mercredi 29 octobre 2008

Inspiration




Hier, Essai numéro 1 m'a dit que le blog manquait d'inspiration ces derniers temps.

Je vais donc lui prouver le contraire.

...

Hier, j'ai pété sur mon chat.

Voilà.
Le blog est un chef d'oeuvre.

mardi 28 octobre 2008

Les 6 mensonges les plus courants

Le chèque est parti ce matin.

La villa est à cent mètres de la plage.

Vous avez de la chance, il ne nous en reste plus qu'un en stock.

C'est pas pour l'argent, c'est pour le principe.

Je suis tombée par hasard sur un réality show, et...

La taille n'a aucune importance.

Jeff GREEN.

vendredi 24 octobre 2008

Je pars

Cadeau un : des bougies parfumées qui sentent plein de chose



Cadeau 2 : du papier à lettres avec des bijoux dessinés à l'aquarelle

Cadeau 3 : un parfum qui sent le vieux et la vieille




Donc, tout ça, c'est mes cadeaux de départ.

Parce qu'aujourd'hui, c'est mon dernier jour à B.
ça faisait quand même plus d'un an que j'y travaillais.

ça me fait bizarre de me dire : c'est la dernière fois que je distribue "le monde", la dernière fois que je déplie les factures à plusieurs zéros, la dernière fois que je prends ma voix d'hôtesse pour dire "Paris B., Bonjour."

Alors, j'ai envoyé un petit mail collectif pour dire : salut les gars, je m'arrache.
Enfin, tourné plus ou moins comme ça.

Hé ben j'ai reçu plusieurs réponses.
Mais y'en a une qui m'a sciée, c'est celle là :

"Chère L.,
je ne suis pas au bureau aujourd'hui et ne pourrai donc pas vous saluer de vive voix.
Merci pour votre gentillesse et votre efficacité.
C'était un vrai plaisir de vous voir tous les jours.
Avec tous mes voeux de réussite pour votre avenir.
Sincèrement.
JCB."

JCB, c'est le PDG. Le big big chef.
Alors ça m'a fait moult plaisir.
Déjà, qu'il se souvienne de mon prénom, et qu'il me dise toutes ces gentillesses.
ça me fait un petit picot au coeur de partir.
Je me dis "encore quelque chose qui se termine".

Surtout que la glande sur Internet, c'est fini.
Parce que mon prochain boulot... ça va plutôt être heu... L'enfer ?
Bon, j'ai encore une semaine de répit, tu notes.

Je vais pouvoir faire ma régressive et emmener mon linge sale chez génitrice, regarder la télé avec des chaussettes en grosses laines, ne pas me coiffer, subir les remarques d'essai numéro un, jouer aux cartes et gagner en trichant avec géniteur, et repartir 3 jours en jeu de rôle avec essai numéro 2, où je vais jouer le rôle d'un farfadet (... C'est bon, ça va hein) qui fait chier tout le monde à poser rien que des questions gênantes (comment ça, ça change pas?).



Bye bye B....

Mikael Vendetta



Définit comme étant "le buzz du net."
Découvert par Ex coloc non assermentée.

Mais moi, je me demande, quand je le vois, et que je l'entends surtout :
Est t'il sérieux? "Êtes vous réel ou est ce que c'est un gag?", comme lui a demandé Morandini.
Parce que si c'est un gros coup de bluff, je tire mon chapeau.

Mais s'il est sérieux...

Mince alors.

Et s'il existait vraiment? Parce qu'une telle mégalomanie, ça choque un peu quand même.

Espérons qu'il ne se rende pas compte que ce buzz médiatique est comparable, même s'il le nie, à celui de Cindy Saunders : autrement dit, on prend un personnage grotesque et caricatural à l'extrême, on le médiatise pour que les gens puissent bien se foutre de leur gueule.

Ce qui est grave, c'est que ces mêmes personnages ne se rendent pas compte que cette mise en avant n'est basée, au mieux, que sur du vent, au pire, sur l'infirmité de l'essence même de leur être : inexistant au possible.

Des marionnettes qui sont convaincues qu'elles n'en sont pas moins vivantes.

