mardi 29 décembre 2009

So Long, my friend

The doors, Me voilà.

TARATATA !

Pom Pom Pom, Bonne nuit les petits !

HéHooooo ! HéHooooooo !

Ok, heu... Comment vous dire, de façon classe, subtile, légère et sans vous brusquer...

Ce blog est mort.
Dead.
Finito.
Raide.

C'est comme ça.
C'est la vie. Enfin, la fin de la vie, plutôt.
La fin de l'année, par la même occasion.
La fin des vacances, aussi.
Et je n'ai RIEN foutu, mais alors, pas une.
Tous les trucs que j'avais mis de côté en me disant "Ouais, quand j'aurais du temps, je le ferais..."

MOUARF !

La glande totale..

Enfin bref, 2010, c'est l'année de la saucisse (flageolet).
C'est aussi l'année d'un nouveau blog, et c'est reparti !

...

Je cherche juste un nom pas trop pourri.

...

Ou pas.

Si vous avez des suggestions...

Bisous les amiches !!!

A l'année prochaine !

vendredi 13 novembre 2009

Un dernier verre ?


Un Dernier Verre
par studio-phoceen

Humeur du jour

J'en
ai
maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre!

jeudi 5 novembre 2009

Il faut bien se dire Adieu



Je n’aime pas les enterrements.

Je me sens toujours de trop, je ne sais jamais quoi dire pour soulager toute cette peine et pour me soustraire à l’atmosphère étouffante qui règne durant la cérémonie.
Je ne me sens pas à ma place.

Ce que j’aime encore moins, c’est quand je dois réprimer un fou rire nerveux.

C’est atroce.

J’explique.

Le prêtre, que nous connaissons bien, a 70 ans bien tassés et possède un karma estampillé Pierre Richard, niveau III.

D’abord, c’est le CD qui a du mal à s’enclencher.
Puis qui sursaute.
L’avé Maria boîte, sous les doigts de son nouveau « DJ Catho ».

Ensuite, c’est l’ouverture de la mauvaise porte et le « Mais où est ce qu’ils sont passés ?! » de Prêtre Richard, adressé aux gars des pompes funèbres, qui se trouvaient donc de l’autre côté.

Mais surtout… Surtout…
C’est le chant.



Comment dire. Le prêtre chante très très mal et très très faux.
J’avais demandé à géniteur : « Il ne va pas chanter, hein ? »
Il m’avait dit : « S’il chante, je lui casse la gueule. »


Quand de sa voix chevrotante et abominable, les premières notes de « Ce n’est qu’un au revoir » se sont mises à sortir, je me suis caché dans mon écharpe.
Horrible.
Essais numéro 1 et 2 me regardaient du coin de l’œil.
Je me disais que j’allais faire semblant de pleurer.

Loupé.

Ce qui m’a soulagé, c’est qu’après en avoir parlé à Belle maman, prête à m’excuser honteusement, elle m’a avoué qu’elle aussi, elle avait eu envie de rire.
Et qu’elle s’était cachée dans son mouchoir.

Me suis sentie moins seule.

lundi 2 novembre 2009

Enigme

Histoire d'amour
 
Je te cherche et je te trouverai.
Au lit, je t'emporterai.
De là, j'abuserai de toi.
Je te ferai fr
émir, suer,
Trembler jusqu'
à ce que tu gémisses.
Je te ferai demander gr
âce,
Jusqu'
à ce que tu me supplies d'arrêter.
Je te rendrai faible au point ou tu seras heureux que j'aie fini.
Et quand j'aurai fini, tu seras faible pour des semaines.

Question : Qui suis-je?


Ps : J'ai trouvé en deux minutes

lundi 26 octobre 2009

C'est tout ce que j'aime



Qu'est ce que c'est bien de faire ce qu'on aime.

Ce qu'on aime vraiment.

Quand d'un coup, on se dit : voilà. C'est pour faire ça que je suis là.

Alors, je suis peut-être pas le génie du siècle.

ça ne sera probablement pas l'oeuvre de l'année.

Ni même la pièce du mois.


Mais c'est ça que j'aime.


Je crois que c'est tout ce qui compte.


Si seulement je ne pouvais faire que ça.


Si seulement...




Un jour peut-être....




vendredi 23 octobre 2009

Pour résumer.

J'ai pas envie de travailler.

J'ai envie de faire caca.

Je vais passer mon week-end à bosser.

J'ai pas rangé mes fringues propres et ça fait 8 jours qu'ils dorment avec moi.

Je contribue à la fragilisation des nerfs de Coloc d'amour (bien malgré moi).

Je songe a liquider les actionnaires de la RATP.

Ou à les torturer.

Lentement.

J'ai pleuré dans un taxi hier aux environs de 23 heures 30.

J'ai mangé bio dans un 4 étoiles.

J'ai rêvé d'une femme morte, retrouvée nue sur un parking et a qui on avait coupé la tête, les mains et les pieds.

Sinon, je dors bien ces derniers temps.

Mais pas assez.

Je n'ai toujours pas envie de bosser.

Pffffff.

J'ai environ 1 million de trucs à faire.

Et encore je suis large.

Il faut que j'apelle mes géniteurs.

C'est tout pour le moment.

mercredi 21 octobre 2009

Narcisse c'est moi

Bizarre.
Bizarre.
Vous avez dit bizarre ?

Bizarre lorsqu'on s'imagine quelle va être notre vie.
Et qu'elle diffère totalement de tous les scénarios colorés qu'on a pu inventer.
Colorés ou noirs, selon l'humeur.

Enfin bref, je voyais tout très clair cette année.
Un nouveau boulot.
Une pièce qui va cartonner (... Ou pas).
Un emploi du temps explosif.

Et je m'étais habituée à être seule.
Enfin, pas le refrain "I'm poor lonesome cowboy" (Dujardin, que fais -tu ?)
Mais juste un vide dans le creux de mes draps que je comblais avec mon singe en peluche, qui, soi dit en passant, a admirablement survécu aux nombreux traumatismes sexuels que lui ont infligé Essais numéro 1 et 2.

Habitude douce teintée d'amertume.

Je m'y étais faite.

Je me disais que jamais je ne pourrais raconter une de ces histoires qu'on trouve un peu partout, style :

"Je n'y croyais plus et puis il est arrivé dans ma vie et depuis, c'est un vrai bonheur d'être deux. Enfin 8 avec nos lardons."

"Oui, l'amour existe vraiment. Il suffit d'y croire. Oui, je vous jure. Promis, juré, craché."

"J'étais déçu, j'avais vécu plusieurs histoires qui ne ressemblaient pas à grand-chose. Je me disais que ce n'était pas pour moi. Jusqu'à ce que je tombe sur elle. Avec mon tout- terrain. Et elle n'a même pas eu mal. En plus. Enfin, juste une jambe cassée."

Et autres dégoulinades déclarations sur papier parfumé.

Mais je ne le souhaitais pas.

J'étais fière d'être seule. D'être libre.
Un peu moins au fond quand la peau d'un autre commençait à manquer.
Putain d'hormones.

Je me sentais imperméable, invulnérable avec mon manteau de protection anti-sentimentalisme.

Je me voyais seule, maîtrisant jusqu'à la moindre de mes émotions.

Pas de "Comment s'est passé ta journée mon amour ?"

Ah non. Beurk.


Et.
Et...
Et ?

Je ris de moi aujourd'hui, de mes principes à deux balles, de mon orgueil.
Mais je ne ris pas jaune.
Ni rose.
Je ris. Avec l'Homme. Qui est venu, comme ça. Sans crier gare. Qui n'est pas encore parti.
J'arrête pas de lui dire de se matérialiser.
Il me dit qu'il est là.
Je dis impossible.
Il me dit : Si, si, je te jure.
Je dis prouve le.
Il me regarde. Vraiment. Comme rarement un bipède m'a regardé.
Et je me sens bien.

Parce que la fille que je vois dans ses yeux paraît être sublimée.

Et cette fille,
J'ai du mal à le croire,
et pourtant,
cette fille,
C'est moi.

mardi 20 octobre 2009

Fight Club

A chaud.
Première engueulade.
J'ai envie de pleurer.
ça faisait longtemps tiens.

Bref.

Je raconte.

Ce matin, le RER s'arrête.
"Mesdames, Messieurs, de la fumée s'échappe du train devant nous. Nous allons donc attendre histoire de... Bon, on va attendre quoi."

Gloups.

Je suis donc arrivée avec 30 minutes de retard... Plus 15 minutes à chercher vainement une place de parking pour ma rolls 4 vitesses.
Pas de places, rien, nada.
Je rentre dans le parking du personnel, et je me place devant une voiture grise, immatriculée 123456.
J'arrive et je dis aux collègues : "A qui appartient la 123456 grise ?"
"A moi", me dit patronne des AS.
Alors, je lui dit : "Ecoute, je suis désolée, j'ai du me garer devant toi, car promis, il n'y avait pas de places. Quand tu voudras partir, tu me feras signe ? Je la lèverais."
"No problemo", me dit patronne.

Rien de transcendant. N'est-ce pas ?

Et puis, tout à l'heure, Madame FC (Faiseuse de Cake) déboule dans mon bureau en me disant,
"Tu peux virer ta voiture s'il-te-plait?"
Moi, candide (enfin, presque) : "Oui, bien sur, je ne savais pas que je te gênais aussi."
"Mrgggrre..."
"... Tout va bien?"
Et là, pendant que je déplaçais la voiture, madame FC me hurle dessus.
Que je suis sans -gêne, que j'aurais pu me garer ailleurs car il y a 10 places à l'extérieur (ah bon?) et que j'avais pas intérêt à recommencer.
...
Devant ma responsable, qui est restée la clope au bec et un léger sourire (gêné?) au coin.
J'essaye une approche POLI et COURTOISE en lui disant :
"Ecoute, je n'avais pas l'impression de te gêner, je te promet que ce matin, je n'avais pas le choix, et j'ai demandé à Patronne si ça allait, qui m'a dit que oui. Et puis tu peux me dire les choses calmement. Accessoirement."
"GRRmrrrrgegrgggrr."

