mardi 21 décembre 2010

Les courses de noël

Aaaah.
Noël.
Les courses sur les champs Elysées.
Les gens pressés sous les flocons de neige.
Le rideau de fer qui commence à se fermer.
Dernier magasin pour enfants.
Je fonce.
"NOOOOON Fermez pas, pitié, regardez mes mains, broyées par les sacs. J'en ai pour 2 secondes."
Vendeur Perçant me fixe.
Puis, me dit :

Vendeur "Qu'estcequivousfaudra ?"

Moi "Raaa, merci, c'est pour un bébé de 3 mois."

Vendeur " Un congélateur ?"

Moi "... Heuuu"

Vendeur "Je plaisante bien sûr."

Moi "Ah, heu, haha... c'est... drôle... Heu..."

Vendeur "Sinon, un pitbull."

Moi "Vous êtes plein d'humour vous, hein.. Haha !"

(Bon dieu, il est dingue)

Vendeur "J'en ai surtout plein le...dos. Bon, des animaux en plastoques ? Faut enlever les poules par contre."

Moi "Hein ? Les poules ? Je comprends p..."

Vendeur " 15 euros."

Moi "Mais je...."

Vendeur "Je vous préviens, je vous enferme dans le magasin."

Moi "Heu Ok, ok, je prends."

Vendeur (en faisant le papier cadeau) "Vous savez qui est la femme parfaite ?"

Moi "Heu... Noooon ?"

Vendeur "Une femme qui parle pas."

Moi "..."

Vendeur "Joyeux noël."

Moi "Merci. Heu...Amour et paix puissent vous accompagner..."

Dialogue véridique les enfants.

jeudi 16 décembre 2010

Dialogue du jour

- "L'amour n'est pas un jeu."
- "Alors pourquoi faut-il toujours qu'on y perde ou qu'on y gagne ?"

dimanche 12 décembre 2010

La tête dans les étoiles, toujours.

Ce sont mes rêves qui me rendent forte.

samedi 11 décembre 2010

Dilemme

Mais un dilemme vite réglé quand même.

Sur un site de rencontre, je tombe sur un bipède mâle... Juste waou. Pour te donner une idée, c'est le sosie de lui :




Bon, je tombe amoureuse quoi.

On discute.

Il me donne son profil facebook.

Et là, je vois que sa passion dans la vie, c'est...

la chasse.

Et des dizaines de photos de lui avec des oiseaux, des perdrix... Et des cerfs, des biches...morts.
A ses pieds.
Un gueule de con souriant, sa chaussure posée sur ses... Trophées.

Bon, il est quand même magnifique.

Mais traumatisée à vie par la mort de la mère de Bambi et ne comprenant pas pourquoi chasser lorsque ce n'est pas pour se nourrir...

Il est sexe quand même.

Peut-être que je ne suis pas assez ouverte d'esprit. Mais j'imagine, sait-on jamais, passer des week-end avec lui...

Non.

Pas possible.

Niet.

J'ai supprimé son profil.

Raaaa pourquoi j'ai des principes bordel !!!

jeudi 9 décembre 2010

Jungle job

Copain de taf " Salut Liliiom..."

Liliiom " Hey copain, what's up ? Tu fais une drôle de tête."

Copain de taf "..."

Liliiom " C'est quoi cette lettre ?"

Copain de taf " T'es pas au courant ?

Liliiom " Heuuu...Non ?"

Copain de taf " Je suis viré."

Liliiom "..."
(Bouche ouverte)

Copain de taf " Ouais, t'as pas l'air d'être au courant. Voilà, ils viennent de me donner la lettre. 3 jours avant la fin de ma période d'essai."

Liliiom " Ils t'ont dit pourquoi ?"

Copain de taf " Non. Quand je leur ai demandé, ils m'ont dit que la loi leur permettait de ne pas donner de raison."

Liliiom " ... Et ça faisait combien de temps que t'étais là ?"

Copain de taf " 6 mois".

Liliiom " Tu pars quand ?"

Copain de taf " Dans 3 jours."

Liliiom "... Je... Je suis désolée."

Copain de taf " Moi aussi. Je ne comprends pas. C'est violent quand même."

Liliiom "..."

Copain de taf " Non, pleure pas, ça va aller. Je suis surpris c'est tout."

Liliiom " Jsuis désolée, je suis très sensible. J'ai pleuré à la mort de Dobby dans Harry Potter."

Copain de taf "... Tu vas me manquer, tu sais..."

mercredi 8 décembre 2010

Merci.

- "Mademoiselle Liliiom ?"
- " Oui ?"
- "Excusez-moi de vous dire cela, mais je vous trouve vraiment ravissante aujourd'hui."
- "..."
(Sourire de conne).

mardi 7 décembre 2010

Bien vu mon neveu

"Hier, c'est du passé, demain est un mystère, et aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle... Le présent."

Trop fort ce Kung Fu Panda.

dimanche 5 décembre 2010

Je me demande

Vraiment, je me demande où est donc passé mon mojo.


jeudi 2 décembre 2010

Avis de mec

Mark est assis sur le sofa, un peu pété.
Je lui ai raconté ma dernière histoire foireuse (enfin, je dis histoire, mais il ne s'est rien passé. Justement.) pour qu'il me donne son avis de mec.

Moi "En fait, disons que... Un garçon me plait. Mais c'est horrible, car il ne fait rien. Pourtant, je lui plaît (confirmation par deux espions)."
Mark "Ouaiiis..."
Moi "Donc il me ramène chez moi (attends, il fait froid et il habite à 20 minutes à pieds quand même hein). Là, je me dis chouette."
Mark"Est ce qu'il est resté un peu devant chez toi ou il est tout de suite parti ?"
Moi "Ben il est tout de suite parti. Il m'a planté 2 bises et m'a dit qu'il serait pas dispo avant la semaine prochaine."
Mark " C'est un tocard."
Moi "Mais non, c'est juste un timide maladif. Il est presque puceau en fait."
Mark "... Okéééé. Bon, et t'as des news depuis ?"
Moi "Ben non. Bon, ça fait 2 jours, mais voilà."
Mark "D'accord, je vois. Ecoute, est ce qu'il a un chapeau et une canne ?"
Moi " ?!!"
Mark "Ton bonhomme, il est coincé en 1840. Il ne fera rien, au mieux, il t'écrira une lettre parfumée. Mais il ne couchera pas avec toi."
Moi "Ah... Merde."
Mark "Excuse le diagnostic, je préfère être franc."
Moi "Mais il n'y a aucun espoir ?"
Mark "Si."
Moi "Ah ?"
Mark "Viole-le."
Moi "T'as pas plus romantique ?"
Mark "Tu m'as demandé mon avis de mec."
Moi "Pas faux."

La question est : ai-je une âme de violeur ?

...

Je ne me suis jamais penchée la dessus. Je vais y réfléchir.

mardi 30 novembre 2010

Charmant

- Je viens de marcher sur un truc encore plus pourri qu'une merde de chien.
- Quoi ?
- Un pigeon mort.

jeudi 25 novembre 2010

Le dragueur

Ce qui suit est véridique les amis.

Contexte :

Dragueur a faim. Il tente même de s'attaquer à K, la fille de l'accueil, qui est paradoxalement aussi accueillante qu'une porte de prison. Et encore.

