jeudi 29 décembre 2011

Le noël du jour

"Tu trouves pas que noël, c'était mieux avant ?"

Si.

Quand on fait sa liste et qu'on la donne à maman.
Quand on est petit, quand on pose le lait et les biscuits pour que le père noël puisse le boire et les manger.
Quand on descend les escaliers le matin et que l'on voit tout ces paquets énormes et colorés.
Quand les parents te filment en pyjama, avec l'expression de surprise de ton visage.
Quand on déchire tout et que le salon se transforme en bataille chaotique de cartons, plastiques et jouets mélangés.
Quand il y a des "Ooooh !", des "Waaa, trop bien, c'est lui que je voulais !", des "Mais, tu t'es trompé maman !"
Quand tous nos grands parents étaient en vie et que ça allait de soi.
Quand papa et maman n'étaient pas divorcés.

Aujourd'hui, les choses ont changé.

Nous ne sommes plus les petits.
Le père noël est un mensonge.
La réalité a kidnappé la magie.

C'est drôle comme l'illusion que rien ne changera jamais peut nous aveugler.
Comme si les gens, nos vies, allaient rester les mêmes, pour toujours. Et comme on se retrouve naïvement surpris de ce changement des autres, de nous. La tristesse du temps passé et des souvenirs heureux assombrit notre présent.
Oui, c'était mieux avant.
Mais justement.

Je suis tellement heureuse de les avoir vécu. Même s'ils n'ont duré qu'un temps.
Aujourd'hui, d'autres moments. Moins facile. Normal, je n'ai plus mes yeux d'enfants.
Et dans 10 ans, dans 20 ans, une autre vie, d'autres changements, en moi, chez les autres.

A partir du moment où je le conçois, où je me dis : qu'importe mes illusions, puisque tout passe et change, une sensation de soulagement un peu bizarre m'envahit.

Et le temps devient mon ami.

mercredi 21 décembre 2011

La réclamation du jour

- "Alors, qu'est ce qu'on a aujourd'hui ?"

- "Ben, un patient voulait une chambre simple. Comme il n'y a plus de place, on l'a mis en chambre double en lui disant que dès qu'il y en a une de libre, on l'y installera. Il n'était pas d'accord. Alors, il a chié partout dans la chambre, il a pris sa merde dans les mains, et devant l'infirmière, l'a mis dans le lavabo en lui disant " Je continuerais à vous foutre la merde jusqu'à ce que j'ai ma chambre".

- "Il a le sens de la formule. Donc vous l'avez viré ?"

- "Ben non, il a pleuré et a promis de se calmer. Il a nettoyé et tout... Sauf que ce matin, ce sagouin a mis sa merde dans la machine à glace ! "

...

- "Il y a des côtés de ce boulot qui vont me manquer..."

mardi 20 décembre 2011

La question du jour

Pourquoi dans les films d'exorcisme, ce sont toujours des filles qui sont possédées par le diable ?


(Je n'arrive pas à dormir)

(Putain mais pourquoi je regarde des films interdit aux moins de 16 ans à 1h du matin ?)

(Mon masochisme n'est plus à prouver)

(Vite, matage de "Maman j'ai raté l'avion" pour faire disparaître cette vision de la nana contorsionniste qui propose des relations sexuelles tarifées à son pasteur)

dimanche 18 décembre 2011

La révélation du jour (2)

Je suis une FAP.

(Aka : Une Fille A Pédés).

jeudi 15 décembre 2011

Le truc pas malin du jour

Regarder un film d'horreur interdit aux moins de 16 ans quand t'es seule chez toi et que t'as du mal à dormir.

Je l'avais dit.

Que c'était pas malin.

mercredi 14 décembre 2011

Les "avis que je n'ai pas demandé" du jour


- "Ah bon ? Tu fais du théâtre toi ? J'aurais jamais cru. Ben, tu fais... sérieuse."

J'ai la gueule d'une psychorigide moi ? Ah ben merde.


- "Mais t'es folle ! Tu vas faire comment pour vivre ? "

Je pense à la prostitution, à la vente d'enfants ou au deal de drogue. J'hésite encore.


- "C'est GENIAL d'avoir une passion dans la vie, moi j'aimerais trop."

Bon, là, je ne sais que répondre. Tu as essayé les championnats régionaux de trampoline ? Si, si, ça existe.

- "Je pense que c'est une erreur. Honnêtement, dans le contexte de la crise actuelle, ce sont les secteurs superflus, notamment artistiques, ne le prends pas mal, hein, qui seront supprimés au bazooka."

... Et les blaireaux, sont supprimables bazookament parlant ou pas ?

- "Quand tu seras célèbre, tu me donneras un autographe ? Tu te souviendras de moi ? Tu parleras de moi et qu'on a travaillé ensemble et tout ?"

Je doute être célèbre un jour et je m'en fous un peu en fait.

- "Mais pourquoi tu le garde pas juste comme un hobby ? Ah bon, ça te suffit pas ? Ouais... Mais tu prends un gros risque quand même."

Ah bon ? Moi qui pensait que le statut d'intermittent du spectacle, c'était des vacances.

- "Ohlala, j'aimerai trop faire un truc comme ça. Ah ben non, je peux pas. Parce que...C'est compliqué."

Oui... C'est compliqué le libre arbitre, c'est vrai.

- "Donc t'es comédienne... Je peux te poser une question ? T'arrive à pleurer sur commande ? Ah ouais ? Je me suis toujours demandé, ton copain, il a pas peur que tu pleure exprès pour lui demander quelque chose ? T'as pas de copain ? Mais si t'en avais un ? Il aurait peur ? Tu lui ferais du chantage ?"

Heu...

- "Et ça gagne bien le théâtre ? Moins que cadre sup ? Beaucoup moins ? Combien exactement ? Comment ça, tu le fais pas pour l'argent ? Mais pourquoi alors ? Je comprends pas très bien comment on peut diviser son salaire en deux."

Hé bien... Non, en fait, je dois te laisser, je dois nourrir mon hamster obèse. Il s'appelle Bob et il adore regarder Dr House avec moi. Il m'attends là, donc à plus.

- "Ouais, t'es seule, t'es pas mariée, t'as pas d'enfants. Vas-y, profite. Moi, c'est trop tard."

Comme quoi, il peut y avoir un avantage alors.

- "Si jamais tu te plante, tu pourras toujours revenir hein."

...
J'espère que je ne vais pas me planter.
Si je me plante, je ne sais pas si je reviendrai. Mais je serais heureuse. D'avoir essayer. Tenter. Oser. Risquer.

mardi 13 décembre 2011

La problématique du jour

"Mais au fait, pourquoi on dit pleurer comme une madeleine ? C'est con, c'est un gâteau. C'est absorbant. C'est peut être pour ça, en fait. Mais dans ce cas, on devrait dire pleurer comme une éponge, non ?"

...

Pas faux remarque.

lundi 12 décembre 2011

La solution du jour

- "J'ai arrêté la pilule."

- " Ah bon ? Mais alors, tu veux un bébé ?"

- " Mais non, t'es dingue. J'ai demandé à ma gynéco si l'éjaculation faciale était considéré comme un moyen de contraception."

- "Et donc ?"

- "Oui, c'est bon."

(Tu m'as fait rêver :)

vendredi 9 décembre 2011

Le google du jour

J'allais écrire "Comment s'inscrire aux assédics".

J'en étais à "comment s'
Et voilà ce que google me propose.
Sacré lui. Sacré eux.



jeudi 8 décembre 2011

Le (mauvais) film romantique du jour

Les films romantiques sont construits sur le même (piteux) canevas.


Au début du film,
le personnage principal, souvent une femme, est en échec sentimental (les scénaristes des films romantiques font partie du club des enfoirés) Un peu maladroite, un peu looseuse, afin de la rendre attachante, elle n'a probablement pas fait l'amour depuis 1 an.

Attention, c'est une bonnasse.
Même s'il lui rajoute une queue de cheval et des lunettes (la panoplie de la moche selon les ricains?), elle reste bonnasse.

Et que la spectatrice se rassure : si elle se tape le beau, alors elle aussi le peut.
(La spectatrice devrait pourtant se rappeler que la probabilité de se taper George Clooney est équivalente à ce que moi je me le tape : proche du 0 absolu).

Et puis la rencontre.
Souvent une maladresse de plus qui pousse Madame dans les bras de Monsieur.
Quelque fois ils font genre "On se déteste."
Mais très vite, le côté "Là, c'est différent", grossi 1 millions de fois et brandi sous ton nez te fait comprendre que c'est bien ce Monsieur qui trempera son doigt dans la pastèque de Madame.
...
Pardon, c'est un film romantique.
Je reprends.

