lundi 31 mars 2008

Tout nouveau, tout beau


Ah ben voilàaa,

ça c'est beau, ça, c'est frais, ça, ça sent bon.

C'est omo tout ça.

Je prends!

Je suis toute émoustillée dis donc!

M'en faut pas beaucoup hein...


Bon, j'ai récupéré quelques articles au hasard, histoire de...

Non mais je rêve


C'est pas facile pour une fille de s'accepter.
Ouhla, des années de réflexion thérapeutique pour sortir une phrase comme ça, attention, ça rigole pas.
Que ce soit sur le poids, sur la taille des seins (pas assez gros), des fesses (pas assez petites), sur l'âge, sur son célibat...
On est toutes plus ou moins scrgneugneu par rapport à nos physiques qu'on aimerait bien transformer. Et puis des fois, on se prend des pt'ites réflexions comme ça, sensées vous aider, mais qui vous plombent encore plus.

Tout d'abord, l'âge.Je ne me sens pas spécialement vieille, mais juste en décalage avec les tokyo hotelophiles, les tektoniciens et autres tenants de cette race à part. Mais j'ai quand même encore 1 an et demi à tirer des avantages jeunes OK, alors j'ai pas encore dépassé la date de péremption.Quoi qu'il en soit, je sors en teboîte avec une copine samedi soir. (langage approprié, faut bien)Aprés avoir picolé chez elle, on a versé le reste de vodka dans du jus de fraise, qu'on a trimballé jusque devant la boîte. Des mecs nous ont demandé de rentrer avec eux. On s'est fait pointer. Baaa, c'est trop bon.
On retente sans eux, le vigile nous dit "vous vous foutez de ma gueule", avec un oeil qui disait merde à l'autre.Ma copine lui dit "msieur, c'est la solidarité".
Bon, on rentre finalement.On est censée avoir une bouteille pour son anniversaire, mais fallait être 5.
Merde.
On a finit notre jus de fraise (hihi), et on a mis des bracelets verts, parce que y'avait des codes couleur:
Rouge : tu es maqué
Orange : tu sais pas trop, tu veux pas le dire, mystère quoi. Enfin, pour moi, c'est les faux rouges, vrais maqués qui veulent tirer un coup.
Vert : t'es seul, tellement seul que t'accepte d'être identifié comme tel de manière totalement discriminatoire.

Aprés avoir branché lamentablement un mec qui faisait la gueule de cette manière:

Moi "Arrête de t'amuser, faut que t'en laisse pour les autres hein! hahaha"
Lui "..." (petit sourire en coin du mec)
Moi "Ben alors, c'est la fête ou quoi? Pourquoi tu fais la gueule? Ton chien est mort?"
Lui "Je fais partie de la sécurité"
Moi "Ahh ok, tu travaille là?"
Lui "..." (petit sourire en coin)
Moi "Et ça doit être lourd des filles bourrées qui viennent te brancher, hein? hahaha"
Lui "..." (petit sourire)
Je me retourne deux minutes, il était plus là. Okayyyy!

Plus tard, un ptit jeune qui me propose de sa voix muante un coca m'interpelle. Je le regarde gentiment, et je lui dit :
Moi "T'es mignon, mais t'as quel âge?"
Lui "16 ans"
Moi "T'es trop jeune pour moi, mon chou"
Et tu sais pas ce qu'il me répond?
Lui "C'est pas grave, j'aime les vieilles".
Non mais j'hallucine.

Et puis le gynéco m'a pesé.
J'ai regardé la balance, j'ai dit:
Moi "ah non, c'est pas possible, elle déconne votre balance là"
Lui "Non, pas du tout"
Moi "Si, j'ai pas pu grossir autant, c'est impossible."
Lui "Faites du sport"
Moi "Mais j'en fais du sport!"
Lui "Faites en plus."

Conclusion : je vais m'acheter un doudou qui se met quelques minutes au micro-onde.

C'est quoi ça?