Je fais des photocopies. Dragueur attend son tour en matant K, la fille de l'accueil.
Soudain, il lui dit :

Dragueur "Je sais ce que fait ton père."
K "... Pardon ?"
Dragueur "Je dis, je ce ce que fais ton père."
K "..."
Dragueur "Il fabrique des biscottes. Parce que t'es craquante."
K"... Mon père est mort."

Les bras m'en tombent.
Surtout quand Dragueur s'enfuit, sans demander son reste ni balbutier un "Pardon, je ne savais pas."

J'ai regardé K, histoire de dédramatiser la situation. Mais elle m'a pris de court.
K "Alors lui, il surpasse tous les autres."

Elle a pas tort.

lundi 22 novembre 2010

"Je n'ai pas d'illusions, je connais désormais l'âme des hommes. Mais les connaître n'empêche pas de les aimer."

mercredi 17 novembre 2010

Purée de fruit

C'était une journée spéciale diabétique.
Alors, le repas à thème de l'hôpital, c'était "pas de sel aujourd'hui. Non, cherche pas. Pas moyen".
"Mais je suis pas diabétique, moi !"
"On s'en tamponne."
Bon, ben d'accord.
Alors c'était pas très bon.

Et surtout, j'aurais dû me méfier de la purée de fruit.
Une sorte de gelée verdâtre bizarre, que j'ai avalée malgré tout.
A 16h, elle voulait déjà sortir de mon corps.
Alors je me suis discrètement dirigée vers les toilettes, la démarche légère et versatile pour cacher ma monumentale envie de chier.
J'ai prié pour qu'il n'y ait personnes dans les cabinets du personnel, qui sont au nombre de 2 et séparés par un mur ayant l'épaisseur d'une feuille de papier carbone et laissant passer tous les sons possibles et imaginables.

Chouette, la voie est libre.

Je rentre, commence à défaire mon pantalon.
Au moment de la délivrance, j'entends la porte qui s'ouvre et quelqu'un qui s'installe dans le chiotte à côté.
Je retiens de toutes mes forces la crotte/purée de fruit démoniaque, ayant la trouille du bruit immonde que cela va faire.
Une goutte de sueur perle sur ma joue.
Je supplie qu'il fasse vite.
Soudain, un bruit décapant se fait entendre : mon voisin anonyme est en train de se lâcher et ne se gêne pas le moins du monde pour déféquer bruyamment, des pets assourdissants l'accompagnant.
Je me retiens, mais je n'en peux plus.

Un rire sonore s'échappe de ma bouche, tout comme la purée de fruit de mon...
Puis c'est le silence.
Et là, voisin anonyme me dit à travers le mur :

" Vous aussi, vous avez tenté la purée de fruits ?"

dimanche 7 novembre 2010

Décalage

« -C’est normal, vous croyez, d’être déçue par la vie ?

- En fait, ça dépend de ce qu’on attend. Il y a souvent un décalage entre ce qui arrive et ce qu’on attend.

- C’est ça. J’ai dû lire trop de contes de fée quand j’étais petite. »

mardi 26 octobre 2010

The réplique

Hier, je suis allée avec mes Folles dans une soirée spéciale « Lady gaga Halloween ».

Imagine des chauves souris bodybuildées en blonde platine.

L’éclate.

On a refait les Chorés de Britney, Madonna, Rhihanna, et bien sur Gaga. Moi, j’étais en sorte de vampire diable tenancière d’une maison close.

La Shampo, elle, était en Dracula, avec un haut de forme et des gants noirs.

Y’en a qui l’ont appelée Gérard MAJAX, elle était furax.

A un moment donné, je traverse la salle avec la Shampo, et là, un anglais péroxydé nous arrête et dit : « Ow, Wait, Wait… You are… heum… Dracula ? »

Shampo le regarde de haut en bas, et lui répond, glacial : « Non. Encula. »

J’ai fait pipi dans ma culotte.

mercredi 20 octobre 2010

Et de 201

Et oui, déjà 201 posts !

C'est fou hein ! Totally crazy !

Bon.

Je me disais aujourd'hui, que ce qu'il y a de bien à travailler dans un hôpital, c'est qu'il y a toujours de l'ambiance.

Exemple, tu prends ton plateau de chili con carne à la cantine et une jeune patiente dégobille à côté de tes pompes. Mais en plus, quand tu poses ton plateau pour lui filer un coup de main, elle te regarde en souriant, dit "ça va ! Tout va bien !" Mais elle continue à gerber.

.

Ou les hurlements d'une dame qui s'est coupé profondément le bras, et que ça pisse le sang et qu'il y en a partout et que le t-shirt de son mari ressemble à un plat de spaghetti et que tu dois faire genre "Calmez vous, le médecin arrive, no panique, no stress" mais que tu manques de tomber dans les pommes.

Et après, le pharmacien qui t'a grillé et qui te dit "Toi, tu as dû mal à supporter le sang. Je suis sûr que t'as peur des piqûres."

.

Non.

Enfin, qui aime les piqûres j'ai envie de te dire.

.

Ou alors, tu passes tranquillement dans le couloir des urgences avec tes dossiers.
Et tu sais, la cellule capitonnée où ils mettent les fous, les drogués ou les fortement alcoolisés ?
Ben tu l'oublie et tu passes juste à côté.
Et là, un bonhomme se jette contre la vitre au moment de ton passage, toi, tu lâches tous tes dossiers en poussant un cri de goret, et lui hurle "Laissez moi sortiiiiir !" Et toi, tu fais "Désolée, j'ai pas les clés et heu j'ai un rendez-vous !"
Et après, quand tu repasses 1 heure plus tard, tu vois la porte ouverte.
Petit moment de frayeur.
Une odeur bizarre.
Tu passes la tête et tu vois le monsieur qui a étalé son caca sur le mur et qui se fait nettoyer par un infirmier.
OMG.

Non mais vraiment, je m'ennuie pas.

Et ça, c'est quand même pas donné à tout le monde.

samedi 16 octobre 2010

Elle est bien bonne celle-là

Après 3 mojitos bien tassés, dans une ambiance tapas and Co pour l'anniversaire de JOJO, je me rends compte que je suis en forme.

Un beau roux entre dans le bar.
J'hurle : "Putain, il est sexy lui !"
Jojo, juste à côté de moi dit : "Saluuuut Greg !"

...

Avec la marade de mes copines en fond, je n'arrivais même plus à faire semblant d'assumer.

Et puis il me disait quelque chose quand même.

.
..
...

Ah ça y est, je remet.
On s'était roulé une galoche dans les escaliers un soir de nouvel an.
Il ne m'avait jamais rappelé d'ailleurs.

...

Et il se rappelle même pas de moi en plus !

...

Sale roux.

mercredi 13 octobre 2010

C'est décidé.

Je vais m'acheter un scooter.

"C'est dangereux".

"Tu vas avoir froid cet hiver."

"Tu vas te le faire voler."

"Tu feras comment pour ton brushing ?"

"Tu vas réussir à le conduire ?"

"Tu devras toujours mettre une veste moche avec des renforcements sur les coudes, bonjour la glam'."


...

Donc, c'est décidé, j'achète un scooter.
Mais j'arrête de le dire à tout le monde.

mardi 12 octobre 2010

Huma s'en va t'en guerre

Devant la poste, à côté de chez moi, il y a un clochard.