Donc, la rencontre.
La magie.
Les étincelles.
(Mieux que Walt Disney).
La première nuit d'amour.
Avec les images au ralenti.
Les enchaînés de fondu.
Et le mec à côté qui joue du piano.

Mais attention, quelque chose / quelqu'un (le passé du personnage, ses mensonges, sa manière d'être, un entourage hostile de l'objet de convoitise, type mère surprotectrice...) vient mettre en péril ce couple fragile.
Oh mon Dieu, serait-ce la fin ?

Le personnage marche tristement, erre sous la pluie, de préférence avec une musique qui te donne envie de te suicider.
Suivie d'une sorte d'ellipse sur le temps qui passe.
On le voit dans son quotidien, tirant une tronche de 4 mètres.
(Toujours avec une musique de merde).

Mais soudain le réveil (youhou, que de rebondissements, mon coeur va lâcher)
Un ressort dramatique vient remettre la machine en branle :
- non mais en fait, il a jamais reçu mon texto, c'est pour ça !

Le personnage se met à courir, de préférence dans un aéroport/une gare/ un port (ah ben oui, l'autre est en train de se casser) et attrape in extremis son objet pour lui dire : "Non mais je t'aime quoi tu vois".
Sous les applaudissements des passagers
(Sont pas énervés qu'une morue retarde leur avion du fait d'un excès d'hormones ?)

Ils s'arrêtent, se regardent en souriant niaisement, avec des yeux de "Serait-ce possible ?"
(Et si possible d'ailleurs, avec la piste 10 du CD : toujours une musique de merde). Ohh. C'est beau. C'est magique.
(Encore mieux qu'un p'tit pétard...
Non, je déconne hein).

Et puis l'épilogue.
Mariage, bébé... Ou bêtisier (Le combo c'est le top).

Mmmm...
Alors voilà,
Que les choses soient claires,

Sache que dans mon film romantique, ami lecteur, je n'en suis probablement qu'au générique de début (c'est à dire l'étape 1, la morue esseulée).
Je ne sais pas si un jour je serais en train de courir dans un aéroport.

Mais, moi, mon film, il sera vrai.
Il serait pétri d'instants authentiques.Ma musique, elle sera belle. Forte.
Mon amour sera vivant, déchirant, vibrant.
Il me fera mal.
Il m'en fera baver.
Il me fera dire que plus jamais je n'aimerai.
Il me fera crever.
Pour mieux me faire renaître.
Mon film à moi sera tout.
Tout.
Tout.
Et plus encore.

mardi 6 décembre 2011

Suck my geek



En fait... On a tous une part de geek en nous quoi...

lundi 5 décembre 2011

L'acte du jour

J'ai démissionné.


Tiens, c'est mon 300ème post de ce blog.

vendredi 2 décembre 2011

La réflexion désagréable du jour

" Ouhlalala, la tête que vous avez ! Il faut dormir hein, c'est important."

(J'ai très bien dormi cette nuit)

(Connasse)

mardi 29 novembre 2011

"Ce moment-là avec toi" du jour

Je ne sais pas pourquoi j'y repense.

Peut-être ce sentiment de solitude, si présent aujourd'hui.

Peut-être que ce moment-là avec toi est rare.
Comme rare sont ces instants où je suis seule avec toi.
Entouré que nous sommes par nos proches, pris au piège du quotidien et de nos vies respectives.

Je t'ai détesté parfois, tu sais.
Je t'ai crains, te parler me faisais peur.
Je t'ai aimé si fort que lorsque tu ne rentrais pas le soir, j'imaginais des choses affreuses, ta mort, et je pleurais en silence dans mon lit d'enfant.

Mais ce moment-là, avec toi, il reste.

Tu es venu jusqu'à moi, à Paris, pour passer moins d'une journée.
Ce n'était pas grave, tu étais là.
Je n'y croyais pas, pourtant c'est bien toi qui est descendu du train.
Tu m'as accompagnée, écoutée, regardée.
Tu es resté environ 3h15 debout, pendant que je jouais sur scène.
Tu prenais des photos, tu filmais.
Tu m'a applaudis, félicitée, emmenée au restaurant avec mes amis.
J'étais tellement heureuse d'être avec toi, fière que tu me vois.

Et puis soudain, une salope est arrivée.
La migraine.
Aussi fulgurante que douloureuse, elle m'a faite souffrir à en vomir.

Nous sommes rentré précipitamment en taxi.
Tu as soufflé pour monter mes 5 étages.

Je me suis allongée, j'avais mal, je pleurais.

Tu t'es agenouillé, tu as mis ta main sur mon front, tu m'as chuchoté quelques mots et tu m'as regardé.

Voilà.

C'est ce moment-là.

Pour la première fois, j'ai vu dans tes yeux, ton amour de père. Un mélange de fierté, d'inquiétude et de joie.

Malgré la douleur qui me vrillait la tête, ce moment là reste en moi.

Ce qu'on lit dans les yeux de ce qui nous aime. C'est ça qui nous guérit des blessures de la vie.

mercredi 23 novembre 2011

La "phrase qui rebooste le moral" du jour

"Ouais, c'est vrai,

Tu vas bouffer des patates,
Tu vas en baver,
Peut-être que t'iras à l'armée du salut,
Tu vas plus avoir d'abonnement à la salle de sport,
Tu vas devoir compter tes sous tous les mois,
Tu ne sauras pas de quoi serait fait demain,

Mais,

Tu seras libre.

Et ça vaut bien le reste, non ?"

lundi 21 novembre 2011

La cocasserie du jour


Après une soirée trés arrosée, je raccompagne en voiture 3 jeunes hommes, dont un déguisé en pingouin, bien beurrés comme il faut, à leur domicile.


S'en est suivi une deuxième partie de soirée ou l'un des bipèdes a tenté de faire... Je ne sais quoi avec une planche à repasser, l'autre un triple salto arrière... Contre le mur, et un autre mangeant des frites surgelées, nous disant qu'il allait, je cite "nous enfermer dans des bulles de charbon".


Aaaah ... Que j'aime ces ambiances chaotiques.


Moi, ayant commencé à boire après avoir fait le taxi, je me sens tout d'un coup... Fatiguée.
Je vais me coucher en compagnie de pingouin.

Je vide mes poches et dépose argent, clé et portable sur sa table de chevet.


Réveil le lendemain matin.

(Non, je ne raconterais pas la nuit avec l'homme pingouin, ma mère lit probablement ce post). (Mais ce fut une chouette partie de cartes).


Mister Pingouin dort et ronfle comme un bienheureux, il est midi, j'ai rendez-vous, je me casse sans le réveiller.


Dans le métro du retour, je me rends soudain compte que j'ai oublié mon argent.


...


Donc,

Pingouin va se réveiller.

Il va voir que je ne suis plus là.

Que je suis partie sans laisser mon numéro de téléphone.

Mais il va trouver 2 billets posés sur sa table de nuit.

.

..

...

Quelque fois, je me fais rire moi-même.

mercredi 16 novembre 2011

Le désir du jour

J'aimerai qu'un garçon m'appelle "Mon amour".

Pour oublier le reste.

mardi 15 novembre 2011

La situation dramatique du jour

...

Il n'y a plus de papier.

...




dimanche 13 novembre 2011

Le psychopathe du jour

Je marche dans un tunnel du métro. Il est tard, peu de monde.

J'entends soudain derrière moi la voix d'un mec qui s'est penché juste au dessus de mon épaule et qui me chuchote :

"Tu as déjà vu le film ... "Irréversible " ?"

...

Oh p...

mercredi 9 novembre 2011

La réflexion psy du jour

- " C'est normal de déprimer en ce moment ? Et de se sentir seule ?"

- " Ben oui ! Regarde, les feuilles des arbres tombent ! Comment tu veux te sentir bien ? C'est impossible."

lundi 7 novembre 2011

La réflexion constructive du jour

Ah ben tiens, il est 2h45.

dimanche 6 novembre 2011

Le compliment du jour


Gentleman - " Hé, tu sais à qui tu me fais penser ?"

Moi - "Ben... Non."

Gentleman - "A ma prof d'anglais de 4ème !"

Moi - " Heuuu... ça veut dire que je suis moche ?"

Gentleman - " Non. Mais tu as un physique intelligent."

Moi - " ... Connard."

mercredi 2 novembre 2011

Le taxi du jour

"Taxi driver" de Martin Scorsese

Drôle de soirée.
Le genre de soirée où à un moment tu te dis
"Mais qu'est ce que je fais là, moi?"
Et où ça commence et finit comme tout sauf ce que tu aurais pu imaginer.

Je fête donc la réussite d'une P..... de F...... de fin de mission.
Le devoir rempli après en avoir bien bavé,
(d'ailleurs petite parenthèse dans la parenthèse : c'est quand même jouissif le moment où tout le monde te tapote l'épaule autour d'une coupe de champagne en te disant : bravo ! Haha ! T'es la meilleure ! T'es géniale !", tu te sens un peu comme the master of the world quoi),
j'ai cette envie soudaine de prolonger cette euphorie de la réussite du moment et de partager un bout de mon nuage.

