recomposées. Ou décomposées. Au choix).
Moi, ce que je ne savais pas, c'est toutes les épreuves qu'on allait traverser.
We are survivors.
No deconning.
Jour 1 :
Le voyage en avion : Les ailes de l'enfer
Le guichetier, juste avant l'enregistrement des bagages, s'arrête sur le passeport de géniteur et fait une tête bizarre.
"Heu... Y'a un problème ?" Dixit Belle Mam, légèrement angoissée.
Le guichetier nous dit " Ben..." et nous montre le passeport de géniteur avec une photo trop strange dessus.
Belle Mam s'affole : "Mais qu'est ce qui se passe ?"
Là, guichetier se marre et enlève la photo du repris de justice qu'il avait placé sur la tête de géniteur.
Guichetier très drôle "Mais non, c'était une blague ! HAHAHA !"
Nous tous : "Haha... Hem..."
(Note un peu le ton du départ).
Après être monté dans l'avion avec tout le monde, dont Marie Furie et Destructor, nous avons attendu 1h30 au sol, à cause des douaniers qui posaient des questions gênantes à chacun des passagers.
1h30 dans un endroit d'où tu peux pas sortir, avec les 2 apocalyptiques nommés plus haut... C'est long.
Et c'est vite devenu ...Le carnage...
« Mais qu’est ce qui s’est passé ici ? » nous dit le steward, suite au mélange de bouffe, de jouets, de livres, de vêtements et de plastiques répandus sur le sol par Marie Furie et Destructor.
Belle Mam, elle, en profitait pour s’installer et recréer son univers intérieur, rangeant les vêtements dans la soute à bagage et accrochant des tableaux. Ben oui, autant se sentir chez soi.
Enfin, nous décollons. J'en ai profité pour broyer la main d'essai numéro 1, que j'ai également écrasée lors des multiples annonces « nous traversons une zone de turbulences » avec ma vision de l’avion qui s’écrase.
Géniteur avait bien choisi sa place : tout à côté de petit hurleur plein de batterie version Duracel (des cris qui dure pendant 7h30 sur 8h de vol).
Moi, j'ai rencontré un témoin de Jéhovah qui essaya de convertir Destructor.
Quand je lui ai dis qu'il avait 1 an et demi et que les voies du seigneur risquait d'être impénétrables pour lui, préférant s'atteler à la répétition de mots tels que "Hop", "Maman", "Non" ou très souvent "AAAAAAAAAAAA !".
"Il faut les prendre jeunes." Me répond témoin de Jéhovah.
Bon, j'ai failli aller voir géniteur pour lui dire qu'il serait content de l'apprendre, mais je me suis abstenue.
Comme nous étions très en retard, nous avons couru juste après l'atterrissage dans l'aéroport, car nous risquions de louper le dernier bateau qui nous emmènerait vers l'île lointaine d'Essai numéro 3.
Nous avons sauté dans un taxi dont les fauteuils ont vraisemblablement été déchirés par un
tigre du bengale et le conducteur a, durant les 15 minutes de trajet, manqué 4 fois d’écraser quelqu’un ou
d’emboutir une voiture.
Nous avons néanmoins pris le bateau de justesse.
Arrivés sur l’île, un sourd muet, avec le visage brûlé par le
rhum et les dents pourrites semblait trouver en géniteur un nouveau copain. Mais géniteur n'était pas vraiment fan.
Et enfin, après 12 heures de voyage, nous enfin devant essai numéro 3.
Jour 2 :
La bataille contre les scolopendres commence.
Le scolopendre, que nous avons surnommé Scolo, à force de le côtoyer est une sorte de
saloperie infâme et dégueulasse qu’il faut écraser 19 fois avant qu’il ne rende
l’âme.
Mille pattes immonde qui te pince quand il te chope et te fait plus mal qu'une guêpe.
Je les déteste.
Nous en avons croisé tous les jours et devions, avec Essai numéro 1 qui en a la phobie, faire une vérification sous les matelas et les draps de manière quotidienne.
Nous avons également lancé une nouvelle mission : l'épilation d’essai numéro 1.
"Ce ne sont plus des poils, mais des lianes tropicales". Dixit Essai numéro 1, dans un moment de lucidité.
La tâche fut rude.
"Ce ne sont plus des poils, mais des lianes tropicales". Dixit Essai numéro 1, dans un moment de lucidité.
La tâche fut rude.
Nous avons visité la maison d’essai numéro 2 et de Gégé Jones, le tueur de scolo (qui les assassine à coup de machette et ça, c'est cool), maison surplombant la mer.
"Heu, tu vois ça tous les jours, en te réveillant le matin ? Ah ouais, pas mal…"
Nous nous sommes pétés le ventre dans le restaurant de Gégé Jones qui
déchire sa maman (le poulet saveur caraïbes, la soupe de poisson ou les langoustes te décalaminent et te font dire : P… c’est bon).
Gégé Jones nous explique qu'ici, plus les femmes sont poilues, plus cela signifie qu'elles sont cochonnes.
Une femme avec une barbichette ou des poils entre les seins apparaît donc comme le must.
Une femme avec une barbichette ou des poils entre les seins apparaît donc comme le must.
Essai numéro 1 était soulagée d'avoir déforesté sa propre jungle.
Jour 3 :
Le sable, c'est pas trop trop bon.
J'ai eu l'occasion de le découvrir lors du cours de Krav Maga et des pompes que j'ai tenté de faire.
Je confirme.
Le sable n'est pas un plat que je vous recommande.
Après avoir pris la voiture et roulé 45 minutes, nous avons atterri à l'entrée du paradis.
Mais nous avions oublié le sac contenant le pic nique. Géniteur et Essai numéro 3 ont pris la voiture pour aller les chercher à l'hôtel et revenir.
On ne s'ennuie jamais avec nous.
Et puis ça y est.
Mon pied se pose dans la mer des caraïbes.
Voilà, j’y suis.
Ce n’est pas une carte postale, c’est la vraie.
Là, pour le coup, la sensation d'être loin de tout vient se poser sur ma nuque.
C'est à cet instant précis de ces vacances Kohlantiennes, là où je commence à en savourer le bonheur, que...
Ma rage de dents commence.
Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas gagné au loto jusqu'ici.