Je n'aimerais pas être à leur place.

Non, rectification.

Je n'aimerais pas me réveiller si j'étais à leur place

mercredi 22 octobre 2008

Elle est bien bonne




"C'est deux gars qui discutent.

- Moi, j'ai eu 14 garçons. Encore un et je monte une équipe de rugby.

- Ben moi, j'ai eu 17 filles. Encore une et je monte un parcours de golf."

Ah purée... Il était bon ce Coluche... Inimitable

mardi 21 octobre 2008

Une Fatwa contre Mickey


Un cheikh saoudien vient d'appeler au meurtre de Mickey, sous prétexte que le Coran commande de tuer des souris.
Les rongeurs sont "des agents de Satan" qui doivent mourir et Mickey n'échappe pas à la règle.
Sa faute? Rendre les souris sympathiques aux yeux des croyants...
Soad SALAH, une prêcheuse qui anime des émissions religieuses très populaire s'est elle-même offusquée de cet édit : "Il est illogique de traiter un personnage de dessin animé en tant que souris vivante et de vouloir le tuer."
Au moins, en Arabie saoudite, personne ne songera à manger Porcinet...

Source : Marianne du 11/17 octobre

vendredi 17 octobre 2008

Mocheté à vendre


Attention affaire : des caches oreilles Missy Elliot en promotion.
Si tu aussi tu veux ressembler à un rappeur qui s'est fait mordre par un loup garou en plein slam,
Si toi aussi tu veux shaker ton booty sans attraper avoir le rythme parce que t'entend rien avec deux ronds poilus sur les oreilles,
Bref, si toi aussi tu veux faire ta maline en te disant ba ba ba mais qu'est ce que je vais être classe avec mes caches oreilles noires poilues que même les mecs que je vais croiser, ils s'en remettront pas,
Ben achètes les, elles sont pour toi.
Y'a les mêmes en rose fushia ou canari.
Encore plus classe.

jeudi 16 octobre 2008

Le vin de merde



Et ça sort pas du Groland cette affaire là...

Je fais mon Amélie Poulain


Parce que c’était l’exercice de présentation au théâtre.

Face public, les bras le long du corps, je devais dire ce que je sentais.
« Je me sens nostalgique. »

Après, le prof te disait un mot, et sans réfléchir tu devais en dire un autre.
Genre il te dit « chaise », moi je réponds du tac au tac « table ».
Il me dit « père », je dis « loin »
Il me dit « mère », je dis « fragile »
Il me dit « sœurs », je dis « sourire »
Il me dit « solitude », je dis « présente »
Il me dit « rouge », je dis « défi »
Il me dit « vert », je dis « caca d’oie »
Il me dit « garçon », je dis « nombreux » (non mais quelle fille de mauvaise vie)
Il me dit souffrance, je dis « corps » (je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça)

Après il me dit, tu dis tout ce que tu aimes, en commençant tes phrases par j’aime.
Alors, au début, je ne savais pas quoi dire.
J’avais faim. Alors j’ai dit :
J’aime manger.
Et puis un peu soif.
J’aime boire.
J’aime boire et manger.
Et je me rappelais qu’il y avait Grey’s Anatomy ce soir.
J’aime regarder la télé.
J’aime boire et manger devant la télé.
Là, y’a un mec qui a chuchoté « génial… »
Je l’ai regardé et je lui ai dit « t’as vu un peu quelle poésie hein !»
Le prof m’a dit : Souviens-toi de ce que tu aimes. Ce que tu aimes vraiment.

Je réfléchis.
Je ferme les yeux.
Et je me rends compte que ce que j’aime, c’est vachement loin en fait.
Ça remonte à une époque où les souvenirs sont ce qu’ils sont : petits, vagues, presque vivants.
Alors j’ai commencé à dire ce que j’aimais vraiment.

