lundi 18 août 2008

Jour trois en Esterel

L'ultime soleil de ce monde ne s'est pas levé ce matin.
Il fait un temps à chier dans la bolinette.
Qu'à cela n'tienne!

Je saute dans mes fringues de gueuse pour aller prendre mes cours à l'académie (dont je n'ai toujours pas payé les droits, je suis une guedin).

A l'Académie de magie, donc, nous avons eu des cours d'invocation.
Un professeur a ainsi fait apparaître un gobelin mineur qui s'est écrié en nous voyant :
« Oh non, pas eux ! »
Nous nous sommes entraîné sur lui en lui lançant des boulettes de feu.
Mais il pleurait, en disant des "ouilles, ça fait mal bordel à queue!!!"
Du coup, ça m'a fait de la peine un peu. J'ai dit au chancelier:
" Quand même, il doit souffrir, le pauuuuvre..."
Et le chancelier qui m'a répondu :
"Pas d’attendrissement, ma p'tite, j'ai été ému moi-même par ces créatures, et j'en avais caché une sous mon lit, je le nourrissais de temps en temps. Et un beau jour, il m'a mordu. Alors, pas de pitié pour les gobelins. A vous Liliiom. Brûlez-le."
Bon.
Ben du coup, je lui ai envoyé une boulette de feu, sauf qu'il a esquivé et qu'il en a profité pour bouffer nos légumes du potager magique.
Après lui avoir hurlé dessus, et un peu frappé aussi, on l’a renvoyé chez lui.
De retour dans ma maison à moi, j'ai discuté avec my family, et on a décidé de s'entraîner à se battre, car on sentait la baston arriver pour le dernier soir.
J'ai mis un coup de pied dans le derrière de mon beau frère.
Tandis que Louise, ma très chère soeur, faisait des pas chassés en pensant faire de l'escrime.
J'espère qu'elle survivra ce soir, car, en la voyant sautiller, je me dis que ce n'est pas gagné.

Je retourne à l'académie pour suivre un deuxième cours d’invocation.
Dans l'ordre, nous avons invoqué :
- Henry Potier, qui a cru qu'il avait loupé des cours et qui a rien compris à ce qu'il faisait là d'un coup

- Deux enfants sorciers qui se sont battus
- Un lapin orange qui a mangé les carottes du potager magique et qui s’est enfuit en cassant la porte de l'académie (fort ce lapin), sous les cris du chancelier :
" Le matériel pédagogique s’échappe les enfants !"
- Et enfin…2 énormes monstres qui nous ont attaqués et qui sont partis dans la ville.
On a essayé de les poursuivre, et j'ai assisté à une scène de grande intensité émotionnelle. Un des monstres, qui avait des épées à la place des mains, s'est précipité vers Henry, qui tenait sa baguette, tremblant, incapable de faire le moindre geste. Le monstre se précipitait sur lui en hurlant, ses épées pointées vers Henry, totalement paralysé.
Là, le chancelier s'est jeté sur Henry en hurlant :
"Henry noooooooon!!!"
Et en le prenant tel un joueur de rugby, le chancelier avait réussit à sauver Henry d'une mort certaine en le faisant basculer au sol, le monstre continuant sur sa lancée.
Nous avons pris en charge les blessés.
Après cela, j'ai rejoint les membres de ma société secrète.
Nous avons donc fait une ultime réunion avec le Cercle pour échanger des informations secrètes.
De retour à la maison, nous décidons, avec les pirates, de faire une révolution contre la haute ville. Nous avançons, l'écume au lèvres vers ce quartier pour une bonne baston.
Mais au final, ces gueux ont joué la carte de la volonté de parlementer et gna gna gni et gna gna gna.

Et puis de toute façon, j'avais d'autres choses à faire.
Comme subir une nouvelle fois l'épreuve du dongeon avec my family ( We are).





On a attendu longteeeeemps devant la porte, le temps qu'Elton John veuille bien nous laisser descendre.
J'ai vu les mêmes monstres que la veille, qui n'étaient encore pas très gentils.
D'ailleurs, le golem a bloqué Louise dans un coin qui a hurlé.
Je lui ai dit, Ok, sister. C'est douloureux. Mais je te rassure. Tu vas encore plus souffrir.
On a vu le fantôme de notre ancêtre, qu'on a appelé "Papy ! Papy! C'est toi!'
Il voulait qu'on récupère ses cendres. On a eu un méga trésor en récompense.
Mes frères n'ont pas manqué de ressources : on s'est protégé du monstre qui nous balancé de l’acide avec la porte du cercueil de papy.
C'est beau la famille (We are).
Lorsque nous sommes sortis vivants, nous avons eu vent d'une nouvelle mutine.
Le lapin orange que nous avions invoqué s'était refugié chez les pirates qui avaient très peur de lui, parce que si le lapin te faisait un câlin ou des bisous tu devenais gentil (une horreur pour tout pirate qui se respecte).
Henry a essayé d'attraper le lapin chez les pirates en mettant une carotte au bout d'une canne à pêche. Et il a réussit, le bougre!

