vendredi 29 août 2008

Yves Saint Laurent a dit



Que pour être belle, une femme devait porter un pull noir, une jupe noire, et être au bras de l'homme qu'elle aime.


...


J'ai le pull et la jupe.

jeudi 28 août 2008

J'en ai marre

2ème liste

Ce que je n'ai toujours pas fait

1) L'amour (ça va faire 3 mois. Vive l'été)
2) Soigner mon rhume (ça va faire une semaine. J'ai plus le goût à rien)
3) Du sport. A chaque fois je me dis : demain, je ferais 200 abdos, tous les jours. (Et la marmotte...)
4) Lu "Guerre et paix". Bon.. En même temps...
5) Etriper la sous locataire qui, elle aussi, a sa liste :
- A fait un trou dans la porte parce qu'elle avait oublié ses clefs
- N'a pas fait le ménage une seule fois en 2 mois
- N'a toujours pas payé son loyer (ACCESSOIREMENT)
- A tué mes plantes vertes en ne les arrosant pas
- A fait une culture de champignons sur les draps de ma coloc
- A pris soin de dire à sa copine, sa maman, son banquier, d'appeler à 8h du mat
(tous les jours)
- A téléphoné à côté en parlant trés fort pendant que je regardais la télé hier soir
- A pas enlevé ses cheveux de la douche ce matin
6) Rêver.
7) Danser
8) Me saoûler la gueule (1 bonne semaine au moins)
9) Fais une prise de sang (l'ordonnance date de la visite chez le gynéco, janvier 2008 quand même)
et 10) manger de la cervelle. Je suis pas pressée.

mardi 26 août 2008

Perles on the island

C'est sympa, quand tu regardes cette émission.
Tu te sens de suite mieux loti, niveau intellectuel, phrasé, tout ça quoi..
Exemples.

Je me suis aigri de la vie. (Joli)

On doit vivre avec le monde extérieur du couple. (C'est quoi?)

Je suis quelqu'un comme tout le monde. (Heu ouiii...)

Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses à toi même de toi à toi. (Je crois avoir saisi l'idée)

Je me sens comme Tom Hanks dans seul au monde. Tom avait un ballon à qui parler. Et moi... Ben... j'ai Dani... (pas de bol)

J'avais pas le droit de te faire peser beaucoup de chose sur toi de ta personne. (Ils aiment les redondances dans cette émission).

Plus jamais séparément. (Cherchez l'erreur).

J'estime avoir payé ma peine. (C'est comme ça qu'on dit?)

"Tu m'as manqué mon amour.
"Toi aussi ma grosse."

Soi dit en passant, j'ai remarqué que Céline Giraud est passé du côté obscur de la force. Elle s'est beaucoup pouffisée.

Et je crois que j'ai le niveau pour participer à l'île de la tentation.
Copine : "T'as entendu parler du crash aérien de Cincinatti?"
Moi : "Ah oui, comme Peter?"
Copine : "?"
Moi : "Ben oui, Peter Cincinatti, le chanteur."
Copine : "Non, c'est Peter Cincotti, quichasse."
Moi : "Ah oui, désolée, je fais de l'épilepsie."
Copine : "Non, c'est de la dyslexie. Putain t'es grave."
Moi :"Hé merde."

lundi 25 août 2008

Rage


Je suis allée au concert de Rage against the machine la semaine dernière.
Et je me suis faite aborder par un anglais over full of Heineken.
Un gros barbu roux à lunettes (la chance que j'aiii) qui m'a dit :
"Hey, I win 20 dollars if I have sex with you. Is it possible?"
....
"Of course."
"No, I'm déconning hein."
Liliiom, ou la loose même quand elle va à un concert plein de testostérone.
Parce que sur 40 000 personnes, devait y'avoir 39 998 mecs.
Les deux nanas c'était moi et ma pote.
Hé ben c'est tout ce que j'aurais pu pécho.
Un anglais même pas joli.
A part ça, c'était funky le concert de Rage, ambiance woodstock totalement allumée.
Et les p'tits rebelles de 19 ans qui gueulaient :
"Ricard trop cher, la police est en colère" devant des CRS regardant droit devant eux, ça m'a bien fait marrer.

dimanche 24 août 2008

petite devinette


Dans cette photo se cache un sextoy.
Ou est t'il?
(Attention, il y a un piège)

samedi 23 août 2008

Bonne blague


Aujourd'hui,
Colocataire non assermentée m'en a sorti une bien bonne.

Alors qu'elle me montrait des photos de ses salseros assez sexy faut dire,

je lui désigne un specimen en lui disant,

"Celui-là, j'aimerais bien m'asseoir sur son bout."
(merci essai numéro 1)

Et elle me sort

"Vas y, tu peux y aller ! Tu as tes chances, il couche avec tout!"


....


Merci.


(Elle a eu beaucoup de mal à s'en sortir. ça m'a bien fait rigoler)

vendredi 22 août 2008

Peur au 20 rue de la paix



J'arrive tranquille sous la pluie (normal en aout).

Devant mon immeuble, un groupe d'environ 10 policiers attendent. Ils ont mis des cordons de sécurité autour de l'entrée.

Alors j'ai pensé :

1) Nicolas Sarkozy achète une montre à sa morue

2) Un colis piégé a explosé à la gueule de feu ma collègue

3) John David fait pitié

4) Pourquoi pas ?

5) Je n'ai plus de gel intime, je dois me laver la zone X au savon de marseille et ça décape quand même.

6) Faut que j'aille bosser.

J'ai demandé aux policiers de me laisser passer, car je dois gagner ma vie et pas jouer à la totomobile, bordel à foutre.

Si, si, j'ai dit ça comme ça.

Il m'a laissé entrer, aprés lui avoir montré mon badge de sécurité.

Je suis arrivée au boulot, et là, j'apprends qu'une bijouterie place Vendôme s'est faite braquer, et que 2 des 4 gars sont rentrés dans l'immeuble et se planquent probablement dans les sous sols.

Ma pote se barre vite fait en me disant : n'ouvre pas à n'importe qui hein ! Ils les ont pas encore retrouvés.

...

En même temps, si deux mecs cagoulés toquent à ma porte, même s'il fait carrément froid aujourd'hui, j'aurais un léger, trés léger doute.

Mais j'ai pas été tranquille aujourd'hui.

Au final, le mec de la sécu m'a dit que les gars s'étaient barrés par les toits et que tout allait bien.