D'abord le petit bar cool.

Mais personne ne veut danser.

Tant pis, MM (Madame Mojito) me tient compagnie... 5 fois. C'est une bonne fille.

Je commence à me rentrer vers 1h30 du matin.

Et dans le métro, 1 GP (Groupe de Bipèdes) m'accoste. Plutôt sympa et gentiment beurré.

GP : On va au show case, tu connais ?
Moi : Ah oui. C'est sympa.

(Je connais foutre pas).

GP : Tu viens ?
Moi : Heu....

(J'y vais ? J'y vais pas ? J'y vais ? J'y vais pas).

Ils descendent.
Un des bipède (le plus miaouuu) me regarde :

Bipède : Ben alors, tu viens ?
Moi : Heu....

Les portes se referment.
Je ne suis pas descendue.

Je me dis : Et merde.
2 stations plus loin, je descends et je reprends le métro en sens inverse.
Bien sur, ils ne sont plus là.
Et le show case, putain, c'est où ?
Miracle : un autre groupe (composé de Justin BIEBER et de 2 morues qui me regardent comme si j'allais leur piquer leur gloss à paillettes) matent le plan du métro en disant "Alors, le show case, c'est où? "
Je leur demande, en rigolant un peu timidement : "Je peux veniiiir avec vous ? Je dois retrouver un GP là-bas."
Et c'est parti.
On arrive devant the fameux show case.

Environ 5 kilomètres de queue (au moins).
Et il fait moins 40 (au moins).

Justin BIEBER et ses 2 morues entrent dans la file de places pré réservées et me disent "saluuuut", en disparaissant dans la boîte.

Je fais la queue.
Toute seule.
Dans le froid.
Moyenne d'âge autour de moi : 16/18 ans.

"Mais qu'est ce que je fais là, moi?"

Après 20 minutes d'attente, transie, sans avoir avancé, un taxi dépose un autre Justin BIEBER.
Il est 3h00 du matin et j'ai le choix.

Je monte dans le taxi.

CT (Conducteur de Taxi) : Ben alors, mademoiselle, vous allez pas faire la fête ?
Moi : Non, je rentre. Marre des pré pubères.
CT : Ah, c'est pas trop la forme, vous, non ?
Moi : Ben je suis heureuse. J'ai réussi un truc important, pourtant, je me sens seule. C'est pas très originale, hein ?
CT : Comment ça, vous avez pas de petit copain ?
Moi : Ben... Non.
CT : Bon, vous êtes jeune, belle, vous avez l'air intelligente, c'est quoi le bin's ?
Moi : Si vous avez la réponse, ça m'intéresse.
CT : On peut se tutoyer ?
Moi : Oui.
CT : Tu t'appelles comment ?
Moi : Liliiom.
CT : Ok, Liliiom, je vais te poser une question, t'es pas obligée de me répondre, mais on se reverra peut être jamais, donc...
Moi : Vas-y.
CT : Tu couches facilement ?
Moi : Hein ?!
CT : Non, mais vas-y, réponds-moi, je suis pas là pour te juger.
Moi : Et bien écoute, très cher CT.... Je pense que oui. Oui, je couches facilement. Parce que...
CT : Ok Liliiom, alors écoute moi bien, écoute moi bien attentivement : tu arrêtes ça tout de suite ! Tu arrêtes !!!
Moi : Ok ! Ok ! T'énerves pas !
CT : Les hommes sont simples et basiques. Si tu leur donnes tout trop vite, ils ne peuvent pas te conquérir. On est comme ça. On a besoin de sentir que ce n'est pas acquis.
Moi : Ouais, mais moi, je m'en tape de ça, j'ai envie c'est tout.
CT : Ben retiens-toi.
Moi : ... Bon, OK.
CT : 12 ans que je suis marié à ma femme, je l'aime comme un fou. Mais ce qu'elle m'a fait galérer et attendre au début. ..Le secret, c'est ça. Quand tu rencontre un homme, fais tout avec lui... Sauf coucher.
Moi : Ok.

La, CT, avant de me déposer, me serre la main et me dit :

CT : Tu le trouveras pas, le grand amour. Tu sais pourquoi ?
Moi : Non...
CT : Parce que c'est lui qui te trouveras.




dimanche 30 octobre 2011

La révélation du jour

"Les orques sont des petites putes".

Oui, madame.

Figure toi qu'après avoir passé une nuit à danser dans 2 boîtes de nuit, débattu sur "être ou ne pas être une cougar", avalé 5 vodkas/redbull, fait 3 fois la chorégraphie de Waka Waka, être rentrée à pieds en mangeant un hot dog à 8 heures du matin avec CDDA (Copine Depuis Dix Ans), nous avons donc effectué un larvage en règle devant la télé une bonne partie du dimanche après midi.

Et là, en zappant, nous tombons sur le reportage animalier de FR3.

Qui décrit comment les orques font pour chasser les phoques.

Ils se mettent à plusieurs, repèrent un bibi phoque sur son petit îlot de glace, et font des grosses vagues pour briser la glace et faire tomber bibi phoque dans l'eau.

Et quand bibi résiste et s'accroche sur son petit îlot, ils arrivent à faire tourner l'îlot sur lui-même.

Mais ces petites putes d'orques ne le chopent pas tout de suite. Non, ils jouent.
Jusqu'à ce que Bibi phoque soit complètement épuisé.

Alors, ils attrapent avec leur gueule le bout de la queue de bibi phoque pour l'entraîner vers le fond, le noyer et le manger. Ce qui s'est passé devant nous. Moi, je disais : "Mais non, la journaliste qui parle là, la grognasse qui commente, ben elle va poser sa caméra et sauver bibi. Au moins celui-là."
Que nenni.

Et devine qui a pleuré devant un reportage animalier à 17h30 (heure d'hiver) ?


...

Petites putes va.

dimanche 23 octobre 2011

Le truc malsain du jour

Je joue à mabimbo. com depuis bientôt 5 ans maintenant.Oui. JE SAIS.C'est un jeu sur internet bien débile dans lequel tu dois élever ta bimbo (= bipède de sexe féminin misant tout sur l'apparence pour accéder à une certaine réussite sociale), faire en sorte que ta bimbo soit célèbre, qu'elle gagne un maximum d'argent en trouvant un mari fortuné, qu'elle mange pas trop (sinon elle devient grosse et moins populaire), qu'elle s'achète plein de fringues, qu'elle passe par la case chirurgie esthétique en se refaisant les seins et le nez.Oui. JE SAIS.Jusque là, ça m'avait toujours amusée. Avoir une sorte de tamagoshi décérébré me faisait oublier le stress de la journée.Mais aujourd'hui, voici l'action que le jeu me propose :Une action est disponible pour ton petit ami !
Ton chéri pense que tu ne vas pas bien aujourd'hui, il te conseille d'aller consulter ta psy ... Vas-y pour lui faire plaisir !

Si tu le fait, il t'offrira en échange :

300 BA

Les BA sont les "Bimbo attitude", c'est à dire les fameux points de popularité....Bon, bon, bon.Donc, si je vais chez le psy pour faire plaisir à mon mec parce qu'il me trouve un peu chiante aujourd'hui, je serais un peu plus célèbre....J'ai cherché la fonction : "Faire un doigt d'honneur à son petit ami et aux créateurs du jeu qui se foutent de notre gueule", mais je ne l'ai pas trouvé.

lundi 26 septembre 2011

Le glam du jour

Soirée de départ d'essai numéro 2 qui va vivre avec son boy dans les îles.
Genre.

Bref, après beaucoup d'effusions, de tapes dans le dos et de "c'est une larme au coin de l'oeil ?" Non, pas du tout. On fait "c'est génial que tu partes". Et on cache tant bien que mal qu'on est juste dévasté et que ne pas voir l'une de ses moitiés pendant plusieurs mois, ça crève le coeur.
Mais chut.
Ce n'est pas ça, la glam du jour.

Après un malaise vagal de CC (Cousin Corse), réanimé par un verre de vin balancé sur la tête et des gifles d'essai numéro 1 qui lui disait "On est en train de le perdre ! Il part !"
(Là, tu te dis que c'est le genre de moment où l'Iphone est de rigueur, vu que j'étais pas là).
Ce n'est pas ça, la glam du jour.

Après tout ça, tu rentres chez toi et tu traverses un quartier, la cour des miracles puissance 10 000.
Un clochard se chie littéralement dessus.
Devant toi.
Dans son jogging violet.
Il a l'air de s'en foutre.
Pas toi.