A chaque fois que je passe devant lui, j'ai droit à un délicat"Salope" et à un charmant "Suceuse de bite".
Et même si je change de trottoir, il me voit et me lance ces mots doux depuis l'autre côté de la rue.

Certes, ce monsieur est bourré, sa vie n'est pas facile.

Pour autant, j'ai bien envie de lui faire ravaler sa poétique langue.

Mais je ne pense pas que lui répondre sauverait mon cas.

Et peut être ai-je oublié de mentionner qu'il pesait approximativement 80 kilos et doit avoir 40 ans. Soit une supériorité de masse que je me dois de prendre en compte.

Que faire ? Sachant que je suis obligée de prendre ce chemin pour rentrer dans mon douillet foyer. Et qu'il a l'air de faire une fixette sur ma personne.

...

A) Lui tendre un piège : déposer de la mie de pain sur son visage et dans son nez et attendre l'arrivée des pigeons.
B) Lui répondre : "Bonjour monsieur, je suis la salope suceuse de bite. Voilà, comme ça je vous épargne votre salive. Bonne journééééé !"
C) Mettre Léon sur le coup.
D) Attendre. L'hiver sera bientôt là.

Je crois que je perds mon humanité.

samedi 9 octobre 2010

Pensée du jour

Elle est quand même bien pourrie la fin de "IA : Intelligence Artificielle".

mardi 5 octobre 2010

La phrase du jour

"Pt'ain, elle est où la meuf qui a un super beau cul ? Elle est... Ah merde, elle est là."

(... Je dois dire merci là ?)

jeudi 30 septembre 2010

Pensée du jour

Je me reprends en mains.
En mains propres.
Histoire de me les laver (les mains).
Car jeux de/main... Jeux d'hier. Jeux de vilain.

Et j'en ai ma claque des vilains qui me comparent (physiquement) à leurs ex, qui se regarde le nombril et qui me font la bise.
Et surtout, du vilain qu'il y a en moi et qui massacre les éventuels gentils qui viendraient à croiser ma route.
Et du "Quoi, mais t'es célibataire ? Mais comment ça se fait ?"
Ouh, le vilain mot que j'ai envie de sortir à cette phrase pourritas bananas.

Encore un post qui commence n'importe comment et qui se finit en n'importe quoi.

L'histoire de ma vie.

A tchao bon jeudi !

dimanche 5 septembre 2010

La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 3

Le taxi arrive.

Liliiom s'installe au milieu, entre APVA et MQD.

La voiture démarre.

A sa droite, Liliiom sent la main de MQD qui la frôle et la caresse. La veste de Liliiom est posée sur ces deux mains, cachant aux yeux de tous les doigts qui s'entrelacent (car Liliiom se laisse faire, MQD est décidément trop charmant).

Quand soudain...

De l'autre côté...

Vlà t-il pas que la main d'APVA, d'abord dans un geste innocent qui devient franchement indécent, se met elle aussi à chercher la main de Liliiom, dont le chapeau cache cet adultère de paluche.

Mon Dieu.

Liliiom se fait tripoter les mains par deux bipèdes différents.

Il est 2h37 du matin.

Tout va bien.

Respire. Prends un air naturel. Regarde droit devant toi.

Elle jette un coup d'oeil à chacun, histoire de voir ces deux visages, qui prennent l'air de rien, tout roule, à l'aise blaise.

APVA manque de vomir.

C'est lui qui sera raccompagné en premier.
Il descend.
Titube.
Et rentre chez lui.

Liliiom est tourneboulée.

MQD la regarde, lui dit : "Tu dors chez moi ?"
Liliiom "... Je ne sais pas si c'est une bonne idée."
Attention, réplique du mois :
MQD : "Viens, Tu me remercieras." *
Liliiom "Ouaa. Attends, je note, elle est bonne celle-là."
MQD : "Par contre, je te préviens. Je ne suis pas sérieux comme gars. N'attends rien de plus."
Liliiom : "..."
MQD : "Allez, on y est. Viens."

Et que fais Liliiom ?

...

Oui, elle le suit.

(Liliiom n'a pas vraiment la pêche en ce moment. D'où une tendance au sabotage et au "Je sais que c'est pas une bonne idée, mais j'y vais quand même").

CEPENDANT.

Devant l'émission de Zazie chez les papous, où Liliiom pleure devant le papou qui pleure devant Zazie qui pleure devant sa guitare, MQD la regarde, et lui dit :

"J'ai l'impression que ce que je t'ai dit dans le taxi t'a refroidi..."

Sans blague.

Liliiom "Oui. Ecoute. Je.. Ne veux plus ne plus exister."
MQD "Hein ?"
Liliiom "Une personne m'a dit récemment que chaque fois qu'elle faisait l'amour avec quelqu'un, c'était un bout d'elle qu'elle donnait. Et si ce bout de nous que l'on donne à chaque fois est piétiné, alors, c'est moi qui suis piétiné. A peine ton pieds posé hors du lit, tu m'auras oublié. Ce bout de moi que je t'aurais donné, il n'existera plus. Et je veux qu'il existe chez un être. Je veux que celui à qui je le donne le comprenne, le regarde, l'aime et se dise : "Voilà, je prends ce petit bout d'elle, je le mets dans mon corps, dans ma tête, dans mon coeur et je lui donne à mon tour un petit bout de moi, pour qu'il fasse partie d'elle." J'ai une opinion de moi qui est tellement minable ces jours-ci qu'oublier encore une fois ce petit bout, ça ne ferait que m'enfoncer encore plus dans cette mélasse qui m'empêche de voir ce qui est vraiment bon pour cette personne que je suis... VGrasoilà pourquoi je souhaite recommencer à exister. Pour moi. Et dans les yeux de celui qui comprendra. Juste, qui comprendra. "
MQD "...."
Liliiom "Putain, j'aurais dû m'enregistrer. C'est chouette ce que je viens de dire."
MQD "Ouais... Ben, je vais me coucher alors."

Liliiom n'a donc rien fait avec MQD (même pas d'échange de secrétions buccales).

Et le lendemain matin, MQD a déposé deux bises sur les joues de Liliiom avant de la déposer chez elle.

Liliiom se précipite sur l'ordinateur, histoire de lancer un message subliminal à APVA qui dirait : "NON ! Je n'ai pas couché avec MQD, c'est toi que je veux !"
Mais.
Liliiom tombe sur un statut facebook de APVA :

"J'ai tout oublié de la soirée d'hier. Je ne me souviens de rien."

...

Liliiom ne veut pas être parano.
Pourtant...
Parle-t-il de la déclaration sous les échafaudages ?
De la main caressée dans le taxi ?
Du "Si seulement j'avais su ?"

A-t-il vraiment tout oublié ?
Préfère t-il oublier ?

Quoi qu'il en soit.
Liliiom laisse tomber.

Elle ne va pas donner un bout d'elle à un bipède qui préfère oublier ou qui oublie vraiment.

Le soap opéra peut continuer.

* véridique (sic)

jeudi 26 août 2010

La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 2

Quand soudain...

Non, il ne lui vomit pas dessus, non. Soyez sérieux un peu, bon dieu.

Donc, APVA allait se mettre à parler, quand soudain...

Un MQD (Mec Qui Dérange) attrape Liliiom dans ses bras et la fait tournoyer en lui disant "Mais t'es là toi ? Je t'avais pas vu, viens un peu par là."