Tu dors?
- Non.- J'peux te poser une question?
- Vas y.
- C'est quoi l'amour pour toi?
- Ah.Mmmmm. T'en a beaucoup des questions comme ça toi?
- Oui.
- Merde.
- Maiiis...T'es méchant...
- Ouais je sais, je suis trés méchant...Mais...
- Mais quoi?
- T'aime bien les méchants non?
- Non pas du tout. Enfin, jveux dire, j'aime bien pour rigoler, parce qu'un méchant c'est excitant. Mais c'est pas pour de vrai. Et puis toi t'es un faux méchant.
- Ouais, c'est bien de faire semblant d'être méchant. C'est un piège à filles.
- Pourquoi?
- Je sais pas moi. Vous êtes bizzares vous aussi. Si un mec est à vos pieds et qu'on vous demande ce que vous lui trouvez, vous allez dire d'un air pathétique : "je l'aime bien, il est gentil avec moi."Alors que le méchant qui vous fera languir devant le téléphone, tu sais quand t'envois un texto et que 3 heures plus tard l'écran est toujours vide et que tu te dis mais quel salaud, il pourrait me répondre quand même, 3 mots c'est pas compliqué. Ben là, tu le trouve pas gentil. Juste trés excitant, et t'en es folle.
- D'accord. Tu marques un point. Note que c'est fatiguant tout ça quand même.
- Ah mais, je suis cent pour cent d'accord avec toi. Maintenant...
- Maintenant quoi? Pourquoi tu finis pas tes phrases hein?
- Pour que tu me demandes...
- T'aimes te faire languir c'est ça?
- Exactement. C'est ça le truc. Nous, les bipèdes masculins. On est pareil que vous.
- Oui, mais si je te fuis et que tu me suis, et si tu me fuis et que je te suis, on fait comment pour se rencontrer hein?
- Ben justement.
- Quoi justement?
- C'est ça. Il faut avoir le courage de s'arrêter.
- De s'arrêter?
- Tout simplement. Il faut cesser d'avoir peur d'être abandonné. Pour moi, c'est ça le truc avec des ailes qui t'envois des flêches là, le petit bonhomme tout moche et frustré.
- L'amour.
- Ouaip.
- C'est pas facile.
- J'ai jamais dit que c'était facile.
- Et heu...Comment on fait pour commencer?
- J'ai déjà commencé.

Monsieur rigolo en pleine action


Mélanie : J'ai répété avec Julien Boulanger, c'est vraiment un super acteur.
Monsieur Rigolo : Et son père il est charpentier ?
Mélanie : .....
Monsieur Rigolo : Et il a une grosse baguette ?
Mélanie : ......
Monsieur Rigolo : Et sa mère elle a des bonnes miches ?
Mélanie : ....
Moi : Heu, on a compris où tu voulais en venir je crois, tu peux arrêter hein.
Mélanie : P'tain mais quand est ce qu'ils t'ont laissé sortir ?

Poor animals


Je me ramène en cours avec des sushis et une copine, histoire de me la péter.
Oui, je me contente de peu.
Monsieur rigolo de la classe me balance :"Alors, Laeti, t'as des sushis? Tu veux en parler?"
...
On s'installe, on engloutit vite fait bien fait ces choses crues et froides, mais tellement bonnes.
Et des amies nous regardaient avec leur paninis au poulet et leurs gros yeux dégoutés.
Monsieur rigolo de la classe entretient sa forme:"Alors, ces suhis, ils sont comment? Moyens? Nippons ni mauvais?"
...
Une des paninis girls me dit que la viande crue, ça la dégoute, c'est plus fort qu'elle.
Moi "C'est pas de la viande, c'est du poisson. "
Panini girl "Ben, c'est pareil, on n'est plus des homme préhistoriques je trouve."
Moi "Rapport? Je vois pas en quoi le degré de civilisation viendrait me dicter ma manière de manger."
Plane man (lhomme qui plane à 10000 milles de la terre) "Et puis les hommes préhistoriques ne mangeaient surtout pas de viandes."
Moi "Ah bon?"
Plane man "Oui, ils cueillaient des fruits, c'est tout."
Moi "Mais et les mammouths dessinés sur les cavernes?"
Plane man "C'est juste de l'art."
Moi "Ah bon."

