Sous l'effet de la passion, on cesse de se nourrir, de dormir, de travailler, d'être en paix.
Beaucoup de gens sont effrayés parce qu'elle anéantit sur son passage tout ce qui relève du passé.
Personne n’aime à voir son univers désorganisé. C’est pourquoi beaucoup parviennent à contrôler cette menace et peuvent maintenir debout une structure qui est déjà poussière. Ce sont les ingénieurs des choses dépassées.
D’autres pensent exactement le contraire : ils s’abandonnent sans réfléchir, espérant trouver dans la passion la solution à tous leurs problèmes. Ils placent dans l’autre toute la responsabilité de leur bonheur et le rendent coupable de leur éventuel malheur. Ils sont en permanence euphoriques parce que quelque chose de merveilleux leur est arrivé, ou déprimés parce qu’un évènement auquel ils ne s’attendaient pas a fini par tout détruire.
Se préserver de la passion ou s’y abandonner aveuglément, laquelle de ces deux attitudes est la moins destructrice ?
Je ne sais pas.
Extrait de "onze minutes", de Paulo Coelho.
dimanche 29 décembre 2013
dimanche 8 décembre 2013
La bonne blague du jour
En affichant un poster pour ma pièce dans la rue, je reçois un liquide sur la tête.
Cela dégouline dans mes cheveux et sur ma capuche.
Les colocs éclatent de rire.
Je regarde au dessus de moi, en espérant qu'un malotru n'a pas pissé depuis son balcon (bizarrement le premier truc auquel je pense).
Je suis estomaquée et gelée, me demandant encore par quoi je suis trempée, je vais pour poser ma canette d'ICE TEA que je tenais dans la main et je me dis
"Tiens, c'est étrange, elle est quasiment vide, alors que j'ai pas beaucoup bu."
...
En fait, j'ai oublié (oui, tout simplement) que j'avais cette canette dans ma main et je me suis auto renversée dessus.
...
BigBij : "... Dire que je vis avec toi tous les jours".
Putain, je me fatigue.
Cela dégouline dans mes cheveux et sur ma capuche.
Les colocs éclatent de rire.
Je regarde au dessus de moi, en espérant qu'un malotru n'a pas pissé depuis son balcon (bizarrement le premier truc auquel je pense).
Je suis estomaquée et gelée, me demandant encore par quoi je suis trempée, je vais pour poser ma canette d'ICE TEA que je tenais dans la main et je me dis
"Tiens, c'est étrange, elle est quasiment vide, alors que j'ai pas beaucoup bu."
...
En fait, j'ai oublié (oui, tout simplement) que j'avais cette canette dans ma main et je me suis auto renversée dessus.
...
BigBij : "... Dire que je vis avec toi tous les jours".
Putain, je me fatigue.
lundi 2 décembre 2013
samedi 2 novembre 2013
La drague du jour
Je me suis fait draguée par un type qui cumule les mandats :
1) C'était le sosie de Woody Allen jeune. En plus petit.
2) Il portait une chemise avec un imprimé de balles de golf comportant de petites ailettes.
3) Il avait le hoquet (enfin, c'est ce qu'il disait) et il éructait toutes les 5 secondes.
4) Il m'a même craché dessus à un moment.
5) Il était complètement bourré.
6) Il a essayé de me ploter.
7) Quand je lui ai dis "Heuuu... J'ai un copain !" Il m'a répondu "Ben, c'est pas grave."
8) Aucun autre type ne s'est intéressé à moi à part lui.
9) Il a fait mine de m'attraper au lasso.
10) Il m'a appelé Jessica pendant notre bref échange. C'est pas du tout mon prénom.
...
Je suis quand même un bourreau des cœurs.
1) C'était le sosie de Woody Allen jeune. En plus petit.
2) Il portait une chemise avec un imprimé de balles de golf comportant de petites ailettes.
3) Il avait le hoquet (enfin, c'est ce qu'il disait) et il éructait toutes les 5 secondes.
4) Il m'a même craché dessus à un moment.
5) Il était complètement bourré.
6) Il a essayé de me ploter.
7) Quand je lui ai dis "Heuuu... J'ai un copain !" Il m'a répondu "Ben, c'est pas grave."
8) Aucun autre type ne s'est intéressé à moi à part lui.
9) Il a fait mine de m'attraper au lasso.
10) Il m'a appelé Jessica pendant notre bref échange. C'est pas du tout mon prénom.
...
Je suis quand même un bourreau des cœurs.
jeudi 24 octobre 2013
La sortie du jour
- Allez, ce soir, on sort !
- Tu m'emmènes où ?
- Dans LE lieu de perdition ignoble.
- ...
- Le gouffre de la beaufitude
- ...
- Au... Karaoké !
- YEHAA !
- Tu m'emmènes où ?
- Dans LE lieu de perdition ignoble.
- ...
- Le gouffre de la beaufitude
- ...
- Au... Karaoké !
- YEHAA !
mercredi 23 octobre 2013
L'allumeuse du jour
2h27 du matin.
Paris.
Dans un sous sol.
La musique frappe contre les murs et il est difficile de distinguer les visages.
L'ambiance est moite, un mélange de bière, de sueurs et de parfum bon marché flotte autour de moi.
On fête les 30 ans de monsieur rigolo, qui est complètement torché (quand on fait plusieurs roulades dans la rue, y compris devant le bar dans lequel on veut rentrer, quand on mange des frites par terre ou qu'on mord le sac d'une fille, on est soit torché, soit pas tranquille, soit les deux).
On s'amuse, on danse, on boit.
Bref, on oublie.
Un mec plutôt bien bâti s'approche de moi et commence sa parade nuptiale.
Bon, je suis pas très d'humeur mais ... Pourquoi pas.
J'échange deux trois vannes avec lui.
Mister G, mon pote, me glisse : "Le mec qui te drague là, ben son pote m'a dit qu'il allait se marier et qu'il voulait s'amuser une dernière fois."
...
Ah ouais ?
Oh putain, ça monte là.
Une colère, je te dis pas.
C'est moi qui vais m'amuser.
Alors je ne l'ai pas allumé, ce filsdeup, j'ai sorti le lance flamme.
Je me suis transformée en sorte de grosse bitch, effectuant une danse collé serré, faisant une bouche de canard et des yeux de chat perdu, le regardant par en dessous et mettant mon doigt sur mes lèvres.