Le pire, c'est que j'ai dû faire 10 manoeuvres pour sortir. Ce qui l'a rendu hystérique.
Et qu'en plus, je ne la gênais pas. Vraiment pas.
("Au cas où d'autres sans gênes viendraient me bloquer", dixit FC).
Et qu'elle est revenue dans le bureau, à côté du mien, furax et me regardant de travers.
Et qu'elle doit faire mon interview demain pour le journal de l'hôpital.

...

Je lui dis que c'est une connasse ou elle le sait déjà ?

mercredi 14 octobre 2009

Plouf

J'ai mal à la gorge.
Je vais à la pharmacie, juste en face de l'hôpital.
Je dis à la PPF (Pharmacienne Pas Funky) :

- " Bonjouuuur, voilà, j'ai très mal à la gorge, qu'est ce que vous pouvez me donner ?"

Et là, PPF me tend une boîte.... de suppositoires.

- "Heuuu... J'ai dit que j'avais mal à la gorge."

- " Et ben c'est très efficace ça, Mademoiselle."

Aaah ?

Je lis la boîte.
Effectivement.
Des suppos spécialisés dans le mal de gorge.
Incroyable.
Là, je tente une blagounette douteuse.

- "Hé ben dis donc, ils remontent vachement vite alors vos suppos ! Hahahaha !"

- "..."

- "Hahaha... Hem.. Bon, je les prends."

mardi 13 octobre 2009

Une nouvelle.



J'aime bien mon nouveau job.


J'ai une CGM (Collègue Garçon Manqué) qui m'explique que son homme, policier de son état, se nourrissant de stéroïdes au petit déjeuner et grand fan de Stalone et de Schwarzenegger (Hé oui. Il cumule.) a baptisé leur Yorkshire nain...


"Rocky".


Et que leur hooligan de chien, sans doute par frustration existentialiste, est parfaitement enragé, a "bouffé toutes les culottes" de CGM, cherche à avaler les enfants dans l'ascenseur et se jette sur les pieds de CGM lorsqu'elle a le malheur de passer trop prés du lit.


Rocky a même plongé le toiletteur dans un état de dépression extrême.


Sinon, avec CGM, on a un mot de passe breton quand A. du service de neurologie est dans les parages (mais chut, c'est un secret, CGM a un copain, même s'il lui plaît bien ce A. au vu du rouge tomate s'étalant sur ses joues lorsqu'il pénètre son périmètre visuel.)


En plus, avec CGM, on a fait un débriefing en profondeur de Secret Story. Sans complexe.


"Ah mais tu sais, moi, je regarde tout le temps les merdes à la télé. ça me plait bien. Tiens, d'ailleurs, hier, y'avait Maman cherche l'amour sur M6." Dixit CGM.


...


Je crois qu'on va bien s'entendre.



vendredi 9 octobre 2009


...

.....

........



7 heures du matin.


Une enveloppe blanche clignote sur l'écran de mon portable.


Tiens...


Lecture.


"Salut, désolé de te dire ça maintenant, mais j'ai réfléchi et je pense que je vais arrêter la pièce. Je joue mal et faux et n'arrive pas à faire mieux avec ce personnage du coup je te fais perdre ton temps et celui des autres. Encore désolé."


...


.....


........


- "COLOOOOOOOOOOC !"

- "Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Tout va bien ?"

- "Non. Regarde."


Elle lit LE message.


- "Ah putain."

- "Il me dit ça par texto, à 7 heures du matin."

- "Les hommes sont des lâches."

- "J'ai envie de tuer quelqu'un."

- "Allez, finis ta valise."


Ah oui, c'est vrai. Je m'envole aux Baléares ce soir. Et si mon avion ne s'écrase pas et que je m'en sort vivante, il faudra que je trouve une solution pour remplacer cet espèce de............. Rônondijduuuuuu.

Parce que c'est pas que la pièce que je tente de mettre en scène n'avance pas.

Mais si.


Et en plus, un cycliste espagnol s'est fait ratatiner par un myope et sa grosse voiture hier, sous mes yeux et ceux de Marif.


Et en plus, les gens ont pas arrêter de s'engueuler dans cette réunion de la mort qui a durée

... 4 heures.

On a commencé à 14 heures... et il est 18 heures. Ah ouais.


Et en plus, j'ai pris une amende de 25 euros car ces Rônondijduuuuuus de la RATP m'ont toujours pas envoyé ma carte Imagine R.


Bon, par contre, j'ai vu des copines hier. Enfin, des copines. LES copines. Et avec leur opium et leur fleur de Bach, elles m'ont bien soulagé.

C'était quoi déjà ?

Ah oui...

C'est tellement précieux tout ça.

Rien de tel qu'une journée de merde pour voir les pépites que tu peux avoir tout prés de toi.

mardi 6 octobre 2009

Raaaa les réunions administratives.

Humour

"Hé, hé, si on crève tous avec la grippe A, il restera plus que Mr. S... pour s'occuper de l'hosto. HAHAHAHAHA!"
(Mr. S.... est le gars qui s'occupe de la morgue. Dois-je préciser que la blague est tombée à l'eau et qu'un long silence a suivi, le blagueur lançant des regards de soutien à tous avec un large sourire... Qui a finit par s'effacer ?)

Challenge

- Alors, j'ai commandé 10 000 masques en prévention de l'arrivée de la grippe A.
- Youhou !
- Mais heu... Le souci c'est que j'en ai reçu 200.
- ... Et le reste ?
- Et bien, normalement, on devrait le recevoir fin décembre.
- Aprés l'épidémie, quoi.
- Voilà.

Bon sens

- On est en train de refaire tous les volets de l'établissement.
- Et moi ? J'en ai pas eu !
- Vous avez des fenêtres ?
- Ah non, c'est vrai.

Investissement

- Bon, et le problème des fumeurs stagnant devant l'entrée ?
- Et si on leur faisait une petite cabane isolée ?
- T'irais fumer, toi, dans la cabane isolée ?
- Ben non.
- On a qu'a leur faire un labyrinthe, avec des indications à suivre !
- Dis voir, combien de temps ça fait que tu bosses ici, toi ?
- 17 ans.
- .... Ah ouais. Quand même.

Management

- M. Le Directeur, je n'ai pas de bureau, c'est presque du harcèlement.
- Ah non, ça va bien hein ! Je sors du tribunal, vous allez pas tous me faire chier ! Non mais des fois. Est ce que je vous oblige à vous déshabiller dans votre coffre ?! Hein ! Dites le !
- Heu... Non.
- Bon, alors, arrêtez de vous plaindre et retournez dans votre placar.. votre bureau.


vendredi 2 octobre 2009

Travail, que vaille.


Bien sur que je bosse.

Attends, tu crois que quoi là.

C'est juste que quand l'Homme m'envoie une liste de questions débiles, et ben j'y réponds.

Et ben oui.

Ma foi.


Extraits :


Pourquoi les hippopotames ont une petite queue ?
Parce qu'ils ont été méchants dans une autre vie et que le bon Dieu les a punit. Mais ils sont toujours aussi méchant, encore pire qu'une bouteille d'Orangina, parce qu'ils sont frustrés d'en avoir une petite.

Comment on fait pour éplucher une pomme de terre sans enlever la peau ?
Facile. Il faut utiliser un épluchoir magique.

Pourquoi les livres ont des pages blanches ?
Parce qu'ils sont racistes.

C'est quoi une tomate ?
Je ne sais pas, je n'en ai jamais vu.

Pourquoi les motos on 2 roues et pas 4 comme une voiture ?
Parce qu'elles ont tout perdu au poker et qu'elles ont dû vendre la moitié de leurs biens.

Pourquoi il faut se taire dans une bibliothèque et pas dans un supermarché ?
Parce que les livres ont des oreilles très sensibles et quand tu parles trop fort, ça leur fait mal.

Pourquoi je suis capable de t'écrire "Je t'aime" à l'endroit mais incapable de le prononcer à l'envers sans faire de faute ?
Parce que tu m'aimes tellement que tu perd tous tes moyens. (Comment ça, je me la pète?)

Es -tu capable de dire rapidement "je suis chez ce cher serge" mais à l'envers ?
Non. Ni a l'endroit d'ailleurs.

Tu as déjà vu un banc en forme de chaise ?
Oui, et dessus, il y avait un schtroumph orange qui se rasait les poils des bras.
Très efficaces ces champignons magiques.

Comment s'appelle un pigeon ?
Tu peux l'appeler George si tu t'entends bien avec lui. Mais faut gagner sa confiance d'abord. Ptêtre même que tu pourras le tutoyer.

T'as quelle heure à ta montre ?
Je n'ai pas de montre. Au vu de la position de mes paupières qui se ferment je dirais qu'il est... 14h46. A la louche.

T'es déjà monté dans une Ferrari ?
Je suis monté dans une voiture à 4 vitesses, un hélicoptère, un tank de l'armée et un bateau restaurant. Mais jamais dans une Ferrari.

Entre toi et moi qui à le plus de cheveux ?
C'est toi.

As tu des cotons tige chez toi ?
Je savais qu'il me manquait quelque chose depuis toujours.

T'as déjà couché avec un clochard ?
C'est plutôt : un clochard a t-il déjà couché avec moi ?

Tu m'aimes ?

...

C'est simple, retire la ponctuation de ta phrase et tu auras ta réponse.


jeudi 1 octobre 2009

C'est celà oui

Aujourd'hui, première grosse réunion avec tout le staff de l'hôpital.
Le Directeur Général est en face de moi.
Juste en face.
Le temps passe, s'étire.
Je prends des notes, mais... J'ai faim.
14 heures et c'est toujours pas fini.
Mes yeux se ferment malgré moi.
Je lutte pour garder les paupières relevées. J'aimerai avoir une pince à linge sous le coude.
Au moment où j'étais un peu partie, sans même le sentir et que je réouvre les yeux, je vois le directeur, penché vers sa voisine de droite, l'air goguenard, me montrant du menton et me mimant en train de dormir.
Oh putain.
La montée d'adrénaline d'un coup.
Mais c'est trop tard.
Je crois que je suis marquée à vie.
J'ai simulé un malaise hypoglycémique (ce qui n'était pas faux).
Je ne sais pas si ça a marché.