Monsieur rigolo nous montre toute l'étendue de son art."Ben les animaux, ils sont là pour qu'on les mange de toute façon."
...
Gros blanc.
Une fille dit : "Ben non, les animaux ils sont là, c'est tout."
Monsieur rigolo : "Non, on doit les manger. C'est notre nourriture."
La fille : "On n'est pas obligé de les manger."
Monsieur rigolo : "Ouais d'accord, mais c'est à ça qu'ils servent. Pas vrai?"Il me regarde.
Moi : "Monsieur rigolo, ce n'est pas parce que je mange du poisson cru qui dégoute mes amies panini's girls au poulet que je crois que les animaux n'ont pour seule utilité que de se retrouver en fin de chaîne alimentaire. Je ne crois pas que nos amis les bêtes sont là pour remplir une fonction particulière à notre égard. Comme l'a justement fait remarquer ma collègue, ils sont là c'est tout. Ils existent par eux-mêmes. Et si tu te retrouvais en caleçon kangourou dans la jungle, c'est toi qui te ferait bouffer, bouffon."
Monsieur rigolo : "Je ne porte pas de caleçon kangourou."
Moi "On s'en fout."

rupture


Dans un café de Paris.
Un couple entre, elle d'abord, lui ensuite. Ils semblent heureux de trouver un endroit bien chaud et d'échapper ainsi au froid du dehors qui mord.Il s'asseoit.
Elle -"Il faut que j'aille aux toilettes. Tu me commandes un café?"
Lui- "Ben, heu, j'ai pas de monnaie en fait..."
Elle - "Ne t'inquiète pas, moi, j'en ai, alors, prends moi un café, ok? Merci." (sale radin)

Elle va aux toilettes. Elle se regarde dans le miroir, et se dit, que c'est un mauvais moment à passer, qu'il va falloir improviser parce qu'elle n'a jamais été très douée pour les discours. Le secret, c'est d'aborder la chose, de lancer la pierre dans l'eau. Une fois que c'est fait, ca va tout seul. Même si ça tourne aux règlements de compte. Elle a le bide qui se retourne. Allez, plus vite ce sera fait, mieux ce sera.
Et puis c'est un gentil garçon, je suis sûre que ça va bien se passer.Si elle savait...Elle revient à leur place.
En plus de son café, môsieur s'est commandé un demi sur son compte. Elle a une petite pensée narquoise. Oui effectivement, il vaut mieux arrêter de fréquenter ce malotru.
Il la prend dans ses bras, l'embrasse avec force (est ce qu'il s'en doute?), et lui dit :
lui - "Ma chérie, avec mes potes, on fête le beaujolais nouveau ce soir. ça te dit?"(heu comment dire...non)
Elle, génée, "Ben en fait, j'ai été invitée au restau par une copine et des potes à elle, j'aimerais y aller...Tu vois quoi...Heu"
Lui -" ah ben c'est cool, on fait ça alors, on va dans ton restaurant." (Et je t'invite, comme d'hab c'est ça? )
Elle, génée puissance dix - "Heu, ben si tu veux passer la soirée avec tes potes, ne te gène pas pour moi (mais vraiment pas hein)."
Lui, "Bon, c'est quoi ça, on se voit pas ce soir c'est ça?" ( s'énerve déjà, va pas être de la tarte)Elle, génée puissance mille "Ben heu...Je sais pas..."

Gros silence.Qui dure.Qui pèse.