Quand il voulait m'embrasser, j'esquivais.
Et puis à un moment, je me suis mise à genoux devant lui pour...
Refaire ses lacets.
J'ai entendu les rires de Mister G.
C'était bonnard.
On doit partir.
Je dis à filsdeup, qui commence à être lourd, me tenant les bras et voulant m'embrasser coûte que coûte :
- " Embrasse là pour moi et dis lui que je la plains !"
- " Quoi ?"
- "Ta future femme, bouffon !"
- "Ah... Bon ok, mais tu veux pas juste me faire un bisou ?"
- " Non. Mais tu sais, il y a un truc qui me rassures..."
- "Quoi ?"
- "Elle doit faire exactement la même chose que toi en ce moment. Allez, salut !"
Paris.
Dans un sous sol.
La musique frappe contre les murs et il est difficile de distinguer les visages.
L'ambiance est moite, un mélange de bière, de sueurs et de parfum bon marché flotte autour de moi.
On fête les 30 ans de monsieur rigolo, qui est complètement torché (quand on fait plusieurs roulades dans la rue, y compris devant le bar dans lequel on veut rentrer, quand on mange des frites par terre ou qu'on mord le sac d'une fille, on est soit torché, soit pas tranquille, soit les deux).
On s'amuse, on danse, on boit.
Bref, on oublie.
Un mec plutôt bien bâti s'approche de moi et commence sa parade nuptiale.
Bon, je suis pas très d'humeur mais ... Pourquoi pas.
J'échange deux trois vannes avec lui.
Mister G, mon pote, me glisse : "Le mec qui te drague là, ben son pote m'a dit qu'il allait se marier et qu'il voulait s'amuser une dernière fois."
...
Ah ouais ?
Oh putain, ça monte là.
Une colère, je te dis pas.
C'est moi qui vais m'amuser.
Alors je ne l'ai pas allumé, ce filsdeup, j'ai sorti le lance flamme.
Je me suis transformée en sorte de grosse bitch, effectuant une danse collé serré, faisant une bouche de canard et des yeux de chat perdu, le regardant par en dessous et mettant mon doigt sur mes lèvres.
Quand il voulait m'embrasser, j'esquivais.
Et puis à un moment, je me suis mise à genoux devant lui pour...
Refaire ses lacets.
J'ai entendu les rires de Mister G.
C'était bonnard.
On doit partir.
Je dis à filsdeup, qui commence à être lourd, me tenant les bras et voulant m'embrasser coûte que coûte :
- " Embrasse là pour moi et dis lui que je la plains !"
- " Quoi ?"
- "Ta future femme, bouffon !"
- "Ah... Bon ok, mais tu veux pas juste me faire un bisou ?"
- " Non. Mais tu sais, il y a un truc qui me rassures..."
- "Quoi ?"
- "Elle doit faire exactement la même chose que toi en ce moment. Allez, salut !"
lundi 21 octobre 2013
La douloureuse cohabitation du jour
Je persiste et je signe, en plus.
Paulo Coelho dit que quand tu fais une erreur une fois, c'est une erreur. Quand tu la fais deux fois, c'est une décision.
Bon, et bien je persiste à prendre ces décisions alors que j'entends PV (Petite Voix) qui me fait
"Tût tût tût ! Tu le sais... Fais pas semblant de ne pas écouter, tu le sais.
Que ce garçon n'est pas pour toi,
Que bouffer le paquet entier de biscuit au chocolat te fera culpabiliser,
Que ne pas répondre à ce texto place l'autre dans cette situation d'attente que tu détestes quand c'est à ton tour d'attendre,
Que pleurer sur ton sort n'avancera en rien dans la résolution de tes "problèmes",
Que, non de Dieu, NON, ce garçon n'est pas pour toi.
Faut te le dire en quelle langue ?"
Et oui... Je sais... On m'a parlé récemment de la Programmation Neuro Linguistique, ou PNL.
En gros, si tu dis à un gamin : "Ne saute pas dans cette flaque d'eau", il n'aura qu'une seule envie, c'est d'y sauter et à pieds joints en plus.
Il faudrait donc lui dire un truc du style : "Reste au sec". Histoire d'être un peu plus efficace.
Comme nous restons toute notre existence et au fond de nous de petits enfants apeurés, qui se cachent derrière leur rôle de grand, leurs travail, leur famille et leur vie sociale, il faudrait que Petite Voix nous coache et utilise le PNL de manière plus persuasive.
Enfin bon, c'est un souhait qui semble parfois bien inutile. Là est tout le paradoxe de notre chère petite humanité. Et ça va au delà du simple désir : "Je veux ce que je n'ai pas".
C'est une part de masochiste qui s'insinue et qui nous fait penser : "Je veux ce que je n'ai pas et qui, je sais, me fera pourtant du mal."
Pfff, comment on fait pour s'en sortir et dompter ce satané désir maso ?
Yoga ?
Retraite anticipée au bout du monde ?
Abstinence ?
Végétalisme ?
Visionnage en un seul trait de tous les épisodes de Lost ?
S'il existe une solution, je suis preneuse.
En attendant, on va essayer de cohabiter avec cette petite garce qui veut nous faire sauter dans la flaque d'eau : ne pas la nier totalement, ne pas y céder entièrement.
Et puis bon, comme on dit que notre pire ennemi c'est nous même, on garde au moins l'avantage d'une bataille familière.
Paulo Coelho dit que quand tu fais une erreur une fois, c'est une erreur. Quand tu la fais deux fois, c'est une décision.
Bon, et bien je persiste à prendre ces décisions alors que j'entends PV (Petite Voix) qui me fait
"Tût tût tût ! Tu le sais... Fais pas semblant de ne pas écouter, tu le sais.
Que ce garçon n'est pas pour toi,
Que bouffer le paquet entier de biscuit au chocolat te fera culpabiliser,
Que ne pas répondre à ce texto place l'autre dans cette situation d'attente que tu détestes quand c'est à ton tour d'attendre,
Que pleurer sur ton sort n'avancera en rien dans la résolution de tes "problèmes",
Que, non de Dieu, NON, ce garçon n'est pas pour toi.
Faut te le dire en quelle langue ?"
Et oui... Je sais... On m'a parlé récemment de la Programmation Neuro Linguistique, ou PNL.
En gros, si tu dis à un gamin : "Ne saute pas dans cette flaque d'eau", il n'aura qu'une seule envie, c'est d'y sauter et à pieds joints en plus.