J’aime le bruit du vent dans la cheminée.
J’aime me coucher le soir sous ma couette encore froide et entendre la pluie qui commence à tomber.
J’aime marcher pieds nus dans l’herbe.
J’aime fouiller dans les recoins de ma maison avec mes sœurs pour trouver les cadeaux de noël. J’aime bien Noël d’ailleurs.
J’aime bien décorer, enfin, surcharger le sapin qui ne ressemble plus à rien avec toutes les décorations accumulées depuis 1987.
J’aime laisser ma main le long d’une vitre ouverte d’une voiture et sentir le vent qui la repousse.
J’aime ouvrir la fenêtre de chez moi et tomber sur trois têtes de chevaux blancs qui me regardent.
J’aime regarder mon chien qui est très beau mais qui n’a pas compris le sens du mot « s’arrêter », et qui se vautre dans un mur, dans les escaliers ou dans mes jambes quand il va trop vite.
J’aime entraîner mes sœurs et mon père prés du château d’eau pour « regarder la vue », m’extasier et entendre leurs moqueries de loin.
J’aime qu’une vieille photo tombe d’un livre, d’un endroit poussiéreux, et me rappelle comment c’était avant, le genre de photo que tu as oublié, et quand tu la revois, d’un coup, tu fais un « ah ouaiiiiiis », et tu la regardes trois plombes avec un sourire un peu niais.
J’aime la neige qui scintille au soleil et qui t’aveugle.
J’aime lever ma tête vers ce soleil, et rester un peu comme ça, comme une adoratrice, pour sentir ses rayons qui réchauffent les parcelles de ma peau abîmée.
J’aime me sentir vivante et petite à la fois.

J’ai ouvert les yeux. J’avais oublié que j’étais devant des gens. Je les ai regardés un peu comme si c’étaient des intrus qui m’avaient surprise en train de faire une chose bizarre ou ridicule.
Je suis revenue parmi les vivants, revenue dans les temps présents.
C'est fou comme, lorsqu'on se souvient des choses, on peut les revivre et s'y retrouver.
ça fait du bien, mais ça rend triste en même temps.

mardi 14 octobre 2008

Hitman le Cobra



Ou comment le cinéma est devenu un septième art.

A noter la finesse des dialogues percutants.

Comme quoi, un bon doublage, ça fait quand même un film.

lundi 13 octobre 2008

Plagiat oblige quand Super mamie est de la partie

Aujourd'hui, je rends visite à ma grand-mère avec ma nouvelle petite amie. Nous buvons le café quand soudain mamie se penche sur la fesse gauche et lâche un énorme pet. Fière d'elle, elle ajoute : "Il avait pas payé son loyer, celui-là !"
Ma copine a entièrement recraché son café par les narines.

Non mais trop forte la super mamie!

Rachid au texas


Rachid, c'est un gars qui a décidé, genre pendant un mois, de traverser le Texas sur sa petite mobylette et de parler aux texans pour voir un peu comment que ça se passe là-bas.

Rachid n'est pas inconscient, il est juste très curieux.
Et puis c'est un bon choix, la mobylette, ça permet de fuir plus vite.

Moi, je pensais que ça allait être funky cette émission.
Ouais, bon, voilà, quoi.
C'est vrai qu'on est au Texas.

Et que, dans l'épisode d'aujourd'hui, notre Rachid va demander et voir ce qui se passe dans les prisons où les gens qui ont fait des choses pas trop jolies, se font griller, injecter du poison, ou pendre.
Bon, le Rachid, il pose un peu des questions dérangeantes pour les gens du coin.
Et puis il a réussit à trouver des manifestants contre la peine capital qui militaient devant la prison.

Ils étaient 4.

Ils disaient que les gens qui vivent au Texas, et qui sont comme partout, d'ailleurs, sont des gens généralement sympa, gentils et tout.

Mais incapable de se débarrasser d'une colère qui les tient pour de bon.

Le gars qui militait tenait une pancarte.
Y'avait écrit :

" Oeil pour oeil... Et le monde sera aveugle."

J'ai trouvé ça beau.

vendredi 10 octobre 2008

100ème message

Proverbe du jour :

"Il vaut mieux avoir des bourses en action que des actions en bourse."

jeudi 9 octobre 2008

Amusons nous

A faire des phrases funky !

Vous êtes du mois de...

