mardi 21 décembre 2010
Les courses de noël
jeudi 16 décembre 2010
Dialogue du jour
dimanche 12 décembre 2010
samedi 11 décembre 2010
Dilemme
jeudi 9 décembre 2010
Jungle job
mercredi 8 décembre 2010
Merci.
mardi 7 décembre 2010
Bien vu mon neveu
dimanche 5 décembre 2010
jeudi 2 décembre 2010
Avis de mec
mardi 30 novembre 2010
Charmant
jeudi 25 novembre 2010
Le dragueur
lundi 22 novembre 2010
mercredi 17 novembre 2010
Purée de fruit
dimanche 7 novembre 2010
Décalage
« -C’est normal, vous croyez, d’être déçue par la vie ?
- En fait, ça dépend de ce qu’on attend. Il y a souvent un décalage entre ce qui arrive et ce qu’on attend.
- C’est ça. J’ai dû lire trop de contes de fée quand j’étais petite. »
mardi 26 octobre 2010
The réplique
Hier, je suis allée avec mes Folles dans une soirée spéciale « Lady gaga Halloween ».
Imagine des chauves souris bodybuildées en blonde platine.
L’éclate.
On a refait les Chorés de Britney, Madonna, Rhihanna, et bien sur Gaga. Moi, j’étais en sorte de vampire diable tenancière d’une maison close.
Y’en a qui l’ont appelée Gérard MAJAX, elle était furax.
A un moment donné, je traverse la salle avec
Shampo le regarde de haut en bas, et lui répond, glacial : « Non. Encula. »
J’ai fait pipi dans ma culotte.
mercredi 20 octobre 2010
Et de 201
samedi 16 octobre 2010
Elle est bien bonne celle-là
mercredi 13 octobre 2010
C'est décidé.
mardi 12 octobre 2010
Huma s'en va t'en guerre
samedi 9 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
La phrase du jour
jeudi 30 septembre 2010
Pensée du jour
A tchao bon jeudi !
dimanche 5 septembre 2010
La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 3
jeudi 26 août 2010
La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 2
La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 1
mercredi 25 août 2010
mercredi 18 août 2010
Lâcher une bombe
Quand tu es sur le point d'appuyer sur la case "envoyer".
Mais tes mains tremblent. Ton coeur s'emballe. Tu lis, relis, relis ce mail.
Tu sais qu'une fois transmis, la guerre sera lancée.
"Tu n'es pas faite pour la bagarre toi..." Me dit géniteur, lors de mon appel, où, défaillante, je lance un larmoyant "J'y arriverai paaaaaas, j'ai trop peuuuuuur."
Bon.
Ma main est sur la souris.
Je reste immobile.
"Appuie." (Bordel).
Me dit géniteur.
.
...
....
"Clic"
!
C'est fait !
"Héééé ben. Tu n'aimes pas le goût du sang ? En plus, ce sera le tien."
Ce que j'aime avec géniteur, c'est qu'il a les mots pour dédramatiser.
Et j'ai discuté avec la GS (Guerrière Syndicale). Elle est plus énervée que moi.
Le monde du travail est plus qu'une jungle. T'as des armes, des amis, des ennemis.
Et une citation de Mao pour t'aider à tenir :
"J'estime que l'absence d'attaque de l'ennemi contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nous faisons causes communes avec l'ennemi. Si nous sommes attaqué par l'ennemi, c'est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l'ennemi et nous. Et si celui-ci nous attaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres, c'est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation nette entre l'ennemi et nous, mais encore que nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail."
lundi 16 août 2010
dimanche 15 août 2010
Aujourd'hui
jeudi 12 août 2010
mercredi 11 août 2010
Hier soir
mardi 10 août 2010
Ouhla !
Bien.
Voilà, voilà quoi.
Ah oui, selon belle maman, j'ai une vie "trépidante".