Encore une non victoire de super canard.

mercredi 20 août 2008

Nous voulons entrer dans la bande à Picsou





Aprés Pascal Brutal,

Voici le deuxième bipède rencontré post internet.


J'ai nommé Radinou Picsou.


Bon, j'explique?

(Oh Oui ! Oh Oui ! Oh Oui !)

Caaalme, calme..


Alors, par quoi commencer...

Par le début tiens, ça peut être pas mal.



Premier soir

Je rencontre donc Radinou Picsou le soir de la libération d'Ingrid.

Pratique pour porter un toast d'ailleurs :

Je lève mon verre à Ingrid, la gagnante de Koh Lanta.

Bref.

Nous allons dans un bar à bières.

Pour boire du lait.

Non, bien sur, des bières, ha ha ha.

Et j'invite Monsieur.

Là, je sens que les poils d'Essai numéro 1 s'hérissent.

Je sais, je sais.

En même temps, j'aime bien inviter les gens.

Bref, ça m'a fait plaisir.

Et je trouvais le mec mignon, sympa, et pas con (il parlait bien, de plein de choses).

J'étais contente et optimiste.


Deuxième soir

On mange à Quick.

Et je l'invite encore.

Je remarque juste (je suis longue à la détente hein), qu'il n'a pas fait un geste pour sortir son portefeuille et que surtout, il ne me dit pas merci.

Bon, en même temps, c'est juste des hambourgueurs plein de lipides gras saturés, mais quand même, c'est Quick, c'est belge, ça compte.

Je commence à tiquer.

Je l'écoute parler de ses aventures.

J'aime bien écouter les gens.

Et puis il parle toujours bien.

J'étais assez contente et plutôt optimiste.



Troisième soir

On retourne dans le bar à bières.

Je lui prète deux bouquins dont on a parlé pour les vacances.

Lui sera en Espagne, moi à Marseille.

On ne se verra plus pendant 1 mois.

Il prend mon adresse mail pour m'écrire, "au cas où, parce que le téléphone c'est cher de l'étranger."

Et il enchaîne, aprés plusieurs conso : "Tu sais, c'est un peu la galère en ce moment, j'ai pas trop de thunes et patati et patata."

Là, je tique pas.

Je grimace.

Picsou me dit qu'il a pas de thunes, alors qu'il se barre en Espagne pendant 3 semaines avec des potes dans une grande villa qu'ils ont loués.

T'es fauché mon p'tit gars, ça se voit.

Il parle toujours de lui.

Je remarque que quand j'essaye d'en placer une, il me coupe la parole et enchaine.

Je sors pas vraiment contente et en regardant l'optimisme qui prend sa paire d'ailes, se la colle dans le dos avec de la super glue, et s'envole loin des rues de Paris.


Et, bien sur, j'ai encore payé.

(J'entends ce que tu penses et tu as raison : là, j'ai été trés con, et c'est de ma faute).

Bref, le temps passe, je n'ai pas eu de nouvelles de lui (même pas de mail, car je ne comptais pas sur le téléphone rouge, qui n'a d'ailleurs pas sonné).

Et puis il m'apelle, il y a quelques jours.

Et là, nous avons eu un ultime rendez-vous.

Quatrième soir

J'arrive dans ce petit bar sympa.

Je lui demande mes bouquins.

Il me les tends.

Sur l'un des deux, il y a encore un marque page vers la fin du livre.

Moi "Tu ne l'as pas fini?"

Radinou "Ben, non..."

Moi "Et bien garde le, tu me le rendras plus tard. C'est juste qu'il n'est pas à moi."

Radinou (les yeux ecarquillés) "Ah? Il n'est pas à toi?"

Moi "Heu, non, pourquoi?"

Radinou "Ben heu, en fait... Je l'ai fait tomber dans l'eau.."

Et là, il me montre les pages du livres, toutes gondolées.

Là, je le regarde.

Je pense.

Bien.

Donc déjà, tu me rends un livre :

1) Pourri.

2) Sans me dire que tu l'as pourri.

3) Et ce n'est pas grave si c'est le mien. Mais là, comme il n'est pas à moi, tu te sentirais presque mal.


Là, il me dit, en se tordant de douleur :

Radinou : "Mais, heu, je peux te le rembourser (aie) si tu veux."

Moi "C'est bon, respire, garde le. Je me débrouillerais."

Et puis il me parle encore.

De lui.

Et puis de lui.

Et encore de lui.


Il me dit qu'il a fait du rodéo sur une sorte de vache électrique, et qu'il avait trop la classe, car il l'a fait d'une main.

....

Qu'il a gagné 180 euros au casino, et qu'il avait payé 200 euros la location de leur villa, donc il n'a payé que 20 euros au final, mais que c'était cher car les transats sur la plage privée coutaient 60 euros, et qu'ils sont allés dans un bar avec 15 euros l'entrée et qu'il s'est acheté une casquette à 18 euros et qu'il a mangé une paella à 5 euros....

Je lui ai dit : "Waaa... Quelle mémoire des chiffres. Bravo."


Et puis le summum de cette douce soirée.

Nous avions commandé un café chacun.

Tu as remarqué depuis le début, n'est ce pas, que je l'ai toujours invité?

Là, je me suis dit, petit test.

Au milieu de son monologue, je le coupe, je lui dit "Bon, ben je vais devoir y aller", en prenant mon sac et en me levant.

Lui me dit : "Ok."

Et là, y'a un blanc comme je les aime.

Il ne bouge pas.

Mais je ne vais pas céder.

Je ne bouge pas non plus.

Et je redis :"Bon, ben j'y vais."

Et là...

Il sort son portefeuille (rempli de billets au passage), prend un billet de 5 euros et le pose sur la table.

Le café étant à 2euros60, je me suis dit, avec une petite légéreté dans la tête :

"Pas possible, je crois bien qu'il va me payer un café!"

Il apelle le serveur, lui tends son billet de 5 euros et lui dit :

"Je voudrais payer pour UN café, s'il vous plaît."

..

...

.....

.......

...........

..................

...............................

........................................




Je suis resté con.

Trés, trés con.

Parce qu'autant de mesquinerie, ça m'a sciée.

Il suffisait qu'il rajoute 20 centimes. Pour me payer un café.

Mais non.

Et il s'excuse même pas, genre j'ai pas de monnaie ou quoi.

Non, c'est normal.

Le serveur m'a regardé.