Janvier : "J'ai couché avec..."
février: " J'ai lavé..."
mars: " J'ai fusillé..."
avril: " J'ai embrassé..."
mai: " J'ai léché... "
juin: "J'ai mis le feu à..."
juillet: "J'ai épousé..."
août: "J'ai découpé...
septembre: "J'ai frappé..."
octobre: "J'ai fabriqué..."
novembre: "J'ai kidnappé..."
décembre: "J'ai promené..."

Votre jour de naissance ?

1: Bob l'éponge
2: Une petite fleur des champs
3: Un cul de jatte
4: Dorothée
5: Un poisson rouge
6: Un morceau d'emmental
7: Un bisounours
8: Une ferrari
9: Paris Hilton
10: Une crotte de chien
11: Un furet
12: Les nibards de Loana
13: Une oreille du yéti
14: Le vibromasseur de Segolene Royal
15: Un nez artificiel
16: Bree van de Kamp
17: Un babouin
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: Un playmobile
21: Une huître d'Arcachon
22: Mon coiffeur
23: Lorie
24: Un ravioli au fromage
25: Un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: Un frisbee rose fluo
28: Un bouchon de champagne
29: Un cochon d'inde
30: Un toaster
31: Un poil

La première lettre de votre prénom ?

A: pour le bien de l'humanité.
B: Et alors?
C: Et j'ai eu un orgasme.
D: Dans l'unique but de sauver le monde.
E: Car on me l'avait gentiment demandé.
F: En chantant Titou le lapinou.
G: Car il (elle) avait insulté ma soeur.
H: Et ça pue.
I: Avant d'être enlevé par un extra-terrestre.
J: Dans un but purement lucratif.
K: Car j'aime la vie.
L: Et je me suis bien marré.
M: Pour me faire des amis.
N: Car c'était la dernière volonté de mon grand-père.
O: Et je me suis fait gronder par maman !
P: pour financer mes implants mammaires.
Q: Car il faisait beau.
R: Car je suis quelqu'un de gentil.
S: Et on peut dire que je suis douée pour ça...
T: Pour un biscuit à la fraise.
U: Car je suis un sacré coquinou...
V: Et ce n'était pas mal du tout!
W: Car je n'ai pas d'amis...
X: Pour la gloire!
Y: Et ça m'a un peu saoulé.
Z: pour passer le temps...

Quelle est votre phrase ?

Moi, ça donne : "J'ai léché un frisbee rose fluo et je me suis bien marrée."
Ah ben attends, on est autiste ou on ne l'est pas...

Celui de génitrice je l'ai trouvé pas mal : "J'ai fusillé Paris Hilton pour le bien de l'humanité."
Bravo !

mardi 7 octobre 2008

Quand Quentin masse des pieds


Hier, je parlais des relations SM entre les êtres humains.
Pas celles de tous les jours, hein, les banales où la complaisance et la rage sont de mise.
Non, la vraie.
Avec le plastique, le latex, et toutes ces belles matières.
Mon interlocuteur, adepte de ces pratiques, donc immédiatement cible de ma curiosité et de mes nombreuses questions m'a confirmé plusieurs choses que je pensais être vraies.

Tout d'abord, la plupart des dominants sont en fait des dominantes.
Ce sont les femmes les maîtresses.
Ce sont elles qui disent aux hommes qu'ils ont été de vilains garçons et qu'elles vont les punir.
Ce sont eux qui lèchent leur bottes et qui disent des "Oui maîtresse " pleurnichards.
Interlocuteur m'a dit que c'était une sorte de revanche sur la société, et que les femmes, aussi bien que les hommes, y trouvaient leur compte.
Comme si chacun jouissait du rôle qu'il n'a pas dans la vie de tous les jours.
Puisque c'est bien ça le principe : franchir les interdits, faire le contraire de ce qu'on nous dit de faire.
La transgression est donc la règle.