Parce que de retour d'Avignon, lundi matin, le DG (Directeur Gougnaffier) m'a dit :
" Vous êtes virée."
...
" Non, je déconne."
...
" Non, en fait non, vous êtes vraiment virée."
(En gros hein).
Donc voilà.
Changement de taf, de vie.
C'est peut être un signe.
D'essayer de faire ce que j'aime vraiment de vraiment en vrai.
Et en plus, j'ai plein de projets, plein d'idées.
dimanche 11 juillet 2010
Une claque... Une claque
Ce n'est pas full sentimental.
Plutôt claque sentimentale.
La scène.
Un garçon qui envoit des signaux (un appel à 1h du matin, une promesse de se revoir bientôt).
Une fille qui espère, qui attend.
3 semaines à se dire : Il va arriver, je vais le voir et...
3 semaines à imaginer des scénarios, des histoires.
Tout du moins une.
A montrer aux copines le profil sur facebook, à attendre leur assentiment : "Alors ? Alors ?"
Et puis... Et puis.
ça aurait pu se passer dans un film.
Je ne l'attendais pas, prise dans mon quotidien.
J'arrive devant le théâtre, en retard.
Contrejour.
Il est là.
Moi "Oooh ! Mais, mais tu devais arriver dans quelques jours !"
Putain, je suis même pas maquillée.
Lui " Oui, je suis finalement là plus tôt."
Boum. Boum. Boum. Je n'entends pas, mon coeur bat trop vite.
Et là.
Lui "Je te présente MC." (Ma Copine)
Tour de prestidigitation.
Il sort de derrière son dos une petite blonde souriante.
Tiens.
Mon coeur ne bat plus.
Comme d'habitude, je ne dis rien.
Facade.
Je dis simplement bonjour à la petite blonde. Ah... Chez elle, c'est 3 pour la bise.
Reprends toi.
Moi "Alors, tu viens voir la pièce ?"
Lui "Ben non, je l'ai déjà vu."
Moi "Ok, bon, heu. Je dois te laisser."
...
Pourquoi je n'arrive pas à sortir des répliques cinglantes au bon moment ?
J'ai vraiment un problème de timing.
Ou je suis trop naïve.
Ou je suis grave.
Ou les deux.
Maintenant c'est décidé, j''arrête d'attendre.
vendredi 9 juillet 2010
Aujourd'hui
"Dis, diiiiiiiiis, tu me trouves grosse ?"
Sous entendu : "T'as intérêt à me dire que je suis mince et belle."
Mais bien évidemment, les hommes en général et M. rigolo en particulier, ne connaissent rien à la psychologie féminine.
D'où la réponse imminente dudit bipède mâle sans plume :
"Non, tu n'es pas grosse. Tu es moyenne, mais classe confort."
...
Connard.
lundi 21 juin 2010
Les sushis de la mort
Tout commence dans la rue.
Il est 22h30, heure locale.
Dimanche soir.
Nous venons de nous faire éjecter d'une pizzeria et nous cherchons un endroit où l'on pourra manger.
Nous sommes 4 :
- La comtesse,
- Odile,
- GCS (Grand Comédien Sympa) et
- Moi-même.
On marche dans cette froide nuit précédant l'été (réchauffement climatique ? Mes couilles).
La comtesse nous parle de cet endroit où l'on peut manger des sushis à volonté.
"Chouette. Let's go."
Nous ne savions pas ce qui nous attendait...
La serveuse nous dit que nous avons 50 minutes avant la fermeture.
No problemo.
La serveuse nous dit que s'il reste un seul sushi dans l'assiette, nous aurons un supplément de 5 euros par personne.
No problemo.
On commande des sushis à tire larigot. On avait la dalle.
Et les sashimis, "ça glisse tout seul".
Et puis "on prend 2, 3 makis au saint moret ?"
"Et les brochettes, elles sont si bonnes..."
"Surtout celles au boeuf/fromage!"
La commande est passée.