J'ai fouillé dans mon sac et j'ai moi aussi sorti un billet de 5 euros, en lui disant :

"Désolé, monsieur, je n'ai pas de monnaie. 10 euros pour 2 café, vous avez fait une belle journée ha ha ha."


Je dis aurevoir à Radinou Picsou, toujours estomaquée.

Et je marche vers chez moi, parlant dans la rue toute seule, trés trés trés enervée.

Car je suis trés trés trés enervée contre moi.


Parce que je n'ai pas été capable de lui clouer le bec, à ce sale picsou.

Alors, je décide de lui envoyer un texto :



" Bravo !

Tu viens de gagner le premier prix !

De quoi? Mais du plus grand radin de la terre !

Félicitations !"



... Non



"Yo, looser, t'es tellement radin que tu change de slip quand il te reste plus que l'élastique."



.... Non.


Je sais, je vais être gentille :


" Pour te rendre service, pour que tu ais de bonnes bases dans la vie, je tiens à te dire que tu es un gros RADIN. Tu peux vendre mon livre (je ne le rendrais pas à mon pote, car j'aurais HONTE), tu pourras te payer un café comme ça. Allez, sans rancune Picsou!"


Et bien, j'ai beaucoup rigolé.


Encore plus quand il m'a envoyé 2 textos et qu'il m'a laissé un message bafouilleur sur mon téléphone, du genre : "Ouais, t'es vraiment dégueulasse, alors vous les filles, égalité je sais pas quoi, alors que c'est moi qui paye tout d'habitude, alors hein, j'ai pas voulu te payer un café mais hein, c'est bon !"



ahlala...


Alors, je fais quoi?

Je teste un troisième bipède post internet?

Parce que j'ai eu que des vainqueurs.

ça me donne envie d'essayer de voir un dernier.

Juste parce que je sens que ça va être une grosse marade.


mardi 19 août 2008

La vie qui tourne et boule

Je suis quelqu'un de sentimental.
Si, si, c'est vrai.
La preuve.
Je pleure devant presque chaque épisode de Grey's anatomy.
Je pleure même devant les primes des émissions de télé réalité. Genre on fait revenir de Pologne la grand-mère qui vient faire une surprise à son petit fils en direct.

J'ai même pleuré à Monstre et compagnie : ça m'a déchiré le coeur de voir quand le monstre bleu avec la fourrure (j'en veux un) a eu le visage illuminé quand il revoit enfin "Bouh", et que la petite crie Minouuu! Quand elle le voit.

Difficile de faire mieux hein!
Récemment, y'a eu un dessin animé qui est passé sur TF1 avec un espèce de bison volant qui a faillit crever de faim et qui se faisait chasser par les humains.
Hé bien, devant un dessin animé pour enfant, que je ne connaissais pas, et de bon matin en plus, j'ai pleuré.
Je suis donc plus que sentimental.
Oui, tu peux le dire, je sais que tu le pense très fort : une vraie tarlouze.
Pourquoi je penses à tout ça moi?
Ah oui...
Parce que cet aspect mièvrounet de ma personnalité prends les devants lorsque un trés beau spéciment masculin me balance en coin :
" Vers l'infini et au delà, parce que je t'attends, princesse..."
Et alors là...
C'est pas que je me met à pleurer ou quoi, mais comment dire... je m'emballe.

J'imagine que ça va donner ça :
Ou ça
Ou ça
Et tu peux pas savoir comme je m'en veux.
Parce que c'est bon hein, le prince charmant, avec ses collants moule-boules, ses cheveux parce qu'il le vaut bien et son portefeuille plus gros que son fier destrier, il existe pas.
Ou alors il est pris.
Ou alors il est gay.
Mais voilà, j'ai beau lutter, me dire que je suis une femme moderne, libérée, même si je suis fragile et qu'il faut pas me laisser tomber, parce que c'est pas si facile, je ne peux pas m'en empécher.
J'ai toujours des rêves roses de petite fille qui sentent bon la praline.
En même temps, j'ai entendu dire que ça pouvait être pas mal de s'accrocher à ses rèves.
C'est le meilleur moyen de locomotion pour aller décrocher la lune, non?



lundi 18 août 2008

Jour trois en Esterel

L'ultime soleil de ce monde ne s'est pas levé ce matin.
Il fait un temps à chier dans la bolinette.
Qu'à cela n'tienne!

Je saute dans mes fringues de gueuse pour aller prendre mes cours à l'académie (dont je n'ai toujours pas payé les droits, je suis une guedin).

A l'Académie de magie, donc, nous avons eu des cours d'invocation.
Un professeur a ainsi fait apparaître un gobelin mineur qui s'est écrié en nous voyant :
« Oh non, pas eux ! »
Nous nous sommes entraîné sur lui en lui lançant des boulettes de feu.
Mais il pleurait, en disant des "ouilles, ça fait mal bordel à queue!!!"
Du coup, ça m'a fait de la peine un peu. J'ai dit au chancelier:
" Quand même, il doit souffrir, le pauuuuvre..."
Et le chancelier qui m'a répondu :
"Pas d’attendrissement, ma p'tite, j'ai été ému moi-même par ces créatures, et j'en avais caché une sous mon lit, je le nourrissais de temps en temps. Et un beau jour, il m'a mordu. Alors, pas de pitié pour les gobelins. A vous Liliiom. Brûlez-le."
Bon.
Ben du coup, je lui ai envoyé une boulette de feu, sauf qu'il a esquivé et qu'il en a profité pour bouffer nos légumes du potager magique.
Après lui avoir hurlé dessus, et un peu frappé aussi, on l’a renvoyé chez lui.
De retour dans ma maison à moi, j'ai discuté avec my family, et on a décidé de s'entraîner à se battre, car on sentait la baston arriver pour le dernier soir.
J'ai mis un coup de pied dans le derrière de mon beau frère.
Tandis que Louise, ma très chère soeur, faisait des pas chassés en pensant faire de l'escrime.
J'espère qu'elle survivra ce soir, car, en la voyant sautiller, je me dis que ce n'est pas gagné.