Alors, juste, pour information, MQD est un mec qui tourne autour de Liliiom, qui est très beau mais point du tout... Pour elle. Dans le sens où MQD veut bien sauter Liliiom comme une crêpe au sarrasin... avant de la faire sauter tout court de son appartement. Et plus vite que ça.

Liliiom entends APVA dire "Je te laisse hein, je vois que tu as trouvé quelqu'un."

NOOOOOOON, Bordel.

Liliiom se retourne vers MQD.
Liliiom "Heu salut, tu dis souvent bonjour aux gens comme ça ? Préviens moi la prochaine fois, et repose-moi. S'il te plait."
MQD "Tu m'as manqué, râleuse... Toujours à la recherche du grand Amour ?"
Liliiom " Je fais une pause. Et merde, pourquoi ce serait à moi de le chercher hein ? Chacun son tour, il a qu'a essayer de me trouver un peu."
MQD "Tu es très belle ce soir, ma râleuse..."

Faut être déprimée pour être bonnasse ou quoi ?

Liliiom cherche APVA du regard, qui n'est plus là.
MQD "Tu cherche qui ?"
Liliiom "Personne, je regarde la déco. Sympa le crocodile empaillé."
MQD " Hé, t'as vu APVA ? Il en tient une couche, hein. Il fait des déclarations d'amour à tout le monde !
Liliiom : "..."
MQD " Qu'est ce que tu as ?"
Liliiom "Rien. Je vais me chercher un truc à boire. Fort."
MQD "Moi j'ai un truc fort pour toi si tu veux..."
Liliiom "Pitié..."

La soirée se passe...
APVA évite Liliiom.
Liliiom évite MQD.
MQD évite ... personne.

Vient le temps de rentrer.
Il ne reste que 3 personnes.
APVA.
MQD.
Et Liliiom (Ben oui, je raconte comment sinon, bande de truffes obèses).

MQD "Bon, on se prends un taxi à 3 ?"

La vie de Liliiom : Soap opéra, partie 1

Après avoir passé toute la semaine avachie devant la télé (Liliiom est en dépression, suivez un peu bande de loutres ménopausées), Liliiom décide de sortir un soir et de se rendre à un anniversaire.
Elle se lève, se lave, s'habille, se maquille, met un chapeau (pour faire genre artiste maudite) et bouge son fion.
Elle arrive dans le bar.
"Salut tout le monde, la forme, moi ça va super en ce moment, youhou génial, life is trop bien quoi j'ai envie de dire, hahaha."

Là, le fameux APVA (Ami Pas Vraiment Ami) la voit, se lance vers elle, manque de tomber et se jette dans ses bras, avec un peu de reste de vomi sur son t-shirt où est inscrit "Take the Best, Fuck the Rest" et lui fait une déclaration d'amour.

APVA "Suis...Si...Content...de te... VOUAAR."
Liliiom "... Moi aussi, APVA. Ah, toi t'a mangé du guacamole, t'en as encore un peu sur ton..."
APVA "Tu saiiiis, tu m'as jourtou... Heu.. Toujours Vraim...Vraiment beaucoup plu... t'es beeeeelle..."
Liliiom "..."

Alors, juste pour te dire que ça fait juste genre... 2 ans que Liliiom le drague comme une malade*.

Liliiom "Okééé... Bon, je suis contente que tu me dises ça, même si t'es totalement bourré, mais c'est un peu ... tard."
APVA "Co...Comment ça ??"
Liliiom "Et bien, ça fait juste 2 ans que je te drague comme une malade (*voir plus haut, suivez un peu merde). Sans succès. Donc je me suis fait une raison."

Là, un regard de lucidité passe dans les yeux d'APVA.
Silence.
Et le monde autour se fige. Les autres personnes s'immobilisent. Plus de musique.
Il regarde Liliiom.
Et lui dit.

APVA "Putain. Si j'avais su. Si seulement j'avais su."

Donc là, comme d'habitude, Liliiom perd sa contenance.
Ne dit rien.
Liliiom pense "Non mais tu te fous de ma gueule ou qu... Il a dit si j'avais su. Il a dit si j'avais su."
Ils se regardent toujours.
APVA ouvre la bouche pour parler, quand soudain....




mercredi 25 août 2010

BURN OUT

Je suis officiellement en dépression.

(A part ça, ça va).

mercredi 18 août 2010

Lâcher une bombe

Tu vois ce que je veux dire ?

Quand tu es sur le point d'appuyer sur la case "envoyer".

Mais tes mains tremblent. Ton coeur s'emballe. Tu lis, relis, relis ce mail.

Tu sais qu'une fois transmis, la guerre sera lancée.

"Tu n'es pas faite pour la bagarre toi..." Me dit géniteur, lors de mon appel, où, défaillante, je lance un larmoyant "J'y arriverai paaaaaas, j'ai trop peuuuuuur."

Bon.
Ma main est sur la souris.
Je reste immobile.

"Appuie." (Bordel).

Me dit géniteur.

.
...
....

"Clic"

!

C'est fait !

"Héééé ben. Tu n'aimes pas le goût du sang ? En plus, ce sera le tien."

Ce que j'aime avec géniteur, c'est qu'il a les mots pour dédramatiser.

Et j'ai discuté avec la GS (Guerrière Syndicale). Elle est plus énervée que moi.

Le monde du travail est plus qu'une jungle. T'as des armes, des amis, des ennemis.

Et une citation de Mao pour t'aider à tenir :

"J'estime que l'absence d'attaque de l'ennemi contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nous faisons causes communes avec l'ennemi. Si nous sommes attaqué par l'ennemi, c'est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l'ennemi et nous. Et si celui-ci nous attaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres, c'est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation nette entre l'ennemi et nous, mais encore que nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail."

lundi 16 août 2010

Humeur de jour

JE SUIS ENERVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !

MAIS ALORS TRES TRES BEAUCOUP !

dimanche 15 août 2010

Aujourd'hui

J'ai fait du trampoline géant et je ne savais pas que ça détendait la vessie.

...

....

.....

Heureusement, il pleuvait.

jeudi 12 août 2010

Pensée du jour


J'ai envie qu'un garçon me prenne par la taille.

mercredi 11 août 2010

Hier soir



Hier soir,
j'ai mangé des nouilles chinoises devant la télé.
Dehors il pleuvait.
Les gouttes frappaient contre la fenêtre du salon.
Un vrai temps de rentrée.
Pourtant c'est encore l'été.
Seule j'étais, Coloc perdue dans les Carpates ou quelque chose comme ça.
Seule j'étais, le téléphone restant tranquille.
Pas de petite enveloppe qui clignote.
Je regardais un film un peu gnan gnan sur TF1.
Et pourtant.

J'étais bien.

Je repensais à ce mois de rêve.
Le souvenir heureux de ce temps passé me remplit.
ça fait comme du coton qui fleurit dans la tête.

Et j'étais bien.

Tout va bien.

"La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient."
Gabriel Garcia Marquez

mardi 10 août 2010

Ouhla !

1 mois sans écrire.

Bien.

Voilà, voilà quoi.

Ah oui, selon belle maman, j'ai une vie "trépidante".

Parce que de retour d'Avignon, lundi matin, le DG (Directeur Gougnaffier) m'a dit :

" Vous êtes virée."

...