Lui-"Bon, allez, qu'est ce qu'il y a?"
Elle arrive pas à parler.Lui -"Allez, crache le morceau. Dis-le. Allez, dis-le!"
Elle - "Ben tu sais bien".
Lui - "Je veux que tu le dises. Je veux l'entendre. Allez, fait pas ta timide."
Etrange, Il sourit largement en disant ça. Se retrouver à poil au milieu du café ne la mettrait pas plus mal à l'aise qu'elle ne l'est à ce moment là.
Elle - "Heu..Je voudrais qu'on arrête..."
(elle a à peine réussit à lever la tête).
Lui -"Et ben voilààà! Et alors, dis moi pourquoi?" Il est hilare.
Elle - "Pourquoi est ce que tu ris?"
Lui- "Parce que ça me fait rire tout ça. Je le savais en fait (ha?). Tu m'as vraiment pris pour un con et ça me fait marrer. (ha?...). Allez dis moi pourquoi! (il se marre).

Parce que:
Tu ne m'as jamais invité nulle part, et tu as poussé l'hypocrisie jusqu'à sortir mollement ton portefeuille tout en le rangeant très vite une fois que je t'avais devancé (comme une conne).
Tu pues de la gueule parce que tu n'aimes pas te laver les dents.
Tu ne me fais plus rêver.
Tu es collant, envahissant, et surtout trés mou.
Tu m'a traité de conne quand j'ai émis la possibilité qu'il pouvait exister un dieu ou quelquechose aprés la mort.
Tu ne m'as jamais fait jouir.
Mais surtout, je sais que je ne tomberais pas amoureuse de toi.

Et ben non, elle n'a rien dit de tout ça.
Pourtant, c'était l'occasion de vider son sac.Elle a juste sorti un truc du genre :
"ben je sais pas (Et lui qui répond, ben pourquoi tu le fais alors, t'es pas conne, non?), c'est juste que je me sens pas bien..Je sens qu'il faut qu'on arrête car je n'arriverais plus à être bien. Et toi non plus. C'est mieux plutot que d'attendre que ça empire, non?"
Lui -"T'as mon DVD des simpsons au fait."
Elle -"Je l'ai dans mon sac, si tu veux je te le rend maintenant."
Lui -"Putain t'as tout prévu. C'est dégueulasse. Toute façon j'allais le faire si tu l'avais pas fait (Hé ben fallait pas te priver). Ouais, c'est vrai, j'en avais marre que tu me fasses passer aprés tes potes et toutes tes activités. T'as jamais rien fait pour moi (pas que sa mémoire qui soit courte à ce con)."
Elle a pas envie de se défendre. Elle l'écoute vomir sur elle.
Tant mieux, pas de regrets, pas de culpabilité.
C'est un ignoble con.
Il en rajoute.
Lui- "Au fait, j'aimerais bien que tu me présente tes copines du cours florent, là ptite Severine, la. Elle est trés mignone. Tu veux pas faire ça pour moi? (Je vais pas lui infliger ça, la pauvre)."
Elle le regarde. Soulagée subitement.Il finit d'un trait son demi, prend son manteau, se lève et lui dit :"Et ben salut, à la prochaine. J'tappele pour que tu me rende mon DVD" (parce que monsieur n'a pas de sac et que ça n'est pas pratique).
Il s'en va.
Il lui laisse la note, ainsi qu'un goût d'amertume dans la bouche.
A côté, 3 copines se marrent entre elles, sans avoir perçue un instant de cette scène pathétique. Tant mieux.
Elle regarde son portable machinalement. Tiens, un message. Un certain Nicolas, qui l'invite à manger un cochon pour se détendre. Elle sourit et l'apelle.
Elle - "Ben écoute, je suis opé pour ton cochon."
Un autre Lui - "J'arrive."
Si elle avait su que ces mots l'amèneraient dans une ville au bout de la France, prés d'une mer inconnue et en compagnie d'un scout naturiste...Comme quoi. Il faut faire confiance à la vie, jouir de ses imprévus, de cette roulette russe qui nous permet de connaître des surprises, des lendemains inconnus.. Quoi de plus beau?