Il faudrait donc lui dire un truc du style : "Reste au sec". Histoire d'être un peu plus efficace.
Comme nous restons toute notre existence et au fond de nous de petits enfants apeurés, qui se cachent derrière leur rôle de grand, leurs travail, leur famille et leur vie sociale, il faudrait que Petite Voix nous coache et utilise le PNL de manière plus persuasive.
Enfin bon, c'est un souhait qui semble parfois bien inutile. Là est tout le paradoxe de notre chère petite humanité. Et ça va au delà du simple désir : "Je veux ce que je n'ai pas".
C'est une part de masochiste qui s'insinue et qui nous fait penser : "Je veux ce que je n'ai pas et qui, je sais, me fera pourtant du mal."
Pfff, comment on fait pour s'en sortir et dompter ce satané désir maso ?
Yoga ?
Retraite anticipée au bout du monde ?
Abstinence ?
Végétalisme ?
Visionnage en un seul trait de tous les épisodes de Lost ?
S'il existe une solution, je suis preneuse.
En attendant, on va essayer de cohabiter avec cette petite garce qui veut nous faire sauter dans la flaque d'eau : ne pas la nier totalement, ne pas y céder entièrement.
Et puis bon, comme on dit que notre pire ennemi c'est nous même, on garde au moins l'avantage d'une bataille familière.
lundi 30 septembre 2013
La discussion du jour dans le métro
2 filles qui discutent à côté de moi :
- Non, mais, ma chérie, avoue que tu te compliques la vie un peu quand même. Parce que :
- Petit 1 : il vit loin,
- Petit 2 : il a des enfants,
- Petit 3 : sa femme est toujours dans la maison."
- Oui, je sais. En plus, j'ai pas envie que les gens pensent que je suis une briseuse de ménage. Mais on s'aime vraiment, tu comprends, et bla bla bla.....
Mon dieu !
J'étais partagée entre le rire et la consternation.
Le démon du cliché s'est abattu sur toi pauvre malheureuse !
Fuis !
- Non, mais, ma chérie, avoue que tu te compliques la vie un peu quand même. Parce que :
- Petit 1 : il vit loin,
- Petit 2 : il a des enfants,
- Petit 3 : sa femme est toujours dans la maison."
- Oui, je sais. En plus, j'ai pas envie que les gens pensent que je suis une briseuse de ménage. Mais on s'aime vraiment, tu comprends, et bla bla bla.....
Mon dieu !
J'étais partagée entre le rire et la consternation.
Le démon du cliché s'est abattu sur toi pauvre malheureuse !
Fuis !
mardi 24 septembre 2013
Le cadeau du jour
Mon petit frère de deux ans, que je venais de changer car il avait fait un beau popo, m'a vomi dessus alors que nous étions en train de jouer sur le canapé.
...
C'est donc un petit sac de caca et de vomi.
(Mais je l'aime).
...
C'est donc un petit sac de caca et de vomi.
(Mais je l'aime).
mercredi 18 septembre 2013
dimanche 8 septembre 2013
La cuisine du jour
Je sais pas si tu te rends compte, mais c'est assez exceptionnel quand même.
De rater une pizza surgelée.
jeudi 5 septembre 2013
L'optimiste du jour
J'assiste à un spectacle d'improvisation.
L'histoire raconte celle d'un couple en vacances, perdu dans le Var, et qui revoit les étapes de sa vie. Ils sont séparés par divers évènements burlesques.
A un moment, le meneur demande au public :
- " Alors, que ceux qui veulent que Christine et Alan se retrouvent et vivent heureux applaudissent MAINTENANT"
Et ben y'a une seule personne qui applaudit à tout rompre dans la salle.
Et qui s'arrête quelques secondes plus tard, voyant qu'elle est la SEULE à applaudir, croyant aux histoires qui finissent bien.
Putain, public de pessimistes va !
L'histoire raconte celle d'un couple en vacances, perdu dans le Var, et qui revoit les étapes de sa vie. Ils sont séparés par divers évènements burlesques.
A un moment, le meneur demande au public :
- " Alors, que ceux qui veulent que Christine et Alan se retrouvent et vivent heureux applaudissent MAINTENANT"
Et ben y'a une seule personne qui applaudit à tout rompre dans la salle.
Et qui s'arrête quelques secondes plus tard, voyant qu'elle est la SEULE à applaudir, croyant aux histoires qui finissent bien.
Putain, public de pessimistes va !
mercredi 4 septembre 2013
lundi 2 septembre 2013
La fausse joie du jour
Message de la Française des jeux :
"Bonjour, nous sommes heureux de vous confirmer que votre jeu du 28/08 est gagnant.
Wouhou !
Putain !
A moi la belle vie, les voyages, les sets de tables personnalisés !
Votre compte a ainsi été crédité de....
2 euros."
...
Suuuuuper.
"Bonjour, nous sommes heureux de vous confirmer que votre jeu du 28/08 est gagnant.
Wouhou !
Putain !
A moi la belle vie, les voyages, les sets de tables personnalisés !
Votre compte a ainsi été crédité de....
2 euros."
...
Suuuuuper.
dimanche 1 septembre 2013
Le taxi du jour
On rentre avec Claracion d'une soirée bien arrosée.
On chope un taxi dans la rue.
Le chauffeur est du type plutôt open : "Alors les filles, comment ça s'est passé ce soir ?"
On se marre bien avec lui jusqu'à ce que, je ne sais plus trop comment, un jeu s'installe.
Si on arrive à avoir 10 points que le chauffeur nous distribue selon notre capacité à le faire rire ou à l'impressionner, il nous fait une remise sur la course.
Claracion a dit qu'elle savait faire la roue, ce qu'elle a faillit démontrer sur le bord du trottoir, mais la roue bourrée n'est pas la figure la plus simple à réaliser.
On lui a raconté comment on draguait les garçons en teboi, en poussant des cris de paon et en faisant une parade pré nuptiale, avec démonstration à l'appui bien sûr.
Et on a fini par raconter THE blague :
- C'est quoi 2 trous dans 1 trou ? ... Ton nez dans mon cul.
Et bim, remise de 30% sur la course.
Et le chauffeur qui nous laisse sa carte et nous dit que la prochaine course, c'est gratuit parce qu'on l'a bien fait rire.