C'est ça, la glam du jour.


jeudi 15 septembre 2011

Petit "Pan dans la face, mais en fait ça va" du jour

Je discute dans le couloir avec médecin gériatre qui a un accent chti à couper au couteau.
Infirmière arrive.
Se pose devant moi.
Sourire béat.
Je comprends pas.
Elle met sa main sur mon ventre. Et me dit :
"Alors ?"
Je comprends.
Je réponds :
"Je suis pas enceinte, j'ai juste trop bouffé à la cantine."
Médecin gériatre éclate de rire.
Infirmière a le sourire béat qui s'efface et devient rouge.

Le soir même, je suis retournée à la salle de sport.
Agent d'accueil me dit
"Hé ben vous êtes revenue ! Mais c'est que ça faisait un bail hein !"
J'ai pensé "ta gueule."
J'ai rien dit.
J'ai fait du vélo devant des clips niaiseux.

Après, je suis rentrée et j'ai regardé "Mange, prie, aime."
S'il faut bouffer des pâtes italiennes, prier dans un temple bouddhiste pour se taper Javier Bardem, ça me va.

Je me sentais mieux.

dimanche 11 septembre 2011

Le dialogue du jour (2)

- " Tiens, regarde ma nouvelle target sur facebook."
- " Y'a des photos de lui à poil sur facebook ?"
- " Ben non."
- "Ok. C'est bon, il est hétéro, vas-y chérie."

Discute avec tes amis gays lors d'une soirée. Tu apprendra beaucoup.

mardi 6 septembre 2011

Petite joie mesquine du jour

Quand je vois tous les gens qui font la queue en soupirant dans le métro le matin du 1er jour du mois, pour recharger leur passe navigo alors que moi, je l'ai déjà rechargé hier soir.

lundi 5 septembre 2011

Déprime du jour

Je me sens seule.
J'aime pas.

mercredi 24 août 2011

Dialogue du jour (2)

" - Mais m'engueule pas !"
" - Je t'engueule pas ! Je m'exprime juste de manière un peu forte."

vendredi 19 août 2011

10 bonnes raisons d’aimer « True Blood »









1) Le scénario d’Alan BALL.




Alors, juste pour resituer, Alan BALL est le scénariste de Six Feeth under, l’une des meilleures séries au monde (au moins), dans laquelle jouait notamment Michael C. HALL, futur Dexter. Il a également écrit le scénario du film American Beauty, petit ovni magique du cinéma américain. Avec True Blood, Alan BALL donne l’impression de prendre une récréation et de s’amuser. Ce qui est bougrement agréable.




2) L’atmosphère de la Louisiane.



La Louisiane, ancien territoire français vendu par Napoléon aux Etats-Unis en 1803, recèle une atmosphère bien particulière avec sa chaleur pesante, humide et ses marais, dont le fameux bayou. Elle a été le décor de prédilection de nombreux films, dont « Entretien avec un vampire », « Dans la brume électrique », « L’étrange histoire de benjamin BUTON ».




3) Les références à l’histoire humaine.


Dans True Blood, il y a 2 communautés, 2 races, avec chacune leurs codes, leurs domaines, leurs vies. Les humains et les vampires vivent ainsi côte à côte, sans se mélanger, les vampires étant même victime de racisme. Ils sont considérés comme des monstres. Ils peuvent boire un sang de synthèse, vendu dans des bars, appelé « True blood », d’où le nom de la série. Et lorsque certains humains fricotent avec certains vampires, ça ne plait pas forcément à tout le monde. L’analogie avec les noirs et les blancs (surtout aux Etats-Unis) est plus qu’évidente…




4) Les relations torrides.




C’est bien simple, à l’image de l’atmosphère lourde et condensée de la Louisiane, quand on regarde True Blood, on ne sait pas si les personnages vont se sauter dessus pour s’étriper ou pour faire l’amour sauvagement. Du coup c’est assez prenant.



5) L’univers Fantastique.



Les vampires (bien sur), mais aussi les fées, les sorcières, les loups garous, les déesses, les métamorphes… Autant de personnages fantastiques que l’on découvre et qui interagissent entre eux, pour notre plus grand plaisir.




6) La communauté du Sud.



Nul besoin de lire les romans de Charlaine HARRIS, « La communauté du Sud », bien qu’ils soient très bons. Les saisons de True Blood correspondent chaque fois à un tome de la saga librement adaptée par Alan BALL.




7) Les scènes gores.



Attention, il ne faut pas avoir peur du sang. Certaines scènes sont bien gores, mais toujours amusantes. Ame sensible s’abstenir. En même temps, une série avec des vampires, il fallait s’attendre à quelques gouttes d’hémoglobine.




8) Le suspens.


Chaque épisode utilise cette ficelle, grossière et pourtant bien répandue, de s’arrêter pile poil au moment d’une action fatidique. Ce qui laisse le spectateur derrière l’écran trépigner de frustration lorsque le message « Stop, vous avez regardé 70 minutes sur mégavideo » s’affiche.



9) L’humour et les répliques cultes.


Malgré tout ce qui est dit précédemment, True Blood est une série qui ne se prend pas une seule seconde au sérieux. Et c’est ça qui fait l’une de sa plus grande force. Les répliques cultes s’enchainent et sont formidables de drôleries :

- Steve : « Quand l’apocalypse arrivera, nous verrons bien qui ira en enfer et qui ira au paradis.»
- Jason : « J’y suis déjà allé au Paradis et il était dans ta femme ! »
(Il le frappe).



10) Les abdominaux d’Eric NORTHMAN.


Eric NORTHMAN est le nom de l’un des personnages principaux, en plus de Sookie STACKHOUSE, une jeune serveuse télépathe, qui entretiendra une aventure avec Bill CAMPTON, un vampire centenaire torturé. Eric représente le fantasme. Une attraction se développera entre lui et Sookie mais prendra 4 bonnes saisons avant de se développer. L’on voit souvent cet ancien viking torse nu. Et il s’agit là d’un argument de vente diablement efficace

Générique :

jeudi 18 août 2011

La lacheté du jour

J'ai quitté bipède du moment par texto.


La veille de son départ de vacances.

En même temps, c'était ça ou je le faisais poireauter pendant 3 semaines et au retour : "Ah, au fait, je t'ai pas dit, mais c'est fini."

Au moins, là, il va pouvoir dire à ses amis que je suis une grosse S.... qui l'a largué de manière lamentable.

Et ses amis seront là pour le réconforter, en insistant sur "Mais quelle P... ! Allez viens, on va boire/faire la fête/draguer plein de meufs pour oublier cette C.... !"

Alors, j'ai envie de te dire que grâce à moi, il va passer de superbes vacances.

Il aurait pu me remercier quand même.

mercredi 17 août 2011

Compliment

Aujourd'hui, une vieille dame âgée de 88 ans m'a regardé à la cantine.

Elle s'est approché de moi, en plissant les yeux, et elle a dit d'une voix très forte :

Vieille dame "Ohlalala, elle a une belle poitrine celle-là. Vous n'avez pas mis de soutien gorge, n'est ce pas ?"

Moi "Heuuuu... Ben si." (au moins, comme ça, toute la cantine qui nous écoutait est au courant).

Vieille dame "Ah bon."

Et elle est partie.

Les cuistots n'ont pas arrêté de me faire des clins d'oeil, en me disant : "Héhé, quel succés !"

...

Je suis irrésistible.

vendredi 12 août 2011

Eggs an co

Y'a Dieu qui travaille dans un restaurant, c'est le "Eggs and co".
Ils ne font que des spécialités autour de l'oeuf.

Du coup, quand il en parlait, j'ai sorti toutes les blagues que je connaissais sur les oeufs.

- " Y'a 2 oeufs qui se font la gueule. Ben ouais, ils sont brouillés."

- "2 oeufs dans une poêle en train de frire. Y'en a un qui hurle : "Aïe ! Au secours ! Mais ça fait super mal ! Je brûle !". L'autre lui répond : "Oh mon Dieu ! Un oeuf qui parle ! "

- Un kiwi regarde un oeuf. Il lui dit "Ooooh. T'as fait une chimio ?"

Ce qui est bien avec les blagues débiles, c'est que je me fais auto rire.

mercredi 10 août 2011

Acte du jour

J'ai mis une gifle à M. Rigolo.

Parce qu'il me dit que ça fait 2 mois qu'il couche avec une bipède sans capuchon plastique, sachant qu'elle lui a dit, je cite "Je n'ai que 21 ans, je n'ai pas eu beaucoup de partenaires dans la vie."

Sous entendu : je ne me protège pas, ni les autres, mais comme y'en a peu (et "peu", c'est combien exactement ?), c'est pas grave.

...

Alors, chère madame bipède, je vais te révéler l'existence d'un bien précieux, que nous pouvons utiliser tous les jours : ça s'appelle un neurone. Peut-être que le seul et unique que tu utilises t'empêche de te concentrer sur autre chose, mais avec un peu d'entraînement, on ne sait jamais.

