lundi 28 septembre 2009

Des images plein la tête


Retrouvailles dominicales au bord du littoral afin des tester les liens génétiques unissant les membres d'une même fratrie et par la même occasion, introniser le nouveau venu dans le cercle très fermé des géniteurs et des essais.


Week-end en famille quoi. Et j'ai ramené l'homme.


3 personnages principaux, brillamment costumés :


- Une bûcheronne (dont le cri est : "TIMBEEEEER")

- Une voleuse de chaîne de vélo (dont le cri est : "Mais qu'est ce qu'elle veut elle ? Tête que t'as, vas-y débranche moi un peu.)

- Une Laura Ingalls ou Bonnie tyler, ça dépend de son humeur (dont le cri est : "Mais heu, je m'habille comme je veux, arrêtez de vous moquer de moi heu).


Une nouvelle activité : le jogging photo. Pas facile.
"Encore un truc de parisien", dixit la bûcheronne.


Des discussions au sommet.

- "Alors, du coup, elle m'a offert le trou du cul."

- "Vous parlez de quoi ?"

- "Des réductions dans l'épilation laser."


Des bouts de salade coincés entre les dents nécessitant des cure dents de la taille d'un arbre pour les déloger.


Des jeux de boules et des jeux de mots douteux.

"Ramasse tes boules Nounours!"


Des serments de feu prononcés lors de la chasse au loup-garou :

Essai numéro 1 : "Jure-le sur la tête de ton neveu que c'est pas toi le loup-garou !"

Nounours : " Je te le jure !"

Essai numéro 1 : " Si jamais tu me mens, tu dors sur le canapé. Fais gaffe."

Nounours : "Je te jure que je te mens pas."

Essai numéro 1 : "Ok. Bon, désolée géniteur, je vote contre toi pour t'exécuter."

Géniteur : "Quoi ?!"


Des rires, encore des rires, toujours des rires entre les repas copieux des maisons familiales.

Ou l'on se mitraille de flash et de vannes, parce qu'on sait que le temps passe toujours plus vite.

Pour ne pas oublier qu'être ensemble, c'est tout ce qui importe.

vendredi 25 septembre 2009

Cette sensibilité me tuera


Parce qu'il suffise que je lise un bouquin triste qui parle de la vie d'un rat.

Et ça y est c'est parti.

Je pleure.

Je pleure jusqu'à 2 heures du matin sur un rat imaginaire.

Bon, quel rat, j'ai envie de dire.

Mais quand même. Bordel à cul.

(Firmin, c'est le nom du rat)


Harry Potter m'avait bien eue, lui aussi.

Alors que bon.

Un binoclard marqué à la scarface qui se balade sur un balai ... Voilà quoi.

Hé ben non.

Je finis le bouquin, les yeux rougis et pleurant, les mains tremblantes.

HEUREUSEMENT qu'il n'y a personne à côté de moi, c'tte honte sinon.


Je me souviens, j'avais fini de lire "La ligne verte", de Stephen KING, dans un bus, au retour d'un camp de vacances. Je sais, trés risqué.

J'ai dû prendre sur moi comme c'était pas permis, parce que ce putain de John Cafey, il est chié lui aussi.

J'avais simulé un malaise pour que le bus s'arrête et j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps, caché dans les toilettes d'une aire de stationnement d'autoroute. Je me souviens, je mordais dans ma main pour ne pas faire trop de bruit.


Tu m'étonnes que mes congénéres de l'époque étaient persuadés que je versais dans le satanisme (véridique), au vu de mon comportement bizarre.


Un rat cynique, un sorcier myope et un black ressemblant à une armoire à glace.


La formule de la mort.

jeudi 24 septembre 2009

Comment faire une blague pourrie qui tombe à l'eau ?


Très facile ami lecteur.


Déjà, tu extrais des termes assez techniques ou des références liées à ton boulot ou tes études.

Tes amis collaborateurs te comprendront et feront :

"Ho, Ho (rire de bouche pincée), que c'est fin !"

Un peu comme une blague de juriste, par exemple.


Mais tes amis du dehors, ceux qui ne font pas partie de ton cercle, te regarderont avec des gros yeux blancs. Ou laisseront ce blanc s'installer dans la conversation, ce qui rendra ce moment particulièrement gênant.

Exemple.

Il est 23h30.

Dans le métro, j'appelle l'Homme.

Pour lui raconter ma journée, me plaindre des transports et sortir une ou deux blagues, histoire qu'il ne sente pas son rôle d'assistante sociale lui peser trop lourdement.


Afin de le flatter bassement, je lui dit :


Moi "Je suis crevée, parce que tu es mon énergie et comme tu n'es pas là en ce moment, et bien je n'ai plus de batterie."


L'Homme : "Donc, tu me compares à un flux ? Je serais ton flux d'énergie ?"


Et là, attention, je relève mes manches pour saisir cette perche :


Moi "Oui, d'ailleurs, je vais t'appeler mon petit ami... Flux. Comme ça, j'aurais pas la Grippe A. HA ! HA !"


...


Oui, alors, Traduction :


Petit ami Flux = petit TAMIFLU (sens oreillement parlant).


...


Donc là, après un gros blanc (de poulet) :


L'Homme : "J'ai pas compris."


Moi "Ben oui, le petit tamiflu. Le vaccin contre la grippe quoi, tu sais, le virus qui est dans le métro, le train, les écoles, les théâtres, les hôpitaux. Enfin, qui est partout quoi. Et heu voilà."