Je retourne à l'académie pour suivre un deuxième cours d’invocation.
Dans l'ordre, nous avons invoqué :
- Henry Potier, qui a cru qu'il avait loupé des cours et qui a rien compris à ce qu'il faisait là d'un coup

- Deux enfants sorciers qui se sont battus
- Un lapin orange qui a mangé les carottes du potager magique et qui s’est enfuit en cassant la porte de l'académie (fort ce lapin), sous les cris du chancelier :
" Le matériel pédagogique s’échappe les enfants !"
- Et enfin…2 énormes monstres qui nous ont attaqués et qui sont partis dans la ville.
On a essayé de les poursuivre, et j'ai assisté à une scène de grande intensité émotionnelle. Un des monstres, qui avait des épées à la place des mains, s'est précipité vers Henry, qui tenait sa baguette, tremblant, incapable de faire le moindre geste. Le monstre se précipitait sur lui en hurlant, ses épées pointées vers Henry, totalement paralysé.
Là, le chancelier s'est jeté sur Henry en hurlant :
"Henry noooooooon!!!"
Et en le prenant tel un joueur de rugby, le chancelier avait réussit à sauver Henry d'une mort certaine en le faisant basculer au sol, le monstre continuant sur sa lancée.
Nous avons pris en charge les blessés.
Après cela, j'ai rejoint les membres de ma société secrète.
Nous avons donc fait une ultime réunion avec le Cercle pour échanger des informations secrètes.
De retour à la maison, nous décidons, avec les pirates, de faire une révolution contre la haute ville. Nous avançons, l'écume au lèvres vers ce quartier pour une bonne baston.
Mais au final, ces gueux ont joué la carte de la volonté de parlementer et gna gna gni et gna gna gna.

Et puis de toute façon, j'avais d'autres choses à faire.
Comme subir une nouvelle fois l'épreuve du dongeon avec my family ( We are).





On a attendu longteeeeemps devant la porte, le temps qu'Elton John veuille bien nous laisser descendre.
J'ai vu les mêmes monstres que la veille, qui n'étaient encore pas très gentils.
D'ailleurs, le golem a bloqué Louise dans un coin qui a hurlé.
Je lui ai dit, Ok, sister. C'est douloureux. Mais je te rassure. Tu vas encore plus souffrir.
On a vu le fantôme de notre ancêtre, qu'on a appelé "Papy ! Papy! C'est toi!'
Il voulait qu'on récupère ses cendres. On a eu un méga trésor en récompense.
Mes frères n'ont pas manqué de ressources : on s'est protégé du monstre qui nous balancé de l’acide avec la porte du cercueil de papy.
C'est beau la famille (We are).
Lorsque nous sommes sortis vivants, nous avons eu vent d'une nouvelle mutine.
Le lapin orange que nous avions invoqué s'était refugié chez les pirates qui avaient très peur de lui, parce que si le lapin te faisait un câlin ou des bisous tu devenais gentil (une horreur pour tout pirate qui se respecte).
Henry a essayé d'attraper le lapin chez les pirates en mettant une carotte au bout d'une canne à pêche. Et il a réussit, le bougre!

Je me suis dirigée vers la Taverne des nains pour discuter avec Ulrek et Garibaldo, mes fidèles compagnons (on a quand même presque torturé un mec ensemble, ça crée des liens).
On sort de la Taverne, et là, les mages m’attrapent, et me disent que tous les mages doivent encore descendre dans le dongeon.
Bon.
Ok.
On descend donc, encore une fois.
On est arrivé dans une pièce dans laquelle pleins d'inscriptions magiques recouvraient les murs. Nous devions les déchiffrer afin d'invoquer l’œuf de dragon, raison pour laquelle nous nous étions entraînés toute la journée à diverses sortes d'invocations.
Et au vu du résultat des ces invocations, je m'inquiétais légèrement de notre sort.
15 sabliers se sont écoulés avant que nous découvrions que ce fameux se trouvait dans les douves.
Nous décidons donc de nous y rendre.
Il devait être environ 5h et demi du matin.
La brume matinale recouvrait nos jambes et nos pieds. La fatigue et le froid me faisait trembler. Mais je sentais la fin de l'histoire qui nous encerclait peu à peu.
Nous sommes arrivés devant une mise en scène étrange. Des prêtres noirs entouraient l'oeuf de dragon. Un silence pesant plombait légèrement l'ambiance.

Soudain, deux lumières ont jaillit du sommet des douves.
Et nous avons assisté à un sympathique duel entre les Dieux, qui s'insultaient du haut de ces hautes murailles.
D'un côté, la gentille déesse de la magie, toute de blanc vêtue.
De l'autre, le méchant sorcier qui avait forniqué avec un dragon.
Toute la population d'Esterel, pirates, nains, mages, nobles, guerriers, elfes, voleurs... regardaient ces divinités se jeter des jolies insultes à la tronche :
Le méchant : "Tu pues du cul!"
La gentille : "Toi-même!"
Et à un moment, le méchant s'est adressé à nous et nous a dit : "Populace ! Vous préférez quoi ? La musique classique...Ou le black métal!!!!"

Là, les pirates, censés être avec nous ont dit
"Heuuu, nous, personnellement, on préfère le métal quand même, hein."

A la fin de cette dispute, les mages noirs ont commencés leurs invocations, et l'Œuf de dragon s’est élevé dans le ciel.
On aurait dit une espèce d'ovni incandescent.
C'était très beau. Mais il fallait empêcher ça.
S'en est suivit une bataille entre mages. ça a été un Carnage. Les sorts pleuvaient de tous les côtés, mes amis tombaient autour de moi et devant moi.
Du coup, je n'avais plus personne pour faire barrière humaine.
J'ai évité un sort d’hémorroides de peu.

Un mage nain lançait des imprécations assez marrantes, du style :
"Que ton cerveau soit aussi ramolli qu’une quéquette de troll."



ça marchait bien en plus.
Mais au bout d'un moment, comme on était trop nuls, les méchants se sont tournés vers nous, ont arrêté de lancer des sorts, et ont dit : "bon, ok, allez y."
J’avais plus de sorts en réserve, alors j’ai frappé un méchant mage avec mon bateau en disant : « 1 ! » (point de dégât).
Et il est mort sur le coup (en se marrant quand même hein, je lui ai dit qu’il ne fallait pas se moquer, que je débutais).
C'est à ce moment qu'on nous a annoncé, de façon abrupte, que nous avions sauvé la cité.