Et toi, M. Rigolo, tu as mérité ta gifle.

C'est parti tout seul, je n'ai même pas réfléchi. Tu sais, le genre de geste implusif, juste dicté par l'élan du coeur.

M. Rigolo m'a dit "Je l'avais pas vue venir celle-là."

Moi non plus.

mercredi 3 août 2011

J'ai la trouille

Dis-toi que mon état d'esprit se résume à ça :


Y'a un peu de ça aussi :



Et aussi cette sensation -là :


Pourquoi ?


Parce que ce soir, c'est coup d'essai coco.


La première de La nostalgie de Dieu.


Et je suis complètement terrorisée.


Je tremble des pieds à la tête et j'ai l'impression que mon ventre et mon coeur ont décidé de monter un complot contre moi.


Comment ça sera perçu ?

Est-ce que tout se passera bien ?

Y-aura t-il du monde ?

Est ce que les gens vont aimer ?

L'auteur, qui est présent ce soir, va aimer ?

Est ce que l'on va m'aimer ?


Raaa.


Kaizer Sauzet peut se rhabiller : le suspens que j'endure est encore plus insoutenable que tout ce que j'ai pu imaginé.


Au moins, après ça, je serais fixée.


Si ça se passe bien, j'ouvre une bouteille pour le fêter.

Si ça se passe mal, j'ouvre une bouteille pour oublier.

mercredi 27 juillet 2011

Allégresse

Tu sais, le genre de nouvelle où tu fais ça :


joie.jpg



Et bien oui.


Accroche toi à ton siège.


Respire un bon coup.


Car :


ERIC NORTHMAN EST CELIBATAIRE, je répète : ERIC NORTHMAN EST CELIBATAIRE.


Non, je te jure, je déconne pas.


Comment ça, genre "tu sais pas qui c'est" ?


Et bien, c'est juste le fantasme numéro 1, le mec qui joue dans true blood et à chaque fois que tu le vois, tu fais :


"...
Ga."


Bon, en vrai, il s'appelle ALEXANDER SKARSGARD, mais moi je préfère Eric NORTHMAN.


C'est lui :





C'est lui :





Et c'est lui :







Oui, JE SAIS.


J'ai autant de chance de le rencontrer que de faire un triplé gagnant au loto 4 fois de suite.


Mais je m'en carre.


Laisse moi kiffer la vibe.


Et surtout, laisse-moi me répéter :


Eric NORTHMAN est célibataire.


Ga.

vendredi 15 juillet 2011

Love Boss

Mon patron me parle fébrilement d'un dossier d'une accusation de harcèlement moral le concernant dans mon bureau.
Emporté par son élan, il se lance dans un monologue péchu. Puis, il me dit à la fin :

Boss "Bon, de toute façon, on va y réfléchir ensemble cette nuit et..."

Moi "..."

Boss "... C'est pas du tout ce que je voulais dire, enfin, je voulais dire, vous m'avez compris hein ? "

Moi "Hé ben, en plus du harcèlement moral, vous allez avoir droit à une accusation de harcèlement sexuel, faites gaffe. Meuh non, je plaisante, détendez-vous."

Boss " ... J'ai besoin de vacances."

dimanche 10 juillet 2011

Non mais je rêve.

Hier soir, j'ai rêvé qu'on remplaçait tous les papier cul du monde par des cerises.

...

Qu'est ce que ça peut être con un rêve.

mercredi 6 juillet 2011

Ragoutant.

Gros calin avec bipède du moment.

Quand soudain, je sens deux, trois gouttes, puis un liquide couler sur mon visage.
Moi " Qu'est ce qu'il se passe, tu pleures ?"
Lui "Ben non, pas du tout !"
En fait, il était juste en train de pisser le sang par le nez et il ne s'en rendait pas compte.

Quand j'ai allumé la lumière de la salle de bains, et que je me suis vue barbouillée de sang, je me suis dit :
"Voilà ce qu'a dû ressentir Carrie."

Oui, ça a légèrement cassé l'ambiance, mais j'ai trouvé ça cool.

jeudi 23 juin 2011

Liliiom et les hommes (Part 56)

Quand t'es passablement éméchée et que tu te demandes où sont les snorkies à 3 heures du matin, tu devrais éviter de... Draguer.
Car cela te permettrait d'éviter de sortir the réplique à bipède du moment.

Situation.

Tu essaie de t'exprimer, persuadée que ce que tu racontes est énorme :

Liliiom " Nan mais je veux dire que le truc de ouf, c'est que le fait que je t'en parle maintenant, ben que la personne à l'autre bout de la terre, elle dit le même truc que moi tu vois, et du coup, attends, elle parle de moi alors qu'elle me connait même pas et que moi aussi et qu'en fait, tu peux toujours penser à la cannelle, forcément y'a quelqu'un qui le dira. Et ça c'est beau."

Bipède "Excuse moi, mais je ne comprends rien à ce que tu me racontes."

Liliiom (regard navré) " Hé ben. Heureusement que t'es mignon parce que t'es un peu concon."

Bipède "..."

C'est pas la classe ça, quand même, cette réplique hein ?
Surtout quand le lendemain, bipède me regarde et me dit : "Tu te souviens de ce que tu m'a dis hier ?"

Et là, je bénis mes 10 ans de cours de comédie :
Liliiom (battement innocent de sourcils) "Noooon ? Que veux tu dire ? Moi je t'ai dis ça ? Tu es sûr ? Haha, non, tu me fais marcher ? Ohlalala, je n'ai aucun, mais alors, aucun souvenir. Mais non t'es pas concon. Mais si t'es mignon. Bon, tais-toi. Et embrasse moi."

mercredi 15 juin 2011

Si j'étais Dieu

Si j'étais Dieu, je ferais quoi ?

Je castrerai ces hommes que j'ai vu à l'entrée du métro, qui attachent un sac plastique sur la queue d'un chien et qui trouvent amusant de le voir marcher comme un canard.

Je redonnerai la vue à cet homme qui chante avec sa guitare, qui a une voix si douce, si fragile, portée par les notes sublimes de son instrument et dont la beauté déchirante semble invisible aux yeux des autres passagers.

Je rendrai cet homme aussi pauvre que celui qui lui tend la main et qu'il méprise, du haut de son baladeur numérique.

Je carresserai le visage de l'enfant qui rit aux grimaces d'un inconnu.

Je serai partagé entre l'amour et la haine que je porte envers mes semblables.

Entre l'envie de détruire, de laisser pourrir dans le fond des entrailles de la terre ces faibles et tristes créatures.

Entre l'envie de porter, de comprendre l'incroyable beauté qui habite chacun des êtres et sentir leurs âmes vivantes, vibrantes.

Croire non pas en moi-même, puisque je serai Dieu.
Mais croire en l'homme.

dimanche 5 juin 2011

Mes pelures d'oignon

"[...] La raison pour laquelle tant de gens ont l’impression d’être deux en un, de la raison pour laquelle je me suis toujours sentie deux.

Il y a mon moi profond, l’être que je suis vraiment sous ces pelures d’oignon superposées que sont les déguisements et les conventions sociales, et qui cachent ce qu’il y a dessous, au coeur de moi-même, dans ce cercle ultime et obscur : une créature cachée, qui surgit intacte de mes souvenirs d’enfance et supporte tant bien que mal le poids de ma vie et des raisons secrètes qui l’animent.

Et il y a mon double, l’être que je ne suis pas mais que, du fait que les autres le disaient, j’ai toujours cru être : une calamité ambulante, authentique et absolue.
[...]

Mais, malgré tout, la calamité, l’hystérique, l’immature, la grosse, moi-même, n’était pas tout à fait ce que croyaient les autres.

C’est quelque chose qui arrive, je suppose, à tout le monde.

Et qui t’arrivera aussi à toi, car personne, aucun de nous ne constitue un tout objectif, catégoriquement défini, qui soit identique aux yeux de tous et dont tous puissent s’enquérir comme d’un acte de propriété ou d’un testament ; chacun est plutôt un kaléidoscope, aux formes et aux couleurs changeantes selon la personne qui le regarde et selon l’angle, quand bien même il conserve inchangés les éléments qui, ensemble, composent les dessins dont la vue divertit autrui ; ou bien un écran sur lequel nous projetons nos propres illusions, nos carences, nos déceptions, nos frustrations, et où nous reconnaissons non pas la réalité, mais ce que nous voulons voir, car la matérialité n’est qu’une surface réfléchissante.

Chacun, chacune associe à l’apparence physique d’autrui toutes les idées qu’il ou elle se fait intérieurement de lui, et ce sont ces préjugés qui, en fin de compte, occupent l’essentiel de cette apparence."