Famille quand tu nous tiens


La famille.c'est ce qu'on dit, à ce qu'il parait, qu'on ne la choisis pas.
Elle vous tombe dessus comme ça, vous poursuit toute votre vie, en détermine une grande, trés grande partie, et même dans la mort, elle ne vous lâche pas.
Pire qu'une bande de cire oubliée sous l'aisselle depuis trois jours, qu'on est obligée de gratter jusqu'à la peau pour la faire partir.
C'est dur, la famille.
Les festens, les airs de familles, les OK corral made home, les guerres fratricides, pour une poignée de petits poneys.
Toutes les cartes s'abattent les unes aprés les autres.
Sans aucune pitié.

La dame de carreau t'apelle marcassin et t'empèche de monter le toboggan, en t'entraînant par le bas de tes collants de laine. Un vrai traumatisme.

Le valet de trèfles te ruine ta collection d'euros du monde, mais bizzarement, n'a pas touché ta collec de vignettes de malabars (ça vaudra de l'or dans 50 ans, rangé par ordre chronologique...Mais je n'avouerais pas la cachette).

Il y a le deuxième niveau. Les supérieurs géniteurs. Pas facile non plus.

Entre la reine de coeur qui raconte des charades incompréhensibles mais qu'elle connaît par coeur, du genre bozgnougnoungflzageifié..., mais elle sait pas ce que ça veut dire, ça vient du fond du coeur.

Et puis le roi de pique. Loin, noir. Difficile le roi de pique. Trés difficile. Il a des armes, un roc, un cap, un pic...Que dis-je...Impossible de l'approcher, il t'envoit trop de piques qui te repoussent au loin, d'un simple revers de main.Je suis en froid avec le roi de pique. Peut-être que je me repiquerais de ses vannes sympathiques. ça n'est pas pour demain.

Pourtant... Pourtant...Pourtant.

Ce que j'aime ces cartes dont je fais partie. Je ne serais rien sans elles. A quoi sert une carte quand elle est seule... Elle fait partie d'un jeu, d'une main, d'un tout. Elle peut déterminer une partie entière.
Qu'importe sa valeur, tout dépend du jeu.
Et là, je me dis : C'est bien, c'est même trés bien. Je suis heureuse que ce soit comme ça, que je n'ai pas eu à faire de choix.
Comment aurait-il pu en être autrement?
Une horreur si on pouvait choisir sa famille comme si on choisissait son jeu de cartes.
Quel intérêt à jouer la partie aprés ça?

Quel succès


J'hallucine comme les jours ou j'ai pas envie de me faire draguer, j'ai un succès fou.
Avec des loosers qui portent des polos à manches courtes roses ou des clodos qui me parlent une langue inconnu ou des gars qui ont une belle tête de vainqueur.
Certes.
Mais quand même, j'ai du succès, c'est indéniable, quand précisément, je ne veux pas en avoir.
Et bien sur, le sens contraire marche aussi.
Quand je veux plaire trés trés fort : peanuts.
Ah ben oui, ça serait trop facile sinon, hein, qu'est ce que vous croyez, que hop hop hop, salacadou la magicadou la bobidi bobidi bou?
Non, ça c'est une sonnerie de portable.
Donc hier soir, à une petite sauterie donnée par une trés chère amie, je me suis fait un peu, beaucoup, draguée gentiment par un garçon qui avait les deux bras cassés.
Non, mais vraiment, il a un bras en écharpe, l'autre emplatré. Ce n'est pas une métaphore pas drôle. Bref, il m'a fait des propositions indécentes.Moi je me suis dit.
Bon.
ça risque d'être un peu compliqué.
Quand on essaye de s'imaginer s'envoyer en l'air avec robocop, c'est pas forcément trés excitant.
Donc on lache l'affaire.
Mais c'est le débriefing du lendemain avec ma coloc qui valait le coup.
Je lui raconte donc qu'il m'a fait des avances.
- Elle "Et ben il est motivé! Mais il comptait faire comment?"
- Moi "Ben justement... C'est une bonne question, parce que moi je me dis que ça doit pas être pratique."
- Elle "Je sais : Il voulait utiliser son troisième bras!"
- Moi "T'es con! Non, mais je sais même pas comment il arrive à pisser tout seul. Ma pote hier m'a dit qu'il devait faire comme les vieux, il s'asseoit."
- Elle "Et caca?!!!
- Moi "Ben il s'asseoit, c'est pas compliqué."
- Elle "Mais non, pour s'essuyer!!!!"
Un blanc.
- Moi "AH ouiiii...Mince, j'y avais pas pensé, c'est sur que c'est pas pratique. Ben il doit demander à quelqu'un je pense."
- Elle "A sa copine?"- Moi "Ben oui."
- Elle "Mais tu le ferais toi?"
- Moi "Oui, enfin, bref je me suis jamais posé la question. Disons que le vomi, ça me dérange pas, et je l'ai deja fait. Mais c'est vrai que torcher le cul de mon gars. Ouais, c'est chaud. La pauvre.
- Elle "Moi je pourrais pas c'est clair et net!"
- Son mec à elle "Merci" (on l'avait oublié lui)
- Elle "Attend, tu le ferais pour moi ça?"
- Lui "Ben oui, bien sur! ça me dérangerait absolument pas" (toujours aussi amoureux)
- Moi "Non, mais je crois qu'il vit avec son frêre, peut-etre qu'il lui demande de temps en temps."
- Elle "Ben mon frêre il peut toujours se gratter pour que je lui essuis le cul."-
Moi "C'est le cas de le dire."
- Elle "AHlalala, franchement, t'en as de la chance de te faire brancher par un robocop qui doit puer du cul."
Je sais.
J'ai un succès fou.