Et que le jeu s'arrêtait là.
Ah.
.
Bon. .
Je suis rentrée dans notre pièce commune pour tomber littéralement dans mon lit, le soleil s’étant déjà levé depuis longtemps.
. Le lendemain, ça m'a fait bizzarre de voir tout le monde sans les déguisements. ça m'a rendue triste. On a échangé des coordonnées, on a discuté avec d'autres joueurs, et puis on est parti. Partir encore.
J'ai vécu 3 jours, 24h/24, avec des gens que je ne connaissais pas du tout.
Et d’un coup, hop, je ne les vois plus.
Ça ma fait comme en colo, ou tu passe d’un univers à un autre, sans transition, sans y penser sur le moment. Et quand tu songe que c’est la fin, t’es tout triste.
Tu ne t'es pas rendu compte de la vitesse à laquelle le temps filait. Un peu comme si on t'avais enfermé dans une bulle, et que ce vieil ami s'arrêtait de passer, pour une fois.. Juste une fois..

jeudi 14 août 2008

Jour deux en Esterel

Le soleil est entré par l'encadrement de la fenêtre, et s'est posé sur mon visage
car il faut savoir que nous n'avons pas de fenêtres.

J'ai cru qu'un mécréant avait volé mon baton de mage.
Mais c'était une fausse alerte.

C'est aujourd'hui qu'a eu lieu la première réunion du Cercle.
Nous avons rendez-vous dans une salle secrète, et nous portons des masques rouges et des capes noires. (Ouhlala...Un remake d'Eyes wide shut, un peu).
Cette société secrete a pour mission de doit protéger la ville.
Mais on avait peur car plein de méchants et de traîtres voulaient nous zigouiller.


Notre chef était dead pendant la grande bataille d’hier.
Il fallait donc élire un nouveau chef. Et passer une épreuve pour ça, c'est à dire voler plusieurs objets. Dont des porte-manteaux de l'académie de magie.

J'ai essayé de faire rentrer 2 potes du cercle dans l'académie,et je me suis faite crier, car c’est interdit, il faut que j’appartienne à l’académie avant toute chose. Bon, ben...Ok.
J'ai donc passé plusieurs tests avec 3 mages:

Le professeur Orquelune qui m'a posé des questions sur ma maman.


Le bibliothécaire qui était très gentil,
Et l’herboriste qui avait transformé sa baguette en bazooka.
J’ai enfin établi le contact avec mon parrain, en lui faisant le signe de la société secrète. J'ai dit à ma famille qui était donc ce nouveau contact qui va faire de la contrebande pour nous vendre des trucs.
Lorsque je retourne à l’académie, j'apprends que je suis prise !
Et c'est à ce moment que les ennuis ont vraiment commencé.
Car nous apprenons à l'instant que les mages doivent entrer dans le dongeon pour récupérer des parchemins secrets.



Là encore, ma vessie m'a joué des tours.
Dans la première pièce, je retrouve le méchant de pierre, alias Golem.
Ne réagissant pas assez vite, il m'a de nouveau deboité l'épaule, me chuchotant à l'oreille "4".
C'est à dire 4 points de vie.
Bon. N'ayant que 5 points de vie, je me suis sentie trés mal.
Heureusement, mes collègues ont résolus l'énigme pour ouvrir la porte
Dans la deuxième pièce, un spectre sort de son cercueil et s'approche vers nous. Mais nous le carbonisons en 2 minutes.
Yepee.
Il avait cependant réussit à putréfier le bras du chancelier avant, qui ne se sentait pas trés bien.
Dans la troisième pièce, un monstre coincé sur un rocher avec deux enormes pinces au bout des bras nous balançait de l’acide dessus.
Sauf que la clé de la porte pour sortir était dans un crane, dans l’acide, à coté du méchant.
Le Chancelier : "Bon. Les enfants, je vais protéger ma main contre l’acide, et vous allez me divertir ce monstre pendant que je récupére la clé. Et faites vite, mes semelles commencent à fondre."
Ce qu’on a fait, en faisant des youhou, par ici!


Enfin, dans l'ultime pièce, nous avons trouvé un mage habillé de noir qui tremblait contre un mur et se cachait de nous.
On s’est approché, et là, j'ai commis une deuxième erreur.
Le Chancelier (au mage): "N’ais pas peur de nous, mon p'tit bonhomme!"
Moi : "ça va monsieur ? Il a l’air tout timide le pauvre!"
Et là, le mage, soi-disant timide nous envoit deux sorts simultané : un sortilège de confusion sur le chancelier qui s’est mis à rire, et à parler aux murs, et un sortilège de cécite pour moi.
Bon.
Ben je voyais plus rien, quoi.
Mes amis ont ouvert le coffre qui donnait accès à un passage secret dans lequel il y avait des parchemins. On les récupère. Enfin, il les récupère, parce que moi je resté dans un coin en disant : je vois pluuuus riiiien.
Maintenant, le problème, c’est qu’on devait retraverser toutes les pièces.
Avec tous les monstres dedans qui nous attendaient.
On a donc dû revoir notre ami le monstre qui nous a encore balancé de l'acide.
Puis le spectre qui gisait, brûlé sur le sol.
Et enfin, notre meilleur ami le Golem, mon préféré, avec qui on est resté…6 bons sabliers (20 minutes au moins).
Parce que la porte de sortie était bloquée. Alors, pendant que certains essayaient de l'ouvrir, nous on divertissait le golem avec le chancelier.
Enfin, on lui tapait dessus quand il nous tournait le dos et on courait quand il essayait de nous attraper. A un moment, il a coincé le chancelier dans un coin qui a hurlé : "pitiééééééééé!".
Alors, j’ai eu un geste héroique. J'ai pris mon bâton de magie, et je lui ai planté dans ses sales fesses de golem. Mais ça lui a pas plu. Il m'a encore déboité l'épaule.
(A noter que les organisateurs du jeu, en noir, étaient là pour faire respecter les regles, et qu’ils se sont bien marrés en nous regardant).
On est enfin tous sortis, et j’ai pu me faire soigner chez moi. Pendant que je me repose, les guerriers de la ville sont apellés à l’extérieur, à cause d'une attaque sur la plaine.
Je reste avec mon amie dans la boutique.
Et pis là, d'un coup, pleins pleins d’orcs débarquent.
On essayent de se barricader, ça sert à rien, on leur balance quand même un coup de rouleau à patisserie, mais ils nous tuent toutes les deux. Enfin, ils nous plongent dans le coma.
(La règle, c’est que si tu tombe à 0 de points de vie, tu a une demi heure pour etre soignée. Après, tu est mort, dead, kaput. Tu dois donc changer de personnage.)
Moi, je venais juste d’être acceptée dans l’académie. Je priais donc que notre médecin guerrier revienne vite.
Enfin, nous entendîmes nos frêres hurler derrière la porte de la ville.
Le fiancé de ma sœur criait aux peaux vertes "Vous êtes des femmes ! Venez vous battre ! Ouvrez la porte."
Le médecin est arrivé au bout de 27 minutes.
J'ai donc eu chaud.
Je suis retournée à l’académie où nous avaons fait un débriefing avec les mages




On a appris plein de choses avec les parchemins récupérés, notamment sur ce mystérieux oeuf de dragon, planqué sous la ville.