Ouaich grosse, c'est bon ça. Give me five. Danse de la victoire.
On chope un taxi dans la rue.
Le chauffeur est du type plutôt open : "Alors les filles, comment ça s'est passé ce soir ?"
On se marre bien avec lui jusqu'à ce que, je ne sais plus trop comment, un jeu s'installe.
Si on arrive à avoir 10 points que le chauffeur nous distribue selon notre capacité à le faire rire ou à l'impressionner, il nous fait une remise sur la course.
Claracion a dit qu'elle savait faire la roue, ce qu'elle a faillit démontrer sur le bord du trottoir, mais la roue bourrée n'est pas la figure la plus simple à réaliser.
On lui a raconté comment on draguait les garçons en teboi, en poussant des cris de paon et en faisant une parade pré nuptiale, avec démonstration à l'appui bien sûr.
Et on a fini par raconter THE blague :
- C'est quoi 2 trous dans 1 trou ? ... Ton nez dans mon cul.
Et bim, remise de 30% sur la course.
Et le chauffeur qui nous laisse sa carte et nous dit que la prochaine course, c'est gratuit parce qu'on l'a bien fait rire.
Ouaich grosse, c'est bon ça. Give me five. Danse de la victoire.
vendredi 30 août 2013
Le bus du jour
J'entre dans le bus.
Moi - Bonjour ! C'est combien le ticket m'sieur ?
Chauffeur - 2 euros mademoiselle.
Moi - Ah ben dis donc, tout augmente.
Chauffeur - Attendez, ne bougez pas.
Moi - Heu ... Ok.
Chauffeur - Ne bougez pas, s'il-vous-plait. Restez là.
Moi - Mais heu pourquoi ?
Chauffeur - Restez à côté de moi. Voilà.
Moi - ... Qu'est ce qui se passe ?
Chauffeur - Dites, ça vous embête de rester debout près de moi ?
Moi - ... Mais pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait ? C'est parce que je me suis plaint ?
Chauffeur - Non. C'est parce que vous sentez bon. J'adore votre parfum et ça me change des odeurs de la journée vous comprenez.
Moi - ... Heuuu... Ben...
Chauffeur - (il inspire) Aaaah. J'adore. Merci beaucoup mademoiselle.
Moi - ... De... De rien. Je peux aller m'asseoir maintenant ? Je me sens un peu mal à l'aise quand même. Et vous êtes un peu bizarre comme chauffeur de bus, parce que ça faisait longtemps que j'étais pas tombé sur quelqu'un de bizarre et j'ai plus trop l'habitude vous comprenez... Même si c'est gentil de me dire que je sens bon mais j'ai un peu l'impression d'être un bonbon que vous allez manger et j'aime pas trop beaucoup ça.
Paris, Paris et ses interactions étranges...
Moi - Bonjour ! C'est combien le ticket m'sieur ?
Chauffeur - 2 euros mademoiselle.
Moi - Ah ben dis donc, tout augmente.
Chauffeur - Attendez, ne bougez pas.
Moi - Heu ... Ok.
Chauffeur - Ne bougez pas, s'il-vous-plait. Restez là.
Moi - Mais heu pourquoi ?
Chauffeur - Restez à côté de moi. Voilà.
Moi - ... Qu'est ce qui se passe ?
Chauffeur - Dites, ça vous embête de rester debout près de moi ?
Moi - ... Mais pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait ? C'est parce que je me suis plaint ?
Chauffeur - Non. C'est parce que vous sentez bon. J'adore votre parfum et ça me change des odeurs de la journée vous comprenez.
Moi - ... Heuuu... Ben...
Chauffeur - (il inspire) Aaaah. J'adore. Merci beaucoup mademoiselle.
Moi - ... De... De rien. Je peux aller m'asseoir maintenant ? Je me sens un peu mal à l'aise quand même. Et vous êtes un peu bizarre comme chauffeur de bus, parce que ça faisait longtemps que j'étais pas tombé sur quelqu'un de bizarre et j'ai plus trop l'habitude vous comprenez... Même si c'est gentil de me dire que je sens bon mais j'ai un peu l'impression d'être un bonbon que vous allez manger et j'aime pas trop beaucoup ça.
Paris, Paris et ses interactions étranges...
mardi 20 août 2013
Le coup de gueule du jour
Tu prends un journal intime d'une jeune ado à frange accro à Justin Bieber,
Tu rajoutes la profondeur scénaristique des épisodes de Twilight,
Tu insères des passages crus aussi violents que le jambon de bayonne,
Tu parsèmes de quelques termes piqués sur Wikipédia quand tu tapes "sado masochisme"
Tu mélanges.
Tu obtiens cette merde monumentale avec un titre assez alambiqué nommée "50 nuances de Grey", chié par E. L. James, une rosbeef.
Non mais je te jure...
Essai numéro 1, qui a reconnu sa dépendance, me l'a gentiment prêté.
Le livre, je l'ai bouffé en 2 jours.
Plus de 500 pages et j'ai eu l'impression qu'il m'est resté sur l'estomac, comme un excès de frites à l'huile bien grasse.
Beurp.
C'est mal écrit, et encore, Tchoupi relève le niveau de littérature comparé à cette bouse.
Bourré des fautes d’orthographe et de syntaxe, plein de "Ah... Ohlalala... Quoi ?.... Non...." dans la tête décérébrée de l'héroïne, qui se nomme... Anastasia...
Oui, Anastasia.
Depuis Disney, je n'avais pas entendu ce prénom. Enfin, c'est peut être une référence malsaine.
Donc Anastasia, jeune fille vierge aussi calibrée qu'un tapis de bain, rencontre un très beau, très riche, très célèbre milliardaire nommé Christian Grey.
Dommage, ça aurait été intéressant que le mec n'ait pas tous les atouts (genre il lui manque une jambe ou il vomit à chaque fois qu'il tousse, un truc un peu fun, mais bon, ce n'est pas moi qui écrit).
Et là, coup de foudre. Assez rapidement (une centaine de pages quand même), le Christian va te la trousser bien comme il faut. A savoir que la grognasse est vierge, que c'est une bombe atomique, et qu'à chaque fois que le Christian lui fait la bise, elle a un orgasme. Mais Anastasia découvre que Christian a des démons intérieurs (et on ne parle pas de ses hémorroïdes). Il aime le sado masochisme et propose à la greluche de signer un contrat qui prévoit toutes les clauses de leurs rapports. S'ensuit une page de scène de cul, une page d'Anastasia qui s'interroge sur "Non mais quand même il est bizarre, il veut me cravacher, je suis pas une jument, merde", une scène de cul, Anastasia qui se dit "Ohlala, il est si beau, il a de si beaux yeux et j'ai les hormones qui font des clapotis", une scène de cul, Anastasia qui se dit "..." (ben rien, vu que son activité neuronale est aussi dynamique qu'un désert inter sidéral).