Je me suis dirigée vers la Taverne des nains pour discuter avec Ulrek et Garibaldo, mes fidèles compagnons (on a quand même presque torturé un mec ensemble, ça crée des liens).
On sort de la Taverne, et là, les mages m’attrapent, et me disent que tous les mages doivent encore descendre dans le dongeon.
Bon.
Ok.
On descend donc, encore une fois.
On est arrivé dans une pièce dans laquelle pleins d'inscriptions magiques recouvraient les murs. Nous devions les déchiffrer afin d'invoquer l’œuf de dragon, raison pour laquelle nous nous étions entraînés toute la journée à diverses sortes d'invocations.
Et au vu du résultat des ces invocations, je m'inquiétais légèrement de notre sort.
15 sabliers se sont écoulés avant que nous découvrions que ce fameux se trouvait dans les douves.
Nous décidons donc de nous y rendre.
Il devait être environ 5h et demi du matin.
La brume matinale recouvrait nos jambes et nos pieds. La fatigue et le froid me faisait trembler. Mais je sentais la fin de l'histoire qui nous encerclait peu à peu.
Nous sommes arrivés devant une mise en scène étrange. Des prêtres noirs entouraient l'oeuf de dragon. Un silence pesant plombait légèrement l'ambiance.

Soudain, deux lumières ont jaillit du sommet des douves.
Et nous avons assisté à un sympathique duel entre les Dieux, qui s'insultaient du haut de ces hautes murailles.
D'un côté, la gentille déesse de la magie, toute de blanc vêtue.
De l'autre, le méchant sorcier qui avait forniqué avec un dragon.
Toute la population d'Esterel, pirates, nains, mages, nobles, guerriers, elfes, voleurs... regardaient ces divinités se jeter des jolies insultes à la tronche :
Le méchant : "Tu pues du cul!"
La gentille : "Toi-même!"
Et à un moment, le méchant s'est adressé à nous et nous a dit : "Populace ! Vous préférez quoi ? La musique classique...Ou le black métal!!!!"

Là, les pirates, censés être avec nous ont dit
"Heuuu, nous, personnellement, on préfère le métal quand même, hein."

A la fin de cette dispute, les mages noirs ont commencés leurs invocations, et l'Œuf de dragon s’est élevé dans le ciel.
On aurait dit une espèce d'ovni incandescent.
C'était très beau. Mais il fallait empêcher ça.
S'en est suivit une bataille entre mages. ça a été un Carnage. Les sorts pleuvaient de tous les côtés, mes amis tombaient autour de moi et devant moi.
Du coup, je n'avais plus personne pour faire barrière humaine.
J'ai évité un sort d’hémorroides de peu.

Un mage nain lançait des imprécations assez marrantes, du style :
"Que ton cerveau soit aussi ramolli qu’une quéquette de troll."



ça marchait bien en plus.
Mais au bout d'un moment, comme on était trop nuls, les méchants se sont tournés vers nous, ont arrêté de lancer des sorts, et ont dit : "bon, ok, allez y."
J’avais plus de sorts en réserve, alors j’ai frappé un méchant mage avec mon bateau en disant : « 1 ! » (point de dégât).
Et il est mort sur le coup (en se marrant quand même hein, je lui ai dit qu’il ne fallait pas se moquer, que je débutais).
C'est à ce moment qu'on nous a annoncé, de façon abrupte, que nous avions sauvé la cité.





Et que le jeu s'arrêtait là.
Ah.
.
Bon. .
Je suis rentrée dans notre pièce commune pour tomber littéralement dans mon lit, le soleil s’étant déjà levé depuis longtemps.
. Le lendemain, ça m'a fait bizzarre de voir tout le monde sans les déguisements. ça m'a rendue triste. On a échangé des coordonnées, on a discuté avec d'autres joueurs, et puis on est parti. Partir encore.
J'ai vécu 3 jours, 24h/24, avec des gens que je ne connaissais pas du tout.
Et d’un coup, hop, je ne les vois plus.
Ça ma fait comme en colo, ou tu passe d’un univers à un autre, sans transition, sans y penser sur le moment. Et quand tu songe que c’est la fin, t’es tout triste.
Tu ne t'es pas rendu compte de la vitesse à laquelle le temps filait. Un peu comme si on t'avais enfermé dans une bulle, et que ce vieil ami s'arrêtait de passer, pour une fois.. Juste une fois..

5 commentaires:

Mathilde a dit…

Sympa ta tenue bichette ;o) !
T'es une mage sexy, j'en attendais pas moins de toi... Coquine :-p !

l. a dit…

Maé : ah ban attends ! Fallait que je réussisses à convaincre de faire un trafic pas trés net.. Autant sortir des arguments... Heu.. Pas trés nets!

Anonyme a dit…

ça a l'air vraiment sympa.
Je suis très intrigué sur le Comment Organisationnel.
La gestion des règles et tous les scénarios qui semblent se croiser, ça doit être assez compliqué. Et pourtant à te lire, tout semblait s'enchainer sans annicroche.


(La petite souris, c'était une vraie mignonne petite souris ?)

l. a dit…

Cédric : Il y avait environ 20 Zorgas (organisateurs), qui ont travaillés dessus depuis genre 6 mois. Ils avaient des PNJ (Personnages non joueurs) qui faisaient les méchants, les monstres et tout.
En fait c'est des associations qui font ça. Mais c'est vrai qu'ils sont quand même géniaux hein. Jpense pas que ça se passe aussi bien tout le temps.

l. a dit…

Et oui, la petite souris, c'était une vraie mignone petite souris!

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Non, jdéconne toujours hein...