mardi 9 juin 2009

Voilà

Il y a des jours comme ça... Ou tu te dis. Et bien ça y est.
Je me sens comme une grosse merde.
Une conne.
M'a t'il pris pour une conne ?
L'ai je vraiment été ?
Je crois que c'est un peu des deux.
En fait, je cache ma connerie derrière une naiveté et une persistance à ne voir que le bon chez les gens.
ça me rapelle de mauvais souvenirs d'ailleurs...

Deux solutions.
Soit je ne veux pas voir le mal où bien tout ce qui se peut se cacher derrière. Alors, je ferme doucement les paupières et je dis : Ne t'inquiète pas, je ne le vois pas, le monstre, le chien, qu'il y a en toi.
Soit je ne le vois vraiment et sincèrement et simplement et connement pas.
Je suis incapable de le détecter.
J'ouvre les yeux et pourtant je ne vois que du rose, du blanc, du bleu.

Mais alors, comment aurais je survécu jusque là ?

Dieu a du voir à quel point je plane. Et comme je n'ai pas d'ailes et que je peux me casser la gueule à tout moment (et que voler sans ailes, c'est comme un plat de spaghettis sans boulettes,
c'est risqué), à défaut d'ailes, il m'a doté d'un cul incroyable.
Et je ne parle pas du volume, certes présent, de mon confortable derrière.
Mais du symbole qu'il incarne.
Ou de comment, quelques mois plus tard, en parlant à coeur ouvert, et un peu par hasard avec une amie, que...
Ah mais en fait ?....
Ah d'accord.
Il m'a menti.
Pipeau.
Pipeau.
Pipeau.
TUTUTUTUTUTUTU.
Moi, j'étais la blonde à côté qui écoutait. Et qui faisait : Oooh, c'est chouette cette musique.
Et je persiste en plus.
Mon égo à chu.
ça a fait : ploc ploc quand il est tombé en liquéfaction sur le sol.
ça m'apprendra.
Enfin, disons que la prochaine fois, je m'habituerais.
J'aime pas ça, moi, ce rôle de victime que cette histoire voudrait me faire jouer.
J'ai juste été naive.
C'est tout.
J'ai juste voulu croire en une amitié sincère et vraie.
Et pas à une pathétique utilisation de ma personne à des fins que j'ignorais hier encore, des bouts d'histoire se baladant dans le cosmos.
Vaut il mieux ne pas savoir ?
Parce que du coup, les moments passés n'ont plus la même couleur, ni la même odeur.
Comme s'ils avaient reçus une sale éclaboussure quand la vérité a été dite.

Maintenant, je joue à me faire des dialogues la prochaine fois que je verrais ce fieffé personnage.
C'est un truc que je fais souvent, m'imaginer des dialogues à l'avance avec quelqu'un.
ça ne se passe jamais comme je l'avais imaginé d'ailleurs.

Peut-être que dans ce genre de cas, le mieux, c'est d'éviter un dialogue.
Et de se tourner vers d'autres histoires, et d'autres personnes.

On verra.
On verra bien.

2 commentaires:

Marif a dit…

Faut VRAIMENT qu'on se voit. Parce que là j'avoue que je n'ai pas compris grand chose.
Et finalement t'as arrêté de bosser ?

Mathilde a dit…

Faut vraiment qu'on se revoit et plus longtemps parce que même si on se voit, on n'a pas le temps de tout se dire ! La preuve, je ne sais pas de quoi tu parles !

Benvenuto

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Non, jdéconne toujours hein...