Et pourtant, malgré mon effarement sur la portée littéraire de cet excrément intellectuel, je voulais savoir ce qui allait se passer.
C'est marrant la puissance de ces oeuvres. On sait que c'est de la merde, et pourtant, on adore ça. Un peu comme les romans de Cartland ou les feux de l'amour. C'est nul, c'est nul, c'est nul, mais je regarde ou je lis.
De la junk food pour le cerveau.
Et du coup, je pense que ça agit comme la junk food tout court.
Le mac donald, tu le sais que c'est de la merde. Et pourtant, tu y vas, tu le manges.
On aime le caca.
Tu peux faire bêêêê devant ton écran, mais c'est vrai.
Nous sommes des scatophiles de l'esprit.
Enfin voilà ça m’énerve. Je suis en colère contre moi d'avoir été accro à cette daube, en colère contre les autres lecteurs qui se contentent de ça, en colère contre l'auteure et ses potes correcteurs qui se sont pas foulés, comparé aux millions qu'ils se prennent, contre les suites et le film qui va être tourné, en colère contre Maître Gims, qui dit dans sa chanson bella "je suis l'ombre de ton iench et je suis bête comme des ieps." (Putain Brel doit se retourner dans sa tombe).
Mais ça me passera, aussi vite qu'une envie de pisser.
Tout comme je suis certaine que vite s'effacera l'empreinte de Grey et de sa grognasse.
D'abord.
Tu rajoutes la profondeur scénaristique des épisodes de Twilight,
Tu insères des passages crus aussi violents que le jambon de bayonne,
Tu parsèmes de quelques termes piqués sur Wikipédia quand tu tapes "sado masochisme"
Tu mélanges.
Tu obtiens cette merde monumentale avec un titre assez alambiqué nommée "50 nuances de Grey", chié par E. L. James, une rosbeef.
Non mais je te jure...
Essai numéro 1, qui a reconnu sa dépendance, me l'a gentiment prêté.
Le livre, je l'ai bouffé en 2 jours.
Plus de 500 pages et j'ai eu l'impression qu'il m'est resté sur l'estomac, comme un excès de frites à l'huile bien grasse.
Beurp.
C'est mal écrit, et encore, Tchoupi relève le niveau de littérature comparé à cette bouse.
Bourré des fautes d’orthographe et de syntaxe, plein de "Ah... Ohlalala... Quoi ?.... Non...." dans la tête décérébrée de l'héroïne, qui se nomme... Anastasia...
Oui, Anastasia.
Depuis Disney, je n'avais pas entendu ce prénom. Enfin, c'est peut être une référence malsaine.
Donc Anastasia, jeune fille vierge aussi calibrée qu'un tapis de bain, rencontre un très beau, très riche, très célèbre milliardaire nommé Christian Grey.
Dommage, ça aurait été intéressant que le mec n'ait pas tous les atouts (genre il lui manque une jambe ou il vomit à chaque fois qu'il tousse, un truc un peu fun, mais bon, ce n'est pas moi qui écrit).
Et là, coup de foudre. Assez rapidement (une centaine de pages quand même), le Christian va te la trousser bien comme il faut. A savoir que la grognasse est vierge, que c'est une bombe atomique, et qu'à chaque fois que le Christian lui fait la bise, elle a un orgasme. Mais Anastasia découvre que Christian a des démons intérieurs (et on ne parle pas de ses hémorroïdes). Il aime le sado masochisme et propose à la greluche de signer un contrat qui prévoit toutes les clauses de leurs rapports. S'ensuit une page de scène de cul, une page d'Anastasia qui s'interroge sur "Non mais quand même il est bizarre, il veut me cravacher, je suis pas une jument, merde", une scène de cul, Anastasia qui se dit "Ohlala, il est si beau, il a de si beaux yeux et j'ai les hormones qui font des clapotis", une scène de cul, Anastasia qui se dit "..." (ben rien, vu que son activité neuronale est aussi dynamique qu'un désert inter sidéral).
Et pourtant, malgré mon effarement sur la portée littéraire de cet excrément intellectuel, je voulais savoir ce qui allait se passer.
C'est marrant la puissance de ces oeuvres. On sait que c'est de la merde, et pourtant, on adore ça. Un peu comme les romans de Cartland ou les feux de l'amour. C'est nul, c'est nul, c'est nul, mais je regarde ou je lis.
De la junk food pour le cerveau.
Et du coup, je pense que ça agit comme la junk food tout court.
Le mac donald, tu le sais que c'est de la merde. Et pourtant, tu y vas, tu le manges.
On aime le caca.
Tu peux faire bêêêê devant ton écran, mais c'est vrai.
Nous sommes des scatophiles de l'esprit.
Enfin voilà ça m’énerve. Je suis en colère contre moi d'avoir été accro à cette daube, en colère contre les autres lecteurs qui se contentent de ça, en colère contre l'auteure et ses potes correcteurs qui se sont pas foulés, comparé aux millions qu'ils se prennent, contre les suites et le film qui va être tourné, en colère contre Maître Gims, qui dit dans sa chanson bella "je suis l'ombre de ton iench et je suis bête comme des ieps." (Putain Brel doit se retourner dans sa tombe).
Mais ça me passera, aussi vite qu'une envie de pisser.
Tout comme je suis certaine que vite s'effacera l'empreinte de Grey et de sa grognasse.
D'abord.
samedi 17 août 2013
La drague du jour (bis répétita)
" Tu veux pas faire un pictionnary avec moi ? Je te dessinerais des monts et merveilles."
...
(J'ai enlevé les fautes)
(Faut que je me désinscrives de ce site de rencontres).
...
(J'ai enlevé les fautes)
(Faut que je me désinscrives de ce site de rencontres).
jeudi 27 juin 2013
Le fail du jour
Dans la voiture.
Il y a beaucoup de brouillard, c'est dur d'avancer.
L'une de mes meilleures amies conduit.
