mercredi 18 août 2010

Lâcher une bombe

Tu vois ce que je veux dire ?

Quand tu es sur le point d'appuyer sur la case "envoyer".

Mais tes mains tremblent. Ton coeur s'emballe. Tu lis, relis, relis ce mail.

Tu sais qu'une fois transmis, la guerre sera lancée.

"Tu n'es pas faite pour la bagarre toi..." Me dit géniteur, lors de mon appel, où, défaillante, je lance un larmoyant "J'y arriverai paaaaaas, j'ai trop peuuuuuur."

Bon.
Ma main est sur la souris.
Je reste immobile.

"Appuie." (Bordel).

Me dit géniteur.

.
...
....

"Clic"

!

C'est fait !

"Héééé ben. Tu n'aimes pas le goût du sang ? En plus, ce sera le tien."

Ce que j'aime avec géniteur, c'est qu'il a les mots pour dédramatiser.

Et j'ai discuté avec la GS (Guerrière Syndicale). Elle est plus énervée que moi.

Le monde du travail est plus qu'une jungle. T'as des armes, des amis, des ennemis.

Et une citation de Mao pour t'aider à tenir :

"J'estime que l'absence d'attaque de l'ennemi contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nous faisons causes communes avec l'ennemi. Si nous sommes attaqué par l'ennemi, c'est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l'ennemi et nous. Et si celui-ci nous attaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres, c'est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation nette entre l'ennemi et nous, mais encore que nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail."

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Non, jdéconne toujours hein...