10 minutes plus tard, la serveuse nous amène nos plats.
Pour te donner une vague idée de ce qu'il y avait dans nos assiettes respectives, dis toi que ça ressemblait à ça :
Là on s'est regardé.
On a d'abord cru que les sushis avaient été soumis à des rayons radioactifs qui les multipliaient par 3.
On a tenté de les mettre entier dans la bouche.
Tiens, je ne savais pas que les grains de riz, ça pouvait ressortir par le nez.
On commence à se rendre compte qu'on ne va pas y arriver.
Odile prend une photo des sushis transgéniques.
GCS se prend la tête, devient blanc, et tente d'enfourner, la main tremblante, un méga maki à l'avocat dans sa bouche.
La comtesse triche et dit qu'elle a tout fini.
On n'en peux plus.
Il nous reste 15 minutes.
La comtesse dit : "Ok. Il nous faut un plan d'attaque. Faut faire disparaître les preuves accablantes."
On se regarde.
Et on a déployé des trésors d'imagination.
On a essayé d'en coller sous les tables. J'ai même vérifié si y'en avait pas sous les autres.
La comtesse a apellé la serveuse pour demander si le riz, ça compte aussi.
"Bien sûr que ça compte !"
Alors, on a caché quelques grains sous la décoration.
On a ouvert nos serviettes en 2, et hop, hop, Magie.
Mon sac se transforme en doggy bag de sushis.
+ 10 kilos (au moins 15 sushis l'ont parfumé. Je suis l'amie des chats du quartier).
Plus que 2 makis qui restent sur la table.
On se regarde en chien de faience.
Ah non, on ne s'est pas donné tout ce mal pour rien !
Bon, qui se dévoue ?
GCS en prend un, perd encore de la couleur, mais arrive à le manger.
La comtesse et Odile déclarent forfait.
Je me désigne.
Le prend dans ma bouche.
Et là, la même sensation DU verre, celui que tu bois en trop. Celui qui te fait basculer du côté obscur de la force.
Sauf que là, c'était : "Le maki de trop."
(Bon titre ça).
J'ai un haut le coeur.
Je me lève.
Je vais aux toilettes, tournant ma tête, car les makis, aussi, avaient subi des mutations et me faisaient ressembler à un hamster boulimique.
Et en l'évacuant, je me suis demandé combien de clients avaient fait la même chose que nous.
Enfin bref, on a quand même bien ri.
Même si on s'est furieusement approché de la ligne maudite des sushis.
Je n'en mangerais plus avant la prochaine année bisextile.
Au moins.
vendredi 18 juin 2010
Les hommes...
lundi 14 juin 2010
Au bord de l'eau
Moi,
La Comtesse, qui se roule un joint
Et l'Acteur, avec un grand A.
On discute des relations hommes/femmes.
Inépuisable comme sujet.
L'Acteur : Bon. (A moi) Quand est ce qu'on boit un verre, tous les deux, pour parler...Tout ça quoi.
Moi : Regarde bien les mots qui sortent de ma bouche : JE NE COUCHERAIS PAS AVEC TOI.
L'Acteur : Mais qui te dit que j'ai envie de coucher avec toi ? Tout de suite, je veux juste te connaître un peu mieux, c'est tout....
Moi : Elle est nulle ta technique.
L'Acteur : Ah ouais ? Bon, d'accord, mais pourquoi tu ne veux pas coucher avec moi ?
Moi : Il te faut absolument une raison ? Je n'en ai pas envie.
L'Acteur : Mais pourquoi ?
Moi : Parce que t'es un baiseur. Et que je n'aime pas être un numéro.
L'Acteur : Non, je ne suis pas un baiseur, je profite de la vie, c'est tout.
Moi : En sautant sur tout ce qui bouge ?
L'Acteur : Non, mais je ne vois pas le mal. Si une fille me plaît, pourquoi est ce que je me retiendrais d'aller la voir et de passer un bon moment avec elle ?
