mardi 24 mai 2011

Question, the.

"On ne doit jamais / toujours / quelquefois / coucher le premier soir ?"

...

a) Non. Trop facile.
b) Oui. T'es fixé.
c) Peut-être. C'est Clooney ?
d) La question n'est pas de savoir "quand" tu couches, mais avec "qui" tu couches.

Mmm...

Dis moi avec qui tu couches, je te dirais qui tu es.
Je te dirai aussi ce(ux) que tu veux. Ou pas.
Pourquoi as t-on le désir des "non fiables" ?
Râlant a posteriori sur les mecs et leur indicible lâcheté.
Et avoir un sourire de satisfaction quand le connard t'envoie un texto.
C'est quoi cette névrose qui nous pousse dans les bras de ceux qui seront les moins à même de contenir tout l'amour avide que l'on redoute de partager ?
Pourquoi courir vers le gouffre ?
Pourquoi l'attirance du vide ?

On m'a dit récemment, lors d'une discussion sur la passion, que la souffrance, cette salope familière, c'est elle qui te fait sentir vivant.

Qu'on ne se sent jamais plus vibrant qu'en s'approchant de l'abîme. Comme s'il fallait voir de l'autre côté. Pour se retrouver.

Une fuite en avant.
Oublier.
S'oublier surtout.

"Celle qui se montre nue trop vite est toujours sur le marché."
...
Ouaip.

Et finalement, tout est une question de dosage. De choix. Plus une pincée de coup de bol.
La perle.
Suffit pas de la trouver et de l'avaler.
Mais de bien prendre le temps de la regarder.
Parce que c'est comme ça que tu pourras te faire une idée de son incroyable beauté.


samedi 14 mai 2011

lundi 9 mai 2011

Brrr...

Je lis dans le métro un livre particulièrement "gniiii", le genre de bouquin que tu dévores, mais qui est bien sanglant et qui te fait grincer les dents.


Le bouquin en question, c'est :





Donc, " La confrérie des mutilés", tu l'auras bien compris, ingénieux lecteur.

En gros, c'est l'histoire d'une secte dans laquelle chaque adepte doit se couper un membre pour entrer, et se couper de plus en plus de trucs pour grimper dans la hiérarchie et avoir accès au savoir et à la connaissance.
Sauf qu'il y a un meurtre chez les hommes troncs.
Et donc, v'la le détective, héros de l'histoire, qui a perdu sa main droite dans un règlement de compte, embarqué dans cette chouette et bucolique confrérie ("Je vous serre la pince ? Haha").

C'est bien gore, les scènes de mutilation sont bien "Gniiii".

J'étais donc plongée dedans, accrochée à une barre de métro, quand je sens sur ma jambe comme une sorte de museau humide.
Un chien.
Qui me renifle.
J'allais me pencher pour le caresser mais je me suis arrêtée net, horrifiée.

Il lui manquait une patte !

Je te jure, j'ai cru défaillir. Le pauvre toutou a cru que j'étais répugnée par lui (je l'étais, soit dit en passant) et m'a regardé avec des yeux larmoyants.

...

Heureusement que j'avais effectuée une urination préventive, parce que je suis quasiment sûre que j'aurai pu pisser sur moi.

vendredi 6 mai 2011

Cours de langue

" J'adore ton fesses."
TES fesses, j'adore TES fesses.

" C'est QUImique entre nous."
C'est CHImique entre nous, CHimique.

"C'est quoi le minou ?"
Ben... C'est...

Sortez avec un espagnol.
C'est funky.

mardi 3 mai 2011

Première du dernier... Verre ?

Oh...
Mon...
Dieu...

Qu'est ce qu'on dit quand on veut parler d'une première catastrophique ?

...

Une première catastrophique, c'est ça, non ?

...

Bon, c'est simple.
C'est ce qui s'apelle la preuve que la théorie de la loi des emmerdements maximums existe bien.

Petit 1 :
- Tu dois rentrer sur scène dans approximativement 4 secondes, et tu entends quelqu'un qui frappe à la porte du théâtre en disant "Je connais Liliiom ! Je la connais ! Oui, je suis en retard, mais laissez-moi entrer !"
...

Petit 2 :
Dès la première scène, des énormes trous de texte. Avec réinvention. Blanc. Gloups.

Petit 3 :
Un comédien qui se casse la figure sur un spectateur, non sans avoir emmener avec lui une partie du décor et en disant "J'ai tombi ! J'ai tombi !"

Petit 4 :
Quelqu'un qui doit frapper à la porte à une réplique. Mais qui ne frappe pas.
"C'est bizarre. On attends pas quelqu'un ?"

Petit 5 :
Une lumière qui ne vient pas et le comédien qui me fait des grands signes en coulisses pour me dire "j'y vais ou pas ?!" Et moi qui doit rester impassible.

Petit 6:
Une chorégraphie...sans musique...ni lumières.
"Vous avez dû vous sentir seuls à ce moment, non ?" Dixit une amie spectactrice.

Oooh, ooh oui...

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...