Le Chancelier m'a fait promettre de garder secrètes ces informations, et m'a dit : "On a zigzagué le Golem ensemble, ça compte ma petite ! "

Aprés celà, mon ami mage, Zac, celui qui me fait de la contrebande, m'a demandé de l'accompagner pour chercher sa sœur qui avait disparu depuis plus d'une heure dans les mines.

Nous avons constituer une petite troupe, et nous sommes tous descendus.
Là, nous avons eu une vision d'un des pirates qui se barrait avec l’œuf de dragon. Comme il est parti en courant, un barbare a voulu lui courir aprés pour l'arrêter.

Mais quand tu cours à 4 heures du matin, dans une mine pleine de gravats, sans lampe torche, et quand plus t'es bourré comme un coing...

Mon cochon, t'as de la chance de pas te casser la gueule.

Ce qui n'a pas été le cas de notre premier vrai blessé du jeu ( il s'est pété le poignet).


Enfin, la journée s'achève. La petite souris est toujours là, et elle semble compatir, de loin, à toutes ces épreuves que j'endure.

mercredi 13 août 2008

Les copines


Kevina : Oh mon Dieu!

Jennyfer : Quoi? Quoi? Britney s'est remise avec Kevin Federline!

Kevina : Nooon! Tu devineras jamais qui m'a given a sms!

Jennyfer : Paulo?

Kevina : Non.

Jennyfer : Ricardo?

Kevina : NON!

Jennyfer : Roberto?

Kevina : Non, mais c'est bon, oublie les latinos...

Jennyfer : Ah, je sais! Jean !

Kevina : Ouiiii!

Jennyfer : C'est super ma chérie ! T'as décidé de faire L'Europe! Bravo!

Kevina : Il m'invite à boire un verre au Cucaracha palace!!!

Jennyfer : Génial topissime! C'est bon, il te reste 5 petites heures pour te maquiller, c'est encore jouable!

Kevina : Ah non... Je peux pas y aller.

Jennyfer : Pourquoi?

Kevina : Parce que je me suis pas épilée et que je suis aussi poilue que to.. qu'un gorille.

Jennyfer : Hé ben tu t'en fous. Il aime ptêtre les animaux.

Kevina : Nan, mais j'ai pas envie de lui irriter la nuque, tu comprends...


Toute cette discussion stérile pour cette blague à deux balles.

Amis de la poésie...

lundi 11 août 2008

Jour un en Esterel

Premier jour.

Mes compagnons et moi-même avons longuement marché pour libérer la ville du joug des orques et du mage noir, Sombre Azur (un trés trés méchant).

En chemin, nous avons fait connaissance d'autres gens courageux, qui sont venus prêter main forte pour tout péter sur leur passage.

Nous marchions depuis de longues heures (environ 12 sabliers), lorsque des éclaireurs nous ont avertis de la présence de peaux vertes devant nous.
(les peaux vertes, c'est une réflexion raciste pour désigner les orques et les trolls).

Des cris rauques sont parvenus jusqu'à nous. Et c'est à ce moment là que j'ai eu besoin d'uriner.
J'ai demandé à mes braves amis de bien vouloir m'attendre.
Ce qu'ils ont fait. En râlant, car ils voulaient, je cite " Faire nos bourrins et se bastonner, ouaiiiiis."
Ayant déposer mon offrande à la nature, je les ai suivi.

Nous sommes arrivés dans la plaine et la bataille faisait déjà rage.
Ma personne étant d'une grande valeur, il était nécessaire que je me protège.
Je me suis donc cachée derrière ces braves guerriers, avec tout mon courage.

Les combats se poursuivaient, les hommes s'acharnaient contre les orques.
La violence était trés grande.
J'ai vu, par exemple, un homme jeter un gros de morceau de jambon sur les monstres.
C'était horrible.
Je crois bien que c'était du jambon de porc.

Heureusement, nous avons survécu.

Nous contiuâmes notre chemin, avant de faire halte dans une autre plaine.
Nous avons attendu encore, dans le froid.
Des aventuriers du village de Nivou, des nivouéens, se sont arrêtés pour prendre leur goûter.

J'ai ainsi fait connaissance d'Henry Potier, dont la maman attentive avait écrit son nom sur ses affaires et ses vêtements.



Nous devions attendre le signal pour entrer dans la ville.
Mais les guerriers, dont le sang bouillonaient, s'impatientaient.
Iséis, l'un de mes fidèles amis, croyait entendre les cris de sa femme.
Il était persuadé qu'elle se faisait violer par des orques infâmes, et celà le rendait fou.
Pourtant, un sage lui a dit : "Tu sais, ta femme elle sent trop bon pour les orques. ça les dégoute quelqu'un d'à peu prés propre. Alors, je pense que son pistil est resté pur."
Et Iséis de répondre : "Ouais. Mais quand même quoi. J'ai le bout de l'épée qui me chatouille."
Je lui dit : "Attendons 3 sabliers. Et nous irons."
Et Iséis de répondre : "Dacodac mago."
(Je n'ai toujours pas compris).


Soudain, nous voyons une boule de feu dans le ciel. C'est le signal pour l'attaque!
Nous nous avançons vers le château.
Un homme nous a copieusement insulté du haut des murs.
J'en ai déduis qu'il devait s'agir de Sombre Azur.
Et j'ai pu répondre fièrement à ses quolibets par des :
" C'est toi le naze."
"Miroir ! Miroir ! Tout ce que tu dis sera retourné contre toi."
" C'est celui qui le dit qui l'est."
Il était scié par ma vivacité d'esprit.

Devant la porte, des mages noirs nous lançaient des maléfices.
Je les insultaient également.
De loin.

D'ailleurs, ils ont vite été tués par nos fièrs guerriers.
La porte du château fort s'ouvre, et là...
Comment dire...
C'était un BB.
Beau Bordel.

Des centaines d'orques se sont déversés de la cité, un monstre de pierre est sorti du mur, et un énorme troll barrait le passage principal, il y avait du feu partout
Je me suis dit.
Bon.
J'ai appris, en demandant poliment au monstre de pierre " Qu'est ce que vous êtes exactement?", qu'il s'agissait d'un Golem. Il m'a répondu de manière courtoise, me donnant un coup de poing qui m'a déboité l'épaule.