Ma petite sœur de 4 ans dort doucement à l'arrière.
On s'arrête pour déjeuner. On parle toutes les deux, on se repose 2, 3 heures.
Je reviens vers la voiture.
Effroi.
Je me rends compte que j'ai oublié ma petite sœur à l'arrière, qui est en larmes.
J'ai cru que mon cœur allait se briser.
Je la prends dans mes bras, je pleure aussi et je lui demande pardon.
Je me réveille dans mon lit.
Putain de cauchemar de merde.
En plus, je suis limite pas soulagée que ce soit un cauchemar et j'ai failli téléphoner à ma belle mère pour lui supplier de me pardonner tellement je me sentais mal.
...
3615 Jemesenscoupable, à votre service
Il y a beaucoup de brouillard, c'est dur d'avancer.
L'une de mes meilleures amies conduit.
Ma petite sœur de 4 ans dort doucement à l'arrière.
On s'arrête pour déjeuner. On parle toutes les deux, on se repose 2, 3 heures.
Je reviens vers la voiture.
Effroi.
Je me rends compte que j'ai oublié ma petite sœur à l'arrière, qui est en larmes.
J'ai cru que mon cœur allait se briser.
Je la prends dans mes bras, je pleure aussi et je lui demande pardon.
Je me réveille dans mon lit.
Putain de cauchemar de merde.
En plus, je suis limite pas soulagée que ce soit un cauchemar et j'ai failli téléphoner à ma belle mère pour lui supplier de me pardonner tellement je me sentais mal.
...
3615 Jemesenscoupable, à votre service
vendredi 21 juin 2013
Le constat du jour
C'est l'été.
Il fait moche.
Flûte.
Crotte.
Diantre.
Sacrebleu.
Saperlipopette.
Bref, merde quoi.
Il fait moche.
Flûte.
Crotte.
Diantre.
Sacrebleu.
Saperlipopette.
Bref, merde quoi.
mardi 18 juin 2013
Le boum du jour
En ce moment, Liliiom, au milieu d'une météo pré apocalyptique, des urgences de la fin de l'année scolaire et du quotidien, ben elle a son cœur qui a fait un petit boum.
Alors, non, on ne s'emballe pas.
J'aime bien cette expression. Je visualise toujours un mec en train de s'emballer dans un papier de cellophane, concept largement réutilisé par Arté et le théâtre conceptuel.
Je m'égare.
Oui, mon cœur a fait boum. Un petit, mais quand même.
Et ça faisait longtemps.
Et c'est trop bien.
J'aime parce qu'on se dit : je m'emballe pas, je m'emballe pas, je m'emballe pas.
Et en même temps, je ne peux pas m'en empêcher. Mais c'est ça qui donne du piment, du sel, enfin tout ce qui permet d'assaisonner le plat de ta vie et de lui donner ce goût là.
Ahlalala...
Imagine toi que je suis devant mon ordinateur, en train d'écrire ces quelques mots, avec un sourire de conne sur les lèvres parce que je pense à celui qui m'a fait faire boum dans le cœur.
Ce n'est pas "Je pense donc je suis",
c'est "J'aime donc je suis".
La suite au prochain numéro....
Alors, non, on ne s'emballe pas.
J'aime bien cette expression. Je visualise toujours un mec en train de s'emballer dans un papier de cellophane, concept largement réutilisé par Arté et le théâtre conceptuel.
Je m'égare.
Oui, mon cœur a fait boum. Un petit, mais quand même.
Et ça faisait longtemps.
Et c'est trop bien.
J'aime parce qu'on se dit : je m'emballe pas, je m'emballe pas, je m'emballe pas.
Et en même temps, je ne peux pas m'en empêcher. Mais c'est ça qui donne du piment, du sel, enfin tout ce qui permet d'assaisonner le plat de ta vie et de lui donner ce goût là.
Ahlalala...
Imagine toi que je suis devant mon ordinateur, en train d'écrire ces quelques mots, avec un sourire de conne sur les lèvres parce que je pense à celui qui m'a fait faire boum dans le cœur.
Ce n'est pas "Je pense donc je suis",
c'est "J'aime donc je suis".
La suite au prochain numéro....
jeudi 6 juin 2013
Le tacle du jour
Une petite à qui je donne des cours et qui me fait, concernant ma couleur de cheveux :
" C'est pas tes vrais cheveux ? Mais... Mais... C'est du piratage !"
...
Elle est mignonne...
" C'est pas tes vrais cheveux ? Mais... Mais... C'est du piratage !"
...
Elle est mignonne...
mardi 28 mai 2013
La citation du jour
"On a beau grandir, on a beau vieillir,
en fin de compte, au plus profond de soi, on reste les mêmes.
Mais avant le triste dénouement qui
nous attends tous, essayons de partager quelques beaux moments
éphémères, avec les gens qu'on aime."
Julie Delpy, dans "Two days in New York"
lundi 27 mai 2013
La dédicace du jour
Au karaoké, vendredi soir, un professeur de droit public m'a draguée et m'a dédicacée une chanson, micro à la main, venant s'asseoir près de moi ou me faisant des cœurs avec la main.
Cette chanson, c'était : "Je veux une femme like you", de K.Maro.
Putain, c'est trop la classe !
Cette chanson, c'était : "Je veux une femme like you", de K.Maro.
Putain, c'est trop la classe !
lundi 20 mai 2013
La fausse note du jour
J'ai écris trop rapidement mon dernier message :
Et au lieu de dire : "A très vite !"
J'ai écris : "A très bite !"
Voilà, voilà.
Et au lieu de dire : "A très vite !"
J'ai écris : "A très bite !"
Voilà, voilà.
mardi 14 mai 2013
La troisième drague du jour
- "Tu t'es fait mal ? ... Quand tu es tombée du ciel ?"
(Si, si, il me l'a vraiment sortie, je ne blague pas).
(Si, si, il me l'a vraiment sortie, je ne blague pas).
lundi 29 avril 2013
La "deuxième" drague du jour
Lui - "J'aimerais beaucoup entrer par ta porte des artistes."
Moi - "... Heu... Est ce que ça veut dire que tu aimerais me sodomiser ?"
Lui - "Oui."
Moi - "... C'est non. Et tu peux passer par la porte de service pour sortir."
Moi - "... Heu... Est ce que ça veut dire que tu aimerais me sodomiser ?"
Lui - "Oui."
