jeudi 29 décembre 2011

Le noël du jour

"Tu trouves pas que noël, c'était mieux avant ?"

Si.

Quand on fait sa liste et qu'on la donne à maman.
Quand on est petit, quand on pose le lait et les biscuits pour que le père noël puisse le boire et les manger.
Quand on descend les escaliers le matin et que l'on voit tout ces paquets énormes et colorés.
Quand les parents te filment en pyjama, avec l'expression de surprise de ton visage.
Quand on déchire tout et que le salon se transforme en bataille chaotique de cartons, plastiques et jouets mélangés.
Quand il y a des "Ooooh !", des "Waaa, trop bien, c'est lui que je voulais !", des "Mais, tu t'es trompé maman !"
Quand tous nos grands parents étaient en vie et que ça allait de soi.
Quand papa et maman n'étaient pas divorcés.

Aujourd'hui, les choses ont changé.

Nous ne sommes plus les petits.
Le père noël est un mensonge.
La réalité a kidnappé la magie.

C'est drôle comme l'illusion que rien ne changera jamais peut nous aveugler.
Comme si les gens, nos vies, allaient rester les mêmes, pour toujours. Et comme on se retrouve naïvement surpris de ce changement des autres, de nous. La tristesse du temps passé et des souvenirs heureux assombrit notre présent.
Oui, c'était mieux avant.
Mais justement.

Je suis tellement heureuse de les avoir vécu. Même s'ils n'ont duré qu'un temps.
Aujourd'hui, d'autres moments. Moins facile. Normal, je n'ai plus mes yeux d'enfants.
Et dans 10 ans, dans 20 ans, une autre vie, d'autres changements, en moi, chez les autres.

A partir du moment où je le conçois, où je me dis : qu'importe mes illusions, puisque tout passe et change, une sensation de soulagement un peu bizarre m'envahit.

Et le temps devient mon ami.

mercredi 21 décembre 2011

La réclamation du jour

- "Alors, qu'est ce qu'on a aujourd'hui ?"

- "Ben, un patient voulait une chambre simple. Comme il n'y a plus de place, on l'a mis en chambre double en lui disant que dès qu'il y en a une de libre, on l'y installera. Il n'était pas d'accord. Alors, il a chié partout dans la chambre, il a pris sa merde dans les mains, et devant l'infirmière, l'a mis dans le lavabo en lui disant " Je continuerais à vous foutre la merde jusqu'à ce que j'ai ma chambre".

- "Il a le sens de la formule. Donc vous l'avez viré ?"

- "Ben non, il a pleuré et a promis de se calmer. Il a nettoyé et tout... Sauf que ce matin, ce sagouin a mis sa merde dans la machine à glace ! "

...

- "Il y a des côtés de ce boulot qui vont me manquer..."

mardi 20 décembre 2011

La question du jour

Pourquoi dans les films d'exorcisme, ce sont toujours des filles qui sont possédées par le diable ?


(Je n'arrive pas à dormir)

(Putain mais pourquoi je regarde des films interdit aux moins de 16 ans à 1h du matin ?)

(Mon masochisme n'est plus à prouver)

(Vite, matage de "Maman j'ai raté l'avion" pour faire disparaître cette vision de la nana contorsionniste qui propose des relations sexuelles tarifées à son pasteur)

dimanche 18 décembre 2011

La révélation du jour (2)

Je suis une FAP.

(Aka : Une Fille A Pédés).

jeudi 15 décembre 2011

Le truc pas malin du jour

Regarder un film d'horreur interdit aux moins de 16 ans quand t'es seule chez toi et que t'as du mal à dormir.

Je l'avais dit.

Que c'était pas malin.

mercredi 14 décembre 2011

Les "avis que je n'ai pas demandé" du jour


- "Ah bon ? Tu fais du théâtre toi ? J'aurais jamais cru. Ben, tu fais... sérieuse."

J'ai la gueule d'une psychorigide moi ? Ah ben merde.