Le seul dentiste de l'île est la
voisine d’essai numéro 2, une hippie naturiste.
Sinon y’a un médecin/ vétérinaire, surnommé le boucher.
Il me motive moyen.
Il me motive moyen.
Bref, après 3 jours de vacances, j'avais hâte de voir ce que nous réservait la suite.
Je n'ai pas été déçue...
lundi 7 mai 2012
Le "Bon..." du jour
Un ventounet.
Une claquounette.
Une bafouillie.
Un "pan dans ta faface".
Un Bim.
Un Poum.
Un Spla.
Un Raaaa.
Comme l'a dit Miss Jojole : c'est l'effet mille-feuille de loosers qui écoeure.
C'est pas grave.
C'est pas lui.
C'est encore pas lui.
C'est pas encore lui.
C'est jamais lui.
En fait, je ne croise que des "Salut meuf, je ne suis pas l'homme de ta vie. Et si on sortait ensemble ?"
Après, il y a toujours pire hein. Je veux dire, comme destinée.
Genre, la nana, dans "True Grit" (très bon film que je te recommande), elle perd un bras.
Ou la nénette qui se prend un tabouret sur la nuque et qui se fait débrancher par Clint Estwood.
Donc tu te dis "... Bon".
Y'a pire comme situation.
Bon...
...
J'aurais aimé ne jamais voir de films romantiques.
Je n'aurais pas été influencée par cet imaginaire dictatorial qui te pousse à attendre que vienne la magie, la rencontre et tout le trililili lalalala. Tiens, Tom Hanks, mais en fait c'était toi ? Je ne t'avais pas vu. Haha c'est merveilleux, la vie est belle, marions-nous sur une plage de sable blanc avec un joueur de cithare unijambiste et un avaleur de sabre en aluminium, faisons des marmots à qui je ferais des sandwichs triple thon/bacon.fromage pour le camping des flots bleus, mourrons ensemble, main dans la main, lors du grand éclair blanc qui déchirera le ciel et nous pulvérisera en milliers d'atomes dans le clair azur du matin.
Bon...
Mais il est où ce CON ?!
Une claquounette.
Une bafouillie.
Un "pan dans ta faface".
Un Bim.
Un Poum.
Un Spla.
Un Raaaa.
Comme l'a dit Miss Jojole : c'est l'effet mille-feuille de loosers qui écoeure.
C'est pas grave.
C'est pas lui.
C'est encore pas lui.
C'est pas encore lui.
C'est jamais lui.
En fait, je ne croise que des "Salut meuf, je ne suis pas l'homme de ta vie. Et si on sortait ensemble ?"
Après, il y a toujours pire hein. Je veux dire, comme destinée.
Genre, la nana, dans "True Grit" (très bon film que je te recommande), elle perd un bras.
Ou la nénette qui se prend un tabouret sur la nuque et qui se fait débrancher par Clint Estwood.
Donc tu te dis "... Bon".
Y'a pire comme situation.
Bon...
...
J'aurais aimé ne jamais voir de films romantiques.
Je n'aurais pas été influencée par cet imaginaire dictatorial qui te pousse à attendre que vienne la magie, la rencontre et tout le trililili lalalala. Tiens, Tom Hanks, mais en fait c'était toi ? Je ne t'avais pas vu. Haha c'est merveilleux, la vie est belle, marions-nous sur une plage de sable blanc avec un joueur de cithare unijambiste et un avaleur de sabre en aluminium, faisons des marmots à qui je ferais des sandwichs triple thon/bacon.fromage pour le camping des flots bleus, mourrons ensemble, main dans la main, lors du grand éclair blanc qui déchirera le ciel et nous pulvérisera en milliers d'atomes dans le clair azur du matin.
Bon...
Mais il est où ce CON ?!
dimanche 6 mai 2012
mercredi 2 mai 2012
Les déclarations du jour
Un soir.
Au restaurant.
Une bougie sur la nappe.
Face à moi : mon futur ex.
Et THE déclarationS :
Numéro 1 :
... T'as eu des problèmes de peau quand t'étais jeune ?
Numéro 2 :
... Tu t'es pas lavé les cheveux aujourd'hui ?
Numéro 3 :
Normalement, t'es pas mon genre de fille. Je veux dire, t'es mignonne, mais avant j'étais plus type mannequin tu vois. Après, passé la trentaine, tu deviens plus mature, tu revois un peu tes exigences, même s'il faut pas déconner, je me tape pas des veaux. Mais t'es mignonne, hein, vraiment.
Numéro 4 :
Non mais mon Ex m'a viré de chez elle parce que je foutais rien depuis 2 ans, donc bon elle en a eu marre. Normal. Mais après, je perds pas espoir, je l'aime encore et j'ai envie de retourner avec elle. Dis, ça t'embête pas que je sois sincère ?
Numéro 5 :
Je me masturbe 3 fois par jour. Ne le prends pas mal, mais je prends plus mon pied en me masturbant qu'en couchant avec toi. T'es pas mauvaise, hein, c'est pas ce que je dis. Non, c'est juste que je me suis fait un univers intérieur et que je préfère...
Pourquoi tu me regarde comme ça ?
Tiens... l'addition s'allonge tout à coup.
Ce ne sera pas bye bye Bornéo.
Mais bye bye... Tout court.
PS : Ceci est un monologue totalement véridique. Toute ressemblance avec une personne est (malheureusement) vraie et non fortuite.
Au restaurant.
2 verres de vin.
Une bougie sur la nappe.
Face à moi : mon futur ex.
Et THE déclarationS :
Numéro 1 :
... T'as eu des problèmes de peau quand t'étais jeune ?
Numéro 2 :
... Tu t'es pas lavé les cheveux aujourd'hui ?
Numéro 3 :
Normalement, t'es pas mon genre de fille. Je veux dire, t'es mignonne, mais avant j'étais plus type mannequin tu vois. Après, passé la trentaine, tu deviens plus mature, tu revois un peu tes exigences, même s'il faut pas déconner, je me tape pas des veaux. Mais t'es mignonne, hein, vraiment.
Numéro 4 :
Non mais mon Ex m'a viré de chez elle parce que je foutais rien depuis 2 ans, donc bon elle en a eu marre. Normal. Mais après, je perds pas espoir, je l'aime encore et j'ai envie de retourner avec elle. Dis, ça t'embête pas que je sois sincère ?