" Non, je déconne."

...

" Non, en fait non, vous êtes vraiment virée."

(En gros hein).

Donc voilà.

Changement de taf, de vie.

C'est peut être un signe.

D'essayer de faire ce que j'aime vraiment de vraiment en vrai.

Comme ce que j'ai fais pendant 1 mois.

Faire de cette petite vie un grand rêve.

Et en plus, j'ai plein de projets, plein d'idées.

Suffit de fermer les yeux et de se lancer... Non ?

Allez, à 3 :

1...

2...

Et...



dimanche 11 juillet 2010

Une claque... Une claque

Il faudrait changer les paroles.



Ce n'est pas full sentimental.

Plutôt claque sentimentale.



La scène.

Un garçon qui envoit des signaux (un appel à 1h du matin, une promesse de se revoir bientôt).

Une fille qui espère, qui attend.

3 semaines à se dire : Il va arriver, je vais le voir et...

3 semaines à imaginer des scénarios, des histoires.

Tout du moins une.

A montrer aux copines le profil sur facebook, à attendre leur assentiment : "Alors ? Alors ?"

Et puis... Et puis.



ça aurait pu se passer dans un film.

Je ne l'attendais pas, prise dans mon quotidien.

J'arrive devant le théâtre, en retard.

Contrejour.

Il est là.

Moi "Oooh ! Mais, mais tu devais arriver dans quelques jours !"

Putain, je suis même pas maquillée.

Lui " Oui, je suis finalement là plus tôt."

Boum. Boum. Boum. Je n'entends pas, mon coeur bat trop vite.



Et là.



Lui "Je te présente MC." (Ma Copine)

Tour de prestidigitation.

Il sort de derrière son dos une petite blonde souriante.

Tiens.

Mon coeur ne bat plus.

Comme d'habitude, je ne dis rien.

Facade.

Je dis simplement bonjour à la petite blonde. Ah... Chez elle, c'est 3 pour la bise.

Reprends toi.

Moi "Alors, tu viens voir la pièce ?"

Lui "Ben non, je l'ai déjà vu."

Moi "Ok, bon, heu. Je dois te laisser."



...



Pourquoi je n'arrive pas à sortir des répliques cinglantes au bon moment ?

J'ai vraiment un problème de timing.



Ou je suis trop naïve.

Ou je suis grave.

Ou les deux.

Maintenant c'est décidé, j''arrête d'attendre.

vendredi 9 juillet 2010

Aujourd'hui

Je demande à M. Rigolo, d'une voix fluette :

"Dis, diiiiiiiiis, tu me trouves grosse ?"

Sous entendu : "T'as intérêt à me dire que je suis mince et belle."

Mais bien évidemment, les hommes en général et M. rigolo en particulier, ne connaissent rien à la psychologie féminine.

D'où la réponse imminente dudit bipède mâle sans plume :

"Non, tu n'es pas grosse. Tu es moyenne, mais classe confort."

...

Connard.

lundi 21 juin 2010

Les sushis de la mort

Et oui, j'ai échappé de peu à la mort.

Tout commence dans la rue.

Il est 22h30, heure locale.
Dimanche soir.

Nous venons de nous faire éjecter d'une pizzeria et nous cherchons un endroit où l'on pourra manger.

Nous sommes 4 :

- La comtesse,
- Odile,
- GCS (Grand Comédien Sympa) et
- Moi-même.

On marche dans cette froide nuit précédant l'été (réchauffement climatique ? Mes couilles).

La comtesse nous parle de cet endroit où l'on peut manger des sushis à volonté.

"Chouette. Let's go."

Nous ne savions pas ce qui nous attendait...

La serveuse nous dit que nous avons 50 minutes avant la fermeture.
No problemo.

La serveuse nous dit que s'il reste un seul sushi dans l'assiette, nous aurons un supplément de 5 euros par personne.
No problemo.

On commande des sushis à tire larigot. On avait la dalle.

Et les sashimis, "ça glisse tout seul".

Et puis "on prend 2, 3 makis au saint moret ?"

"Et les brochettes, elles sont si bonnes..."

"Surtout celles au boeuf/fromage!"

La commande est passée.

10 minutes plus tard, la serveuse nous amène nos plats.

Pour te donner une vague idée de ce qu'il y avait dans nos assiettes respectives, dis toi que ça ressemblait à ça :



Là on s'est regardé.
On a d'abord cru que les sushis avaient été soumis à des rayons radioactifs qui les multipliaient par 3.
On a tenté de les mettre entier dans la bouche.
Tiens, je ne savais pas que les grains de riz, ça pouvait ressortir par le nez.


On commence à se rendre compte qu'on ne va pas y arriver.


Odile prend une photo des sushis transgéniques.
GCS se prend la tête, devient blanc, et tente d'enfourner, la main tremblante, un méga maki à l'avocat dans sa bouche.
La comtesse triche et dit qu'elle a tout fini.
On n'en peux plus.


Il nous reste 15 minutes.


La comtesse dit : "Ok. Il nous faut un plan d'attaque. Faut faire disparaître les preuves accablantes."
On se regarde.

Et on a déployé des trésors d'imagination.
On a essayé d'en coller sous les tables. J'ai même vérifié si y'en avait pas sous les autres.

La comtesse a apellé la serveuse pour demander si le riz, ça compte aussi.
"Bien sûr que ça compte !"
Alors, on a caché quelques grains sous la décoration.

On a ouvert nos serviettes en 2, et hop, hop, Magie.
Mon sac se transforme en doggy bag de sushis.
+ 10 kilos (au moins 15 sushis l'ont parfumé. Je suis l'amie des chats du quartier).


Plus que 2 makis qui restent sur la table.
On se regarde en chien de faience.


Ah non, on ne s'est pas donné tout ce mal pour rien !


Bon, qui se dévoue ?


GCS en prend un, perd encore de la couleur, mais arrive à le manger.
La comtesse et Odile déclarent forfait.
Je me désigne.
Le prend dans ma bouche.
Et là, la même sensation DU verre, celui que tu bois en trop. Celui qui te fait basculer du côté obscur de la force.

Sauf que là, c'était : "Le maki de trop."

(Bon titre ça).

J'ai un haut le coeur.
Je me lève.
Je vais aux toilettes, tournant ma tête, car les makis, aussi, avaient subi des mutations et me faisaient ressembler à un hamster boulimique.
Et en l'évacuant, je me suis demandé combien de clients avaient fait la même chose que nous.

Enfin bref, on a quand même bien ri.

Même si on s'est furieusement approché de la ligne maudite des sushis.


Je n'en mangerais plus avant la prochaine année bisextile.
Au moins.

vendredi 18 juin 2010

Les hommes...


Les hommes...

Me fatiguent.


Je ne sais pas pourquoi le terme "mauvaise foi" est féminin.


Les hommes...

M'épuisent.


Je ne sais pas pourquoi le terme "lâcheté" est féminin.


Les hommes...

Me désespèrent.


Je ne sais pas pourquoi le terme "fuite" est là encore féminin.


Sémantique de merde. (Toujours féminin).