Moi - "... C'est non. Et tu peux passer par la porte de service pour sortir."
samedi 20 avril 2013
La drague du jour
Je marche dans la rue.
Je suis enrhummée, une grosse écharpe de laine sur mon cou, les cheveux tirés, pas maquillée.
Bref, en mode pas glam.
Le clochard qui vit près de chez moi me regarde et parle à son entrejambe quand je passe près de lui :
"Surtout, ne te lève pas quéquette. Elle est mignonne cette fille, hein, mais ne te lève pas, tu vas lui faire peur."
...
Si ça, ça prouve pas que je suis irrésistible à toutes épreuves...
Je suis enrhummée, une grosse écharpe de laine sur mon cou, les cheveux tirés, pas maquillée.
Bref, en mode pas glam.
Le clochard qui vit près de chez moi me regarde et parle à son entrejambe quand je passe près de lui :
"Surtout, ne te lève pas quéquette. Elle est mignonne cette fille, hein, mais ne te lève pas, tu vas lui faire peur."
...
Si ça, ça prouve pas que je suis irrésistible à toutes épreuves...
lundi 15 avril 2013
La blague du jour
Tu connais la différence entre les épinards et la sodomie ?
...
Il n'y en a pas.
Dan les deux, il faut du beurre et les enfants n'aiment pas ça.
...
Il n'y en a pas.
Dan les deux, il faut du beurre et les enfants n'aiment pas ça.
jeudi 11 avril 2013
Le ? du jour
Je pousse furieusement, mes mains appuyées de chaque côté du mur.
J'ai la sensation que mon corps se déchire en deux.
Je pousse encore.
Des gouttes de sueur coulent le long de mes temps, rougies par l'effort.
Je dois avoir une de ces têtes...
Mon ventre est sur le point d'exploser.
Enfin, la délivrance.
Pfiou.
Tout d'un coup, ça va mieux là.
Je me retourne et je contemple mon oeuvre.
Au fond des toilettes, me regarde d'un air digne... Le général de Gaulle.
...
Oui, ami lecteur, j'ai rêvé que je faisais caca... Le général de Gaulle.
Vas-y, Freud, éclate-toi.
Moi, je démissionne.
J'ai la sensation que mon corps se déchire en deux.
Je pousse encore.
Des gouttes de sueur coulent le long de mes temps, rougies par l'effort.
Je dois avoir une de ces têtes...
Mon ventre est sur le point d'exploser.
Enfin, la délivrance.
Pfiou.
Tout d'un coup, ça va mieux là.
Je me retourne et je contemple mon oeuvre.
Au fond des toilettes, me regarde d'un air digne... Le général de Gaulle.
...
Oui, ami lecteur, j'ai rêvé que je faisais caca... Le général de Gaulle.
Vas-y, Freud, éclate-toi.
Moi, je démissionne.
mardi 9 avril 2013
Le mot du jour
La vérité fait mal.
Vieille femme aux cheveux noirs,
édentées, puant le bouc à 100 mètres à la ronde.
La vérité n’est pas belle.
Quand elle se dévoile à toi, l’effroi
fige ton cerveau, tes pupilles.
Vieille sorcière.
Elle est là, blottie derrière tes
illusions, pour souffler l’enchantement qui t'endormait dans le creux de ses
bras chauds et tièdes.
Près de toi.
Rester près de toi, toujours.
Comme si mon cœur, qui voulait
s’enrouler au tien, avait perdu une infime partie de sa
consistance.
C’est marrant, parce que je pensais
que je ne retrouverais pas cette sensation avant longtemps.
Que je serais plus forte, face à
l’angoisse et la vacuité de ma fragile existence.
Oui, j’allais aimer vivre, puisque
j’aimais et que je l’étais en retour.
Satiété d’une vie qui colle au
fantasme :
« Et ils vécurent heureux…
…
Mais ils ne savaient pas que la vérité
se cachait dans le château, qu’elle surgirait un jour ou l’autre.
Parce que c’est comme ça. La vérité compte les jours où elle se
révélera à toi. Et t’étranglera au petit matin, ses longs
doigts serrant ton cou et brisant ton souffle.»
On n’imagine jamais le tournant d’une
relation, tout un monde qui change soudain.
Il a suffit de lire, par
hasard, quelques mots sur un écran lumineux.
Comprendre, en quelques secondes, que
l’homme qui partageait ma vie depuis quelques temps, avait une
autre vie, avec une autre femme. Que cet homme était une autre
personne, que je ne connaissais pas. Le masochisme m’a poussé à
lire la conversation échangée en entier, révélation de leur
rendez-vous, des dates, découvrant les mots, des mots étrangers, dans lesquels je n'existais plus.
Et puis le froid qui s’engloutit dans
ma nuque.
Voilà, c’est fini.
Pourtant… Toujours là,
inexorablement présent, il respire encore… Il me donne du courage.
Je suis vivante.
Et ce putain d’enfoiré
d’espoir est presque plus fort que moi. Il est partout.
Dans les
yeux de mes amis, qui voit en moi un être merveilleux.
Dans les mots de Lucie Luce, et sa
colère contre celui qui m’a rendu si triste.
Dans les bras de ma famille, qui se pose autour de moi et me donne envie de vivre mille ans, ou plus..
Dans cette vie, cette chienne de vie
qui m'offre tant.
Et je me dis que je suis chanceuse.
J’aurais pu le découvrir bien plus tard.
Que c’est un signe de cette vie.
Ce n’était pas lui. Pas encore lui.
Je le rencontrerais un jour, l’être
de ma vie.
Et avec lui, j’oserais affronter la
vérité et son horrible visage.
Peut-être même qu’on deviendra
amies, elle et moi.
Qui sait ?
mercredi 6 mars 2013
Le bienvenue du jour
- "Entrez, entrez. Voilà, donc ici, vous pouvez voir que la pièce est assez grande, très bien aérée, située au rez-de-chaussée. La porte ne ferme pas, hein, bien sûr. Nous sommes obligé de tout enlever, mais sur le mur vous pouvez voir un grand cadre photo où ils peuvent mettre des mots, des photos de leurs proches... Enfin, on a dû retirer la plupart."
- "Pourquoi ?"
- "Parce que le cadre est en métal et qu'ils se taillaient les poignets avec."
-"..."
- "Bienvenue en psychiatrie mademoiselle."
- "... Ouuaiiiiiis."