Numéro 5 :
Je me masturbe 3 fois par jour. Ne le prends pas mal, mais je prends plus mon pied en me masturbant qu'en couchant avec toi. T'es pas mauvaise, hein, c'est pas ce que je dis. Non, c'est juste que je me suis fait un univers intérieur et que je préfère...
Pourquoi tu me regarde comme ça ?
Tiens... l'addition s'allonge tout à coup.
Ce ne sera pas bye bye Bornéo.
Mais bye bye... Tout court.
PS : Ceci est un monologue totalement véridique. Toute ressemblance avec une personne est (malheureusement) vraie et non fortuite.
mardi 24 avril 2012
Le "c'est pas faux" du jour
- "Je comprends pas. A chaque fois que je sors avec un mec, il en a après mon anus et il veut mettre des trucs dedans. Mince, qu'est ce qu'il a de si spécial ?"
- "... Ben, tu sors peut être avec des mecs un peu bizarres."
- "..."
- "Sans remettre en question l'attractivité de ton trou de balle, bien sûr."
- "Pas faux."
samedi 21 avril 2012
La "Pierre Richard" attitude du jour
Je suis invitée à une soirée.
Quand je suis rentrée et que j'ai dit bonjour à tout le monde, ce qui m'a frappé c'est qu'ils étaient tous très beaux et très grands.
- "Saluuuut, heu vous êtes tous mannequins ? Hihi... Hem..."
Il y avait notamment un chanteur, un écrivain, un maître nageur et un... réalisateur.
- " Ah bon, moi je suis comédienne, hihi !"
Là, une nana pas funky répond tout de go :
"Mon mari m'a quitté pour une comédienne alors que j'étais enceinte ."
- "... Ha... Heu... Mais je suis comédienne de théâtre, elle devait être au cinéma elle non ? Voilà voilà, bon ben où sont les toilettes ?"
Je vais donc me soulager la vessie. Je tire la chasse. Et là...
La chasse me reste coincée dans les mains.
Oh putain, c'est pas possible, pas possible.
Bon heureusement, je n'ai fait que pipi et pas popo, mais c'est quoi cet acharnement sur mon karma là ho !
Imagine ma panique et ma honte. Surtout que je ne savais pas chez qui on était, je me voyais mal débarquer au salon en disant à l'assemblée de mannequins " C'est à qui que j'ai niké les chiottes là?"
Je suis montée en talons hauts sur la cuvette des WC (qui ne tenait pas bien et j'ai failli me casser la gueule) pour essayer de tréfouiller l'espèce de bac d'eau en haut.
J'ai réussi à trouver le moyen de faire partir mon pipi et j'ai tenté de remettre la chasse telle quelle.
Je suis sortie, toute souriante, essayant de masquer cet instant de panique.
Et quand j'ai vu la nana pas funky se diriger vers les toilettes, j'ai souri.
(Je sais, c'est mal).
samedi 14 avril 2012
Le "Je suis blonde et je le reste" du jour
Aujourd'hui, à la piscine,
J'ai décidé de développer ma panoplie de nageuse olympique.
Maillot et bonnet de bain, check.
J'ai donc investi dans les lunettes.
(Je peux te dire que je suis grave mega sexe quand je les mets).
Je les achètes dans le distributeur directement là-bas et je les mets tout de go.
Je suis fière. Je commence ma petite brassée coulée.
Mais j'y vois pas très bien.
Bon, j'ai pris les moins chères, mais quand même.
C'est tout flou.
"Mademoiselle ! Mademoiselle !"
Maître nageur me fait des signes.
" Heu, ouiii ?"
"Mademoiselle, excusez-moi de vous déranger, mais j'ai remarqué que vous n'aviez pas enlevé le plastique de protection de vos lunettes. Vous ne devez pas y voir grand chose, non ? "
"..."
Prochaine étape : le pince nez.
(J'ai peur).
jeudi 12 avril 2012
La suisse c'est fort en chocolat
Quand tu partages une intimité non stop avec 2 bipèdes mâles pendant plus de 72 heures dans le pays des montres et du chocolat, arrive le moment fatidique des blagues sur le caca, le prout, les pouêt et sur le cul.
Evidemment.
Quelques perles du séjour restent encore dans ma mémoire...
La rencontre du fils d'Henry DES qui a un groupe de musique, dont le nom poétique est "explosion de caca" :
La réflexion lorsque tu passes devant la magnifique cathédrale de Lausanne, que tu t'extasies sur la beauté de la pierre, et que l'un des comédiens se penche vers toi et murmure :
"Tu te rends compte... Du nombre de petits garçons sodomisés derrière ces murs ?"
La vision de la politique française selon les suisses :
"Ah ouais, c'est dans l'esprit de fluide glacial votre spectacle ? Je trouve qu'il y a moins de cul dans fluide glacial. Comment ça se fait ? Ah je sais pourquoi, c'est parce que votre président c'est Sarko. Il est pas très cul. Mais si ça avait été Strauss Kahn, alors là. Y'en aurait du cul dans fluide."
Les discussions hautement philosophiques sur la défécation :
"- Pourquoi ça nous fait rire le caca ?
- Son cousin popo il est pas mal aussi."
" - Tu devrais demander à Mark ZUCKERBERG un nouveau statut facebook : caca et pas caca."
"- Alors, ça y est ? T'as enfin réussi à chier ?
- Hé ho du calme. C'est pas comme si elle avait beaucoup servi maman."
Aaah...
Les douces joies de ces blagues sur fond de lac Léman me manquent déjà...
dimanche 1 avril 2012
L'entretien du jour
Aujourd'hui, j'ai loupé le RER.
J'attends donc 1h à la gare.
Je teste les sonneries de portable, histoire d'être constructive.
Puis mon train s'annonce, je le prends et arrive pour un entretien, un job à mi temps, histoire d'avoir un peu de rentrée d'argent.
Je discute avec monsieur le directeur.
Soudain, de mon sac sort la voix d'Homer Simpson qui chante :
Pourquoi j'ai l'impression de vivre dans un sketch ?
J'attends donc 1h à la gare.
Je teste les sonneries de portable, histoire d'être constructive.
Puis mon train s'annonce, je le prends et arrive pour un entretien, un job à mi temps, histoire d'avoir un peu de rentrée d'argent.