Moi : Dans notre société occidentale qu'est la nôtre, je suis malheureusement conditionnée par un principe de base qui est celui de la fidélité. Mais ton hermétisme profond envers ce mot m'empêche de partager des secrétions avec toi.
L'Acteur : Me fais pas croire que tu as des principes, ma belle.
Moi : C'est vrai que j'ai souvent cédé à la facilité, mais justement, j'en ai marre.
L'Acteur : Mais pourquoi ? "Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder."
Moi : T'as vu comment il a fini Oscar Wilde ? Pardonne moi du peu. Et si on cède à tous nos désirs, on se perdrait nous-même. Et surtout, on en serait esclave.
L'Acteur : Tu t'empêches de vivre, c'est du gâchis. Tu refuses le plaisir.
Moi : Mais pas du tout ! Au contraire ! Seulement, à la quantité, je préfère la qualité. Tout est si rapide aujourd'hui. On baise avant même de chercher à connaître l'autre, je trouve ça dommage.
L'Acteur : Mais pourquoi perdre ton temps ? C'est possible de trouver quelqu'un avec qui tu couches tout de suite, et après, ben... ça peut marcher. Et c'est en multipliant les conquêtes que tu peux tomber sur la perle rare. Alors que si t'attends 2 mois et qu'au final, ça se passe mal au lit, tu auras fait tout ça pour des cacahuètes. Et ce n'est pas parce que tu fais poireauter le mec qu'il va t'aimer. Réveille-toi Cendrillon.
Moi : Non, je ne suis pas d'accord avec toi. D'abord, quand tu attends avant de faire l'amour avec quelqu'un, le désir de l'autre peut monter, il est plus fort, donc plus intense. Cet "avant", c'est tellement bon. Pourquoi ne pas plus profiter de ce moment où on l'on se rapproche sans encore se toucher ? Et puis honnêtement, avec combien de filles avec qui tu as couché le premier soir es-tu resté ?
L'Acteur : Heu....Ouais, soit. Enfin bref, on n'a pas la même vision des choses.
Moi : C'est sûr. Toi, tu préfères foncer, moi je préfère prendre mon temps.
La Comtesse : Donc, si je comprends bien, tu préfères aller au restaurant, avec petits lampions et musique, et l'Acteur préfère le macdo, c'est ça ?
...
L'acteur : C'est ça.
Moi : Bien résumé.
samedi 12 juin 2010
Des mots
mercredi 9 juin 2010
Et ben moi...
Re.
Je retombe.
Je n'arrive plus à respirer ce matin.
Mes poumons me relancent.
Je constate le score minable de mes leucocytes, bien en dessous de la norme, sur les résultats que j'ai récupéré.
Je ne retrouve plus la force.
Je voudrais dormir et retourner me cacher sous ma couette bleue avec des nuages.
Je voudrais tout oublier, ne plus revivre ces instants douloureux qui me font culpabiliser.
Je voudrais raccrocher et envoyer chier ce retors de Docteur qui me prends tout mon temps.
Je n'arrive pas à me regarder dans le miroir et à aimer ce que je vois.
Même si les yeux redoutables de Coloc d'amour me disent le contraire.
Mon coeur et mon corps ont crevés.
jeudi 27 mai 2010
C'est fait.
I have Done it.
...
Je suis passée dans la tranche des 25/30 ans.
Fini les avantages 12/25.
Fini la carte SNCF.
Fini les réducs Cinéma.
Fini les "Oui" à la question : "Vous avez moins de 26 ans ?"
Et bonjour les messages, comme celui que j'ai reçu ce matin de " à imprimer.com" :
"Pour fêter ce jour ensemble, voici une citation de Robert Sabatier : "La vieillesse, c'est le temps où les anniversaires ne sont plus des fêtes."
...