...

Au moins, il a le sens de l'humour.

lundi 28 septembre 2009

Des images plein la tête


Retrouvailles dominicales au bord du littoral afin des tester les liens génétiques unissant les membres d'une même fratrie et par la même occasion, introniser le nouveau venu dans le cercle très fermé des géniteurs et des essais.


Week-end en famille quoi. Et j'ai ramené l'homme.


3 personnages principaux, brillamment costumés :


- Une bûcheronne (dont le cri est : "TIMBEEEEER")

- Une voleuse de chaîne de vélo (dont le cri est : "Mais qu'est ce qu'elle veut elle ? Tête que t'as, vas-y débranche moi un peu.)

- Une Laura Ingalls ou Bonnie tyler, ça dépend de son humeur (dont le cri est : "Mais heu, je m'habille comme je veux, arrêtez de vous moquer de moi heu).


Une nouvelle activité : le jogging photo. Pas facile.
"Encore un truc de parisien", dixit la bûcheronne.


Des discussions au sommet.

- "Alors, du coup, elle m'a offert le trou du cul."

- "Vous parlez de quoi ?"

- "Des réductions dans l'épilation laser."


Des bouts de salade coincés entre les dents nécessitant des cure dents de la taille d'un arbre pour les déloger.


Des jeux de boules et des jeux de mots douteux.

"Ramasse tes boules Nounours!"


Des serments de feu prononcés lors de la chasse au loup-garou :

Essai numéro 1 : "Jure-le sur la tête de ton neveu que c'est pas toi le loup-garou !"

Nounours : " Je te le jure !"

Essai numéro 1 : " Si jamais tu me mens, tu dors sur le canapé. Fais gaffe."

Nounours : "Je te jure que je te mens pas."

Essai numéro 1 : "Ok. Bon, désolée géniteur, je vote contre toi pour t'exécuter."

Géniteur : "Quoi ?!"


Des rires, encore des rires, toujours des rires entre les repas copieux des maisons familiales.

Ou l'on se mitraille de flash et de vannes, parce qu'on sait que le temps passe toujours plus vite.

Pour ne pas oublier qu'être ensemble, c'est tout ce qui importe.

vendredi 25 septembre 2009

Cette sensibilité me tuera


Parce qu'il suffise que je lise un bouquin triste qui parle de la vie d'un rat.

Et ça y est c'est parti.

Je pleure.

Je pleure jusqu'à 2 heures du matin sur un rat imaginaire.

Bon, quel rat, j'ai envie de dire.

Mais quand même. Bordel à cul.

(Firmin, c'est le nom du rat)


Harry Potter m'avait bien eue, lui aussi.

Alors que bon.

Un binoclard marqué à la scarface qui se balade sur un balai ... Voilà quoi.

Hé ben non.

Je finis le bouquin, les yeux rougis et pleurant, les mains tremblantes.

HEUREUSEMENT qu'il n'y a personne à côté de moi, c'tte honte sinon.


Je me souviens, j'avais fini de lire "La ligne verte", de Stephen KING, dans un bus, au retour d'un camp de vacances. Je sais, trés risqué.

J'ai dû prendre sur moi comme c'était pas permis, parce que ce putain de John Cafey, il est chié lui aussi.

J'avais simulé un malaise pour que le bus s'arrête et j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps, caché dans les toilettes d'une aire de stationnement d'autoroute. Je me souviens, je mordais dans ma main pour ne pas faire trop de bruit.


Tu m'étonnes que mes congénéres de l'époque étaient persuadés que je versais dans le satanisme (véridique), au vu de mon comportement bizarre.


Un rat cynique, un sorcier myope et un black ressemblant à une armoire à glace.


La formule de la mort.

jeudi 24 septembre 2009

Comment faire une blague pourrie qui tombe à l'eau ?


Très facile ami lecteur.


Déjà, tu extrais des termes assez techniques ou des références liées à ton boulot ou tes études.

Tes amis collaborateurs te comprendront et feront :

"Ho, Ho (rire de bouche pincée), que c'est fin !"

Un peu comme une blague de juriste, par exemple.


Mais tes amis du dehors, ceux qui ne font pas partie de ton cercle, te regarderont avec des gros yeux blancs. Ou laisseront ce blanc s'installer dans la conversation, ce qui rendra ce moment particulièrement gênant.

Exemple.

Il est 23h30.

Dans le métro, j'appelle l'Homme.

Pour lui raconter ma journée, me plaindre des transports et sortir une ou deux blagues, histoire qu'il ne sente pas son rôle d'assistante sociale lui peser trop lourdement.


Afin de le flatter bassement, je lui dit :


Moi "Je suis crevée, parce que tu es mon énergie et comme tu n'es pas là en ce moment, et bien je n'ai plus de batterie."


L'Homme : "Donc, tu me compares à un flux ? Je serais ton flux d'énergie ?"


Et là, attention, je relève mes manches pour saisir cette perche :


Moi "Oui, d'ailleurs, je vais t'appeler mon petit ami... Flux. Comme ça, j'aurais pas la Grippe A. HA ! HA !"


...


Oui, alors, Traduction :


Petit ami Flux = petit TAMIFLU (sens oreillement parlant).


...


Donc là, après un gros blanc (de poulet) :


L'Homme : "J'ai pas compris."


Moi "Ben oui, le petit tamiflu. Le vaccin contre la grippe quoi, tu sais, le virus qui est dans le métro, le train, les écoles, les théâtres, les hôpitaux. Enfin, qui est partout quoi. Et heu voilà."


L'Homme : "... T'as passé une dure journée ? Tu veux m'en parler ?"

mercredi 23 septembre 2009

Petites annonces


Extraits

"Femme, 52 ans, mariée mais mal accompagnée"
(introduction intéressante)

" Frédéric, 42 ans, cadre, divorcé, vivant seul, 1 fille 13 ans pas à charge, 1m70, 65 kilos, timide, idéaliste, écolo, aimant presque toutes les musiques (piano), spectacles, rire, sorties, nature, mer, montagne, chats, dauphins, astronomie, astrologie, marche, natation, bicyclette, danse, réunions familiales, réunions amicales, restaurant, cuisine, cinéma, lecture, écriture cherche JF 25/40 ans, sans enfants, 1m54/1m68, corpulence moyenne, cheveux longs, noirs, non fumeuse."
(Manque de précision)

"Marre des soirées blabla, je veux du hot."

Suivie de

" JF cherche relation vraie et sincère pour amour partagé."

(Vive la diversité)

"Pr. DIA, Voyant, médium, compétent, spécialiste, Diplômé en problèmes sentimentaux, même les plus desespérés."

(J'ai toujours voulu faire cette option)

jeudi 17 septembre 2009

Pensée du jour

Mikael Jackson, Sim, Patrick Schwayze, Filip des 2be3... ont un point commun.

Ils ont tous la même marque de slip.

A part ça, au vu de l'hécatombe, une réplique pertinente est sortie tout de go :

"ça serait bien que les gens connus arrête de mourir un peu.

Ou alors qu'il fasse une sélection et c'est le public qui vote."

Trés bonne idée, Coco La Mouk, je plussoie.

mardi 15 septembre 2009

J'ai besoin de vacances

- Il y a maintenant 4 nuits que je dors moins de 5 heures.

- D'ailleurs, hier, j'ai dormi 4 heures.

- La machin à café me demande de l'achever.

- J'ai attendu que Caca boy me rappelle.

- Caca Boy ne m'a pas rappellé.

- Pourquoi j'ai attendu d'ailleurs ?

- J'ai retrouvé une orange moisie et dégoulinante au fond de mon sac.

- J'ai pleuré devant Secret Story.

- Je me suis endormie avec mon sex toy à la main.

- Ma collègue de travail aime mon nouveau maquillage. C'est celui de la veille que je n'ai pas enlevé.

- J'ai sérieusement pensé à retrouver ED (Ex Dangereux) pour son anniversaire.

- J'y pensais encore il y a peu.

- Je ne sais même pas pourquoi.

- Je n'ai absolument rien ressenti à l'annonce de la mort de Mikael Jackson.

- Même si j'aimais bien Thriller.

- J'oublie une copine qui m'attend 20 minutes au bar, avec 2 verres à la main et qui ne peut entrer dans la salle de concert puisque j'ai les 2 billlets et que je suis en grande discussion avec un gars.

- Je n'ai pas apellé mon père le jour du triste anniversaire de la mort de ma grand-mère.

- J'ai rêvé d'un serpent noir, droit comme un I, qui se déplaçait en sautant dans ma chambre. Mes hurlements n'ont pourtant pas réveillé Coloc.

- Je lui ai demandé, le lendemain matin, si elle n'avait pas un piège à serpent, par hasard.

- Je pleure quand mon amie me dit qu'elle me laisse toute liberté de choix, sans me juger, qu'elle sera là, quoi que je décide.

- Je pleure quand Comtesse répond à mes appels tardifs et dépressifs à répétition, qu'elle s'arrête de peindre des lettres sur son armoire pour m'écouter. Patiemment.

- Je pleure quand Beau papa ne bronche pas quand je lui impose mes horaires de train et qu'il me dit : "tu arrives à 18 heures ou à minuit, je serais là."

- Je pleure quand je vois les gens autour de moi.

- Je trouve que j'ai trop de chance.

- Je suis épuisée.

- J'ai besoin de dormir. De vacances. De partir. De romances.

PS : c'est un vieux texte, qui date de juillet. Plus trop d'actualité.

This is the end

Mes amis,

L'heure est grave.

Patrick Schwayze sera trés convaincant dans Ghost 2, comme le dit trés justement cousine.

Et s'il était à la recherche de LA vague, moi je suis à la recherche d'un nouvel endroit pour écrire.

Chacun ses objectifs, hein.

Je ne m'apelle pas Johnny Utah. Et je ne m'apelle désormais plus Liliiom.
Et oui, c'est comme ça.
Je change de pseudo.
Car Liliiom ayant été utilisé à tort et à travers, une belle piste fluorescente a été tracée afin de parvenir jusqu'à moi. Enfin le vrai moi.
Je suis pas trés clair, non?