pétaaassse world, péétasssse wooorld, péééétaaaaassssee world, lalalalalalalalalalala....

Hey toi?

ça te dirait d'entrer dans le monde fabuleux des pétasses ?
Allez viens, chie sur tes copines, pète plus haut que ton cul et joue à la pouffiasse, et comme ça, toi aussi tu pourras accéder au rêve d'être une pétasse à temps plein!
C'est trop fun!
Mais attention, devenir une grosse pétasse n'est pas donnée à tout le monde!
Hé oui, pour celà, il faut un entraînement quotidien.
Mais ne t'inquiète pas, future bécasse, tu ne sera pas obligé de frapper dans des cadavres d'animaux morts pour celà.
Oh, non, ce que tu dois faire est beaucoup plus perfide et sournois.
Parce qu'une bonne pétasse est fourbe et avide de pouvoir, comme Cortex, elle rêve en secret de devenir le maître du monde. Même si ça se résume en gros à pécho un mari friqué, faire du shopping et chier sur des filles qui sont encore plus mieux friqués (non mais t'a vu quelle pétasse celle là, non mais j'hallucine, attend on est où là? Parle à ma main, bitch).

D'abord, On se maquille beaucoup, mais surtout mal. Non, il ne faut pas que ça reste naturel, mais que ça se voit.
Ensuite, on arrive en retard. Toujours en retard. Et on ne s'excuse pas :"Non mais attend, c'est clair quoi, tu vas pas me souler pour 25 minutes okayyy? Reste zen, non mais attend j'hallucine" (Oui, la pétasse est en perpétuelle hallucination).
Puis, on ne respecte pas les règles au boulot.
-"Heuu.. Tu vas travailler en jean et basket?"
-" Ben ouais, attend on s'en fout quoi, ils me soulent tous, non mais j'hallucine!!!!"