Lucia ETXEBARRIA - Un miracle en équilibre

mardi 24 mai 2011

Question, the.

"On ne doit jamais / toujours / quelquefois / coucher le premier soir ?"

...

a) Non. Trop facile.
b) Oui. T'es fixé.
c) Peut-être. C'est Clooney ?
d) La question n'est pas de savoir "quand" tu couches, mais avec "qui" tu couches.

Mmm...

Dis moi avec qui tu couches, je te dirais qui tu es.
Je te dirai aussi ce(ux) que tu veux. Ou pas.
Pourquoi as t-on le désir des "non fiables" ?
Râlant a posteriori sur les mecs et leur indicible lâcheté.
Et avoir un sourire de satisfaction quand le connard t'envoie un texto.
C'est quoi cette névrose qui nous pousse dans les bras de ceux qui seront les moins à même de contenir tout l'amour avide que l'on redoute de partager ?
Pourquoi courir vers le gouffre ?
Pourquoi l'attirance du vide ?

On m'a dit récemment, lors d'une discussion sur la passion, que la souffrance, cette salope familière, c'est elle qui te fait sentir vivant.

Qu'on ne se sent jamais plus vibrant qu'en s'approchant de l'abîme. Comme s'il fallait voir de l'autre côté. Pour se retrouver.

Une fuite en avant.
Oublier.
S'oublier surtout.

"Celle qui se montre nue trop vite est toujours sur le marché."
...
Ouaip.

Et finalement, tout est une question de dosage. De choix. Plus une pincée de coup de bol.
La perle.
Suffit pas de la trouver et de l'avaler.
Mais de bien prendre le temps de la regarder.
Parce que c'est comme ça que tu pourras te faire une idée de son incroyable beauté.


samedi 14 mai 2011

lundi 9 mai 2011

Brrr...

Je lis dans le métro un livre particulièrement "gniiii", le genre de bouquin que tu dévores, mais qui est bien sanglant et qui te fait grincer les dents.


Le bouquin en question, c'est :





Donc, " La confrérie des mutilés", tu l'auras bien compris, ingénieux lecteur.

En gros, c'est l'histoire d'une secte dans laquelle chaque adepte doit se couper un membre pour entrer, et se couper de plus en plus de trucs pour grimper dans la hiérarchie et avoir accès au savoir et à la connaissance.
Sauf qu'il y a un meurtre chez les hommes troncs.
Et donc, v'la le détective, héros de l'histoire, qui a perdu sa main droite dans un règlement de compte, embarqué dans cette chouette et bucolique confrérie ("Je vous serre la pince ? Haha").

C'est bien gore, les scènes de mutilation sont bien "Gniiii".

J'étais donc plongée dedans, accrochée à une barre de métro, quand je sens sur ma jambe comme une sorte de museau humide.
Un chien.
Qui me renifle.
J'allais me pencher pour le caresser mais je me suis arrêtée net, horrifiée.

Il lui manquait une patte !

Je te jure, j'ai cru défaillir. Le pauvre toutou a cru que j'étais répugnée par lui (je l'étais, soit dit en passant) et m'a regardé avec des yeux larmoyants.

...

Heureusement que j'avais effectuée une urination préventive, parce que je suis quasiment sûre que j'aurai pu pisser sur moi.

vendredi 6 mai 2011

Cours de langue

" J'adore ton fesses."
TES fesses, j'adore TES fesses.

" C'est QUImique entre nous."
C'est CHImique entre nous, CHimique.

"C'est quoi le minou ?"
Ben... C'est...

Sortez avec un espagnol.
C'est funky.

mardi 3 mai 2011

Première du dernier... Verre ?

Oh...
Mon...
Dieu...

Qu'est ce qu'on dit quand on veut parler d'une première catastrophique ?

...

Une première catastrophique, c'est ça, non ?

...

Bon, c'est simple.
C'est ce qui s'apelle la preuve que la théorie de la loi des emmerdements maximums existe bien.

Petit 1 :
- Tu dois rentrer sur scène dans approximativement 4 secondes, et tu entends quelqu'un qui frappe à la porte du théâtre en disant "Je connais Liliiom ! Je la connais ! Oui, je suis en retard, mais laissez-moi entrer !"
...

Petit 2 :
Dès la première scène, des énormes trous de texte. Avec réinvention. Blanc. Gloups.

Petit 3 :
Un comédien qui se casse la figure sur un spectateur, non sans avoir emmener avec lui une partie du décor et en disant "J'ai tombi ! J'ai tombi !"

Petit 4 :
Quelqu'un qui doit frapper à la porte à une réplique. Mais qui ne frappe pas.
"C'est bizarre. On attends pas quelqu'un ?"

Petit 5 :
Une lumière qui ne vient pas et le comédien qui me fait des grands signes en coulisses pour me dire "j'y vais ou pas ?!" Et moi qui doit rester impassible.

Petit 6:
Une chorégraphie...sans musique...ni lumières.
"Vous avez dû vous sentir seuls à ce moment, non ?" Dixit une amie spectactrice.

Oooh, ooh oui...

mardi 26 avril 2011

Conseils de drague pour pilier de bar (tome 1)

Mes petits moineaux,

Je vais vous donner quelques conseils d'une personne avisée (je parle de moi), expérimentée (toujours moi) et surtout échaudée (devine...) pour te donner quelques pistes lorsque tu veux ferrer un bon gros poisson, celui-là qui te lance quelques oeillades, le verre dans une main, le coude posé sur le comptoir, le sourire en coin et les promesses d'un soir.

Tu le veux ? Tu vas l'avoir.

Ecoute bien les conseils de Tata Liliiom.

1er commandement de ce guide :

- Ne JAMAIS, je dis bien JAMAIS, tenter une quelconque approche lorsque Essai numéro 1 et 3 sont à moins de 350 mètres.

Exemple :

Tu discutes tranquillement avec CCC (Cible Craquante du Coin).
Vous parlez les yeux dans les yeux, avec des grands sourires, des vannes appuyées...
Bref, tout ce passe bien.

Tu entends des rires étouffés dans ton dos.

Puis, Essai numéro 1 s'approche, se glisse entre toi et ton futur époux et lui dit :
" Elle t'a dit qu'elle avait de l'herpès vaginal ?"
Avec un grand éclat de rire d'essai numéro 3.

Toi, tu regardes CCC, tu lui dis : "Haha, c'est drôle. Mais il faut que je te dises, je n'ai pas d'herpès vag...."

Tu n'a pas le temps de finir ta phrase qu'essai numéro 1 revient à la charge :

"Elle t'a dit qu'elle était contre toute forme d'épilation ?"

...

"Elle t'a dit qu'elle suintait de l'anus ?"

Ce à quoi CCC me répond : " Ah, toi aussi tu fais du vélo ?"

...

Bien évidemment, lorsque tu verras Essais numéro 1 et 3 en train de ferrer de bons gros poissons, tu n'hésiteras pas une seule seconde : Tu te vengeras. Sans AUCUNE pitié.

jeudi 21 avril 2011

Pfiou

- "Shuuuu, shuuu"
(Entends, un sifflement aspiré d'un bipède mâle qui essaie d'attirer mon attention).

- Bipède gagnant du scrabble " Hé Mad'moiselle ! Hé Mad'moiselle ! Hé Mad'moiselle ! Oh, la blonde là !"

- Moi (Ne te retourne pas, il n'existe pas, lalalalalala).

- Bipède gagnant du scrabble "Hé, Mad'moiselle ! T'es phénoménique hein !"

- Moi "... Heu. Pardon ?"

- Bipède gagnant du scrabble "Ben j'veux dire... t'es bonne quoi."

- Moi "... Hé bien heu. Merci et bonjour chez vous."

- Bipède gagnant du scrabble " File ton 06."

- Moi " Non, merci. Je vais rejoindre mon Mari/amant/chien très méchant et je suis très occupée alors merci beaucoup et bon développement personnel."

- Bipède gagnant du scrabble "File ton facebook alors."

- Moi " Sacrebleu, je... n'ai pas d'électricité chez moi."

- Bipède gagnant du scrabble : "Bon, ben file ton portefeuille alors."

- Moi "G...."

- Bipède gagnant du scrabble : "Nan, jdéconne, HAHAHA, la gueule que t'as tiré. Allez, rentre bien Blanche de la neige."

- Moi "Et ben heu... Merci"

Quelle joie de travailler dans le 93.

jeudi 14 avril 2011

Han !

Tapis bleu.
Sueur, testostérones, protéines.
Musique électronique.
Des miroirs partout.

Je suis à la salle de sport.

J'essaye de faire des abdos.
(Note bien le premier mot de ma phrase).
Tout en gardant un air de "Hahaha, c'est facile, je m'ennuierais presque dis donc moi."