- "Pourquoi ?"
- "Parce que le cadre est en métal et qu'ils se taillaient les poignets avec."
-"..."
- "Bienvenue en psychiatrie mademoiselle."
- "... Ouuaiiiiiis."
samedi 2 février 2013
La citation du jour
" Je muscle mon anus tous les jours, tu sais. Je trouve que c'est un peu comme nos frontières :
il faut avoir l'air fermé, mais rester ouvert pour ceux qui le méritent."
il faut avoir l'air fermé, mais rester ouvert pour ceux qui le méritent."
vendredi 1 février 2013
La glamour attitude du jour
Et c'est qui qui a fouillé dans son sac de manière un poil trop rapide pour trouver son beurre au cacao et qui s'est finalement tartiné les lèvres avec un tampax devant des visages interrogateurs dans le RER ?
...
Bibi.
...
Bibi.
jeudi 31 janvier 2013
La conversation du jour
Entendu dans le RER, une charmante jeune fille ayant une jouxte verbale téléphonique avec vraisemblablement son compagnon :
"Ouaich, vas-y, commence pas à me faire le "keum" (= mec, ou homme) intelligent et à me sortir des mots du dictionnaire !"
...
Parce que sortir des mots qui ne sont pas dans le dictionnaire, c'est possible ?
Balèze.
"Ouaich, vas-y, commence pas à me faire le "keum" (= mec, ou homme) intelligent et à me sortir des mots du dictionnaire !"
...
Parce que sortir des mots qui ne sont pas dans le dictionnaire, c'est possible ?
Balèze.
mardi 15 janvier 2013
Le message d'arrivée du jour
" Je suis à Montparnasse. Je ne vais pas tarder. Mets la table, fais la vaisselle et prépare ton trou de balle."
mercredi 9 janvier 2013
Le psychopathe du jour
Et ben tiens, ça faisait longtemps que mon aimant a psycho n'avait pas fait bip.
En boîte.
Le "bus palladium", moyenne d'âge 20 ans.
Des franges, des chemises à carreaux, des gobelets remplis de bière.
"Hé ! Génial, y'a le batteur des BB brunes !"
...
Mon dieu, je suis vieille.
Accoudée au bar, je regarde la piste de danse en tentant de trouver qui ressemble à qui (j'en ai trouvé un qui ressemblait à Alf, l'extraterrestre, j'étais assez fière de moi).
Et puis soudain, sans prévenir, je sens une main qui passe sous mon aisselle transpirante et se frotte.
D'un bond, je me retourne et je vois un barbu qui prend ses doigts plein de MA sueur et se les fout dans sa bouche, les léchant un par un en me regardant fixement.
...
Je l'ai fixé, complètement horrifiée par ce geste absolument dégueulasse et je crois que j'ai fait une sorte de "Mais, mais, mais... Ça va pas NON ?"
Il m'a sourit, m'a dit "merci" et s'est barré prestement.
Copine, qui a assisté en direct à ce viol de sécrétions m'a dit que j'avais eu de la chance.
"Imagine que le mec recherche de la sueur de raie ?"
...
Certes. Mais si je recroise ce sale individu, je lui appliquerais la technique du pouce dans le fion, appris récemment au Krav Maga. T'es prévenu psychotique des aisselles.
En boîte.
Le "bus palladium", moyenne d'âge 20 ans.
Des franges, des chemises à carreaux, des gobelets remplis de bière.
"Hé ! Génial, y'a le batteur des BB brunes !"
...
Mon dieu, je suis vieille.
Accoudée au bar, je regarde la piste de danse en tentant de trouver qui ressemble à qui (j'en ai trouvé un qui ressemblait à Alf, l'extraterrestre, j'étais assez fière de moi).
Et puis soudain, sans prévenir, je sens une main qui passe sous mon aisselle transpirante et se frotte.
D'un bond, je me retourne et je vois un barbu qui prend ses doigts plein de MA sueur et se les fout dans sa bouche, les léchant un par un en me regardant fixement.
...
Je l'ai fixé, complètement horrifiée par ce geste absolument dégueulasse et je crois que j'ai fait une sorte de "Mais, mais, mais... Ça va pas NON ?"
Il m'a sourit, m'a dit "merci" et s'est barré prestement.
Copine, qui a assisté en direct à ce viol de sécrétions m'a dit que j'avais eu de la chance.
"Imagine que le mec recherche de la sueur de raie ?"
...
Certes. Mais si je recroise ce sale individu, je lui appliquerais la technique du pouce dans le fion, appris récemment au Krav Maga. T'es prévenu psychotique des aisselles.
samedi 5 janvier 2013
Le message de l'an du jour
Et ben voilà.
L'an dernier se trouve dans notre dos et on a mis les pieds dans le nouveau.
Bilan rapide et non exhaustif de 2012 :
5 conquêtes.
1 radin.
2 déceptions dures à avaler.
50 représentations de théâtre.
1 sauvetage.
158 bulletins de vote dépouillés.
1 grosse grosse trouille.
3 anniversaires surprises.
0 visite à mon coiffeur.
67 crises de fou rire.
4 kinders surprise.
2 avions long courrier.
5 petites crottes étalées sur ma porte et mon paillasson.
3 grosses mandales prises en cours de Krav Maga.
1 demande en mariage.
1 fin du monde avortée.
Bon.
Hé ben on verra pour celui de 2013 "L'année du pèse, de la baise et des charentaises", dixit un scénariste inspiré.
Je vous souhaite une bonne, non pardon, une excellentissime année les enfants.
L'an dernier se trouve dans notre dos et on a mis les pieds dans le nouveau.
Bilan rapide et non exhaustif de 2012 :
5 conquêtes.
1 radin.
2 déceptions dures à avaler.
50 représentations de théâtre.
1 sauvetage.
158 bulletins de vote dépouillés.
1 grosse grosse trouille.
3 anniversaires surprises.
0 visite à mon coiffeur.
67 crises de fou rire.
4 kinders surprise.
2 avions long courrier.
5 petites crottes étalées sur ma porte et mon paillasson.
3 grosses mandales prises en cours de Krav Maga.
1 demande en mariage.
1 fin du monde avortée.
Bon.
Hé ben on verra pour celui de 2013 "L'année du pèse, de la baise et des charentaises", dixit un scénariste inspiré.
Je vous souhaite une bonne, non pardon, une excellentissime année les enfants.
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