Je discute avec monsieur le directeur.
Soudain, de mon sac sort la voix d'Homer Simpson qui chante :
"spider cochon, spider cochon, il peut marcher au plafond, est-ce qu'il saiiiiit faire une toile ? Bien sur que non, c'est un cochon. Prend garde, spider cochon est là."
...
J'ai oublié de mettre sur silencieux et c'était ma nouvelle sonnerie.
Pourquoi j'ai l'impression de vivre dans un sketch ?
jeudi 29 mars 2012
Le "I am a vote" du jour
J'ai enfin reçu ma carte électorale !
Je n'y croyais plus trop.
Je n'y croyais plus trop.
Je suis super contente, je vais pouvoir voter pour...
Pour...
Pour...
.
..
...
.
..
...
Il se présente David du loft ?
mardi 27 mars 2012
SFR is Watching you
Ouaip.
Enfin bon, c'est un coup d'épée dans l'eau.
On le savait déjà.
Mais pour avoir le fin et le gros mot de l'histoire, on peut cliquer juste
dimanche 25 mars 2012
L'anecdote chlorée du jour
Aujourd'hui, je suis allée à la piscine.
Beaucoup de soleil en ce dimanche après midi et la plupart des baigneurs faisaient bronzette sur la terrasse ouverte, nous n'étions que quelques persistants à nager la brasse coulée.
Sans prévenir, pendant ma nage acharnée, j'éternue très fort.
Tellement fort que je sens un truc dans mon maillot.
Je ne sais quel mécanisme relie le périnée au sinus, mais bref.
L'atchoum a provoqué la sortie immédiate de mon tampax.
Qui ne s'est pas mis à flotter à la surface de la piscine, non, mais qui est était coincé dans mon arrière train.
Le look hémorroïdien parfait.
Je suis sortie très vite, en serrant bien les jambes et en décidant de changer de visage pour ma prochaine venue.
(fort heureusement, il ne me semble pas que quelqu'un se soit aperçu de l'affaire.)
Notification à moi-même : trouver la marque de tampax qui résiste à tout, même à la toux.
jeudi 22 mars 2012
mardi 20 mars 2012
vendredi 16 mars 2012
La géographie du jour
- "Alors, les enfants, vous savez où se situe l'Amazonie ?"
- "Oui, je sais ! A Koh Lanta !!"
- "... Mon Dieu."
mardi 13 mars 2012
La peur du jour
Tu as allongée sur la table, pendant qu'une dame tripote tes seins avec une sorte de télécommande et du gel froid, elle s'arrête tout d'un coup, regarde l'écran et fait un
" Ha..."
Toi, tu regardes, tu vois une tache noire à l'écran en te disant : "C'est dans mon sein ça ?"
Tu regardes à nouveau la dame, qui plisse les yeux et fixe l'écran.
Elle a dit "Ha..."
Ce "Ha..." devient soudain le mot le plus important de ton petit univers, pouvant décider, comme ça, dans un claquement de doigt, de son implosion.
Elle ouvre la bouche.
Elle va pour parler.
S'immobilise.
Et là, tu as peur.
Des images terribles envahissent ta tête.
Un sensation d'ascenseur qui monte dans ton ventre et qui te donne envie de pleurer.
Tu t'imagines avoir quelque chose qui va grossir et te détruire à l'intérieur, les piqûres, les cheveux qui tombent, la mort qui s'approche de toi et te caresse doucement le visage.
"Bon... Il y en a un deuxième. Identique au premier.Et non malin, bien sûr."
Tout redescend d'un coup.
Tu souffles. Et les larmes coulent.
"Ben mademoiselle, enfin, ça va hein ! Faut pas vous mettre dans un état pareil."
Tu le sais bien.
Mais tu as simplement pris conscience, pendant quelques fractions de secondes, de notre condition humaine, dans toute sa fragilité et sa cruelle fuite en avant.
vendredi 9 mars 2012
mercredi 7 mars 2012
Le "Gniiii" du jour
Quand je téléphone pour prendre rendez-vous avec le dentiste et qu'en fond sonore, par dessus la voix mécanique de la secrétaire, j'entends la roulette.
Gniiii.
mardi 6 mars 2012
Le "What's the fuck ?" du jour
Bipède mâle d'il y a un an, avec qui je n'ai pas consommé le jus d'abricot, mais avec qui j'ai effectué quelques échanges salivaires, me rappelle.
Cela fait plusieurs fois qu'il m'envoie des messages, voulant me voir et m'appelant "ma petite chérie."
Dans une douce ambiguïté, on décide une sortie, je lui propose d'aller au théâtre, mais surprise, je ne lui dis pas quelle pièce on va voir. Lui se plaint de kidnapping et me demande, via texto, si je vais l'attacher et lui bander les yeux.
Bon, c'est ambiguë quand même là,
non ?
Je me fais jolie, mettant plus de fard à paupière sur mes yeux et un peu plus de parfum, notamment sur les creux des poignets.
On se rejoint, on boit 1 verre de vin en faisant des haha, hoho, huhu.
Je me dis que ça pourrait être possible et que le couvert pourrait être remis cette année avec lui.
"Ah et au fait, je suis avec une fille depuis 2 mois."
...
Oui, donc, le couvert, je le remet dans le tiroir.
J'invoque "Super Contenance", le super héros qui te donne une super contenance alors qu'à l'intérieur ça fait une sorte de bloooooaaarrrk.
Avec super contenance, j'ai dit "Aaaah ! Suuuper ! Je suis contente pour toi !"
Mais à l'intérieur, c'était : " !!! Mais bordel, pourquoi tu voulais me revoir ? Pourquoi tu m'a appelé "petite chérie " ? Pourquoi tu as insinué des yeux bandés et des mains attachées ? J'ai mis du parfum dans le creux des poignets moi !!"
Encore une soirée louze.
Au téléphone, Lucie Luce m'a dit "Il voulait te revoir parce que justement, il n'a pas aimé que ce soit fini entre vous, il ne t'a pas oublié et a voulu te revoir pour se convaincre lui-même que tout va bien. Il ne chercherait pas à te revoir si tout allait bien avec sa copine..."
Lucie Luce m'a tiré le moral hors de mes chaussettes dépareillées.