Ok, alors, "à imprimer.com", non seulement je te blackliste, mais en plus je te chie à la raie.
mardi 25 mai 2010
Ce matin, dans le métro
Je suis ecrasée contre l'aisselle d'un inconnu.
Derrière moi, une voix grave s'exclame :
" Hé ben ! En 1945, les gens ne voulaient pas monter dans les wagons, et là c'est le contraire. MOUARF."
...
La semaine débute tout en subtilité.
jeudi 20 mai 2010
Rodrigo Garcia
tu vas au McDonald’s le dimanche.
Si tu as neuf ans et que tu vis à Cuba,
tu vas sucer la bite d’un Italien.
Si tu as neuf ans et que tu vis à Bruxelles,
tu vas au McDonald’s le dimanche.
Si tu vis en Bolivie,
tu vas à la mine pour les Américains.
Si as neuf ans et que tu vis à Florence,
tu vas au McDonald’s le dimanche.
Si tu vis en Afrique,
tu couds des ballons pour Nike.
Si tu as neuf ans et que tu vis à New York,
tu vas au McDonald’s le dimanche.
Si tu as neuf ans et que tu vis en Thaïlande,
tu dois te laisser enculer par un Australien.
Après, deux avions se paient deux gratte-ciels
et les gens s’étonnent.
samedi 15 mai 2010
Fallen Princesses
mardi 11 mai 2010
Les fauteils sont rouges
Le sol est tapissé de léopard.
Les murs sont recouverts de lourdes teintures pourpres, de miroirs rococo et de dorures entortillées autour des tableaux de maître.
C’est dans cette ambiance feutrée que m’a emmenée LBGQLS.
Le Beau Gosse Qui Le Sait.
OUI, JE SAIS.
Ayant refusé un fast fucking, fast throwing avec lui, Monsieur LBGQLS, qui ne doit pas avoir l’habitude du son « non » prononcé par une voix de femme s’enroulant autour de son oreille, a souhaité m’offrir un autre verre.
Miracle ?
Non.
Tristement prévisible.
Mon accord flatté l’était tout autant.
Il m’emmène donc dans ce boudoir huppé, dans lesquels des mannequins taille 32 s’affalent avec grâce, tenant de leurs longs doigts fins des coupes de champagne qui pétillent au bout de leurs bras. Elles secouent leurs cheveux et leurs rires cristallins emplissent la pièce, bercée par des notes de jazz, ambiance in the mood.
Une vieille dame outrageusement maquillée, assise sur un grand fauteuil doré, tenant une canne dans sa main droite, nous adresse un « bonjour ». Je crois reconnaître les notes graves de la voix de Jeanne Moreau. La veille dame fume un gros cigare et nous sourit, nous désignant de la main The place to be.
Je me suis sentie rétrécir à vue d’œil et je dois faire un effort surhumain pour donner l’impression d’être aussi à l’aise que les sirènes étalées sur les teintures rouges. Je calme les tremblements de mes mains et fait taire cette voix qui me murmure
« Mais que fais tu ici ? »
Je lui souris. Lui aussi.
Un homme portant la moustache de Dali nous fait asseoir et nous emmène aussi sec deux coupes de champagnes dans une pirouette maîtrisée, suivi d’un suraigu « J’arriiiiive tout de suite ma chérie ! » lancé vers la main qui s’agite dans le fond de la salle.
LBGQLS lève sa coupe. Il me dit
« Tu es classe comme fille. »
Je ne peux réprimer le tremblement ultime de ma main qui s’échappe et lui renverse une partie du contenu de ma coupe sur lui.
Je murmure des « Oh mon Dieu, je suis désolée, pardon, je suis tellement maladroite. »
Et lui, me sourit et me dit : « Rappelle moi de ne plus te faire de compliments. »
Ses yeux, tellement surs de lui, qui s’attendrissent sur ma gêne, m’agacent au plus profond de moi.
Non, je ne suis pas cette fille intimidée par les gens qui suintent le fric, les ambiances chic, hype, où la coupe de champagne est à 40 euros.