- "Mais t'es folle ! Tu vas faire comment pour vivre ? "

Je pense à la prostitution, à la vente d'enfants ou au deal de drogue. J'hésite encore.


- "C'est GENIAL d'avoir une passion dans la vie, moi j'aimerais trop."

Bon, là, je ne sais que répondre. Tu as essayé les championnats régionaux de trampoline ? Si, si, ça existe.

- "Je pense que c'est une erreur. Honnêtement, dans le contexte de la crise actuelle, ce sont les secteurs superflus, notamment artistiques, ne le prends pas mal, hein, qui seront supprimés au bazooka."

... Et les blaireaux, sont supprimables bazookament parlant ou pas ?

- "Quand tu seras célèbre, tu me donneras un autographe ? Tu te souviendras de moi ? Tu parleras de moi et qu'on a travaillé ensemble et tout ?"

Je doute être célèbre un jour et je m'en fous un peu en fait.

- "Mais pourquoi tu le garde pas juste comme un hobby ? Ah bon, ça te suffit pas ? Ouais... Mais tu prends un gros risque quand même."

Ah bon ? Moi qui pensait que le statut d'intermittent du spectacle, c'était des vacances.

- "Ohlala, j'aimerai trop faire un truc comme ça. Ah ben non, je peux pas. Parce que...C'est compliqué."

Oui... C'est compliqué le libre arbitre, c'est vrai.

- "Donc t'es comédienne... Je peux te poser une question ? T'arrive à pleurer sur commande ? Ah ouais ? Je me suis toujours demandé, ton copain, il a pas peur que tu pleure exprès pour lui demander quelque chose ? T'as pas de copain ? Mais si t'en avais un ? Il aurait peur ? Tu lui ferais du chantage ?"

Heu...

- "Et ça gagne bien le théâtre ? Moins que cadre sup ? Beaucoup moins ? Combien exactement ? Comment ça, tu le fais pas pour l'argent ? Mais pourquoi alors ? Je comprends pas très bien comment on peut diviser son salaire en deux."

Hé bien... Non, en fait, je dois te laisser, je dois nourrir mon hamster obèse. Il s'appelle Bob et il adore regarder Dr House avec moi. Il m'attends là, donc à plus.

- "Ouais, t'es seule, t'es pas mariée, t'as pas d'enfants. Vas-y, profite. Moi, c'est trop tard."

Comme quoi, il peut y avoir un avantage alors.

- "Si jamais tu te plante, tu pourras toujours revenir hein."

...
J'espère que je ne vais pas me planter.
Si je me plante, je ne sais pas si je reviendrai. Mais je serais heureuse. D'avoir essayer. Tenter. Oser. Risquer.

mardi 13 décembre 2011

La problématique du jour

"Mais au fait, pourquoi on dit pleurer comme une madeleine ? C'est con, c'est un gâteau. C'est absorbant. C'est peut être pour ça, en fait. Mais dans ce cas, on devrait dire pleurer comme une éponge, non ?"

...

Pas faux remarque.

lundi 12 décembre 2011

La solution du jour

- "J'ai arrêté la pilule."

- " Ah bon ? Mais alors, tu veux un bébé ?"

- " Mais non, t'es dingue. J'ai demandé à ma gynéco si l'éjaculation faciale était considéré comme un moyen de contraception."

- "Et donc ?"

- "Oui, c'est bon."

(Tu m'as fait rêver :)

vendredi 9 décembre 2011

Le google du jour

J'allais écrire "Comment s'inscrire aux assédics".

J'en étais à "comment s'
Et voilà ce que google me propose.
Sacré lui. Sacré eux.



jeudi 8 décembre 2011

Le (mauvais) film romantique du jour

Les films romantiques sont construits sur le même (piteux) canevas.


Au début du film,
le personnage principal, souvent une femme, est en échec sentimental (les scénaristes des films romantiques font partie du club des enfoirés) Un peu maladroite, un peu looseuse, afin de la rendre attachante, elle n'a probablement pas fait l'amour depuis 1 an.