Il n'empêche.
Quand je suis rentrée toute seule ce soir, chez moi, et que j'ai vu mon singe peluche sur le bord de mon lit.
Ben j'ai eu les larmes aux yeux.
Madame la solitude, permet-moi de te dire que tu es une vraie salope et que je t'aime pas du tout.
A part ça, tu compte partir quand ?
lundi 5 mars 2012
vendredi 2 mars 2012
La phrase du jour (2)
- " Les larmes, c'est toujours mieux dehors que dedans."
- " C'est joli."
- "... Un peu comme le vomi."
- "..."
(copyright@ Coloc non assermentée).
mardi 28 février 2012
L'article du jour
On clique ICI
Si on m'avait dit un jour que je serai inspirée par les locaux de stockage...
dimanche 26 février 2012
Le rara du jour
Bon.
Il y avait eu un en 2008.
Et 4 ans plus tard, le retour du rara.
Bipède mâle m'envoie un texto pour aller boire un verre.
Moi : "Où ça ?"
Lui : "Au George V"
Moi : "Ah ouais, carrément, le George V quoi."
Lui : "Oui, il y a un bar."
Moi : " Bon. Et bien let's go to George."
On arrive là :
Moi : "Ouaa putain, c'est trop beau. Je me sens comme pretty woman. Enfin, je veux pas dire que je me sens comme une pute ou comme Julia Roberts hein, tu vois ce que je veux dire héhé..."
(Voix à l'intérieur de moi : Ta gueule Liliiom, tu t'enfonces et tu creuses).
On nous donne la carte.
Le moindre cocktail est à 25 euros.
Gloups.
Je regarde bipède du coin de l'oeil, il ne cille pas.
Bon.
On commande.
Le serveur nous ramène olives et amandes grillées à chaque fois que les coupoles sont quasi vides.
On discute. C'est sympa.
Je regarde les gens autour, pour qui tout ce luxe fait partie du quotidien, alors que moi, je m'émerveille devant les tableaux et le marbre dans les toilettes.
Je prends vraiment conscience, à cet instant, qu'il y a plusieurs mondes dans le même monde.
Bref.
Le serveur arrive avec la note.
Tiens, des gouttes coulent le long de la joue de bipède.
Il devient rouge et dis un "Ah ouais, quand même..."
Moi : "Heu... Tout va bien ?"
Lui : "Ben c'est super cher quoi."
Moi : "... Heu... Ben... On est au Georges V. Marbre dans les toilettes, tableaux, coupoles d'olive qui ne se vident jamais... Tout ça quoi".
Il devient tout rouge.
Moi : "... Bon... On fait moitié/ moitié ?"
Lui : " Ben ouais, carrément !"
Moi : "... C'est toi qui voulait venir ici..."
Lui : " Ouais, mais là, ça m'arrange, que je paye pas 50 euros quoi..."
Moi : "... ... ..."
J'ai donc payé mon cocktail, 25 euros.
Nous avons ensuite continué la soirée au O'Sullivan, où Bipède s'est pris un verre tout seul de son côté, pendant que je déposais mon manteau au vestiaire, sans m'en proposer un.
Les amis que nous avions rejoint dans ce bar m'ont posé plein de questions sur lui, mais quand je leur ai raconté, ils m'ont tous dit, garçons comme filles :
" Alors là, tu ne mets pas ta langue dans sa bouche, c'est niet ! Quel mufle !"
La soirée s'est terminée dans une ambiance bizarre, je me sentais mal à l'aise et n'osait pas lui dire clairement que je n'avais pas aimé sa façon de faire.
Lui ne voulait pas danser et n'aimait pas la musique.
Il est parti vers 2 heures du matin, ne comprenant pas pourquoi j'étais si froide tout à coup.
Je ne sais pas si je lui envoie le ticket de caisse du George V que j'ai pris en photo..
Histoire de lui faire comprendre que mon rara 2012 (rapiat radin)
...
C'est lui...
mercredi 22 février 2012
Le voisin de table du jour
Grande attablée après une sortie théâtre.
Beaucoup d'inconnus.
Il est marrant son style "je parle de sexe comme je parle de légumes au marché."
Il raconte ses soirées privées, avec une fille qui lui a fait le plus beau compliment : "Avec toi, j'ai l'impression d'être passée sous 4 mecs."
...
Sa réponse à la question : "On t'a déjà dit change de trou, ça fume ?"
...
Ses anecdotes de "tournage" et de froid polaire qui font que la fumée sort du...
...
D'accord, je viens enfin de comprendre.
Mon voisin de table est un acteur porno.
"Ancien acteur, s'il-te-plait." Me précise-t-il.
"Tu as tourné beaucoup de films ?"
" Une centaine."
Put...
ça en fait des... échanges de fluides.
Bon, du coup, je me suis renseignée sur sa filmographie.
Je suis une grande fan des trouvailles sur les titres des films porno.
Alors, Monsieur l'acteur a joué notamment dans :
- La vérité si je bande
- Ravageuses à la ferme
- Sandwich extrême 7 (Et ça veut dire qu'il y en a 6 avant !! ça en fait des subways)
- Gros calibres et petite minette
- Vengeance sodomite
Du coup, je crois sincèrement que les titres des films porno en sont la meilleure partie...
lundi 20 février 2012
La répartie de la crémaillère du jour
- " Hé dis donc, tu as un tire bouchon chez toi ?"
- " Ben oui. Tu crois que je sors aux putes sans ma bite ?"
samedi 18 février 2012
L'article du jour
Pour mieux consommer de la vie sentimentale, suis le guide.
(C'est un article que j'ai écrit pour Hipstagazine)
(Donc tu peux le lire)
(Ou pas)
(Tu fais que que tu veux)
(Je t'en voudrais pas)
(J'aime bien les parenthèses, c'est cool)
(Il y a un côté très protecteur je trouve)
(Voilà, donc bonne lecture)
(Et à la prochaine)
(Et surtout n'oublie pas : il en faut peu pour être heureux)
(Dixit Baloo, l'ours sous ecsta)
jeudi 16 février 2012
L'hypnose du jour
- Tes pieds pèsent 1 tonne, tu peux plus bouger.
-Ton bras est tout raide, tu peux plus le plier.
- Tu veux dire ton nom mais tu n'y arrive pas.