Coach arrive.
Remarque mes talents d'actrice.
Me dit, se penchant vers moi : "ça va miss ?"
Moi, mèche collée sur mon front : "Nickel. Génial. Impec."
Je lève les yeux.
...
D'abord, je vois les tatouages sur ses avants bras.
Puis le t-shirt très moulant où y'a écrit "COACH", en gros.
Et un sourire... Un sourire... Rrrr....

Je suis amoureuse.

Le nouvel homme de ma vie me dit : tu veux que je te montre des exercices bien efficaces ?

Moi : .... Oh... Oui.

Coach : Ok, allonge-toi.

Moi : ... Oh ... Oui.

Coach : lève tes jambes, comme ça.

Moi : ... Oh ... Oui.

Coach : rentre bien le ventre. Rentre le ventre. Rentre le ventre je t'ai dis.

Moi : ... Heu... Ben.... Tel que vous me voyez, je suis à mon maximum là.

Coach : Ok. Bon. Va falloir que tu viennes plus souvent, hein.

Moi : ... Heu... Ouais.

Coach : allez, maintenant, avec tes jambes comme ça, tu lèves un bras, tu bloques, et tu me fais 50 séries de 10. Allez, c'est parti. Go, go, go.

Moi : (au bout de 1 abdo de la mort) : ... Je ... Je vais décéder là.

Coach : Oui, meurt, mais avec moins de graisse saturée. Allez miss. Bientôt l'été là. Si tu veux choper, faut faire fondre la glace de ton bide.

Moi : ...

Après une histoire passionnelle d'environ 3 minutes 35 secondes, j'ai eu le regret de lui dire :

"Tout est fini entre nous."

mardi 12 avril 2011

lundi 11 avril 2011

Ooohhh

"Une veille chanson de la montagne dit que lorsque l'amour frappe à la porte, il ne reste que la porte, et que tout le reste disparait."

mercredi 30 mars 2011

Echange de phéronomes

Un bar.

Une lumière rose.

Des bulles.

Le son étouffé par la soie tissée sur le mur.


J'aime bien cet endroit. J'ai l'impression d'être quelqu'un d'important, "de la haute".


Face à moi, bipède du moment.

Petit nez en trompette.

Costard.

Mignon.

On discute. On parle de nos ex (aïe). Pourtant c'est moi qui lui pose des questions.


Et puis the fameuse réthorique.


Moi "Je pense sincèrement que, en fin de compte, nous ne sommes pas fait pour être avec une seule personne toute notre vie."


Lui "Faux. Je connais deux personnes autour de moi qui sont dans ce cas."


Moi "Deux sur combien ?"


Lui "Sans vouloir t'offenser, tu es fille de divorcés."


Moi "Justement. Regarde, un couple sur deux divorce à Paris, c'est quand même dingue ces chiffres !"


Lui "Et ça tombe bien, je viens de Banlieue."


Moi " Sérieusement, tu as connu des filles et vous vous êtes séparés. Voilà, c'est comme ça. On n'est pas fait pour la monogamie ad vitam eternam. Nous sommes des polygames à étages. Au fur et à mesure de notre vie, on gravit chaque niveau, et à chaque niveau, il y a une personne. Avec qui tu partages un moment, le temps de faire le tour de ton étage (ça peut prendre 1 mois comme 15 ans). Et puis une fois que le tour est fait, hop, tu grimpes d'un niveau, tu retrouves une autre personne...Etc. Bon, au bout d'un moment, t'es fatigué, donc t'arrive au toi(t) et tu t'arrêtes. Après, il est possible que ta maison n'ait qu'un seul étage. Mais c'est rarissime. "


Lui "... Pourquoi pas. Mais je voudrais te poser une question."


Moi "Oui ?"


Lui " Tu le trouves comment mon étage ?"


Moi : :)

mardi 29 mars 2011

The question

Infirmière : "Hey, salut Liliiom, dis voir un peu, j'ai une question à te poser, mais c'est un peu spécial."


Liliiom : "... Ben, je t'écoute."


Infirmière : "Alors voilà, je voulais savoir si t'avais un protocole pour retirer un oeil de verre d'une patiente qui n'a pas de bras."

Liliiom : "Heuuu."

Infirmière : "Non, mais parce qu'elle me demande d'y aller avec une cuillère à café et de nettoyer derrière, mais tu comprends, j'ai pas l'habitude moi."

Liliiom : "Moi non plus."

Infirmière : "Je fais quoi ?"

Liliiom : "Beeeen..."

Infirmière : "...."

Liliiom : "..."

Infirmière : "Alors ?"

Liliiom : "Alors, alors... Et donc elle a pas de bras ?"

Infirmière : "Non."

Liliiom : "Putain... Pas de chance."

Infirmière : "..."

Liliiom : " Ben écoute, je.... Je.... Sais.... Pas."

Infirmière : "Ok. Bon, ben je vais voir et puis je te dirais comment ça s'est passé et si j'ai trouvé des trucs dégueux derrière."

Liliiom : "Merci de partager tes connaissances. J'apprécie."

(Du coup, j'ai dû pondre un protocole pour ce cas qui ne se reproduira sans doute jamais. Cool my life hein ?)

lundi 21 mars 2011

Bain de boue

Quelquefois, tu fais des rêves si réalistes que tu as l’impression de les vivre.
Cette nuit, c’est ce qui s’est passé.

Je rêve donc que je vais voir un sage, qui me diagnostique un mal être : « vous êtes mal dans votre peau, vous n’avez pas confiance en vous et vous ne vous aimez pas. »
(Sans blague).
Il me dit d’aller voir une pharmacienne brune qui pourra m’aider.
(C’est con un rêve).
Bon, donc j’y vais.
J’arrive devant une espèce de hangar, où la fille en question travaille.
Elle me voit et me dit de la suivre. Elle m’entraîne plus loin et là, je me rends compte que je dois chausser des skis et descendre une route très pentue et large de 80 cm.
Je lui dis : Tu rêves, je ne vais jamais y arriver.
Elle me dit : Non, c’est toi qui rêves. Allez, suis-moi.
Bon, donc j’y vais.
Je te jure, j’avais l’impression de vraiment skier et de galérer comme pas possible.
(Petite précision : même une bite de lilliputien amputée skierait mieux que moi).
Enfin bref, après une impression de 3 plombes de galère (je devais faire du chasse neige dans mon lit, vu la sensation que j’ai eu), on arrive au bord d’un précipice. Là, elle me dit d’enlever mes skis, de descendre l’espèce de structure en bois qu’il y avait et de m’immerger dans une boue marron.
Je la regarde en lui disant : Non mais t’es trop lol, toi.
Elle me dit : c’est la seule manière de te réconcilier avec ton corps.
Je lui dis : … Ok.
Bon, donc j’y vais.
Donc, j’enlève tout, je me retrouve à oilpé et je descends la structure en bois… Pour m’immerger dans la boue.

Et là…

Écoute-moi, une sensation de malade.
Je ne me suis jamais sentie aussi bien. C’était incroyable comme je ressentais la boue sur mon corps, la sensation de fraicheur que cela faisait, la lourdeur de la terre.
Je me sentais vraiment ,vraiment bien et ça faisait un petit bout de temps que ça ne m’était pas arrivé. Au bout d’un moment, je sors de la boue, je l’enlève de mon corps avec de l’eau et je mets une robe.
Je sentais le tissu très fin de la robe sur moi, qui bougeait quand je marchais.
Je me sentais belle.
Je repasse devant le hangar du début, et là, au lieu de la pharmacienne, je retrouve tous mes amis et toute ma famille, assis, en train de boire et de manger un superbe banquet, petits lampions, grands plats et verres qui chantent.
Je vois ma tante, je me jette dans ses bras en pleurant et je lui dis :
« Je suis en train de renaître. »

Bon, même si ça partait en biberine, c’était un rêve bien sympa.
Surtout que depuis, je crois que j’ai enfin fait la paix avec celui qui me supporte, et qui n’est quand même pas si insupportable que ça…Mon corps.

vendredi 4 mars 2011

Bon alors

Tu sais ce que c'est le festival de la mort ?

...

Ben tu le sauras la semaine prochaine.

Enfin, je peux déjà te donner les préliminaires.

Pour faire un festival de la mort, il faut :

- Une orga pourrite, mais alors pourrite.

- Des informations qui tombent à la dernière minute.

- "Ah bon, on sera logé à 1h30 de l'endroit où on joue ? Donc aller - retour tous les jours, dans les routes de montagne ? Heuu... Ok..."

- Des surprises agréables

- "Ah oui, on vous a pas dit, mais y'a pas de chauffage à cet étage."

- Un comédien qui te lâche le jour même, cause de gastro étrange qui va lui durer toute la semaine.

- Des révélations ultimes

- "Au fait, tu as bien pensé aux chaînes pour les voitures ?"
- "..."