Bref, je change de chemise, de pseudo, de culotte, de couleur de cheveux, de prof de sport et tout le tintouin, car je ne veux pas qu'on sache qui je suis, ni qu'on me reconnaisse à l'odeur.

Je veux écrire librement (oh putain).

Mon nouveau blog, le troisième du nom... Va naître incessament sous peu (les contractions d'inspiration se rapprochent de plus en plus).

Pour les lecteurs assidus de mes chroniques (autrement dit maman et Freddy le chien), je vous envois la nouvelle adresse de ma Vi"e"rtuelle à la demande, M'sieur, Dame.
N'hésitez pas à me le demander.
Ou pas.

Ravi d'avoir pu écrire toutes ces conneries, les enfants.
Et vous savez quoi?
C'est loin d'être fini.

Cause I've had the time of my life.
Fallait que je la case celle là.

jeudi 20 août 2009

Mais cool quoi

J'adore ce site.

Et les messages clairs et concis que je reçois.

Midooo — jeudi, 20 août 2009 00:45
hello my life ti adorable et belle

Midooo — jeudi, 20 août 2009 00:46
tu si jaime grave trouvé une femme de ma vie belle com toi

Midooo — jeudi, 20 août 2009 00:48
ayam sorut véry je vé yaler my life slt contacte moi parte msn machine@hotmail.com thanks et bon soiré

...

Je suis irrestible.

samedi 15 août 2009

The ultimate

Bonjour les loutres.

Avant de mettre à mort mon ancien blog et de faire naitre mon nouveau blog,
je souhaitais finir en beauté comme on dit.

Je vous donne une bonne raison de cesser d'aller sur les sites de rencontres.
Ou de bien rire quand on tombe sur un malade.
Conversation du jour en intégralité.

Régalez vous.


Olivier- — 13:54 bonjour laeti


Olivier- — 13:59 tu veux pas qu'on fasse connaissance ?

Laeti — 14:02 Non, merci. Bonne journée!

Olivier- — 14:07 une qui me réponds et pour me dire ça, les filles vous etes bien toutes les memes

Olivier- — 14:07 pensez toutes qu'au sexe

Olivier- — 14:07 bye

Olivier- — 14:07 inutile de me répondre je ne lirais meme pas

Laeti — 14:08 Pas besoin de le prendre comme ça et d'être susceptible.

Olivier- — 14:08 je suis pas suceptible marre des nanas, marre toutes les memes

Olivier- — 14:08 j'ai été violé moi

Olivier- — 14:09 on a profité de moi aussi

Olivier- — 14:09 aucune femme à de la douceur ici

Olivier- — 14:09 vous pensez toutes à largué

Olivier- — 14:09 jeté

Laeti — 14:09 Non mais t'es malade !

Olivier- — 14:09 de demandé des choses sans jamais donné

Laeti — 14:09 Allez vas y défoule toi

Olivier- — 14:09 va y oui c tout ce que vous savez me dire que je suis un malade

Laeti — 14:09 je n'y suis pour rien, de ce que tu as vécu avant!

Olivier- — 14:09 merci j'ai été violé et c tout ce que tu sais me dire

Olivier- — 14:10 oui mais je suis pas un malade

Laeti — 14:10 mais enfin, tu as vu comment tu m'agresse !

Laeti — 14:10 en me balançant que tu as été violé !

Olivier- — 14:10 fou moi la paix avec tes mots violents

Olivier- — 14:10 parce que marre maintenant

Olivier- — 14:10 je me défend maitennant

Laeti — 14:10 c'est toi qui est violent !

Olivier- — 14:10 non c toi

Olivier- — 14:10 tu ne t'entends pas

Laeti — 14:10 hé bien tu as raison ! Que veux tu que je te dise..

Olivier- — 14:10 je pleure là pour la première fois une femme sur le net me fais pleurer

Laeti — 14:10 je ne suis pas responsable de ce que tu as vécu

Olivier- — 14:11 si là de comment tu me parle tu en es responsable :-(

Laeti — 14:11 ????

Olivier- — 14:11 Fous moi la paix handicapé du coeur

Olivier- — 14:11 je lis plus

Olivier- — 14:11 adieu

Laeti — 14:11 Attends, tu dois bien rire devant l'écran

Laeti — 14:11 j'espere que tu te marre bien

Olivier- — 14:11 tu veux voir mon visage là ?

Laeti — 14:11 non

Olivier- — 14:11 tu voudrais le voir ?

Laeti — 14:11 non !

Olivier- — 14:11 tu me crois pas ?

Laeti — 14:11 Non, je ne te crois pas

Olivier- — 14:11 Mais tu es une ordure ?

Laeti — 14:11 Non, je ne pense pas.

Olivier- — 14:11 T'es une chienne tu ne me crois pas

Laeti — 14:12 Arrete de m'insulter

Laeti — 14:12 Allez stop

Laeti — 14:12 On arrête

Olivier- — 14:12 attends prends mon msn, juste pour que tu vois que tu as tord de pas me croire

Olivier- — 14:12 et que tu mas fait chialé

Olivier- — 14:12 tu verra

Olivier- — 14:12 va y regarde moi

Laeti — 14:12 Tu chiale tout seul, pas besoin de moi

Olivier- — 14:12 juste msn le temps que tu vois que tu as tord

Laeti — 14:12 non !!!

Olivier- — 14:12 tu es une chienne de pas me croire

Olivier- — 14:13 je suis pas comme 99 % des mecs ici des malades

Olivier- — 14:13 je suis un mec normal

Olivier- — 14:13 et vous vous etes toutes pourri ici

Laeti — 14:12 Je suis pas ton bourreau

Olivier- — 14:13 stop fou moi la paix

Olivier- — 14:13 je ne te lirais plus jamais

Laeti — 14:13 Je ne demande que ça ! Arrêtons de se parler, on sera content tout les deux.

Olivier- — 14:13 merci tu as que des qualités à ce que je vois

Olivier- — 14:14 tu verras pourquoi tu resteras tout le temps seul avec tant de gentillesse

Olivier- — 14:14 toutes les memes sans rien dans le coeur

Olivier- — 14:14 à meme pas me croire je le mets dans ma prochaine chanson, tu veux que je te
donne mes myspace ? parce que ça non plus tu ne me croiras pas

Olivier- — 14:15 pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff tout ça parce que 99 % des mecs mentent eh bien tu me fais subir tout ça

Olivier- — 14:15 on avais quoi à perdre à essayé de faire connaissance ? je me défend juste j'ai jamais fait de mal à qq ni meme à une mouche

Olivier- — 14:15 mais c fini maintenant je me défends

Olivier- — 14:16 tu me lis meme pas parce que tu peux avoir honte d'avoir fait pleurer un garçon et en + tu ne le crois pas, pire meme pas en voir la preuve

Olivier- — 14:16 tu n'as rien dans le coeur rien :-( TOUTES LES MEMES TOUTES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! MARRE DES FILLES AGRESSIVES :-(

Olivier- — 14:19 TU FINIRAS SEUL A ETRE AUSSI MECHANTE :-( MA PROCHAINE CHANSON JE SAIS QUOI METTRE TKT PAS , ADIEU, et merci de pas m'avoir cru femme parfaite

Olivier- — 14:21 cette fois ci c fini je te lirais plus jamais et jamais je veux te croiser, j'arrete pas de pleurer, en + tu ne me crois pas, tu es immonde

Olivier- — 14:21 adieu cette fois, je te lis plus

lundi 29 juin 2009

Dialogues du matin

Coloc se lève la tête dans le cul. Et traverse le salon, les cheveux fous se baladant sur son crâne.
Je sors, tout aussi fraiche, avec des cernes qui me mangent le visage.

Coloc : Salut.
Moi : Salut.
Coloc : Bien dormie ?
Moi : Non. Je pensais à trop de truc et il fait trop chaud.
Coloc : A quoi tu pensais ?
Moi : Au boulot. Et aux mecs. Au truc stressant et au truc manquant.
Coloc : Ah ouais. Dur.
Moi : Et toi, t'as bien dormie ?
Coloc : Non, carrément pas.
Moi : Pourquoi ?
Coloc : Y'a des trucs qui me prenaient la tête.
Moi : Quoi donc ?
Coloc : Ben le boulot. Et les mecs.
Moi : Evident.

Donc, solution : avant de me coucher, penser à tout sauf au boulot et aux mecs.

...

Chaud.

dimanche 28 juin 2009

Une soirée romantique

Loosers potentiels rencontrés : +1.

Oui, je m'obstine, et alors ?

Attention, âme sensible s'abstenir.

Invitée chez une soirée entre copines où, entre le plat principal et le dessert, on a parlé de sodomie (mais pourquoi, Good lord, cherchent t'ils toujours à entrer par effraction par la petite, ou grande, tout dépend, porte de derrière ?), entre autre, je m'en vais me connecter sur mon site préféré.
Là, un homme (Hey les filles venez voir) me parle.
Et me dit qu'il m'a déja vue.

Moi : Où ça ?
Lui : Le vendredi 12 juin à 18h32, dans telle rue (celle où j'habite).
Moi : ... Tu peux être plus précis ?

Enfin bref, c'était étonnant, car, il ne pouvait pas savoir mon adresse, et j'étais bien dans cette rue et dans cette tranche horaire.

Aprés être allée aux toilettes, mes copines en profitant pour changer mon statut facebook en " En train de sucer des queues... De cerises!", je rentre chez moi et apelle Monsieur l'observateur (oui, j'avais son numéro).
Assise sur le trottoir, j'apprends que nous sommes voisins.
Ben viens, retrouvons nous sur tel banc, et amène de la vodka steuplait.
Ce qu'il a fait.
Quand il est arrivé, j'ai vu un petit brun muy charmant, mignon et affable.
Ahlalala....
On s'installe sur un banc, il sort la bouteille de coca, contenant plein de vodka, et nous échangeons des mots jusqu'à 4h du matin et des poussières.
Les policiers entre temps sont passés et se sont arrêtés juste devant nous.
MC (Mignon Cuistot) me chuchote au creux de l'oreille : "Tu as tes papiers?"
...
Je crois que j'ai ma carte Séphora, ça ira ?