Ma copine, sujet apparemment très réceptif, était à fond.
Moi, je regardais, mi amusée, mi hallucinée.
ça m'a toujours impressionné l'hypnose et l'état dans lequel sont les gens.
J'ai refusé que le gars m'hypnotise.
...
Par contre, je suis repartie avec son numéro de téléphone.
.
.
..
...
A bien y réfléchir, je me demande ce qui est le plus risqué...
mercredi 15 février 2012
lundi 13 février 2012
Le souvenir honteux du jour
Pour la première fois, je vais à la fête foraine avec mes copines, sans mes parents.
N'ayant pas encore subi le miracle de la plaquette à 28 jours, je suis plate comme une limande.
Mes seins "dardaient de l'intérieur", dixit François Barthélémy.
Persuadée que le potentiel et unique homme de ma vie se trouverait peut être cachée sous les machines pousse pièces, je décide de mettre toutes les chances de mon côté.
Je prends donc des cotons démaquillants ronds de ma génitrice et les place bien les uns sur les autres, dans mon soutien gorge.
Je me mate dans la glace, fière de mon stratagème.
J'arrive à la fête foraine, rejoint les copines.
"Saluuuut".
Je prends un air sûre de moi, rentre mon ventre et marche, moi et ma poitrine en coton, à la conquête du monde.
Enfin, des 3 manèges sur le parking de la salle des fêtes.
"Et si on essayait ce manège là ?"
Allez, go, ranger, go.
On monte dans cette sorte de chenille qui va très vite, tout en rond.
Et ça s'accélère et ça s'accélère.
...
Je crois que c'est là que j'ai découvert le principe de la force centrifuge.
Les cotons démaquillants, poussés par la vitesse du manège, remontaient dans mon cou et se barraient de mon t-shirt.
Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, occupée que j'étais à lever les mains sous les encouragements du DJ animateur du manège qui nous promettait un tour gratuit si on gueulait comme des truies.
Et puis quand même, sentant de légers chatouillis sous la gorge, je constate la fuite ouatée des disques mouvants.
Paniquée, je tente de les retenir.
Trop tard.
Je suis descendue, sans tour gratuit, 2 bonnets en moins.
Ma perte de volume n'a même pas frappée mes copines.
Bon.
Aujourd'hui, je n'ai plus besoin de cotons démaquillants.
Je préfère les lingettes.
C'est moins traître.
dimanche 12 février 2012
La VDM ou bref du jour
Vendredi soir : Anniversaire de la comtesse.
4h00 : le mec mignon avec qui je discutais depuis 1h se barre en me disant "Tu restes là ?"
... Ben... Oui...
Il me demande pas mon numéro.
4h30 du matin : Je ne trouve plus mon manteau.
4h45 : Mon manteau est officiellement porté disparu. Il reste une veste de mec qui n'appartient à personne. Bon.
4h47 : Je me rends compte que toutes mes clés sont dedans. Je ne peux pas rentrer chez moi.
5h00 : Comtesse me prête un manteau. J'embarque la veste de mec qui n'appartient à personne, pour procéder à un éventuel futur échange.
6h00 : j'envoie un avis de disparition sur facebook. Je dors chez une copine.
Samedi :
10h30 : J'ai mal dormi à cause de cette histoire, j'ai froid. Ma coloc m'appelle pour me dire qu'elle arrive pour m'ouvrir.
10h45 : "Mais c'est pas toi qui a le double des clés ?" Ben... Non. Donc on a plus qu'une seule clé. Coloc doit partir. Je claquerai la porte.
14h00 : Un mec me téléphone : "c'est moi qui ai ton manteau. Je peux te le rendre demain. Tes clés sont bien dedans."
Ouf.
14h10 : Tiens, je crois que cette histoire m'a stressé, j'ai mal au ventre.
14h30 : En fait, j'ai pas mal au ventre, j'ai la chiasse.
14h45 : J'ai une méga chiasse qui me tord les boyaux.
15h00 : Je vomis aussi. J'ai la vision qui se brouille.
15h15 : Je téléphone pour annuler mon cours de théâtre.
16h00 : J'entre dans un coma profond.
17h15 : Je rêve d'huîtres chaudes au nutella. Je retourne vomir.
18h00 : Bon, j'abdique. Je n'irais pas aux 30 ans de copine ce soir. Merde, merde et merde.
19h30 : Je commandes du riz, de la soupe et des sushis thon cuit et riz chez sushi shop.
20h30 : Il y a une agrafe dans le riz que j'ai faillit avaler.
20h35 : J'envoie une photo de l'agrafe à sushi shop en leur demandant si c'était un menu surprise.
20h45 : Je regarde 3 films à la télé, dont un qui est vraiment nul nul nul (dans un des 3, un inspecteur porte les corps après un meurtre, pour les aligner devant la maison. Ah ben bravo, et les preuves dugenou ?)
1h30 : J'ai beaucoup parlé sur facebook. Je suis fatiguée. Dodo.
2h30 : Je fais un rêve bizarre : j'invite 10 hommes chez moi, je les mets autour d'une table, je sors mon cahier pourri que j'utilise pour mes cours et je leur demande de me convaincre de les choisir pour être mon futur fiancé. Ce qui est étrange, c'est qu'ils ont tous, mais alors tous exactement la même tête. Puis je vais prendre une douche et Jean Pierre Foucault ouvre la porte en me demandant de me magner, merde, il a pas que ça a foutre non plus.
11h00 : J'émerge. Tiens, une nouvelle journée qui commence.
Une question : Cette Pierre Richard attitude m'assurera t-elle un meilleur karma, type décrochage du méga gros loto ?
...
J'en doute.
jeudi 9 février 2012
La bonne inspiration du jour
Il y a quelques mois, les plombs avaient sautés chez moi.
Plus moyen de regarder la télé ni de tchater sur le net.
Tiens. Je me rends compte à quel point je suis accro, donc frustrée du manque de ces machines.
Il est 23h, j'allume une bougie.
Texto du voisin du 2ème : "Chez toi aussi, y'a plus d'électricité ?"
Ma réponse : "Sympa l'ambiance bougie remarque."
Voisin : "Ouais mais sans Internet ni télé, je m'emmerde."
Ma réponse : "T'es qu'un drogué."