Un ami mage qui portait un drap sur la tête a tenté de lancer une boule de feu sur le Golem. Ca n'a rien fait. Il est insensible à la magie.

J'ai fait donc ce que tout mage aurait fait.
C'est à dire :
"Cassoss!"

Je suis rentrée dans le château, et j'ai tenté de lancer une mini boule de feu (je débute) sur l’énorme troll qui nous barrait le passage,.
J'ai eu l'impression que ça ne lui a pas fait trop plaisir.
Nous avons cependant réussi à vaincre.


Et j'ai eu le plaisir de voir que ma sœur avait survécu !




Yepee !


Elle me raconte ainsi les longs mois de siège qu'elle a enduré.
Elle m'a expliqué que la résistance s'était organisée malgré tout.
Ainsi, dans la taverne de pirate, située à coté de notre maison, ces valeureux moussaillons avaient capturé un orque durant le siège et l’avait torturé en chantant très fort :
"Dans le port d’Esterel, y’a des marins qui chantent !"
Pour couvrir les cris de souffrance de la bête.

Nous nous reposons enfin.
Mais ma mission était d'établir au plus vite un contact au sein de l'académie pour faire un trafic de composants magiques.
Je me dirige donc vers la taverne des nains, pour trouver d’autres mages, afin de m’inscrire à l’académie.
Je discute avec eux, ça se passe bien. On rigole et tout ça.




Le chancelier de l'académie.

Nous sortons de la taverne, nous prenons un tunnel pour rentrer et là, une femme arrive en hurlant et en courant, sa lanterne tremblante dans sa main.


Elle nous dit, morte de peur :
« Y’a un truc derrière moi ! Y'a un truc ! ».

Bon.
Que fait-on ?
Nous sommes 4 mages débutants, mais, à la guerre comme à la guerre, allons voir !
Et puis de toute façon, il n'y a qu'un seul chemin pour rentrer.
On enchante nos pierres pour les illuminer (on sort nos lampes torches quoi).

Le chancellier de l'académie nous dit :
"Les enfants, sortez vos baguettes!"
En nous approchant, nous distinguons une forme sombre qui se traîne contre les murs en poussant des râles plaintifs.
Tout prés de lui, avec le chancelier de l'académie, nous disons à la forme noire :

« Monsieur ? Monsieur? Heu, ça va ? »
Et là, il se retourne, hurle et essaye de nous attraper.

Je vois que tous les autres mages se sont barrés en courant, les salauds.
Je me barre aussi, non sans avoir hurlé au chancelier, de mon langage soutenu :

«Putain, mais c’est quoi ce truc ! »
Et le chancelier de me répondre : "Je n'en sais rien. Mais court!"
Soudain, nous entendons de part et d'autres :

"La ville est attaquée par les morts vivants ! Défendez Esterel !"







Bien.
Question.
Comment fait t’on pour se débarasser d’un mort vivant ?
Parce qu’il est toujours là au passage, hein !
Là, des soldats arrivent, et le zigouillent.
Ils restent prés de lui. Ils nous voient, nous les mages, pourtant bien cachés et nous disent :


« Sorciers ! Faites quelque chose ! La ville est attaquée ! Débarassez-nous de cette pourriture ! »

Heuuuu…

Comment dire, on débute, vous comprenez.
Moi je lance des mini boules de feu qui font 1 point de dégats (sachant que certaines épées font 5 point, j’ai pas l’air fine).

Le mort vivant se relève, et il tente de nous attaquer une nouvelle fois.
Le Chancelier nous dit alors :
« Mes amis ! J’ai une idée de tactique !
Moi « Oui ? »
Le Chancelier : « Fuyons ! »
Alors, nous sommes sorti du tunnel. Et là…Y’en avait 2 autres cachés dans les fourrés qui nous poursuivent. Et merde.



Mon dieu, mais personne ne dort jamais dans cette ville, c’est pas possible !


Je laisse les autres mages, et je cours chez moi pour me cacher.
Là, je trouve plein de blessés agonisant sur notre sol.
Ma sœur et son amie sont apothicaires médecins.
J’entend que si un mort vivant te touche, tu perds 1 point de vie toutes les 20 minutes.
J’ai donc bien fait d’écouter la tactique du chancelier.

Un barbare nous a remercié de lui avoir soigné la jambe qui avait été mordue par un zombie. Il a faillit me casser la colonne vertébrale en me serrant le dos.

Après tout celà, nous sommes allé voir le gouverneur pour nous plaindre de l'insécurité qui régnait dans la ville et pour qu'il trouve une solution quant à la menace des morts vivants.

Il nous a proposé de bénir de l’eau.
Super, heu, merci gouverneur.
Nous sommes donc rentré chez nous.


Une petite souris n'attendait plus que nous pour tomber dans un sommeil profond, et j'ai trouvé un grand soulagement en m'étendant sur mon lit. La fatigue m'emporte, et je me laisse bercer par les hurlements des morts vivants au loin...

Que me réserve la journée de demain? Je m'inquiète du futur de cette ville, rongée par le vice et le péché.

Pas assez à mon goût cependant...



La devanture de notre maison.

Esterel

Je sais pas si tu te souviens, lecteur attentionné, mais je t'ai dit que je partais faire un jeu de rôle grandeur nature.
Je t'ai pas dit?
Autant pour moi.

Alors, pour résumer, je suis partie 4 jours pour me déguiser en mage et crapahuter avec mes amis de cet univers médiéval fantastique, dans un beauuu château en Savoie (Ou quoi?).
Y'avait des elfes, des nains, des mages, des prètres, des pirates...Enfin, plein de petites bêbêtes.
On avait tous des missions, et puis des fois, on se faisait attaquer par des orques, des trolls, des méchants, des minotaures...
Et c'était bien fatiguant.

Ce qui est sympathique, c'est que j'ai réussi à tenir un journal.
Et pour rester dans le jeu, c'est mon personnage qui raconte ses folles aventures.
Mais je faisais quand même des petites remarques, hein.
Attend, c'est pas parce que je vais faire n'importe quoi, du genre déposer une belle crotte dans la forêt et l'enterrer avec ma trés sainte pelle (ah ben oui, ambiance moyen-âge), que je vais perdre mon esprit critique.
Voici donc le journal du mage noir de niveau 1, Liliiom.
Oui, je sais, je ne me suis pas cassé les fesses pour le nom.
En même temps, je te merde, je fais ce que je veux.
C'est parti.