J’arrête d’éponger le champagne. Je le regarde. Je lui dis :
« Je ne suis pas à ma place ici. »
Lui « Pourquoi ? Bien sur que si. »
Moi « Non. Ce n’est pas moi. »
Lui « Si tu veux réussir dans le cinéma, va falloir que tu passes par là. Que t’apprennes et que tout le monde saches qui tu es, que tu te comportes en reine. Parce que ce sont les reines qui font des films. Ce sont elles qui ont le premier rôle. Pas la roturière. »
Moi « Je ne veux pas être cette reine là. »
Lui « Tu rêves. »
Moi « Mais heureusement que je rêve. Et je continuerais. Je suis persuadée que je peux choisir le monde dans lequel je veux vivre. »
Lui « Non, c’est lui qui te choisit. »
Moi « Je ne crois pas »
Dieu. Ce qu’il est beau. Mais pourquoi est-il si beau ?
Lui « Tu me plais. »
Argh. Putain, ce n’est pas vrai. Revoilà les tremblements.
Lui « Je veux te revoir. »
Moi « Tu es marié et tu as une petite fille. »
Lui « Je suis en train de quitter ma femme, ça ne va plus entre nous.»
(Je me retiens à la table pour ne pas hurler de rire face à cette réplique dont les quotas d’utilisation ont dû dépasser le million.)
Moi « Rappelle moi le jour où tu l’auras fait, j’entends celui où tu auras pris tes affaires, déposé ton alliance sur la table de nuit et poussé la porte de ton nouvel appartement. »
Lui « Tu es une fille bien. »
Moi « Flatter mon ego ne me fera pas coucher avec toi. »
Lui « Quel dommage. »
Maîtrise de la situation.
1, 2, 1, 2.
Pense à quelque chose de totalement antisexuel.
…
Cake à la banane.
…
Et merde…
Il m’embrasse sans me demander mon avis.
Un courant électrique parcourt ma colonne vertébrale.
Connexion Synaptique de la Raison intervient et me dit : « Alerte ! Alerte ! Calme tes ardeurs. Cet homme est marié et cherche juste à t’en mettre plein la vue pour avoir ce que tu lui as refusé la dernière fois. Réveille toi vite avant qu’il ne soit trop tard pauvresse ! »
J’ouvre les yeux.
Je me recule.
LBGQLS « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? »
Moi « Rien. Je pense à… Rien. Tu veux bien me ramener chez moi, s’il te plaît ? »
Ce que le LBGQLS fait.
Derrière son scooter, avec le froid qui me mord les jambes et le visage, je pense à une personne et un violent élan de tendresse m’envahit.
LBGQLS me dit « Je te rappelle et on se fait une bouffe cette semaine ? »
Moi « Si tu veux. »
Il semble découragé par mon absence de motivation.
Ultime baiser déposé au bout de mes lèvres.
Plus rien depuis.
Aucun appel.
C’est mieux. Je ne sais pas si j’aurais pu me maîtriser et jouer à ce jeu encore longtemps.
C’est vrai ce que l’on dit finalement.
Notre pire ennemi, c’est nous.
mercredi 5 mai 2010
mardi 4 mai 2010
Conte de fée
Je suis une grande romantique.
dimanche 2 mai 2010
Il pleut.
vendredi 30 avril 2010
samedi 10 avril 2010
Je reviens
Pas de trompette, je me glisse doucement dans cette ancienne couette qui me manque.
Parce qu'aujourd'hui j'ai hurlé devant un bateau mouche pour faire la promotion de ma pièce. Qui se joue depuis janvier. Qui a même permis que Marina Fois me laisse un message sur mon répondeur. No deconning.
Heureuse.
D'être là.
D'être moi.
D'être en vie.
http://undernierverre.free.fr
Benvenuto
Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.
Non, jdéconne toujours hein...