vendredi 25 mai 2012

Les vacances du Jour (partie 1)

Bienvenue à Koh Lanta.

Avec la famille, on est allé voir essai numéro 3, qui vit de l'autre côté du globe. Genre sous les palmiers tout ça. C'était une surprise, elle savait pas qu'on viendrait.

Y'avait donc :
- Moi
- Géniteur
- Belle Mam
- Essai numéro 1
- Essai numéro 4, 3 ans et demi, alias Marie Furie 
- Essai numéro 5, 1 an et demi, alias Destructor.
(ah ben c'est ça les familles recomposées. Ou décomposées. Au choix).

Moi, ce que je ne savais pas, c'est toutes les épreuves qu'on allait traverser.

We are survivors.

No deconning.

Jour 1 : 

Le voyage en avion : Les ailes de l'enfer

Le guichetier, juste avant l'enregistrement des bagages, s'arrête sur le passeport de géniteur et fait une tête bizarre. 
"Heu... Y'a un problème ?" Dixit Belle Mam, légèrement angoissée.
Le guichetier nous dit " Ben..." et nous montre le passeport de géniteur avec une photo trop strange dessus.
Belle Mam s'affole : "Mais qu'est ce qui se passe ?"
Là, guichetier se marre et enlève la photo du repris de justice qu'il avait placé sur la tête de géniteur.
Guichetier très drôle "Mais non, c'était une blague ! HAHAHA !"
Nous tous : "Haha... Hem..."
(Note un peu le ton du départ).

Après être monté dans l'avion avec tout le monde, dont Marie Furie et Destructor, nous avons attendu 1h30 au sol, à cause des douaniers qui posaient des questions gênantes à chacun des passagers.
1h30 dans un endroit d'où tu peux pas sortir, avec les 2 apocalyptiques nommés plus haut... C'est long.
Et c'est vite devenu ...Le carnage...

 « Mais qu’est ce qui s’est passé ici ? » nous dit le steward, suite au mélange de bouffe, de jouets, de livres, de vêtements et de plastiques répandus sur le sol par Marie Furie et Destructor. 
Belle Mam, elle, en profitait pour s’installer et recréer son univers intérieur, rangeant les vêtements dans la soute à bagage et accrochant des tableaux. Ben oui, autant se sentir chez soi.

Enfin, nous décollons. J'en ai profité pour broyer la main d'essai numéro 1, que j'ai également écrasée lors des multiples annonces « nous traversons une zone de turbulences » avec ma vision de l’avion qui s’écrase.

Géniteur avait bien choisi sa place : tout à côté de petit hurleur plein de batterie version Duracel (des cris qui dure pendant 7h30 sur 8h de vol).

Moi, j'ai rencontré un témoin de Jéhovah qui essaya de convertir Destructor.
Quand je lui ai dis qu'il avait 1 an et demi et que les voies du seigneur risquait d'être impénétrables pour lui, préférant s'atteler à la répétition de mots tels que "Hop", "Maman", "Non" ou très souvent "AAAAAAAAAAAA !". 
"Il faut les prendre jeunes." Me répond témoin de Jéhovah.
Bon, j'ai failli aller voir géniteur pour lui dire qu'il serait content de l'apprendre, mais je me suis abstenue.

Comme nous étions très en retard, nous avons couru juste après l'atterrissage dans l'aéroport, car nous risquions de louper le dernier bateau qui nous emmènerait vers l'île lointaine d'Essai numéro 3.
Nous avons sauté dans un taxi dont les fauteuils ont vraisemblablement été déchirés par un tigre du bengale et le conducteur a, durant les 15 minutes de trajet, manqué 4 fois d’écraser quelqu’un ou d’emboutir une voiture.
Nous avons néanmoins pris le bateau de justesse.
Arrivés sur l’île, un sourd muet, avec le visage brûlé par le rhum et les dents pourrites semblait trouver en géniteur un nouveau copain. Mais géniteur n'était pas vraiment fan.

Et enfin, après 12 heures de voyage, nous enfin devant essai numéro 3. 

Jour 2 :

La bataille contre les scolopendres commence. 

Le scolopendre, que nous avons surnommé Scolo, à force de le côtoyer est une sorte de saloperie infâme et dégueulasse qu’il faut écraser 19 fois avant qu’il ne rende l’âme.
Mille pattes immonde qui te pince quand il te chope et te fait plus mal qu'une guêpe.
Je les déteste.
Nous en avons croisé tous les jours et devions, avec Essai numéro 1 qui en a la phobie, faire une vérification sous les matelas et les draps de manière quotidienne.

Nous avons également lancé une nouvelle mission : l'épilation d’essai numéro 1.
"Ce ne sont plus des poils, mais des lianes tropicales". Dixit Essai numéro 1, dans un moment de lucidité.
La tâche fut rude.

Nous avons visité la maison d’essai numéro 2 et de Gégé Jones, le tueur de scolo (qui les assassine à coup de machette et ça, c'est cool), maison surplombant la mer. 
"Heu, tu vois ça tous les jours, en te réveillant le matin ? Ah ouais, pas mal…"

Nous nous sommes pétés le ventre dans le restaurant de Gégé Jones qui déchire sa maman (le poulet saveur caraïbes, la soupe de poisson ou les langoustes te décalaminent et te font dire : P… c’est bon).
Gégé Jones nous explique qu'ici, plus les femmes sont poilues, plus cela signifie qu'elles sont cochonnes.
Une femme avec une barbichette ou des poils entre les seins apparaît donc comme le must.
Essai numéro 1 était soulagée d'avoir déforesté sa propre jungle.

Jour 3 : 

Le sable, c'est pas trop trop bon.

J'ai eu l'occasion de le découvrir lors du cours de Krav Maga et des pompes que j'ai tenté de faire.
Je confirme.
Le sable n'est pas un plat que je vous recommande.

Après avoir pris la voiture et roulé 45 minutes, nous avons atterri à l'entrée du paradis.
Mais nous avions oublié le sac contenant le pic nique. Géniteur et Essai numéro 3 ont pris la voiture pour aller les chercher à l'hôtel et revenir.

On ne s'ennuie jamais avec nous.

Et puis ça y est.
Mon pied se pose dans la mer des caraïbes. 
Voilà, j’y suis. Ce n’est pas une carte postale, c’est la vraie.
Là, pour le coup, la sensation d'être loin de tout vient se poser sur ma nuque.

C'est à cet instant précis de ces vacances Kohlantiennes, là où je commence à en savourer le bonheur, que...
Ma rage de dents commence. 

Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas gagné au loto jusqu'ici.

Le seul dentiste de l'île est la voisine d’essai numéro 2, une hippie naturiste.

Sinon y’a un médecin/ vétérinaire, surnommé le boucher.

Il me motive moyen.

Bref, après 3 jours de vacances, j'avais hâte de voir ce que nous réservait la suite.

Je n'ai pas été déçue...

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Non, jdéconne toujours hein...