(PS : comme il se passait un millions de truc par jour, les épisodes se feront au fur et à mesure.)

dimanche 10 août 2008

A savoir

Vous prenez un disque de 45 tours.
Vous le prenez, mais bien, hein!
Bon, vous le mettez sur le truc pour que ça tourne.
Comment?
Ah oui, un tourne disque.
Et vous le mettez en route.

Si une mouche se pose sur le disque, et qu'en même temps, vous tournez en courant autour du tourne disque,
La question est la suivante :

Qui tourne le plus vite?

Réponses :
a) La mouche.
b) Moi.
c) Les deux vont à la même vitesse.
d) Peut-être.
e) Oui, mais la mouche a t'elle bien mangé ses chocapics ce matin, il faudrait le savoir.
f) Bien sur, pourquoi pas, et je dirais même plus. (Et soi dit en passant, Imaginez un peu que j'ai dû passer un week end de folie pour penser à un truc pareil).
g) Et imaginez aussi que non, non, je n'ai pas testé cette théorie, et que je ne me suis pas retrouvée à tourner autour du tourne disque en disant "Je vais te battre! Je vais te battre! Jeff Goldblum ne vaut rien! ", et que mes amis, qui m'ont surprise, ne se sont pas demandés s'il fallait m'interner (de nouveau).

Si vous avez la bonne réponse, vous avez droit à un roblochon fondu.

jeudi 7 août 2008

Parenthood




"On peut blâmer son enfance,


accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent..."


Ah ben oui, heureusement qu'on peut.


"...Les rendre coupable des épreuves de la vie..."


Maman! C'est d'ta faute si Lindsay a été virée de l'île de la tentation, j'te déteste!


"...De nos faiblesses, de nos lachetés..."


Hé ben mon papa, il m'a toujours dit que si un gitan était pas gentil avec moi, ben je pouvais appeller la fourrièreheu.


"Mais finalement, on est responsable de sa propre existence."


Mmm... Est ce que Paris Hilton aurait été la même si elle n'avait pas eu des parents multi recidivistes et millionaires? Grande question ça.


"On devient qui l'on a décidé d'être."


Alors, je ferme les yeux trés trés fort, et je veux être...Gisèle Budchen.


...


Ben ça marche pas son truc.


Alors je préfère encore m'enfermer dans ma chambre, écouter M Pokora en bouffant des Nuts et dire à ma meilleure pineco sur mon nouveau Iphone: "Mes parents, j'les déteste. C'est que des vieux cons." Parce que moi, j'ai tout compris à la vie.


Et puis j'ai jamais demandé à être là.


Et j'emmerde ma famille, parce que ils ne me comprennent pas.


Et je souffre, okay!


Et personne m'aime.




Aah... ça me manque d'en vouloir à mes parents et à la terre entière.


C'est tellement plus confortable.
Ps : c'est les parents de François Bayrou.

La blague du jour

C'est trois filles qui arrivent pour jouer au golf.
Un troupeau de mecs les regardent, légèrement étonnés.

La première fille tape dans la baballe, et se gratte furieusement le minou.
Les mecs hallucinent.

La deuxième fille tape dans la baballe, et se gratte furieusement elle aussi la petite chatte.
Les mecs se regardent, et ne comprennent rien.

La troisième fille tape dans la baballe, et se gratte nerveusement la vulve.
Là, un des mecs n'en peux plus.
Il va vers les trois filles, et leur demande :
"Mais pourquoi vous vous grattez le sexe aprés avoir joué?"
Et les filles répondent :
"Parce qu'on nous a toujours dit de remettre la touffe en place aprés avoir tiré dans la balle".

samedi 2 août 2008

Apercu


De mes vacances de foliiiiiiiiiiiiiiiiiiie

Youhou!

Du fric, du sexe, de la drogue,

Du sexe, du fric, de la drogue,

De la drogue, de la drogue, de la drogue.

...

Non, en fait, c'est pire que ça.


Voilà, je vais commencer par une anecdote bien sympathique, et attention,

Reste calme.

Je sais que tu trépigne d'impatience sur ton fauteuil qui roule devant ton ordinateur et que tu te demandes fébrilement :

"Viiite, je veux savoir! La suite du feuilleton palpitant!!"

Caalme, calme.

Bien.


Tu sais, je suis allée au festival d'Avignon.

Non, lis la suite! Je sais que tu te dit que ça va être chiant.
Et tu as raison.

Donc, je m'en vais accompagner mon cousin à la poste d'Avignon qui envoyé sa Wii en réparation à Nintendo et Compagnie.

(Je t'avais prévenu).

Je l'attendais dehors, et là, une GG (Gentille Gitane), m'accoste (en Lacoste...Ouhlàà)


GG "Vous avez pas peur des gitans mademoiselle?"

Moi (intérieurement) "Noon, j'ai tous mes vaccins à jour vous savez."

(J'ai juste dit non en fait).

GG " Bien, alors, voilà, ça c'est la pierre de l'amour, et tu vas trouver l'amour si..."

En disant ça, elle me fourre une bille chinoise à 2 yens dans la main.

Moi, pas folle la guèpe, je lui dit

Moi "Ohlà, tout doux, heu. Je n'ai pas d'argent sur moiii!"

GG "Ben va retirer."

...

Alors là, je suis resté comme une autruche devant un four à micro onde.


Non mais ça va ouais? Tu veux un nuts et 15 euros aussi ? Je vais appeler la fourrière et on va emmener tes gosses hein, ça va pas trainer non mais ho! C'est la lutte finaaaaale!

...

Je lui ai dit aurevoir madame la tzigane, bonnes vacances hein!

Et je suis partie.

Voilà.

Cool mes vacances hein?

Voilà voilà..

...

Non, mais quand même, c'est de l'anecdote béton hein!

...

Bon, t'es pas obligé de rester à lire mes conneries. Tu peux faire autre chose.
...

Manger, boire, avoir une vie sociale...

...

Bon, sinon, j'ai quand même passé des jours fou fou fou dans un monde fou fou fou.

Mais comme c'est trés long, je vais fragmenter.

Demain.

Ou Lundi.

On verra.

Et comme disait Bernardo : "Ce n'est pas parce que ta braguette est ouverte que tu peux faire ton malin."

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...