Ensuite, la plupart des dominés sont des hommes qui, dans la vie, ont un pouvoir sur les autres.
Par exemple, des hommes politiques, des PDG, des directeurs...
Ce sont eux qui s'abaissent le plus dans la domination sexuelle.
Et qui prenne donc le contre pied de ce qu'ils sont dans la vie réelle.
Je comprends sans comprendre.
Pourquoi ces hommes, qui ont le pouvoir dans la "vraie vie", vont ils prendre leur pied en devenant justement sans aucun pouvoir ? En étant à la merci d'une maîtresse cruelle et avide ?
Pourquoi cet espèce de relâchement, de renversement total de situation?
Car le pouvoir, c'est la recherche basique de l'homme. Enfin, de certains hommes.
De beaucoup quand même.
Alors, pourquoi le lâcher, même si c'est par jeu sexuel?
Et inversement, des gens qui n'auront aucun pouvoir sur les autres dans leur vie quotidienne, ce sont ces gens qui seront les dominateurs lors de ces soirées spéciales "j'te fouette parce que tu me le demandes."
La fête des fous.

Enfin, même si ces pratiques regroupent toutes les catégories sociales, interlocuteur m'a dit que tout le monde ne pouvait pas faire ça.
Pas par goût ou par envie, mais par capacité.
Selon lui, il faut de bonnes dispositions naturelles pour pouvoir le faire.
Sous-entendu, un bon QI bien gras, une certaine intelligence, raffinement, qui n'est pas donné à tout le monde dés le départ.
Je lui ai dit que c'était pas bien le racisme génétique.
Il m'a dit que c'était pas ça, mais que les gens doivent être capable de "jouer pour jouir".
Un vrai psychopathe ne pourrait pas le faire.
Car sa violence irait trop loin, l'autre devenant seul objet de son désir.
Un psychopathe ne jouerait pas.
Car interlocuteur m'a dit que tout cela, "ça reste un jeu."

Moi, je pense que ça va au delà.
En fait, je crois qu'on a tous une violence en nous, une espèce de rage qui se loge juste dans le bide.
Que quelquefois, des images très violentes vont se loger dans notre tête.
Et qu'on a tous un moyen perso de canaliser cette violence naturelle.
Pour les SM, je crois que beaucoup arrivent à évacuer leur violence de cette manière là.

En tout cas, Si Tarentino me proposait un massage des pieds, je lui dirais "Go, Go ranger."
Et plutôt deux fois qu'une.

lundi 6 octobre 2008

Mes fesses et moi


Je suis bonne copine avec mes fesses.

Elles me rendent souvent service.

Mais elles peuvent aussi me mettre dans l'embarras.

Ce matin là, au Franprix du coin....

Une jeune femme pas maquillée, coiffée avec une queue de cheval pour dissimuler ses cheveux sales (c'est du gel, pas du gras), enfin, pas très glamour et en même temps, elle ne s'est pas dit que c'est au Franprix, à 10heures du matin qu'elle va rencontrer Liam Neeson.
Ou alors ce serait vraiment pas de bol.

Ou alors, Liam Neeson serait lui aussi pas très glamour, et elle se sentirait moins seule.

Bref.

Donc, la jeune fille pas glam (moi) a fait toutes ses courses de la semaine, et les sacs plastiques lui pincent furieusement la peau de ses mains qui ont pris une drôle de couleur entre le rouge et le rose.
Elle arrive devant l'une des portes vitrés du magasin, et, ayant décidé de ne pas lâcher la souffrance au bout de ses bras, tourne le dos à la porte, et projette ses fesses en arrière, histoire de sortir du magasin.
Rien.
Elle projette ses fesses une deuxième fois.
Rien.
Elle projette ses fesses une troisième fois, plus fort.
La porte fait une "Blamblambalam", et vibre.
Des gens regardent cette fille étrange et penseront plus tard à elle comme "la fille qui projetait ses fesses contre les portes."
Elle se retourne, grommelant un "Mais qu'est ce que..."
Et voit le panneau "Porte condamnée."

Aussi condamnée qu'aurait été sa chance d'emballer un Liam Neeson, même pas glamour, vu qu'elle avait vraiment pas l'air fine.
Bon, finalement, elle a réussit à sortir du magasin, en projetant ses fesses sur une porte qui, elle, n'était pas condamnée.

Et en disant à ses fesses "Vous, je vous retiens, vous êtes une belle paire de salopes..."

vendredi 3 octobre 2008

Quartier de pommes et condition féminine.