Entre celui qui :


- Me parle de mes seins au bout de 15 minutes de dialogue,

- S'installe avec mon (Ex) meilleure amie,

- Part plus tôt de la répétition la veille du spectacle pour voir un match de foot,

- M'appelle à 4 heures du matin alors qu'il est maqué,

- M'envois des messages à rallonge car je n'accède pas à son désir et m'en veux pour ça,

- Ne me donne plus signe de vie,

- M'a posé 2 lapins,

- Ne m'a pas aimé,

- Ne m'aime pas,

- Ne m'aimera jamais,

- M'a oublié.


Je suis gâtée.


Je crois que les hommes sont borgnes.

Il leur manque un oeil pour voir ce que les femmes leur offrent.

Leur corps, leur coeur.

Ils le reçoivent comme un dû.


Alors que c'est un don.


"Je ne sais pas si le coeur des femme est plein de surprises mais celui des hommes est bien monotone dans sa lâcheté." François PARTURIER


lundi 14 juin 2010

Au bord de l'eau

Au bord de l'eau saumâtre, nous sommes trois.

Moi,
La Comtesse, qui se roule un joint
Et l'Acteur, avec un grand A.

On discute des relations hommes/femmes.

Inépuisable comme sujet.

L'Acteur : Bon. (A moi) Quand est ce qu'on boit un verre, tous les deux, pour parler...Tout ça quoi.

Moi : Regarde bien les mots qui sortent de ma bouche : JE NE COUCHERAIS PAS AVEC TOI.

L'Acteur : Mais qui te dit que j'ai envie de coucher avec toi ? Tout de suite, je veux juste te connaître un peu mieux, c'est tout....

Moi : Elle est nulle ta technique.

L'Acteur : Ah ouais ? Bon, d'accord, mais pourquoi tu ne veux pas coucher avec moi ?

Moi : Il te faut absolument une raison ? Je n'en ai pas envie.

L'Acteur : Mais pourquoi ?

Moi : Parce que t'es un baiseur. Et que je n'aime pas être un numéro.

L'Acteur : Non, je ne suis pas un baiseur, je profite de la vie, c'est tout.

Moi : En sautant sur tout ce qui bouge ?

L'Acteur : Non, mais je ne vois pas le mal. Si une fille me plaît, pourquoi est ce que je me retiendrais d'aller la voir et de passer un bon moment avec elle ?

Moi : Dans notre société occidentale qu'est la nôtre, je suis malheureusement conditionnée par un principe de base qui est celui de la fidélité. Mais ton hermétisme profond envers ce mot m'empêche de partager des secrétions avec toi.

L'Acteur : Me fais pas croire que tu as des principes, ma belle.

Moi : C'est vrai que j'ai souvent cédé à la facilité, mais justement, j'en ai marre.

L'Acteur : Mais pourquoi ? "Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder."

Moi : T'as vu comment il a fini Oscar Wilde ? Pardonne moi du peu. Et si on cède à tous nos désirs, on se perdrait nous-même. Et surtout, on en serait esclave.

L'Acteur : Tu t'empêches de vivre, c'est du gâchis. Tu refuses le plaisir.

Moi : Mais pas du tout ! Au contraire ! Seulement, à la quantité, je préfère la qualité. Tout est si rapide aujourd'hui. On baise avant même de chercher à connaître l'autre, je trouve ça dommage.

L'Acteur : Mais pourquoi perdre ton temps ? C'est possible de trouver quelqu'un avec qui tu couches tout de suite, et après, ben... ça peut marcher. Et c'est en multipliant les conquêtes que tu peux tomber sur la perle rare. Alors que si t'attends 2 mois et qu'au final, ça se passe mal au lit, tu auras fait tout ça pour des cacahuètes. Et ce n'est pas parce que tu fais poireauter le mec qu'il va t'aimer. Réveille-toi Cendrillon.

Moi : Non, je ne suis pas d'accord avec toi. D'abord, quand tu attends avant de faire l'amour avec quelqu'un, le désir de l'autre peut monter, il est plus fort, donc plus intense. Cet "avant", c'est tellement bon. Pourquoi ne pas plus profiter de ce moment où on l'on se rapproche sans encore se toucher ? Et puis honnêtement, avec combien de filles avec qui tu as couché le premier soir es-tu resté ?

L'Acteur : Heu....Ouais, soit. Enfin bref, on n'a pas la même vision des choses.

Moi : C'est sûr. Toi, tu préfères foncer, moi je préfère prendre mon temps.

La Comtesse : Donc, si je comprends bien, tu préfères aller au restaurant, avec petits lampions et musique, et l'Acteur préfère le macdo, c'est ça ?

...

L'acteur : C'est ça.

Moi : Bien résumé.

samedi 12 juin 2010

Des mots

"Le pardon est le nom que donnent à l'amour les gens qui aiment mal. La terrible vérité est que nous aimons tous mal. Nous avons besoin de donner et de recevoir le pardon chaque jour, à chaque heure de notre vie. C'est le grand travail de l'amour au sein de la confrérie des faibles, qui n'est autre que la famille humaine." Henry NOUWEN.

...

...

...

Bordel, ce que c'est beau.

mercredi 9 juin 2010

Et ben moi...

Plus tard, je veux être réincarnée en Lady Gaga.

Moi aussi je veux me faire tripatouiller par des mecs en short moulant qui ont la coupe du bonhomme d'Haribo.

D'abord...

Re.

Je rechute.

Je retombe.

Je n'arrive plus à respirer ce matin.

Mes poumons me relancent.

Je constate le score minable de mes leucocytes, bien en dessous de la norme, sur les résultats que j'ai récupéré.

Je ne retrouve plus la force.

Je voudrais dormir et retourner me cacher sous ma couette bleue avec des nuages.
Je voudrais tout oublier, ne plus revivre ces instants douloureux qui me font culpabiliser.
Je voudrais raccrocher et envoyer chier ce retors de Docteur qui me prends tout mon temps.

Je n'arrive pas à me regarder dans le miroir et à aimer ce que je vois.
Même si les yeux redoutables de Coloc d'amour me disent le contraire.

Mon coeur et mon corps ont crevés.

jeudi 27 mai 2010

Mon cadeau


J'aime ma famille !

C'est fait.

Aujourd'hui, c'est fait.

I have Done it.

...

Je suis passée dans la tranche des 25/30 ans.

Fini les avantages 12/25.
Fini la carte SNCF.
Fini les réducs Cinéma.
Fini les "Oui" à la question : "Vous avez moins de 26 ans ?"

Et bonjour les messages, comme celui que j'ai reçu ce matin de " à imprimer.com" :

"Pour fêter ce jour ensemble, voici une citation de Robert Sabatier : "La vieillesse, c'est le temps où les anniversaires ne sont plus des fêtes."

...

Ok, alors, "à imprimer.com", non seulement je te blackliste, mais en plus je te chie à la raie.

mardi 25 mai 2010

Ce matin, dans le métro

Ligne 13, bienvenue en enfer.
Je suis ecrasée contre l'aisselle d'un inconnu.
Derrière moi, une voix grave s'exclame :

" Hé ben ! En 1945, les gens ne voulaient pas monter dans les wagons, et là c'est le contraire. MOUARF."

...

La semaine débute tout en subtilité.

jeudi 20 mai 2010

Rodrigo Garcia

Si tu as neuf ans et que tu vis à Lisbonne,
tu vas au McDonald’s le dimanche.

Si tu as neuf ans et que tu vis à Cuba,
tu vas sucer la bite d’un Italien.

Si tu as neuf ans et que tu vis à Bruxelles,
tu vas au McDonald’s le dimanche.