Voisin : "Bon... On baise ?"
Ma réponse "..."
Voisin : "ça veut dire oui ?"
Ma réponse : "Heu. Sans préliminaires, ni rien, quoi, direct ?"
Voisin : "Ben ouais. Tu descends ?"
Ami lecteur, sache que j'ai hésité environ un quart de seconde devant cette proposition ... so romantic.
Voisin est quand même très mignon.
Mais j'aime les préliminaires.
Je reste donc à lire un bouquin avec ma bougie.
Bref.
Je le croise hier.
Voisin : "Tiens salut !"
Moi : "Hey, salut, quoi de neuf ?"
Voisin : "Boa, rien de spécial. Avec Carla, tu sais ma meuf..."
Moi : " Ah non, je savais pas, tu es avec elle depuis quand ?"
Voisin : "1 an et demi."
Moi : "ah...
Donc...
Quand...
En, fait tu....
Non rien."
Une fois, donc, n'est pas coutume (et ça tombe bien) : l'inspiration a été bonne...
mercredi 8 février 2012
dimanche 5 février 2012
La citation du jour
"Pas étonnant qu'on soit tous à côté de nos pompes. On est comme Tom Hanks dans Big. Des petits garçons et des petites filles coincés dans des corps d'adultes et obligés de se débrouiller."
Nick Hornby, "Haute fidélité"
vendredi 3 février 2012
La phrase inutile du jour
"Tu sais... Si tu n'avais pas le même physique, ni le même caractère... Ben je crois que je sortirai avec toi !"
...
(C'est moi qui l'ai dit en plus).
jeudi 2 février 2012
mercredi 1 février 2012
La "discussion à 4 heures du matin" du jour
- Je ne pompe pas quand je connais pas.
- ... Et quand tu connais ?
- Non plus. Les sucreries ça fait grossir
lundi 30 janvier 2012
Le mot facebook du jour
Nouveau jeu sur facebook :
" Décris ta vie sexuelle avec le titre d'un film"
...
J'ai mis "Bienvenu chez les chtis".
dimanche 29 janvier 2012
Les peurs du jour
J'ai peur de ne pas réussir à perdre les 10 kilos que j'ai pris depuis 5 ans.
J'ai peur du grain de beauté bizarre qu'il y a sous mon pied.
J'ai peur de faire un dépistage.
J'ai peur de perdre tout mon argent et de me retrouver SDF.
J'ai peur de faire face à l'échec.
J'ai peur de la mort, la mienne, celle de mes proches.
J'ai peur de ne jamais voir New-York.
J'ai peur d'être seule.
J'ai peur de rester seule.
J'ai peur de finir seule.J'ai peur de ne plus réussir à provoquer l'envie chez quelqu'un.
J'ai peur d'être jalouse de celles qui sont meilleures que moi sur scène.
J'ai peur d'avoir les dents qui deviennent toutes pourries.
J'ai peur de faire de la merde.
J'ai peur de ne plus avoir confiance en moi.
J'ai peur d'avoir tout un tas de maladie sans que je le sache.
J'ai peur des fantômes/esprits/tueurs/zombies potentiels quand je suis toute seule dans le noir le soir.
J'ai peur de ne plus faire l'amour pendant 1 an.
J'ai peur que mon déo ne me file un cancer.
J'ai peur d'avoir un accident et d'imaginer mon corps abîmé.
J'ai peur de passer à côté.
J'ai peur d'avoir eu tort, de l'avoir raté, de ne plus avoir de seconde chance.
J'ai peur.
J'ai peur.
J'ai peur.
Mais...
Pas tout le temps.
Des fois, je n'y pense pas et j''ai plus peur.
Parce que je suis complètement concentré sur... autre chose/quelqu'un.
Je me dis que c'est bon signe.
vendredi 27 janvier 2012
La nouvelle dont on se fout du jour
Rachida DATI aurait un homme dans sa vie.
...
Moi, j'ai mangé de la daube hier.
Elle était très bonne.
Bien que la viande était un peu sèche.
Et j'ai rajouté un peu de sel aussi.
mercredi 25 janvier 2012
dimanche 22 janvier 2012
La proposition du jour (2)
- Hé, M'adm'selle.
- ... Ouii ?
- Si je te donne 3 euros, tu me donne ton numéro de téléphone ?
- ... Non.
(Classe. Y'a pas à dire, classe).
jeudi 12 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
Le cours du jour
1er cours avec 28 enfants de 8/9 ans.
Non mais 28 enfants.
Dans la même pièce.
Raaaa.
Bon, je me présente et j'essaie de ne pas montrer mon stress... Etat maximum.
Je leur fais faire un exercice : le "j'aime/ j'aime pas".
Tu dois chuchoter quelque chose que tu aimes et dire très fort quelque chose que tu n'aimes pas.
Exemple :
J'aime les glaces
MAIS J'AIME PAS LES EPINARDS.
Le 3ème gamin qui fait l'exercice sort :
J'aime les dragons
MAIS J'AIME PAS LE THEATRE !
...
Sale gosse.
mardi 10 janvier 2012
Le spoiler du jour
CS (Copine Spoileuse) : C'est quoi le bouquin que tu lis ?
Moi : Ben, c'est "Biiiiiiiiiip" (titre volontairement effacé pour ne pas que je vous spoile à mon tour. Oui, je suis attentionnée ami lecteur).
CS : Ah oui, c'est pas celui où il retourne avec son ex ?
Moi : ... Je sais pas, j'en suis qu'à la 10ème page.
CS : Ah merde. Désolée. Hihi.
Moi : ... Tu as déjà vu "Sixième sens" ?
CS : Non.
Moi : Aloooors, en fait.....
lundi 9 janvier 2012
La proposition du jour
Moi : Pfff. Toutes mes copines sont maquées. Moi je suis seule. J'en ai marre.
PP (Pote Proposeur) : J'ai des amis célibataires à te présenter si tu veux.
Moi : Ben vas-y ! Qu'est ce que t'attends ?
PP : Je préfères te prévenir, ce sont des sauvages.
Moi : C'est à dire ?
PP : Avec eux, c'est : "Bonjour... Tu baises ?"
Moi : Ah oui. Quand même. Même pas un petit "tu t’appelles comment ?" En préliminaires ?