On a lié les deux en moins de deux.


Il est 21h45.

ça fait plus de 9 heures que je n'ai pas mangé.

C'est la pause pour le cours de l'actor Studio.

Je grignote une pomme, affalée sur ma chaise, le prof à côté qui distribue des prospectus et qui commence à parler de choses et d'autres.

Prof "Tu peux poser ta pomme et arrêter de manger s'il te plait?"

Moi "Heuuu... C'est pas la pause?"

Prof "Non, je parle, la pause est donc finie."

Moi "Haaa, heu, mais il manque des gens et c'est pour ça que je croyais que voilàa voilà..."

Prof "Tu ne peux pas écouter et te concentrer sur ce que je dis tout en mangeant."

Un mec "Mais si M'sieur, les femmes elles savent faire plusieurs choses en même temps."

Prof "Non, justement, et c'est pour ça que vous les françaises, vous avez de gros problèmes."

Moi "... Heu, pardon?"

Prof "Oui, les femmes françaises ont de gros problèmes affectifs, on croit qu'elles sont capables de faire plusieurs choses en même temps, mais c'est faux, c'est pour ça qu'elles ont tous ces problèmes."

Moi "... Non, mais, heu, personnellement, je trouve que..."

Prof (il s'énerve) " Attends, les françaises, ce sont les plus grosses consommatrices au monde d'antidépresseurs. Et tu sais pourquoi? Parce qu'il y a une contradiction très forte entre ce qu'on leur apprend, ce qu'on leur dit de faire et comment se comporter et ce qu'elles ressentent vraiment."

Moi "... C'est à dire?"

Prof "C'est à dire qu'on dit aux femmes qu'il ne faut pas qu'elles éprouvent des envies sexuelles, que c'est mal, que ça ferait d'elles des salopes. On leur donne une image à laquelle elles doivent se raccrocher étant adultes. Et quand elles arrivent à maturité, elles ressentent l'inverse de ce qu'on leur a appris. Leur corps leur font ressentir des choses, des envies qui sont là. Le message est contradictoire ! J'ai des amis américains qui sont effarés de la réaction des femmes dans la rue par exemple. Elles sont d'une agressivité impressionnante quand on vient juste leur parler, simplement leur parler."


Et ben tout ça pour une pomme.


Bien que je partage son avis.
Et qu'en plus, j'ai trouvé un article trés intéressant, sur le thème du :
"Un homme à femmes, c'est un séducteur, un Don Juan.
Une femme à hommes, c'est une salope."


"Aujourd'hui, toujours, on élève les filles avec l'idée que le sexe, c'est quelque chose de sale. Qu'un garçon ait beaucoup de petites amies, pas de problèmes, c'est normal.
Une fille : C'est une Marie couche toi là, une fille facile.
Et il est très difficile de se séparer de cette étiquette une fois qu'on l'a.
Dans la France d'aujourd'hui, on a les deux extrêmes : trop libres ou bloquées. Les trop libres sont en fin de compte une des raisons du blocage des autres, car ces dernières ne pensent pas, et n'ont pas envie, de vivre de la manière trop libertine de certaines consoeurs. Le juste milieu a disparu.

Toujours aujourd'hui, on entend des mythes comme : " les femmes ont moins besoin de sexe que les hommes ", ou " c'est un besoin animal pour l'homme mais romantique pour la femme ".

Les femmes subissent toujours la sexualité. Le sexe est quelque chose qui vous est fait, plutôt que quelque chose que vous faites.


[...]


La clef d'une vie sexuelle réussie, avec ou sans partenaire, est d'être responsable de sa vie.
C'est se dire : Je mérite d'être aimée par quelqu'un et je mérite d'être bien traitée et je continuerai à chercher mon prince sur son blanc destrier tout en prenant plaisir à des expériences sexuelles agréables.
Sans aller d'homme en homme, on n'a pas besoin d'entrer en couvent pour autant."


Bref trouver le juste milieu quoi...