Si tu vis en Bolivie,
tu vas à la mine pour les Américains.

Si as neuf ans et que tu vis à Florence,
tu vas au McDonald’s le dimanche.

Si tu vis en Afrique,
tu couds des ballons pour Nike.

Si tu as neuf ans et que tu vis à New York,
tu vas au McDonald’s le dimanche.

Si tu as neuf ans et que tu vis en Thaïlande,
tu dois te laisser enculer par un Australien.

Après, deux avions se paient deux gratte-ciels
et les gens s’étonnent.

samedi 15 mai 2010

Fallen Princesses

Dina GOLDSTEIN, photographe canadienne, offre une vision cynique des princesses de Disney.


Que s'est -il passé depuis le conte de fées que l'on nous avait raconté ?

Et si nous plongions nos héroïnes dans notre quotidien cru, réaliste, froid ?

Une violence sublime.


Blanche Neige est une femme au foyer désespérée.


La petite sirène travaille en CDD au marineland.







Le petit chaperon rouge est devenu obèse (et a dû manger tous les petits pots de beurre, vu que maintenant elle bouffe du macdo).








Belle est accro à la chirurgie esthétique.










Yasmine... Fait la guerre ? Est une terroriste ?










Cendrillon devient un pilier de bar.







princess06.jpg (658×437)



La belle au bois dormant a dépassé l'âge de la retraite.







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C'est la plus dure pour moi. Rapunzel et sa (feu) mèche de cheveux dorés.



mardi 11 mai 2010

Les fauteils sont rouges

Les fauteuils sont rouges.
Le sol est tapissé de léopard.
Les murs sont recouverts de lourdes teintures pourpres, de miroirs rococo et de dorures entortillées autour des tableaux de maître.
C’est dans cette ambiance feutrée que m’a emmenée LBGQLS.
Le Beau Gosse Qui Le Sait.
OUI, JE SAIS.
Ayant refusé un fast fucking, fast throwing avec lui, Monsieur LBGQLS, qui ne doit pas avoir l’habitude du son « non » prononcé par une voix de femme s’enroulant autour de son oreille, a souhaité m’offrir un autre verre.
Miracle ?
Non.
Tristement prévisible.
Mon accord flatté l’était tout autant.

Il m’emmène donc dans ce boudoir huppé, dans lesquels des mannequins taille 32 s’affalent avec grâce, tenant de leurs longs doigts fins des coupes de champagne qui pétillent au bout de leurs bras. Elles secouent leurs cheveux et leurs rires cristallins emplissent la pièce, bercée par des notes de jazz, ambiance in the mood.
Une vieille dame outrageusement maquillée, assise sur un grand fauteuil doré, tenant une canne dans sa main droite, nous adresse un « bonjour ». Je crois reconnaître les notes graves de la voix de Jeanne Moreau. La veille dame fume un gros cigare et nous sourit, nous désignant de la main The place to be.
Je me suis sentie rétrécir à vue d’œil et je dois faire un effort surhumain pour donner l’impression d’être aussi à l’aise que les sirènes étalées sur les teintures rouges. Je calme les tremblements de mes mains et fait taire cette voix qui me murmure

« Mais que fais tu ici ? »

Je lui souris. Lui aussi.
Un homme portant la moustache de Dali nous fait asseoir et nous emmène aussi sec deux coupes de champagnes dans une pirouette maîtrisée, suivi d’un suraigu « J’arriiiiive tout de suite ma chérie ! » lancé vers la main qui s’agite dans le fond de la salle.
LBGQLS lève sa coupe. Il me dit
« Tu es classe comme fille. »
Je ne peux réprimer le tremblement ultime de ma main qui s’échappe et lui renverse une partie du contenu de ma coupe sur lui.
Je murmure des « Oh mon Dieu, je suis désolée, pardon, je suis tellement maladroite. »
Et lui, me sourit et me dit : « Rappelle moi de ne plus te faire de compliments. »
Ses yeux, tellement surs de lui, qui s’attendrissent sur ma gêne, m’agacent au plus profond de moi.
Non, je ne suis pas cette fille intimidée par les gens qui suintent le fric, les ambiances chic, hype, où la coupe de champagne est à 40 euros.
J’arrête d’éponger le champagne. Je le regarde. Je lui dis :
« Je ne suis pas à ma place ici. »
Lui « Pourquoi ? Bien sur que si. »
Moi « Non. Ce n’est pas moi. »
Lui « Si tu veux réussir dans le cinéma, va falloir que tu passes par là. Que t’apprennes et que tout le monde saches qui tu es, que tu te comportes en reine. Parce que ce sont les reines qui font des films. Ce sont elles qui ont le premier rôle. Pas la roturière. »
Moi « Je ne veux pas être cette reine là. »
Lui « Tu rêves. »
Moi « Mais heureusement que je rêve. Et je continuerais. Je suis persuadée que je peux choisir le monde dans lequel je veux vivre. »
Lui « Non, c’est lui qui te choisit. »
Moi « Je ne crois pas »
Dieu. Ce qu’il est beau. Mais pourquoi est-il si beau ?
Lui « Tu me plais. »
Argh. Putain, ce n’est pas vrai. Revoilà les tremblements.
Lui « Je veux te revoir. »
Moi « Tu es marié et tu as une petite fille. »
Lui « Je suis en train de quitter ma femme, ça ne va plus entre nous.»
(Je me retiens à la table pour ne pas hurler de rire face à cette réplique dont les quotas d’utilisation ont dû dépasser le million.)
Moi « Rappelle moi le jour où tu l’auras fait, j’entends celui où tu auras pris tes affaires, déposé ton alliance sur la table de nuit et poussé la porte de ton nouvel appartement. »
Lui « Tu es une fille bien. »
Moi « Flatter mon ego ne me fera pas coucher avec toi. »
Lui « Quel dommage. »
Maîtrise de la situation.
1, 2, 1, 2.
Pense à quelque chose de totalement antisexuel.

Cake à la banane.

Et merde…

Il m’embrasse sans me demander mon avis.
Un courant électrique parcourt ma colonne vertébrale.

Connexion Synaptique de la Raison intervient et me dit : « Alerte ! Alerte ! Calme tes ardeurs. Cet homme est marié et cherche juste à t’en mettre plein la vue pour avoir ce que tu lui as refusé la dernière fois. Réveille toi vite avant qu’il ne soit trop tard pauvresse ! »

J’ouvre les yeux.
Je me recule.
LBGQLS « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? »
Moi « Rien. Je pense à… Rien. Tu veux bien me ramener chez moi, s’il te plaît ? »
Ce que le LBGQLS fait.

Derrière son scooter, avec le froid qui me mord les jambes et le visage, je pense à une personne et un violent élan de tendresse m’envahit.

LBGQLS me dit « Je te rappelle et on se fait une bouffe cette semaine ? »
Moi « Si tu veux. »
Il semble découragé par mon absence de motivation.
Ultime baiser déposé au bout de mes lèvres.
Plus rien depuis.
Aucun appel.

C’est mieux. Je ne sais pas si j’aurais pu me maîtriser et jouer à ce jeu encore longtemps.
C’est vrai ce que l’on dit finalement.

