mercredi 21 mai 2008

Dans la série des gaffes, je demande...




...
Moi!
Mais oui, la petite blonde qui fait rien qu'à faire n'importe quoi!
Enfin, qu'on accuse de faire n'importe quoi.
Et qui risque même de se faire licencier.
Si, si.
Moi qui comptais faire une ascension fulgurante au sein de B... and co.
Ben c'est rapé.
Soupçonnée d'avoir volé un recommandé, c'est pas beau ça?

"Tu comprends, il y avait des valeurs dedans"

Est ce qu'en j'en savais foutre quelquechose?

"Mais on ne t'accuse pas, on cherche juste à comprendre, tu es bien la dernière à l'avoir vu le mardi 13 mai à 16h35 précises n'est ce pas? "

Ah, oui, bien sur, un colis beige clair, de 45 cm sur 28 cm, de 1.8 kilos environ, à destination du 19, rue de pinte, 75003 Paris, c'est ça?

"Bien evidemment, on a prévenu la DRH, le directeur de sécurité, le big boss, mais ne t'inquiètes pas hein."

Et pas la femme de ménage?

"C'est juste que c'est bizzare que tu n'ais pas noté le numéro correctement."

Ok, vous avez trouvé la coupable. En ces multiples jours fériés, seule à l'accueil, devant gérer le courrier, les appels, les réceptions, les demandes diverses (Pourquoi y'a pas de mars dans le distributeur? Y'a plus de déodorant dans les chiottes. Comment ça se fait?(sic) T'as de la monnaie sur un billet de 50 euros?), je me devais de noter les accusés de reception correctement.
J'ai faillit à ma mission.
Qu'on me décapite.

Et la gentille femme malentendante qui s'occupe du courrier qui me regarde et me dit, de sa voix étrange : "Je te défendrais, je sais que ce n'est pas toi qui l'a volé, personne n'est parfait!"
Et c'est bizarre. Plus elle essaye de me consoler, plus je me sens mal.
Pourtant, je te le jure, ami lecteur, je suis innocente face à cette disparition.

Mais je me dois de constater, non sans une certaine amertume, qu'une accusation, quelle qu'elle soit, reste et installe le doute.
A un degrés différent, un homme accusé de viol n'est pas regardé de la même façon.
Le doute, mais il y a autre chose.
On est d'ores et déja coupable. Avant l'heure.
Coupable d'être accusé. Tâche de la faiblesse qui n'encrasse que ceux qui ont forcément quelque chose à se reprocher.
De toute façon, ma concierge est bien persuadé que je suis une, je cite "jeune qui ne pense qu'à boire, faire la fête, qui ne se lève pas le matin, qui ne respecte pas les autres, qui amènent des inconnus dans son appartement et qui rit trés fort."

Bon, c'est vrai, je ris trés fort.

Et face à ça, je n'ai même pas envie de me défendre.
Je laisse dire.
Parce que que les personnes qui ne restent qu'à la surface, sans chercher un poil à ne serait ce qu'effleurer cette surface pour la sonder un peu, ben, ils ne valent pas le coup tout simplement.

Va falloir que je songe à me recycler moi.
Et ptêtre à changer d'appart aussi.
Pfff.
Heureusement,
en ce mercredi béni, qu'y a t'il à la télé?
La nouvelle star bien sur!
Aaaa, je vais pouvoir laisser mes deux neurones tranquilles.
Et m'extasier devant les visages ruisselant des grands mères extatiques devant leur rejeton s'égosiant sur une kitch et lourde mise en scène. Beauf attitude, ça fait du bien.

3 commentaires:

elgJyn a dit…

si ca peut te consoler, on vient de me paumer 2 colis à la poste... et là par contre, je pourrais rien faire...
bref, c'est le jour des malédictions...

Anonyme a dit…

Mince. Je pensais pas pouvoir te renvoyer l'ascenseur du soutien moral aussi rapidement :(
Tu as raison pour les accusations : elles installent le doute quelle qu'en soit l'issue (car "il n'y a pas de fumée sans feu...")
C'est déjà une bonne chose que tu puisses "laisser dire". Même si ça te touche, tu arrives à t'en détacher quelque peu.

Bref, je te crois quand tu clames ton innocence. Et te souhaites bon courage pour la suite de cette histoire.

l. a dit…

Elgjyn : tu la dis bouffi.

Cédric : Merci pour ton renvoi d'ascenceur, même si il me semble pas que j'ai envoyé le mien!

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...