(source Cyril MALKA)

mercredi 1 octobre 2008

Repas chinois de la mort



Hééé oui, j'ai faillit trouver la mort ami lecteur.
Ou c'est elle qui a bien faillit me trouver.
Quoi que ça aurait pu être une belle mort.
Mourir étouffée par son rire, en plein milieu d'un repas avec ses amis..
On peut estimer qu'il y a pire comme trépas attitude...
Pourquoi ce petit schéma explicatif vient étayer cet article?
Ce n'est pas que je m'embête au boulot et que je m'amuse à reconstituer un repas amical en faisant des petits ronds et des petits carrés.
Non, c'est juste pour illustrer.
Parce que quand tu tape "repas chinois de la mort" sur Google image, c'est pas très folichon.
(N'essaye pas hein, je blague).
Précision des caractères des protagonistes :
Josy, c'est la fille sympa, vivante et rigolote. Bon, des fois, quand elle raconte ses péripéties, elle exagère un peu. Mais ça fait parti de son caractère.
Matt sort avec Josy. Il est cool raoul, tranquille, peace and love. Il milite pour le droit des tortues dans leur autonomie de choix vestimentaire.
Rita ... On peut dire qu'elle ressemble à Victoria Beckham. Elle est un peu castratrice avec son mec, Hans.
Hans est roumain. Il parle pas beaucoup, c'est plus Rita qui s'exprime pour eux. Il est un peu brut de décoffrage. Il aime la marque Lacoste et fumer des cigares.
Et puis il y a moi, bien sur. Et moi... Ben c'est moi quoi.
Bien, attention, retransmission du dialogue.
Moi " Hé les amis, je sais pas si je vous ai dit, mais je vais avoir une petite soeur!"
Josy "Félicitations !"
Matt "C'est cool."
Hans "..." (il bouffe)
Rita "Encore une fille ! Il en a pas marre ton père?"
Moi "Non, il est très content."
Rita "Il ne sait faire que ça on dirait..."
Moi "Faire quoi?"
Rita" Faire des filles."
Hans "..." (il bouffe)
Matt "Ben c'est bien les filles quand même.."
Josy "Oooh mon doudou..." (elle l'embrasse)
Moi "Oui, je ne vois pas où est le problème. Enfin, si, je crois savoir, mais je pense que c'est pas un problème pour mon père."
Matt "C'est quoi le problème?"
Hans "..." (il bouffe)
Rita "C'est pas la fille qui transmet le nom. Et puis, je sais pas, un garçon, c'est quand même mieux, c'est tout."
Moi "On est plus en 1910, Rita.."
Hans "..." (il bouffe)
Josy "Et tu sais comment ils vont l'appeler?"
Moi "Non... Ils réfléchissent encore... ça me fait bizarre."
Matt "Qu'est ce qui te fait bizarre?"
Moi "Ben, c'est ma demi soeur. Mais j'arrive pas à dire que je vais avoir une "demi soeur". C'est ma soeur, quoi."
Matt "C'est jamais vraiment ta demi soeur."
Josy "Oooh, mon doudou..." (elle l'embrasse).
Moi "Oui, c'est jamais vraiment une demi soeur... T'as raison.."
Rita "Sauf quand tu la détestes."
Hans "Ou quand tu la tronches."
....
Gros blanc.
Je commence à m'étouffer.
Rita le regarde, la cuillère à soupe restée à mi chemin.
Rita "Pardon?"
Hans "Non, mais, c'était pas vraiment ma demi soeur."
Je m'étouffe sérieusement.
Rita "Qu'est ce que t'es en train de dire?"
Hans "Non, mais ça va hein, elle s'en est remise."
Je m'étouffe de plus belle.
Rita "T'as couché avec Yvana?"
Hans".... Ouais."
Je pense que je vais mourir.
Rita "Mais t'es un grand malade !!! Elle a au moins 15 ans de plus que toi !!!"
Hans "...17."
Je suis en train de mourir.
Rita me regarde méchamment.
J'essaye de déglutir et de lui dire pardon, mais je n'y arrive pas.
Josy se lève pour me taper dans le dos.
J'ai les yeux qui pleurent.
Je ris tellement que j'en tremble.
J'arrive à dire "Pardon, Rita, c'est nerveux."
Je crois qu'elle m'en a un peu voulu d'avoir survécu.

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...