Notre pire ennemi, c’est nous.

mercredi 5 mai 2010

Raaaaaaaaa

MAIS BORDEL C'EST QUOI CE FROID !

mardi 4 mai 2010

Conte de fée


Un conte oublié.
Voici le conte le plus court que tu n'aies jamais lu.
Il était une fois une jeune fille qui demanda à un garçon s'il voulait se marier avec elle.
Le garçon lui répondit "non".
Dés lors, la jeune fille vécut toujours heureuse, sans laver, ni cuisiner, ni repasser pour personne, en sortant avec ses amies, en baisant avec celui qu'elle voulait, en travaillant et dépensant son argent comme elle le voulait.
** Fin **
Le problème, c'est que depuis que nous sommes toutes petites, on ne nous a jamais raconté ce conte.
Et ils nous ont bien foutues dans la merde... Avec ce putain de Prince Charmant.
Je rajouterais, personnellement, ce putain de Prince Charmant que tu rencontres, genre par hasard, au détour d'un buisson, alors qu'il te suivait en lousdé ce gros pervers avec ses collants moules boules qui lui donne l'air d'une tarlouze. Et s'il porte ces collants et son moule bite, c'est parce qu'il sort d'une partouze avec les 3 petits cochons et bouton d'or, même que le grand méchant loup a tout filmé sur sa cam et qu'il se repasse le film avec le petit chaperon rouge le samedi soir parce qu'ils s'emmerdent.
Oui.

Je suis une grande romantique.
Et je crois aux contes de fées.

dimanche 2 mai 2010

Il pleut.

Il pleut.
Il est 19h11 et j'ai passé ma journée à trainer.
La fenêtre est ouverte et c'est bon d'entendre la pluie.
Je repense à la soirée d'hier...
Drôle de soirée.
Où sans le prévoir, je me retrouve dans l'appartement de beaux et jeunes comédiens.
Où celui que je considère comme étant le plus beau de la soirée m'invite, après m'avoir regardée, à m'asseoir prés de lui.
Appelons le BGQLS.
Le Beau Gosse Qui Le Sait.
C'est drôle.
J'ai eu l'impression d'être la favorite du roi.
Pour un moment. Un instant.
Avant la prochaine.
J'étais flattée, mais pourtant, mon statut précaire de préférée m'angoissait.
Pour combien de temps allais - je plus compter que les autres ?
Je le savais pourtant. Je le savais bien.

Je suis montée avec lui sur son scooter.
Il me montrait tous les endroits qu'il connaissait, dans lesquels il avait joué.
Il me disait qu'il ne pouvait pas s'empêcher de se la raconter avec moi.
J'ai souris.
Je me disais que la fille derrière ce BGQLS, c'était moi.

Nous sommes allé dans un bar.
Un bar de comédiens.
Les gens se regardaient, s'observaient, se jaugeaient.
Je ne me sentais pas à ma place.
"Tu es trop simple pour eux."
M'a dit un gars.
Je n'ai pas su comment le prendre.
Je veux pourtant faire de ce métier ma vie.
Mais je ne me suis pas sentie bien dans ce monde là.

Une fille est arrivée. Clairement amoureuse de BGQLS. Comme le nez au milieu de la figure.
Une fille très mignonne. Qui passera à la casserole. Comme beaucoup d'autres, j'imagine.

Elle m'a détestée.

Nous sommes allé dans un autre bar.
Il dansait avec moi, me disait qu'il me kiffait. Il m'embrassait.
Je n'arrivais pas à croire que je pouvais l'intéresser.
Pourtant, j'étais clairement celle qui avait été désignée pour la soirée.
La fille amoureuse a dansé avec lui elle aussi.
Et moi, j'étais à côté, sirotant mon verre. Attendant qu'il se tourne vers moi.
Je me sentais tellement passive.
Je n'aimais pas être celle là.

Nous sommes retourné dans l'appartement de l'ami de mon amie.
Il m'a fait danser sur du Gainsbourg.
La fille amoureuse le regardait, assise prés de la fenêtre.
A un moment, il s'est allongé à même le sol, dans cet appartement vide que son ami venait à peine d'avoir.
La fille s'est allongée prés de lui.
Et moi, assise plus loin, je l'attendais toujours.
Je me suis détestée encore une fois.

La fille amoureuse est finalement partie. En me déposant deux bises rageuses sur les joues.

Nous avons passé le meilleur moment de la soirée, sur le matelas posé à même le sol, à rire comme des gamins avec mon amie et ces 2 beaux mecs.
De temps en temps, il m'embrassait.
Je me sentais tellement petite.
Et puis, il m'a dit : "On va chez toi."
Je dis oui.

Mon amie me souffle à l'oreille, avant de partir : "Il est marié et à une petite fille d'1 an."
...

Je monte sur son scooter.
Je me sens vide, triste.
Il me demande si j'ai des préservatifs chez moi et sors de la monnaie de sa poche pour en acheter, au cas où.

Cet aspect logistique des choses finit de m'achever.

Il me dépose dans ma rue, me demandant si son scooter n'est pas trop loin.
J'enlève mon casque.
Moi "Je dois te dire quelque chose."
Lui "Quoi ? Qu'est ce qu'il y a."

Moi "Il y a que je n'ai pas envie d'être de la chair pour ton canon, de me sentir vide une fois que tu m'auras remplie, d'être réduite à un numéro, un vague souvenir, une nuit qui s'efface parmi toutes les autres. Je n'ai pas envie d'être un fantôme qui s'évapore au creux des draps, de me sentir seule parce que je sais que je ne te reverrais pas. Je n'ai pas envie de voir le visage de ta femme, de ta fille, pendant que tu me pénétreras. Je n'ai pas envie de tomber dans cette facilité, de me conduire en fille passive qui n'aura rien choisit et qui se sera faite baiser, au sens propre du terme."

Bien sur, je n'ai pas dit ça.
J'ai dit quelque chose de beaucoup plus accessible.

Moi "Je ne couche pas. Le premier soir. Je peux t'héberger, mais ne t'attends à rien d'autre."
Lui "Donc, si je viens chez toi, on ne couchera pas ensemble ?"
(bravo)
Moi "C'est ça."
Lui "Ok. Ben je rentres chez moi alors. Allez, salut."
Il m'embrasse.
Et part, sans demander son reste.
Ni mon numéro de téléphone.

Je montais mes escaliers.
Je me disais que je devrais faire demi tour, remonter le temps.
Après tout, j'aurais pu passer un bon moment.
Mais après ? Après tout. Après quoi ?

Je suis dans mon lit.
Je me dis que j'ai choisi.
ça me suffit à me dire que j'ai pris la bonne décision.
Parce que c'est moi, moi seule, qui choisit à quoi peut ressembler ma vie.

Et je refuse, de tout mon être, la facilité et la vacuité des relations humaines.

vendredi 30 avril 2010

Un dernier verre ?

Pensée du jour

Quand un homme t'encule, ne bouge surtout pas.
Il pourrait jouir.

samedi 10 avril 2010

Je reviens

Ouais.
Pas de trompette, je me glisse doucement dans cette ancienne couette qui me manque.
Parce qu'aujourd'hui j'ai hurlé devant un bateau mouche pour faire la promotion de ma pièce. Qui se joue depuis janvier. Qui a même permis que Marina Fois me laisse un message sur mon répondeur. No deconning.

Heureuse.
D'être là.
D'être moi.
D'être en vie.

http://undernierverre.free.fr

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...