Ensuite, viens l'épisode où : on chie sur ses cooooopines!!!
Moi -" Bon, je me suis fait engueuler par Madame sorciéreaunezcrochuquipu, car je n'ai pas pu lui confirmer une date pour une réservation de salle dans 8 mois, étant arrivée ici ce matin en urgence."
Pétasse - "Non, mais attend, cette nana c'est une grosse conne, elle fait chier tout le monde. Même ma copine (celle que je remplace) en peux plus d'elle!"
A ce moment, Madame sorciéreaunezcrochuquipu fait son entrée, et me dit :
Madame sorciéreaunezcrochuquipu - "Hep, vous là, ça y est c'est réglé."
Puis, en se tournant vers Pétasse : "Non, mais vous comprenez, je vais pas attendre le retour de l'autre (c'est à dire demain) pour attendre ma confirmation (ouhlala, 8 mois c'est vrai que ça urgeait)."
Et la, Pétasse entre en scène, et montre qu'elle a bien appris sa leçon :
Pétasse - "Ah, non mais attendez madame sorciéreaunezcrochuquipu, moi j'en peux plus de l'autre. Elle fait vraiment mal son boulot, c'est n'importe quoi! Moi, je suis tout le temps derrière elle à rattraper les conneries qu'elle fait. Elle manque de professionalisme. Elle va se faire virer si elle continue. Venez voir madame (elle lui montre des mails) Elle n'ouvre même pas les mails que vous lui envoyez. Moi, je lui ai dit hein madame, en plus, vous n'avez pas de chance, les problèmes de réservation c'est toujours sur vous que ça tombe..Ahala, je sais plus quoi faire moi..."
Moi : "......."
Je suis restée la bouche grande ouverte devant ce concentré de pétasse attitude.
Et juste avant que je m'en aille :
Moi : "Tu es là demain?"
Pétasse : "Heu, je sais pas. En fait non, mais je vais pas leur dire, ils me font trop chier ici."
Moi - "D'aaaaccord. Salut . (pétasse)"

Fais le mec un peu


Mesdames, il est temps de prendre les choses en main, pour ne justement plus les prendre.
Je m'explique.
Et je vous retranscris ici un dialogue téléphonique qui vous parlera, j'en suis sur.
Elle - "Salut bébé, tu vas bien?"
Lui - "Boarf."
Elle - "ah, moi ça va bien. Qu'as tu fait aujourd'hui?"
Lui- "Rien. Je me suis emmerdé."
Elle - "Ah. Zut alors. Heu....Ok..."
(un blanc)
Elle - "Heu... Ben, tu veux qu'on se voit?"
Lui - "Si tu veux."
Elle - "Heu, ben oui, je veux, je te proposerais pas sinon."
Lui - "Ba... Comme tu veux."
Elle -"Ok. On fait quoi?"
Lui - "Je sais pas. Tu veux faire quoi?"
Elle - "Je ne sais pas non plus. Bon, puisque il faut bien prendre une décision, je viens chez toi et après on voit?"
Lui - "Comme tu veux."
Elle - "Encore un "comme tu veux" et je t'explose la tête avec un marteau piqueur, compris dugland?"

Non, "Elle" n'a pas dit ça, bien sur,mais elle l'a pensé trés trés fort.
Car quoi de plus agréable qu'un homme qui fasse l'homme? J'entends qui vous guide, vous amène, sur lequel vous puissiez vous reposer tranquillement.
Cette démission est innacceptable.
Merde, je veux entendre, " Ce soir, ma poule, ji m'occupe di tout, ti t'occupe di rien."
Je veux me faire amener, me faire trimballer, je veux suivre sans décider, je veux être soumise bordel!
Heu. non, peut etre pas.
Enfin, vous comprenez ce que je veux dire, j'en suis sure.
Maintenant, face à ce problème, trouvons la solution.
.......
Aidez moi aussi, c'est pas facile.
Solution 1 : Faire une crise de PCPG? (Petite Crise de Petite Garce) :"Ouais tu fais rien pour moi tu t'occupe pas de moi j'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre!!!!)
Solution 2 : Faire une demande sournoise "Je n'ai vraiment pas d'idée pour ce soir, tu n'a rien à me proposer par hasard?"Au risque que celà soit suivi de cette réponse "Ba non, j'ai rien à te proposer",Ce qui pourrait avoir pour déclenchement la solution numéro 1 (la PCPG).
Solution 3 : Quitter cette bouse (dur mais radical).
Solution 4 : Fermer sa bouche et souffrir en silence, lentement, jusqu'à ce qu'un jour, on le poignarde dans son sommeil pour ces années de misère.
Solution 5 : Se croire dans un film :- Elle : "Surprend moi!"- Lui : " D'accord ma beauté. Tu veux m'épouser?" C'est beau. Mais pas efficace.
Solution 6 : La jouer chantage - "Si tu m'emmene pas quelque part, je me pends et tu devras porter cette mort sur ta conscience pour l'éternité.- "Fais gaffe au lustre (ou à l'ampoule s'il n'a pas de thunes).
Solution 7 : La jouer lyrique.- " Bébé, j'aimerais que tu me fasses découvrir ton univers, cet endroit merveilleux ou tu évolue. Je veux te suivre dans cette aventure, ce tourbillon inhumain et fantasque dans lequel je pourrais me noyer. Viens vers moi, mon amour, Que nous puissions découvrir les affres de la vie à deux, sublime, idyllique, mon cher et tendre."Risque: Il peut s'esclaffer ( "t'as fumé quoi ma poule?"), au pire, s'endormir, au mieux.
En bref, faisons des propositions, pour qu'il puisse contre proposer.
Mon dieu, tout celà est d'un compliqué.