Attention, c'est une bonnasse.
Même s'il lui rajoute une queue de cheval et des lunettes (la panoplie de la moche selon les ricains?), elle reste bonnasse.

Et que la spectatrice se rassure : si elle se tape le beau, alors elle aussi le peut.
(La spectatrice devrait pourtant se rappeler que la probabilité de se taper George Clooney est équivalente à ce que moi je me le tape : proche du 0 absolu).

Et puis la rencontre.
Souvent une maladresse de plus qui pousse Madame dans les bras de Monsieur.
Quelque fois ils font genre "On se déteste."
Mais très vite, le côté "Là, c'est différent", grossi 1 millions de fois et brandi sous ton nez te fait comprendre que c'est bien ce Monsieur qui trempera son doigt dans la pastèque de Madame.
...
Pardon, c'est un film romantique.
Je reprends.

Donc, la rencontre.
La magie.
Les étincelles.
(Mieux que Walt Disney).
La première nuit d'amour.
Avec les images au ralenti.
Les enchaînés de fondu.
Et le mec à côté qui joue du piano.

Mais attention, quelque chose / quelqu'un (le passé du personnage, ses mensonges, sa manière d'être, un entourage hostile de l'objet de convoitise, type mère surprotectrice...) vient mettre en péril ce couple fragile.
Oh mon Dieu, serait-ce la fin ?

Le personnage marche tristement, erre sous la pluie, de préférence avec une musique qui te donne envie de te suicider.
Suivie d'une sorte d'ellipse sur le temps qui passe.
On le voit dans son quotidien, tirant une tronche de 4 mètres.
(Toujours avec une musique de merde).

Mais soudain le réveil (youhou, que de rebondissements, mon coeur va lâcher)
Un ressort dramatique vient remettre la machine en branle :
- non mais en fait, il a jamais reçu mon texto, c'est pour ça !

Le personnage se met à courir, de préférence dans un aéroport/une gare/ un port (ah ben oui, l'autre est en train de se casser) et attrape in extremis son objet pour lui dire : "Non mais je t'aime quoi tu vois".
Sous les applaudissements des passagers
(Sont pas énervés qu'une morue retarde leur avion du fait d'un excès d'hormones ?)

Ils s'arrêtent, se regardent en souriant niaisement, avec des yeux de "Serait-ce possible ?"
(Et si possible d'ailleurs, avec la piste 10 du CD : toujours une musique de merde). Ohh. C'est beau. C'est magique.
(Encore mieux qu'un p'tit pétard...
Non, je déconne hein).

Et puis l'épilogue.
Mariage, bébé... Ou bêtisier (Le combo c'est le top).

Mmmm...
Alors voilà,
Que les choses soient claires,

Sache que dans mon film romantique, ami lecteur, je n'en suis probablement qu'au générique de début (c'est à dire l'étape 1, la morue esseulée).
Je ne sais pas si un jour je serais en train de courir dans un aéroport.

Mais, moi, mon film, il sera vrai.
Il serait pétri d'instants authentiques.Ma musique, elle sera belle. Forte.
Mon amour sera vivant, déchirant, vibrant.
Il me fera mal.
Il m'en fera baver.
Il me fera dire que plus jamais je n'aimerai.
Il me fera crever.
Pour mieux me faire renaître.
Mon film à moi sera tout.
Tout.
Tout.
Et plus encore.

mardi 6 décembre 2011

Suck my geek



En fait... On a tous une part de geek en nous quoi...

lundi 5 décembre 2011

L'acte du jour

J'ai démissionné.


Tiens, c'est mon 300ème post de ce blog.

vendredi 2 décembre 2011

La réflexion désagréable du jour

" Ouhlalala, la tête que vous avez ! Il faut dormir hein, c'est important."

(J'ai très bien dormi cette nuit)

(Connasse)

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...