Mais 2 petits blancs qui boivent du coca ont peu de chance de se faire contrôler, n'est ce pas...

Bref, tout d'un coup, j'ai une envie folle de pisser.
Mais vraiment. J'ai quand même marché 10 minutes pour arriver jusque là.
MC me dit qu'il habite ici, juste en face du café où Tarentino a tourné une scène pour "Inglorious Bastards".
Ahlalalala....

Donc, je vais chez lui.
Oui, je sais.
On monte jusqu'au premier, j'avais déja commencé à déboutonner mon pantalon et je criais " Viiiiite, viiiiiiite !" (Classe intégrale).
Il me montre la salle de bain, je m' engouffre et au moment de baisser mon pantalon, je m'arrête net.
.
Qu'est ce qui m'a freiné tout de go ?

Les toilettes étaient décorées de merde.
Des petits cacas un peu partout.
ça m'a stoppé cash.
Puis j'ai eu envie d'éclater de rire.
Puis je ne l'ai plus du tout trouvé mignon, mais je l'ai imaginé en train de faire sa Valérie Damidot au fond des gogues.
Puis, j'ai quand même fait pipi, en faisant un rouleau protecteur de papier toilettes.
C'est bête, pourtant, tout le monde fait caca.
Mais ce n'est pas trés glamour de le rapeller de cette manière là.

Je l'ai rejoins dans le salon, l'air de rien.
J'arivais pas à m'empêcher de l'imaginer sur le trône.
De MC, on est passé à MC.
De Mignon Cuistot ... à Mignon Caca.

Enfin, je suis un peu restée, beaucoup partie.
A 5h 30 du matin.

Il n'y avait personne dans les rues, et le soleil se levait.
Pour le coup, c'était un beau moment.
Nous devions nous revoir le lendemain soir.
Mais Caca Boy ne m'a pas rapellé.
Peut-être que mon destin est de ne pas rester avec un homme qui laisse traîner ses étrons.

Peut-être...

lundi 15 juin 2009

aie

J'ai peur.
Soutenir.
Tenir.
Jury.
Diplôme.
Fin.
Début ?

mardi 9 juin 2009

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Voilà

Il y a des jours comme ça... Ou tu te dis. Et bien ça y est.
Je me sens comme une grosse merde.
Une conne.
M'a t'il pris pour une conne ?
L'ai je vraiment été ?
Je crois que c'est un peu des deux.
En fait, je cache ma connerie derrière une naiveté et une persistance à ne voir que le bon chez les gens.
ça me rapelle de mauvais souvenirs d'ailleurs...

Deux solutions.
Soit je ne veux pas voir le mal où bien tout ce qui se peut se cacher derrière. Alors, je ferme doucement les paupières et je dis : Ne t'inquiète pas, je ne le vois pas, le monstre, le chien, qu'il y a en toi.
Soit je ne le vois vraiment et sincèrement et simplement et connement pas.
Je suis incapable de le détecter.
J'ouvre les yeux et pourtant je ne vois que du rose, du blanc, du bleu.

Mais alors, comment aurais je survécu jusque là ?

Dieu a du voir à quel point je plane. Et comme je n'ai pas d'ailes et que je peux me casser la gueule à tout moment (et que voler sans ailes, c'est comme un plat de spaghettis sans boulettes,
c'est risqué), à défaut d'ailes, il m'a doté d'un cul incroyable.
Et je ne parle pas du volume, certes présent, de mon confortable derrière.
Mais du symbole qu'il incarne.
Ou de comment, quelques mois plus tard, en parlant à coeur ouvert, et un peu par hasard avec une amie, que...
Ah mais en fait ?....
Ah d'accord.
Il m'a menti.
Pipeau.
Pipeau.
Pipeau.
TUTUTUTUTUTUTU.
Moi, j'étais la blonde à côté qui écoutait. Et qui faisait : Oooh, c'est chouette cette musique.
Et je persiste en plus.
Mon égo à chu.
ça a fait : ploc ploc quand il est tombé en liquéfaction sur le sol.
ça m'apprendra.
Enfin, disons que la prochaine fois, je m'habituerais.
J'aime pas ça, moi, ce rôle de victime que cette histoire voudrait me faire jouer.
J'ai juste été naive.
C'est tout.
J'ai juste voulu croire en une amitié sincère et vraie.
Et pas à une pathétique utilisation de ma personne à des fins que j'ignorais hier encore, des bouts d'histoire se baladant dans le cosmos.
Vaut il mieux ne pas savoir ?
Parce que du coup, les moments passés n'ont plus la même couleur, ni la même odeur.
Comme s'ils avaient reçus une sale éclaboussure quand la vérité a été dite.

Maintenant, je joue à me faire des dialogues la prochaine fois que je verrais ce fieffé personnage.
C'est un truc que je fais souvent, m'imaginer des dialogues à l'avance avec quelqu'un.
ça ne se passe jamais comme je l'avais imaginé d'ailleurs.

Peut-être que dans ce genre de cas, le mieux, c'est d'éviter un dialogue.
Et de se tourner vers d'autres histoires, et d'autres personnes.

On verra.
On verra bien.

lundi 1 juin 2009

Comment lui dire


Oui, je sais.

Deux messages en un jour.
What the Fuck ?

Ben, j'ai envie, voilà c'est tout.


C'est surtout que ça me semblait important.

De lui dire merci.

Je pense qu'elle se reconnaîtra.

Si jamais elle a un doute, je peux dire qu'à 5h et des poussières, assise dans mon jardin avec 4, 5 amis, totalement pétée, fatiguée, me prenant pour Arthus Bertrand à tenter de photographier les arbres, j'entend mon pote, tout aussi frais, me dire :

"Héééé, t'as vu, elle fait tout tout tout. T'as plus... Plus.. Plus r'en à faire maintenant... Héééé, il t'reste de la bière ?"

Là, j'lui ai dit non.


Et j'ai regardé faire cette petite personne qui effectivement, faisait tout.

Sans qu'on lui demande.

Qui ramasse les restes de la soirée, qui redonne un coup d'éclat au jardin.

C'est Léone la nettoyeuse.

Elle te plie les tentes, fait la bouffe, t'accompagnes acheter un billet de train, t'écoute râler contre les gens sans ciller.

Elle fait tout ça comme si c'était normal, sans demander merci.

Elle te dit que t'écoute de la musique de lesbiennes et ça te fait rire.
Elle t'offre un bouquin de survie en territoire zombie, parce qu'elle sait que t'en fais des cauchemars.

Dés fois, elle se prend même pour un vieil animateur de télé qui faisait pleurer les gens qui se retrouvaient aprés des années.

Elle est là quoi.

Ben justement, c'est ça qui est important.

Elle est là.

C'est pour ça que j'avais besoin d'écrire quelques mots, même si c'est pas grand -chose.

Parce que cette petite personne, elle a une place bien particulière.

Mais elle est pudique, et ça la gêne quand on lui dit des "merci" ou des "je t'aime".

Alors je lui écris.


Ma Petite Soeur, merci, de tout mon coeur, pour tout ce que tu as fait ce week end.


Tu sais que Je t'aime.


Je te transmet ces belles paroles d'une chanson que j'aime bien, et que j'écoute en ce moment.


Merci d'être là.

Merci...


You are my sister, we were born

So innocent, so full of need

There were times we were friends but times I was so cruel

Each night I'd ask for you to watch me as I sleep

I was so afraid of the night

You seemed to move through the places that I feared

You lived inside my world so softly

Protected only by the kindness of your nature


You are my sister And I love you

May all of your dreams come true


We felt so differently then So similar over the years

The way we laugh the way we experience pain

So many memories

But theres nothing left to gain from remembering

Faces and worlds that no one else will ever know


You are my sister And I love you

May all of your dreams come true

I want this for you

They're gonna come true.


You are my siser, Anthony and the Johnsons.

Demain


Alors demain, je vais traverser les grèves de train telle une vaillante aventurière (même pas peur) pour sauver la nation d'un péril certain.

Je vais bosser quoi.

Enfin, je sais pas encore.

Oui, non, mais comment dire.

Je n'ai pas de contrat de travail.

J'imagine la scène.


Moi.

Noob.

J'arrive devant....


"Et c'est en parvenant à l'entrée sombre de la forteresse de NESS que je saurais si le parchemin sacré de la connaissance me sera donné.

Ou pas.


Mes quêtes sont multiples et périlleuses.

Il faudra que j'affronte le DRHagon infernal qui garde les pièces d'or en lui plantant mon bâton de FD (Future Diplômée) dans la gueule, car j'ai quand même 7 poins de dégâts avec ça.


Après, je sortirais ma clé dorée pour accéder au cinquième niveau et récupérer de la force en buvant un bon Kawa avec mes alliés, qui me prodigueront leurs précieux conseils.


Et puis, en dernier ressort, je devrais trouver le grand mage, dans les limbes du labyrinthe du dernier monde, Administratorian.


Parce que le grand mage, même s'il est à l'arrache et ne comprends rien, il peut changer les règles du jeu et me donner, enfin, ma destinée.


Il a une espèce de gardienne bizarre qui répète indéfiniment les mêmes tâches.


Surtout, ne pas lui parler, car elle t'englues pour toujours dans le mode FRAF (Fonctionnaire Rien A Foutre), et après, tu ne peux pus bouger et tu peux mourir de faim."





...





Faut que j'arrête les jeux de rôles moi.

vendredi 29 mai 2009

La victoire dans la défaite

Je me suis fait jeter.
D'abord par un mec. Qui ne me plaisait pas.
Ensuite par mon boulot. Qui ne payait pas assez.

C'est moi qui gagne, là, non ?

mercredi 27 mai 2009

Ballon de Nostalgie

Je porte un pull qui a appartenu à mon père.
C'est un peu comme une grande robe de laine.
Parce que mon père, non seulement, c'est le plus fort, mais il est aussi et surtout plus grand et plus large que moi.
Du coup, je flotte un peu dedans, et ça me plait.
Il a deux trous dans le dos, à cause des mites boulimiques.
Et surtout, il a cette odeur.
Ce truc que les vêtements des famille transportent.
C'est fou comme l'odeur des fringues, ça traverse tes narines et ça te balance direct des images dans la tête.
J'aime bien.