Birthday party


Jour de fête: anniversaire surprise du paternel.
50 ans, ça mérite bien une réunion derrière des rideaux blancs.
« Attention, il arrive ! »
« Vite cachez-vous ! »
« Non, j'déconne...Héhé...Hum...»
« T'es con. »
« Je sais. »
« Tu les connais, toi, tous ces gens ?»
« Non. »
« Y'a du monde en tout cas. »
« Ouais »
« Papi, cache-toi, il va te voir ! »
« Tu crois qu'il se doute de quelque chose ? »
« J'te rapelle qu'en attendant, je suis super bonne comédienne, ne l'oublie pas. »
« J'te rapelle qu'en attendant, on t'as juste proposé de faire un cadavre dans un vieux téléfilm policier tout pourri. »
« Pas faux. »
« Papi, viens te mettre derrière ! S'il te voit devant le restau, il va tout comprendre. »
« J'ai la dalle. »
« Je vais chercher papi... Vite, c'est sa voiture ! Sors la caméra ! »
« Merde, y'a plus de batterie ! »
« Non, tu déconnes ! »
« Ouais...Héhé. »
« ... Bon, filme et tais toi...Sinon, je dis à tout le monde que t'as marché dans le vomi du chat.»
« Ok, ça tourne. »

Arrivée du paternel.
« Surpriiiiiiise ! »
Recadrage sur son visage.Il fait semblant de ne pas être surpris. Comme d'hab.
Il a l'air quand même un peu heureux. Mais surtout fatigué.
Et qu'on embrasse tout le monde, et qu'on boit, et qu'on mange.
Jour de fête et soudain la peur de ma vie : Quand mon père devenu gris ne bougeait plus contre le mur.
Jour de fête et sensation de gâchis : Quand on sert le gâteau devant sa place vide.

Quand on ne sait plus quoi faire. Quand on a peur de perdre ceux qu'on aime. Quand on se dit tout ce qu'on lui a pas dit. Quand on le regarde dormir. Quand on lui serre la main fort. Quand on s'empêche de pleurer. Quand on se rend compte qu'il faut en arriver là pour comprendre l'essentiel. Quand on a envie de se frapper. Quand on ne comprend plus rien. Quand on se dit que merde, j'croyais, moi, qu'il était éternel.Quand il dit qu'il est fier de toi. Et que ça y'est. Tu te l'étais promis, mais tu peux pas t'empêcher de pleurer. Quand il dit qu'on lui a appris.
« Appris quoi ? »
« A ne rien montrer. A faire semblant d'être fort. A ne pas se montrer. »
Mais qu'il n'en pense pas moins. De moi. De me sœurs. De sa fierté.
Et boum. Je savais que ça imploserait. Mais pas comme ça.
Juste la peur de ma vie.

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Non, jdéconne toujours hein...