PP : ... Non.
jeudi 5 janvier 2012
le lapsus du jour
Echange de textos :
Texto de l'ami que je connais depuis peu :
Texto de l'ami que je connais depuis peu :
" Donc on se retrouve demain soir, tu pourras amener ton petit copain si tu veux."
Mon texto de réponse :
"Oui, je le ramènerai si je le troue d'ici demain"
Mon deuxième texto de réponse :
" Je voulais dire trouVe, bien sûr, héhé, sacré moi, voilà, voilà."
Texto de l'ami :
"Ah oui, ça change légèrement le sens."
mercredi 4 janvier 2012
Le "retour vers le futur" du jour
J'ai une poussée d'acnée.
J'ai annulé un rendez-vous pour pas que bipède mâle me voit comme ça.
Du coup, je suis restée chez moi 2 soirs d'affilée (record absolu depuis 1997).
J'ai regardé des séries en boucle.
J'ai essayé d'exploser certains de ces P... de F.... boutons devant mon miroir de la salle de bains.
C'est pire.
Quand je suis juste sous la lumière, on voit bien les cratères buboniques.
Et comme ça m'a déprimé et hypersensibilisé, j'ai pleuré devant un film qui raconte l'histoire de fans de starwars.
Il ne manque plus que le calendrier d'Orlando bloom accroché à ma porte, la mention "Le pacte des loups est le meilleur film au monde, Kiss Marc Dacascos", un chaton sur un arbre en fond d'écran et ça y est.
Je serais redevenue Prépub'ado.
lundi 2 janvier 2012
La réflexion du jour
- "Diiiis, tata Liliiom..."
- "Vouaip ?"
- "Tu sais à quoi ça sert le sang ? Moi je sais heu."
- "Vas-y, je t'écoute."
- "Ben le sang, c'est pour la vie, la liberté et les rides qu'on gagne au coin des yeux."
...
J'adore les gamins et leurs réflexions cosmiques qui te mettent le cul par terre.
dimanche 1 janvier 2012
le nouvel an du jour
Déroulé du dernier jour 2011 :
Je me lève tôt, pour tenter de m'inscrire sur les listes électorales.
Tiens, y'a plein de gens comme moi qui sont à l'arrache. Je fais donc la queue.
La dame fait mon dossier, mais ma carte d'identité est périmée.
"Boarf, on tente, il y a beaucoup de demandes, vous avez 15% de chances que ça passe", dixit fonctionnaire.
Je rentre chez moi.
Ma coloc me piège avec un film sympa.
Putain, il me reste 15 minutes avant de devoir partir pour voir...
"Dracula", la comédie musicale de Kamel Ouali.
Mon cadeau de noël de la part de mes amies.
Oui, je voulais voir un danseur unijambiste, en plus, Dracula ne chante pas, en plus, j'avais envie d'un truc un peu honteux, foutez-moi la paix.
J'ai découvert une nouvelle coiffure : la coupe du mulet longue,
par le fantastique comédien qui interprète Van Helsing et prononce toutes ses phrases sur le ton de "On va tous mourir dans 5 minutes".
C'était trés drôle.
Ensuite, comme j'avais oublié mon chargeur de téléphone dans mon bureau la veille, j'ai dû y retourner.
J'ai acheté du champagne.
Tiens, y'a encore des gens à l'arrache qui font leur courses le soir du réveillon.
Je suis restée 30 minutes à la caisse car un monsieur devant moi ne voulait pas payer son vin 4euros 85, alors que la promotion indiquait 3euros45. Après 3 vérifications par la caissière, puis le vendeur, puis des discussions, puis le monsieur qui est revenu car il a vu que la caissière ne lui avait pas compté la promotion, je suis sortie.
Je me suis préparée en 2 temps 3 mouvements chez ma copine, sans me coiffer, ne m'épilant que les aisselles (pas le temps pour les jambes).
J'avais des collants opaques, donc ça allait.
Mais quand je les ai mis, j'ai vu qu'ils étaient filés.
Ma copine m'a prêté ceux de sa grand-mère.
On file au théâtre, pour la dernière de l'année, la dernière tout court après 5 mois de représentation.
ça me fait quelque chose.
On a fini de préparer nos blagues aux comédiens.
(J'ai dessiné une bite sur le cahier du psy. Je me suis auto fait rire. Je suis quand même un bon public de moi-même).
On a offert du champagne à tous ceux qui étaient là.
La pièce s'est bien passée et un monsieur qui avait râlé sur le prix des places (on lui avait dit au téléphone d'autres prix) a bien aimé, quand même.
On récupère tout le décor, on dit aurevoir à tout le monde, on part en voiture, on se fait insulter car on met trop de temps à tout sortir et qu'on bloque les voitures derrière nous.
On commence à manger à minuit moins le quart.
On boit beaucoup, on danse sur lady gaga, L5, Gala, Britney Spears.
Je perds le fil.
Je sais juste qu'on me dit que je suis bourrée, et moi je dis "Mais non, je suis pas bourrée !"
Ce qui veut dire que je suis bourrée.
J'envoie environ 35 textos de bonne année, cachée dans les escaliers.
J'efface le numéro d'un de mes ex de mon répertoire.
On prends des photos, j'ai un triple menton dessus, parce que quand je souris, j'ai tendance à reculer ma tête.
Je demande "c'est quand qu'on sort ?" toutes les 5 minutes.
On finit par sortir à 5 heures du matin.
J'ai un hoquet pendant 35 minutes, ça m'épuise.
J'ai dit à ma coloc que j'avais couché avec son frère.
Elle m'a dit que j'étais coincée dans une faille spatio temporelle.
On est arrivée devant le bar, à 5h30.
Des mecs bizarres sont venus nous parler.
On a décidé de rentrer chez nous.
Dans le métro du retour, j'ai faillit me faire piquer mon portable.
Mais c'est tellement le bordel dans mon sac qu'il est tombé tout au fond.
On est rentré vers 6h.
On a regardé Hélène et les garçons et ma coloc m'a fait une tisane drainante.
J'ai perdu connaissance environ 40 secondes après le début de l'épisode.
Bien.
Si 2012 est à l'image de cette dernière journée... Bon ce sera comme d'hab quoi.
Un joyeux bordel.
Et c'est tout le mal que je vous souhaite les enfants !
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