Y'a des fringues comme ça.

ça me fait penser au caleçon de l'EX copain d'essai numéro 1.
Le fan de Tony Montana.
Sans déconner, on sait pas pourquoi, mais ce caleçon a été porté par toute la famille.
Par toutes les soeurs, par nos copines, par mon ex.
On peut dire qu'il en aura vu des culs, ce caleçon.
Il se balade tranquille.
Bon, là, on sait pas trop où il est.
Dingue comme destinée de fripe.

mardi 26 mai 2009


J'ai 25 ans aujourd'hui.

Même pas mal.



Ps : Je reviens.

jeudi 23 avril 2009

Double Kinder


Ce serait tellement bien si toutes les graisse saturées que j'ingurgite se concentre dans ma poitrine.

Exclusivement là.

En fait, je voudrais que tout le nutella se retrouve dans mes boobs.

Des tétés Ferrero.

Mais un cul spécial K.


Le monde parfait.

dimanche 19 avril 2009

International

J'ai vu mes voisins pour la première fois ce soir, depuis deux ans que j'habite là.
Alors que ça fait 4 jours que l'appart est squatté par un allemand et une suédoise.

D'ailleurs, je ne sais plus qui m'a dit qu'en ce dernier siècle, on a fait la guerre contre les allemands, alors qu'on s'entend plutôt bien, entre nos deux peuples.

A l'inverse, les anglais ont été nos alliés, alors qu'ils ne peuvent pas nous piffer.
Ils parlent de "Frog Invasion", lorsque des billets eurostar sont en promo.
Nous, on parle de roosbif.

Des fois, les relations ne sont pas vraiment logiques.
On va détester nos alliés.
On va cotoyer des étrangers.
On va ignorer des voisins.

Moi j'ai un peu du mal à comprendre tout ça.

dimanche 5 avril 2009

T'aurais pas changé un truc toi ?

Mesdames,
Mesdemoiselles.

Si les hommes ne remarquent pas que vous avez changé de coiffure, ce n'est pas parce qu'ils ont une couille entre les deux orbites.
Non, il y a une explication scientifique à celà.
Les hommes, lorsqu'ils regardent un objet, une personne (tiens, par exemple, leur femmes), ne font travailler que l'hémisphère droit de leur cerveau.
En ce sens, ils vont davantage regarder l'ensemble, et pas les détails.
Ce qui est tout l'inverse d'une femme, qui fera travailler ses deux hémisphères, et ne manquera pas de déceler quasi instantanément une couleur légèrement différente ou une raie située à gauche plutôt qu'à droite.

Hé ben voilà, tout s'explique.
Peut-être qu'on aura aussi l'explication de la lunette des WC perpétuellement relevée ?
J'en propose une : les hommes sont des gros glandeurs qui ne remettent jamais rien à leur place et vous traite de maniaque quand vous leur faites gentiment remarquer.

Pardon ?
Moi, aigrie ?
Non, pas du tout.

Juste la perspetive d'une semaine atomique.
J'entends : travail de 9h30/18h30, 3h de transport, ce qui fait 7h/21h en dehors de chez ouam, et je rajoute les cours du soir, donc, ça me fera 7h/22h30.
15h30 de journée pleine.
...
Si je me refais une deuxsomnie, je serais décalquée.
Vivement les vacances.

vendredi 3 avril 2009

I Love The Crise !


Pour me faire plein de fric, j'ai décidé d'inventer une chose extraordinaire que même que c'est trop de la bombe de boule :

Le grattoir épilateur !

Tu grattes le givre sur ta voiture le matin, et hop, hop, hop, un petit coup sous l'aisselle pour enlever les poils.
Et la peau aussi avec.

Tadaaa !

Je ne sais pas pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt.
Parce que moi je dis, la crise, elle est cool.
Pourquoi tout le monde lui tape dessus d'abord ? Alors qu'on fait même pas l'effort de mieux la connaître. Sous ses airs de petite garce, je suis sûre que la crise, elle en a gros sur la patate.
Tout ce qu'elle veut, c'est vivre tranquille, avoir un petit mec et puis c'est tout.
Alors, vive la crise!

La crise, c'est bien.

Une crise, et ça repart !

Crise ! Deux doigt coupe faim !

Crise... What else ?

La crise rafraichit l'haleine, et pour longtemps.

La crise, ce n’est que pour les enfants !

Allez hop, on y va ! En route pour la grande crise ! 1, 2, 3, c'est parti!

La crise, parce que je le vaux bien !

A quoi ça sert la crise si on peut rien faire dedans ?

...

Sinon, je suis dans un de ces jours où j'ai l'impression que je n'ai pas d'avenir.
Que je m'en sortirais pas et que je suis toufu. Ou foutue.
Bref.
Ce qu'il faut, la clé des champs, c'est ce concrétiser.
Vraiment.
Hé ben allons-y, c'est parti mon kiki.
Kiki.
Ki Ki Ki sont les snorkies ?
D'accord, ok, heu, la sortie c'est bien au fond à gauche ?

mardi 31 mars 2009

Slurp

Il est 2h55. Et je n'arrive pas à dormir. Je suis enervée.

lundi 30 mars 2009

Belle semaine


Belle semaine en perspective quand :

- Tu t'amènes le lundi matin, direction les urgences car ta meilleure amie, la cistite, a décidé de s'installer au creux de tes reins.

- Tu essaies de te cacher malgré les gens qui passent et te saluent, l'air étonné de ne pas te trouver à ta place : "Oh ben tiens ! Qu'est ce que vous faites là ? C'est pas vot' service !"

- Tu tentes, la mèche collée au front de sueur, la main inutile posée sur le bas ventre, de trouver une explication amusante : "Oh ben j'avais envie de me poser aux urgences, histoire de voir ce que ça fait et de me mettre dans la peau du personnage qui patiente, introspection intérieure, tout ça quoi..."

-Tu tournes délibérément la tête car le Beau Garçon Brun (BGB) du 5ème passe avec une patiente, pour ne pas qu'il te voit,

- Tu entends la voix du Directeur du service (sic...) qui hurle "Aaaah Mlle G....., je vous cherchais justement !" Et tu vois BGB qui tourne la tête et fronce les sourcils en te reconnaissant.

Là, te reste plus qu'a tenter de faire pipi dans un pot minuscule en évitant de trop trembler à cause de la douleur.
A attendre que ça passe, avec collègue qui t'amène des litres d'eau, tellement que ta vessie doit ressembler à un ballon de foot.
Et à prier pour que la semaine se finisse aussi bien qu'elle a mal commencé.

Yepee...

vendredi 27 mars 2009

Aïe...


Aujourd'hui, j'étais un peu pressée.

Je place ma carte navigo, et je tourne la tête pour voir si le métro était déjà là.

Le portillon a également tourné.

En fait, il a plus exactement éclaté ma gueule.

J'étais sonnée.

Comme dans un dessin animé, sauf que quand Peter le coyote se prend un mur dans la tronche, il a pas la bouche qui se met à dégouliner de sang.

Miam.

Là j'ai prié pour ne pas sentir mes dents bouger.

Un vieux m'a dit : ça va mademoiselle?

J'ai dit : Hahhaaannmmmffffouiii...

Rapport que je me tenais le menton, de peur qu'il ne se décroche.

Le vieux : Vous saignez?

Moi : Heuu...

Je retire ma main.

Ah oui, tiens, je saigne.

Moi : Oh mon Dieu, je vais mourir, dites aux géniteurs que je les aimes, à essai numéro 1 que c'est moi qui ai piqué son gilet noir et que je lui ai fait croire qu'elle l'avait oublié à la station service, à essai numéro 2 que je trichais au jeu de société Hôtel, à Premier amour qu'une fois j'ai mis la langue dans la bouche de son cousin, et que j'avais fait plus ou moins exprès, à Responsable du rayon accessoires à Ikea que j'ai piqué un mini cadre photo, pardonnez moi tous, Amen.

Le vieux : Vous devriez faire un procès à la RATP si vous survivez.

Moi : ... Pour quel motif ? Parce que j'ai pas retenue le portillon devant moi, et qu'il voulait dire bonjour à ma dentition ?

Le vieux : Par exemple.

Moi : ... Vous voulez bien être mon avocat?

Le vieux : Je revends des fleurs que j'arrache sur les ronds points, mais je veux bien.

Moi : Merci.

Le vieux : Je vous donne ma carte.

Moi : (lisant) Ouagawou, prêtre chaman, horticulteur et champion olympique de lancer de ski de fond, multi services, repasses même vos chemises, payables en 3 fois sans frais. Hé ben, elle en jette votre carte hein !

Le vieux : Ouaip. C'est l'expérience petite.

Moi : Bon, là je dois y aller, à plus Ouagawou !

Le vieux : Et n'oublie pas, jeune fille à la bouche saignante, une chouette qui pète en cache peut-être une autre...

Moi : ...Ok.

Sinon, je me suis vraiment pris un portillon dans la gueule, et ça fait mal.

mardi 24 mars 2009

C'est fou.

Depuis que je retravailles à l'hôpital, j'ai des gaz abominables.
Depuis lundi, 8 heures, j'arrête pas de pêter.
Incroyable.
Mon ventre aurait-il décider d'évacuer envers et contre tous cet air que je n'aspirais qu'à taire ?
Mes effroyables pets ne seraient-ils pas le reflet d'un trop plein de vide ?
Moi qui me croyais seule dans le bureau, et lachant une petite bombe malodorante, ne voila t'il pas que le Directeur himself vient pour me demander quelquechose (dont j'ai toujours rien compris d'ailleurs) ?
...
Il m'a dit, en reniflant : "Tiens, ça sent le poulet cuit chez vous. Ce sont les odeurs de la cuisine qui remontent?"
...
"Oui, monsieur le Directeur, je voulais vous en parler, c'est insupportable, vraiment..."