L'Homme : "... T'as passé une dure journée ? Tu veux m'en parler ?"

mercredi 23 septembre 2009

Petites annonces


Extraits

"Femme, 52 ans, mariée mais mal accompagnée"
(introduction intéressante)

" Frédéric, 42 ans, cadre, divorcé, vivant seul, 1 fille 13 ans pas à charge, 1m70, 65 kilos, timide, idéaliste, écolo, aimant presque toutes les musiques (piano), spectacles, rire, sorties, nature, mer, montagne, chats, dauphins, astronomie, astrologie, marche, natation, bicyclette, danse, réunions familiales, réunions amicales, restaurant, cuisine, cinéma, lecture, écriture cherche JF 25/40 ans, sans enfants, 1m54/1m68, corpulence moyenne, cheveux longs, noirs, non fumeuse."
(Manque de précision)

"Marre des soirées blabla, je veux du hot."

Suivie de

" JF cherche relation vraie et sincère pour amour partagé."

(Vive la diversité)

"Pr. DIA, Voyant, médium, compétent, spécialiste, Diplômé en problèmes sentimentaux, même les plus desespérés."

(J'ai toujours voulu faire cette option)

jeudi 17 septembre 2009

Pensée du jour

Mikael Jackson, Sim, Patrick Schwayze, Filip des 2be3... ont un point commun.

Ils ont tous la même marque de slip.

A part ça, au vu de l'hécatombe, une réplique pertinente est sortie tout de go :

"ça serait bien que les gens connus arrête de mourir un peu.

Ou alors qu'il fasse une sélection et c'est le public qui vote."

Trés bonne idée, Coco La Mouk, je plussoie.

mardi 15 septembre 2009

J'ai besoin de vacances

- Il y a maintenant 4 nuits que je dors moins de 5 heures.

- D'ailleurs, hier, j'ai dormi 4 heures.

- La machin à café me demande de l'achever.

- J'ai attendu que Caca boy me rappelle.

- Caca Boy ne m'a pas rappellé.

- Pourquoi j'ai attendu d'ailleurs ?

- J'ai retrouvé une orange moisie et dégoulinante au fond de mon sac.

- J'ai pleuré devant Secret Story.

- Je me suis endormie avec mon sex toy à la main.

- Ma collègue de travail aime mon nouveau maquillage. C'est celui de la veille que je n'ai pas enlevé.

- J'ai sérieusement pensé à retrouver ED (Ex Dangereux) pour son anniversaire.

- J'y pensais encore il y a peu.

- Je ne sais même pas pourquoi.

- Je n'ai absolument rien ressenti à l'annonce de la mort de Mikael Jackson.

- Même si j'aimais bien Thriller.

- J'oublie une copine qui m'attend 20 minutes au bar, avec 2 verres à la main et qui ne peut entrer dans la salle de concert puisque j'ai les 2 billlets et que je suis en grande discussion avec un gars.

- Je n'ai pas apellé mon père le jour du triste anniversaire de la mort de ma grand-mère.

- J'ai rêvé d'un serpent noir, droit comme un I, qui se déplaçait en sautant dans ma chambre. Mes hurlements n'ont pourtant pas réveillé Coloc.

- Je lui ai demandé, le lendemain matin, si elle n'avait pas un piège à serpent, par hasard.

- Je pleure quand mon amie me dit qu'elle me laisse toute liberté de choix, sans me juger, qu'elle sera là, quoi que je décide.

- Je pleure quand Comtesse répond à mes appels tardifs et dépressifs à répétition, qu'elle s'arrête de peindre des lettres sur son armoire pour m'écouter. Patiemment.

- Je pleure quand Beau papa ne bronche pas quand je lui impose mes horaires de train et qu'il me dit : "tu arrives à 18 heures ou à minuit, je serais là."

- Je pleure quand je vois les gens autour de moi.

- Je trouve que j'ai trop de chance.

- Je suis épuisée.

- J'ai besoin de dormir. De vacances. De partir. De romances.

PS : c'est un vieux texte, qui date de juillet. Plus trop d'actualité.

This is the end

Mes amis,

L'heure est grave.

Patrick Schwayze sera trés convaincant dans Ghost 2, comme le dit trés justement cousine.

Et s'il était à la recherche de LA vague, moi je suis à la recherche d'un nouvel endroit pour écrire.

Chacun ses objectifs, hein.

Je ne m'apelle pas Johnny Utah. Et je ne m'apelle désormais plus Liliiom.
Et oui, c'est comme ça.
Je change de pseudo.
Car Liliiom ayant été utilisé à tort et à travers, une belle piste fluorescente a été tracée afin de parvenir jusqu'à moi. Enfin le vrai moi.
Je suis pas trés clair, non?

Bref, je change de chemise, de pseudo, de culotte, de couleur de cheveux, de prof de sport et tout le tintouin, car je ne veux pas qu'on sache qui je suis, ni qu'on me reconnaisse à l'odeur.

Je veux écrire librement (oh putain).

Mon nouveau blog, le troisième du nom... Va naître incessament sous peu (les contractions d'inspiration se rapprochent de plus en plus).

Pour les lecteurs assidus de mes chroniques (autrement dit maman et Freddy le chien), je vous envois la nouvelle adresse de ma Vi"e"rtuelle à la demande, M'sieur, Dame.
N'hésitez pas à me le demander.
Ou pas.

Ravi d'avoir pu écrire toutes ces conneries, les enfants.
Et vous savez quoi?
C'est loin d'être fini.

Cause I've had the time of my life.
Fallait que je la case celle là.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...