- Des horaires bien funky : "Donc dimanche, vous avez la salle à 9h00, si vous devez être là un peu avant, faut partir à 7h, donc lever 6h."

...

Comme me l'a dit MTCI (Ma Très Chère Imprésario), je songe à me jeter du haut d'une chips.

vendredi 25 février 2011

ça, c'est du compliment.


Gynéco " Laaaaa..... Voilaaaa.... On se détend...Vous avez un très bel utérus."

Moi "... Merciiii."

vendredi 18 février 2011

Ga.



Coloc " Hey t'as vu ce qui se passe en Tunisie ?"


L. "Heuuu. Le club Med fait une réduc de 70 % sur l'aquagym ?"


Coloc " ..."


Coloc "T'es désespérante."


L. "Ouais, je sais, mais je me tiens au courant de l'actualité quand même."


Coloc " Ah ? Par exemple ?"


L. "Hé ben... Heu... Attends.... Heu.... Raaaa merde... Ah ben voilà, Justin Bieber est contre l'avortement !"


Coloc "... Et... ?"


L. "Hé ben je trouve que c'est trés révélateur. Non mais qu'est ce qu'on va demander à cette mêche monocellulaire de cheveux qui parle ce qu'elle pense de l'avortement ?


Sans déconner ?


Et qui affirme que même si une femme a été violée, elle ne devrait pas avorter car "rien n'arrive par hasard."


...


Oua con.


Et en plus, toute la presse te reprend ça comme si c'était la nouvelle évangile et ça les étonne de voir que la jeunesse amerloque est toujours plus partagée entre les réac's de base, Mickey Mouse club, les bracelets de virginité d'un côté et les pisseuses qui se bourrent la gueule le samedi aux soirées skins et les mecs qui se transforment en sous loques à chaque summer spring.

...


y'a eu un "avant" et un "après" pour Britney Spears.


...


Bieber dans 5 ans. Là, ce sera bon."


Coloc "Mouais. C'est pas nouveau."


L. "Ah mais c'est sur. C'est ça qui est déprimant. Et tu sais ce qui est encore plus déprimant ?"


Coloc " Non ?"


L. " Plus je regarde Justin bieber... Plus je suis pour l'avortement."

lundi 14 février 2011

Lynchage

L. " Hé les filles, ça vous dit de jeter des cailloux à tous ceux qui se tiennent la main ce soir ?"

P. " Merci pour l'idée, mais ce soir, c'est resto en amoureux pour moi...! Amusez-vous bien ! "

...

Pétasse.

mercredi 9 février 2011

La classe

La classe, on l'a.
Ou pas.

Je peux te dire que j'ai été particulièrement classe samedi soir.

Ce qui est génial quand tu picoles à une soirée, c'est quand on te racontes la partie que tu as loupé, à un moment. Tu sais, celle où ton corps était toujours là, mais ton esprit... Ben tu sais plus trop.

Tout commence pour les 25 ans d'Essai numéro 2.

Je bois un verre.
Deux.
Trois.
Quatre.
Cinq...
Après, j'ai arrêté de compter.

Surtout quand j'ai fini les verres des autres sur les tables.

La classe.

J'ai embrassé un garçon que je connaissais depuis 2h00. Même qu'il m'a ajoutée comme amie sur facebook le lendemain. Et qu'Essai numéro 2 l'appelle "beau frère" depuis.

La classe.

A un moment, j'ai commencé à me sentir mal. Mizou, croyant que j'allais vomir, m'accompagne aux toilettes. Quand je me suis assise pour faire caca, elle me dit :
Mizou " Attends, tu vas pas me dire que t'es en train de chier là ?"
Moi "Hé ben siiii ! HA HA HA, je fais cacaaaa devant toi ! Bon allez, je m'essuie 4 fois et on va dire que c'est bon."

La GRANDE classe.

On sort du bar, on s'installe dans la voiture, et moi, la tête au dessus de la portière, réinterprétant l'exorciste version interdite aux moins de 16 ans.
" RAAAAA ! Beeeeee ! YEEEEERk !"

La TRÈS GRANDE classe.

Alors, à ce qu'il paraît, on est allé en boite.
J'ai vomi dans les toilettes de la boîte, avec Mizou qui me donnait des conseils pour bien viser la cuvette.
J'ai vomi devant la boite.
Et quand les garçons ont pris des kebabs,
j'ai vomi devant les Kebabs.
Et quand une vieille Renault est passée avec un mec dedans qui nous a regardé et qui a fait "Bêêêêêêurk ! Mais c'est dégueulasse !"
J'ai encore vomi.
(Dingue, j'ai dû vomir tout ce que j'avais en moi depuis 3 ans au moins).
Sans déconner, j'ai dû laisser 5 pizzas le long de l'avenue.
Mais j'ai été sage, j'ai suivi le tracé du tramway.

La MEGA classe.

Bien évidemment, j'ai aussi vomi sur les chaussures à 400 euros d'Essai numéro 1 qui m'a dit, en me les prêtant le soir, "Tu fais gaffe hein ?". Et quand Mizou me les nettoie avec du sopalin et de l'eau, je re vomi dessus 5 minutes après.
Mizou, déconfite, me regarde et me dit "J'abandonne".

La GRANDIOSE classe.

Finalement, Mizou et Iago m'ont ramené chez Géniteur.
Essai numéro 1 m'a accueillie, m'a mise en pyjama, m'a couchée.
Et quand elle a vu l'état de ses chaussures, avec des bouts de lasagnes dessus et que j'ai rigolé bêtement en disant "Grrnn je te les nettoierais demain. Hé hé, t'avais raison hein !", elle me les a même pas balancé à la gueule.

La SUPER classe.

Mais honnêtement, qui c'est qui a été au top du top de la classe ?

...

Mais non, pas moi, bande de flatteurs.

Non, la classitude suprême, c'est Mizou, Iago et Essai numéro 1.

Parce que ce sont eux qui ont empêché que l'espèce d'huître zombifiée et loqueteuse que j'étais devenue ne finisse dans le caniveau.

C'est pour ça que la classe, on l'a ou pas.

Clairement, eux, oui.

Ils veulent pas que je dise merci, parce que "c'est normal d'être là dans ces moments là."

Ah bon ?

...

Putain.

Classe.

mardi 1 février 2011

Parfaite

En répétition.

Metteur en scène vient de me voir jouer la scène.

Metteur en scène " Alors, voilà, c'était pas mal. Mais dis toi que tu joue le rôle d'une nana vraiment con. Il faut que tu ais l'air le plus débile possible. Voilà, comme ça, c'est génial !"

Liliiom "Heuuu. Pardon, j'y étais pas vraiment là, je t'écoutais en fait..."

Metteur en scène "..."

Liliiom "..."

Metteur en scène " Change rien, t'es parfaite."

Liliiom "... Heu...Ok."

(Pan)

dimanche 16 janvier 2011

Je t'aime

C'est ce que m'a dit Bipède numéro 38, alias Johnny Love, rencontré post meetic un dimanche soir.

Au bout de 3 jours.

Par téléphone.

...

Quand je lui ai dit que je le trouvais légèrement excessif (c'est vrai quoi, il sait même si je suis une vraie blonde ou pas, pour te dire), il m'a dit "T'as raison. Il ne faut pas s'emballer. Ah et je suis à Ikéa pour prendre des meubles pour notre futur appart. J'ai trop hâte !"

...

Je te jure que je te mens pas.

Donc là, je lui ai envoyé un recommandé avec interdiction de s'approcher à moins de 300 kilomètres.

Et il me trouve injuste.

Il me dit que c'est horrible pour "nos futurs enfants magnifiques qui ne vont pas naître à cause de moi".

...

Pourquoi j'attire les psychopathes ?

Non mais sans déconner, entre Radinou Picsou, Pascal Brutal, Folin le Fou et Johnny Love...

C'est pas possible, mais j'ai fait quoi dans une autre vie ?

Putain de Karma !

samedi 8 janvier 2011

Un homme à prendre

- Mais comment ça se fait qu'il est célibataire Kevin ? Il est drôle, beau, il a l'air d'être sympa...
- En fait, il s'intéresse qu'à une seule chose dans la vie.
- Quoi donc ?
- Les effets spéciaux dans les films.
- ... C'est sûr que ça limite la conversation.

samedi 1 janvier 2011

Bonne année !

Les enfants,

Pour 2011,

Je vous souhaite tout le bonheur du monde : la santé, l'amour, la joie...

...

Conneries.

Je vous souhaite plutôt :

- des parties de jambes en l'air incroyables,
- des bouffes mémorables sans prendre un gramme,
- des orgasmes inoubliables à s'en faire des infarctus,
- de taffer 2 fois moins et d'être payé le triple,
- de gagner au loto.

Bref, l'essentiel.

Bonne année.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...