Sinon, je rejoue samedi soir.
Je suis quasiment sur que je ne pèterais pas.

dimanche 22 mars 2009

Si seulement


J'aime, et je veux pâlir;
J'aime, et je veux souffrir;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.
J'aime et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse.
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

(Alfred de Musset, Poésies, « La Nuit d'août »)

Aujourd'hui, j'ai suivi du regard ma mère qui reprenait le train pour l'emmener loin de moi.
Ma tante se retournait en marchant, tout en s'éloignant, me faisant des signes de la main.
Ma mère avancait loin devant.
Elle s'éloignait.
Je ne distinguais plus que son manteau beige, ses cheveux blonds, le gris manteau de mon beau père marchant à côté d'elle.
Et l'angoisse m'a étreint la gorge.
En partant, elle emmenait avec elle la vie de ces derniers jours.
Les planches ne devenaient qu'un souvenir, s'éloignant, disparaissant comme le manteau de ma mère.
Ce vide familier revenait dans mon coeur. N'y laissant qu'une empreinte de triste nostalgie.
Si seulement je pouvais retourner le sablier du temps.
Si seulement je pouvais revenir en arrière.
Pour jouer, rejouer, jouer encore et encore, sans jamais m'arrêter.
Si seulement je pouvais vivre de cette vie jouée.
Si seulement...

mardi 17 mars 2009

Enfin


Je vais faire ce pourquoi je sens que je suis là.

Jouer.

Tous les soirs.

Le rêve....

L’histoire
Lorsque le notaire Lebel fait aux jumeaux, Jeanne et Simon MARWAN, la lecture du testament de leur mère Nawal, il réveille en eux l'incertaine histoire de leur naissance : qui donc fut leur père, et par quelle odyssée ont-ils vu le jour loin du pays d'origine de leur mère ? En remettant à chacun une enveloppe, destinées l'une à ce père qu'ils croyaient mort et l'autre à leur frère dont ils ignoraient l'existence, il fait bouger les continents de leur douleur : dans le livre des heures de cette famille, des drames insoupçonnés les attendent, qui portent les couleurs de l'irréparable. Mais le prix à payer pour que s'apaise l'âme tourmentée de Nawal risque de dévorer les destins de Jeanne et Simon.

La critique…

(Rédigée par moi, donc hautement et purement objective bien sur)

" INCENDIES " est une de ces pièces qui souffle le spectateur, cet instant qui précède l'explosion et qui caresse le visage d'une tiède chaleur.

Née d'un Travail de Fin d'Etude (TFE) au Cours Florent durant l'année 2008, elle bénéficie de l'aura de son créateur Wajdi MOUAWAD. La mise en scène, guidée par la présence de 18 comédiens, rend avec fidélité l'essence même du texte, et emmène avec grâce dans un monde déchiré par la guerre, la haine et la violence. Pièce primée, elle se rejouera ainsi durant la troisième semaine de mars 2009, au sein du Cours Florent, et permettra à tous de retrouver une écriture qui sublime chaque mot, chaque image, chaque parole, et chaque geste.

Si on devait prendre un seul mot pour englober cette histoire?

" Vérité."

Car c'est bien vers cette vérité que le chemin nous est montré.
La quête d'apprendre, pour sortir de la misère, le besoin vital de savoir d'où l'on vient, et de connaître ses origines.
Découvrir son passé pour construire son avenir.

Pardonner, pour mieux revenir.

Aimer, enfin.

Un concentré de vies en quelques heures, quelques minutes, quelques secondes

Pour se souvenir qu'une existence est une flamme fragile, qui peut s'embraser et détruire le monde, ou bien le rêver et réchauffer son âme, son esprit et son coeur.

"Ne haïr personne, jamais. La tête dans les étoiles, toujours."

lundi 16 mars 2009

La grande classe

Un mec me parlait de trés prés aujourd'hui, pendant the last répèt avant the grand show de la mort.
Bref, il ne respectait pas vraiment l'espace vital socialement acceptable.
Et moi, j'aime pas ça, les gens qui font exprés, ou pas, de te parler dans la figure.
Alors je lui ai dit : "ça sent l'oeuf pourri quand tu parles."
Là, il m'a attrapé par le cou, et il m'a approché de sa bouche et il m'a roté dessus.
Là, comment dire, j'ai eu envie de le frapper trés fort, parce que c'était vraiment horrib.
En plus, il me dit qu'il a la classe.
Haleine d'oeuf ne sait pas à qui il a affaire.
Car moi, je suis un peu comme les réactions d'Odile Deray, je suis à retardement.
Je me dis qu'il faut une réponse graduée.
Je cherches, mais je finirais bien par trouver.


vendredi 13 mars 2009

La grande question existentielle


Aujourd'hui, j'écoutais la radio en conduisant ma voiture.

Tranquille, pépére.

Je zappe sur une radio, et j'entends :

"- Aujourd'hui, la grande question existentielle du jour est :
Pourquoi les poils pubiens sont-ils frisés ?
Avez-vous remarqué que les poils du kiki, du culcul et des couilles sont frisés et rebiquent ?"

D'un coup j'ai fait... Mais oui, c'est vrai ça ? Pourquoi ?

Même que les filles qui ont plein de poils à la mounette, ça peut même faire une bosse sous le collant.

Alors, aprés, plein de réponses sont possibles :

1) C'est pour garder les morpions au chaud.

2) C'est pour faire ressort quand on fait l'amour.

3) Non mais on s'en tamponne, y'a des choses plus grave dans la vie, comme Loana qui s'est fait exploser le pif rapport à une histoire de choux. Ou de drogue je sais plus.

4) Elie Chouraqui a même des poils pubiens sur la tête, en fait.

5) Je crois qu'en plus d'être frisés, ça a pas bon goût. Enfin, je sais pas hein, c'est ce qu'on m'a dit.

6) C'est une punition de Dieu, rapport qu'Adam il avait plus ou moins palpé son bigorneau.

7) A cause de l'odeur. Hé oui, parce que :" Tes poils puent...bien" (Ma préférée...)

8) Comme ils sont toujours enfermé, dans un caleçon, un string, ou un slip kangourou, et qu'en plus, il fait chaud la dessous, c'est comme si on leur faisait une permanente.
9) Parce qu'on les gratte.

10) Parce qu'ils sont cachés, alors, il ne peuvent pas regarder les pubs de l' Oréal a la télé. Et ils ne sont pas a la mode du lissage.

Voilà, je vais m'arrêter à ces 10 hypothèses.
Si tu veux, tu peux faire partie de mon équipe de chercheurs.
Parce que ce matin, juste avant de savoir la vraie raison... Genre, vraiment, le mec dit :

"Alors, on a des poils pubiens frisés parce que..."

Et là, mon poste de radio a fait :"Râââaaaaaa..."

Et il est décédé.

Putain, j'ai plus de téléphone portable, plus de poste radio, et je sais même pas pourquoi on frise de la figue.

Life is a bitch.

mercredi 11 mars 2009

Plouf


C'est ce que j'ai entendu quand j'ai remonté mon pantalon après avoir fait pipi.

Je me suis arrêtée.
Et je me suis demandée si ça venait de moi.

En même temps, je trouvais ça bizarre, car je n'avais rien senti du tout.

Je regarde au fond de la cuvette.

Tiens.

Je ne savais pas qu'un portable, ça ne flottait pas.

Je l'ai vu doucement s'éteindre.

Il a fallu du temps pour que je comprennes qu'il était donc tombé de ma poche, avait atterri dans les cabinets et était en train de s'imbiber de mon pipi.

Qu'est ce que Rick Hunter aurait fait à ma place ?

Ben je suis allée le chercher.

Oui, ami lecteur, j'ai trempé ma main dans mon pipi pour récupérer mon portable.
Et c'était pas très ragoutant, comme tu peux l'imaginer.

J'ai essayé d'attendre qu'il n'y ait personne avant de sortir en même temps, c'était juste avant les cours et les répétitions, et il y avait du monde partout.

Je sors des toilettes, mon téléphone dégoulinant à bout de bras.

J'ai prié pour ne pas croiser ce type qui me plaît bien.

Je me dirige vers le lavabo, et je me suis dit, bon tant qu'à faire.

J'ai lavé mon portable.

Une fille est sortie des autres chiottes et m'a regardé bizarrement.

Je l'ai regardé aussi, je frottais l'écran de mon téléphone avec du savon.

Et puis je lui ai dit, en chuchotant :
"Oui, je trouve qu'il commençait à puer des pieds..."
Elle m'a regardé comme si j'étais une folle.
Je lui ai sourit.

Et puis j'ai continué, et je me suis lavé les mains jusqu'au coude.

Tout compte fait, ça aurait pu être pire.
Et si j'avais fait la grosse commission ?
Et si j'avais manger du Chili Con Carne ?
Et si j'avais déposer une galette croustillante ?

Au final, je suis une chanceuse.
...

Enfin, une chanceuse qui ne peut plus bousiller son forfait.

Crotte de bique atomique.

vendredi 6 mars 2009

Demain



Oui, là, je suis à fond dans la procrastination.

Ou "tendance psychologique à toujours tout remettre au lendemain."

Genre, des numéros de téléphone, avec le nom des gens dessus que je dois apeller (depuis 2007 quand même, serait temps que je fasse quelquechose).

Les mails ou les textos auxquels je me dis : je répondrais plus tard. Aprés j'oublie (purée mais c'est qui elle déjà ? Elle me propose d'aller boire un verre... Le 17 aout 2004. Bon, demain, je lui réponds).

Demain, je ferais du sport (j'irais courir, 30 minutes par jour. Je commence demain. Oui, là je suis super motivée. Tiens, 6heures du mat'. Pourquoi j'ai mis le réveil plus tôt moi? Ah ouais, c'est vrai, ma résolution débile d'aller me cailler les miches et de courir le matin dans les rues désertes et froides... Bon, allez, demain, promis, je me motive, là je me rendors juste une petite demi heure...).

Demain, je supprimerais mes comptes internet de site de rencontre (Bon, je regarde juste mes messages. Je réponds, mais aprés je supprimerais tout...).

Demain, je travaillerais sur la pièce de théatre que je rêve de monter (En plus j'ai plein d'idées...Que je noterais demain).

Demain, je lirais de l'anglais tous les jours. Pour aller un jour à New York.

Demain, je me pousserais à écrire tous les jours sur mon blog. Ha ! Ha !

Non mais là, j'atteins les limites de la maturité...

Enfin, je les toucherais demain.

Enfin, j'essaierais...

samedi 28 février 2009

Se relever




Je reste bouche bée devant tant de courage, devant ce recul sur soi.
J'ai tendance, comme beaucoup de mes comparses, à pleurer sur mon sort, et ma petite personne.
Ensuite, quand on prend conscience de cette force qui peut exister chez les autres, force qui nous manque parfois, on pense à Einstein, et sa théorie de la relativité.

dimanche 22 février 2009

ça suffirait peut être les conneries dis donc.


J'ai pris une résolution.

Je vais arrêter les sites de rencontre.

Oui, non mais là, comment dire.

ça devient légèrement urgent.

Parce que faisons la liste de ceux que j'ai rencontré :


Numéro 1)

J'ai cru avoir : un jeune surfer bien dans sa peau, bien foutu et funky.

J'ai eu : un jeune pré pubère complexé qui a menti sur son âge, sa voix l'ayant trahi, sa moustache en poil de chat...aussi.


Numéro 2)

J'ai cru avoir : un mannequin aux biscottos aussi gros que son cerveau.

J'ai eu : Pascal Brutal


Numéro 3)

J'ai cru avoir : un artiste fragile et tourmenté qui croit encore à l'amour.

J'ai eu : Radinou Picsou.


Numéro 4)

J'ai cru avoir : un matador espagnol muy calienté qui m'aurait fait danser le tango.

J'ai eu : un cadre financier d'1 mètre 50 passionné de pêche à la mouche et aussi calienté que mon taboulé de la veille.


Numéro 5)

J'ai cru avoir : un mec bien.

J'ai eu : un salaud.


Numéro 6)

J'ai cru avoir : un beau blond poétique qui me parle des dessins animés de notre enfance.

J'ai eu : Un blond qui a légèrement grossit

- "15 kilos de plus, mais la photo que j'ai mis sur le site est un peu vieille."

- ...

et qui me parle de son ex durant tout le repas... Je connais même son numéro de sécurité sociale.


Numéro 7)

J'ai cru avoir : un grand et beau mec d'1m95, journaliste sportif dans le vent, cultivé et branché.

J'ai eu : Un grand, effectivement, mais avec du bide, des cheveux blancs et une mentalité de papy réac : -"Je suis très intolérant."
-... Chouette.


Donc voilà : je vais fermer mon compte sur Adopteunmec.

Et sur Meetic.

Et sur Match.

...

Enfin, je regarde juste si j'ai des messages, après j'arrête.

...

Ah tiens ! Grosminetdu75 m'a envoyé un smiley !

Hihi...

...

Non, mais promis, faut que j'arrête.

Maintenant.

vendredi 20 février 2009

lundi 16 février 2009

Tout ce que j'ignore


Il y a tellement de choses que j’ignore.
Ce que je ne sais pas est un millions de fois plus grand que la goutte d’eau de ce que je sais, de ce que j’appréhende.
Par exemple,
Hier encore, j’ignorais que cet homme, avec qui je travaille depuis 6 mois, était très malade. Hier encore, j’ignorais qu’il était marié.
Hier encore, j’ignorais qu’il n’était plus en vie.
Nous devions faire une présentation devant notre promotion.
Le mercredi, vers 23heures, nous nous échangions encore des mails.
Il est mort dans la nuit. Quelques heures plus tard.
Je n’avais plus de nouvelles le jeudi, jour de la présentation.
Le soir, il n’est pas venu en cours, et j’ai râlé contre lui.
Bien sur, je ne savais pas.
Enfin, le lendemain matin, notre professeur m’appelle sur mon portable pour m’annoncer son décès.
J’ai compris, mais je n’ai pas compris en fait.
Mon petit cerveau avait assimilé cette information, mais il n’arrêtait pas de dire dans le même temps : c’est impossible.
Donc, je ne verrais plus cette personne, je ne lui parlerais plus, je ne lui écrirais plus de mails.
Pour le coup, ça me donne vraiment l’impression que la mort, cette garce qui nous attend patiemment au bout de la route, s’amuse quelquefois à faucher, juste comme ça, des gens.
D’un coup.
Rupture d’anévrisme.
Accident de voiture.
Crise cardiaque.
Overdose.
Suicide.
Meurtre.
Il est encore là, et une seconde plus tard, il ne l’est plus.
Forcément, on se rend compte de tout ce qu’on ignore, tout ce à quoi on évite de penser, par peur.
Et quand quelqu’un te rappelle cette peur, la petite boule au ventre se réinstalle confortablement, et te fait bien comprendre qu’en fait, elle n’est jamais partie.
Quelque fois, ces idées noires reviennent. Me taquinent. A quoi bon, hein, si de toute façon, c’est pour finir en petite molécules de poussières ? Comme si tu n’avais jamais existé. Comme si tout ça, finalement, ça ne comptait pas.
J’ai besoin de me ressourcer je crois.
J’aimerais bien croire à nouveau, mais il va falloir un tout petit peu de temps.
En plus, mon réveil lumière, possédé par les forces du mal, a décidé hier de transformer ma petite chambre sous les toits en discothèque de bas étages.
Sympa le stroboscope à 4 heures du matin.
Sympa aussi l’air froid de l’hiver qui m’a mordue les joues, les bras et le visage quand j’ai ouvert ma fenêtre pour y jeter ce putain de réveil.
Mais il m’a regardé larmoyant et je n’ai pas pu.
Je l’ai mis sous mon lit.
Ça donne l’impression qu’un ovni va en sortir, c’est sympa aussi.

...

Faut que je me trouves un mec.

mardi 3 février 2009

Philips

Mon réveil lumière ne marche plus. Il a complétement pété les plombs.
D'un coup, il y a un soleil dans ma chambre, avec des bruits d'oiseaux. Puis, plus rien.
C'est une putain d'anarchie, de révolution.
C'est légèrement pénible, un réveil qui est capable de te foutre une boule de feu sur la gueule quand il en a envie.
Je le préférais en capitaliste soumis.
Disons que c'était plus confortable.

dimanche 1 février 2009

J'ai cru que j'allais mourir


Rectification.

Je voulais mourir, parce que j'avais tellement mal, que j'en avais "Pu rien à fout' ! "

Tout a commencé après une soirée bien arrosée, nous étions en train de nous faire digérer par le canapé, et c'était très bien.
On s'est même dit qu'on allait se faire un karaoké, histoire de chanter du Cloclo jusqu'au dernier métro.
Après une tentative de repoudrement de façade, j'ai titubé vers les toilettes (je sais, j'ai trop la classe) en disant :

-"Attendez, les mecs, je fais pipi et je prends ma pilule du mardi et on y va."

- "On es samedi."

- "Hé merde. Bon. J'en prends 4 pour rattraper le retard."


Et, descendant gracieusement mon postérieur afin d'honorer les toilettes, je sens une espèce de douleur qui me prend à l'intérieur.

Je fais 3 gouttes de pipi.

J'ai faillit hurler.
Ce n'était pas 3 lames de rasoir, c'en était des millions, qui me déchiraient le bas ventre, me brûlant littéralement mes pauvres petites ovaires qui gémissaient : "Je fonds ! Je fonds !"
Je me suis dit, non, impossible.

J'ai mordu dans mon poing. J'ai remonté mon pantalon, et j'ai suivi mes amis.

Juste avant d'arriver au métro, la douleur revient, me prend par le bas ventre, plantant ses crocs et le secouant dans tous les sens.
Là, je manque de tomber.
Mes deux amies me soutiennent.
Je leur dis combien j'ai mal.
Elles me disent qu'il faut rentrer.
Je leur dis que je n'y arriverais pas, qu'elles peuvent me laisser derrière une poubelle pour la nuit, et qu'elle me récupère demain.

Elles me disent de me taire, de m'appuyer sur elles.

Je me retenais de hurler dans la rue.
Je crois que j'ai quand même crié très fort que j'avais mal à la chatte (pardon génitrice).

On es passé devant un groupe de gens qui pensaient que j'étais bourré. Ils avaient à moitié raison. Parce que bourrée, je l'étais. Mais si je n'arrivais plus à marcher, c'était à cause de cette putain de douleur atroce.

Là, il a fallut remonter les 5 étages.

J'en pleurais, disant que je n'y arriverais pas, impossible. Laisse moi sur le palier s'il te plaît.
Non, tu vas y arriver, regarde plus que 4 étages, allez.
Je sentais plus mes pieds.
Je tremblais.
A chaque pas, les vibrations remontaient le long de ma jambe pour titiller la douleur.
Horreur.

Nous arrivons enfin.

J'avais l'impression de ne pas avoir pissé depuis 10 ans.
Je m'assois, et les mêmes trois gouttes de l'enfer se font une joie de me torturer.
Je n'en peux plus.

Mes amies me portent, m'allongent.

Je me retrouve avec un sac FNAC rempli d'eau chaude sur le bas ventre, bouillotte faite maison.

Du thé dans une main (pour pisser).

Un pétard dans l'autre (pour me détendre).

Et les mains de mes amies sur mon front, sur mes mains, sur mon visage.
Qui me disent des "Chut, calme toi, ça va aller".
Je pleurais pour deux raison.
La première, j'avais mal, et je voulais mourir pour ne plus rien ressentir.
La deuxième, pour ces mains rassurantes, qui étaient là, tout simplement.

Je sentais mon coeur qui se gonflait, plus que de la reconnaissance.

Je n'étais pas seule.

"C'est tellement précieux", m'a dit coloc' révolutionnaire ce matin.

J'arrêtais pas de dire merci.
Elles me disaient des "arrête, c'est normal".
Je ne sais pas si c'est normal.
Mais en tout cas, j'étais plus qu'heureuse de les savoir près de moi, à l'un des pires moment.

C'est ça, le truc avec la douleur.
Quand tu souffres, tu te rends compte à quel point c'est bon de ne pas souffrir.
Que la vie de tous les jours, sans maladie, sans douleur, est une bénédiction.
Une fois que ça passe, tu oublie ce que c'était.

Et tu ne t'imagine plus le soulagement que tu as ressenti, lorsque ça s'est arrêté.
Enfin.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...