lundi 11 août 2008

Jour un en Esterel

Premier jour.

Mes compagnons et moi-même avons longuement marché pour libérer la ville du joug des orques et du mage noir, Sombre Azur (un trés trés méchant).

En chemin, nous avons fait connaissance d'autres gens courageux, qui sont venus prêter main forte pour tout péter sur leur passage.

Nous marchions depuis de longues heures (environ 12 sabliers), lorsque des éclaireurs nous ont avertis de la présence de peaux vertes devant nous.
(les peaux vertes, c'est une réflexion raciste pour désigner les orques et les trolls).

Des cris rauques sont parvenus jusqu'à nous. Et c'est à ce moment là que j'ai eu besoin d'uriner.
J'ai demandé à mes braves amis de bien vouloir m'attendre.
Ce qu'ils ont fait. En râlant, car ils voulaient, je cite " Faire nos bourrins et se bastonner, ouaiiiiis."
Ayant déposer mon offrande à la nature, je les ai suivi.

Nous sommes arrivés dans la plaine et la bataille faisait déjà rage.
Ma personne étant d'une grande valeur, il était nécessaire que je me protège.
Je me suis donc cachée derrière ces braves guerriers, avec tout mon courage.

Les combats se poursuivaient, les hommes s'acharnaient contre les orques.
La violence était trés grande.
J'ai vu, par exemple, un homme jeter un gros de morceau de jambon sur les monstres.
C'était horrible.
Je crois bien que c'était du jambon de porc.

Heureusement, nous avons survécu.

Nous contiuâmes notre chemin, avant de faire halte dans une autre plaine.
Nous avons attendu encore, dans le froid.
Des aventuriers du village de Nivou, des nivouéens, se sont arrêtés pour prendre leur goûter.

J'ai ainsi fait connaissance d'Henry Potier, dont la maman attentive avait écrit son nom sur ses affaires et ses vêtements.



Nous devions attendre le signal pour entrer dans la ville.
Mais les guerriers, dont le sang bouillonaient, s'impatientaient.
Iséis, l'un de mes fidèles amis, croyait entendre les cris de sa femme.
Il était persuadé qu'elle se faisait violer par des orques infâmes, et celà le rendait fou.
Pourtant, un sage lui a dit : "Tu sais, ta femme elle sent trop bon pour les orques. ça les dégoute quelqu'un d'à peu prés propre. Alors, je pense que son pistil est resté pur."
Et Iséis de répondre : "Ouais. Mais quand même quoi. J'ai le bout de l'épée qui me chatouille."
Je lui dit : "Attendons 3 sabliers. Et nous irons."
Et Iséis de répondre : "Dacodac mago."
(Je n'ai toujours pas compris).


Soudain, nous voyons une boule de feu dans le ciel. C'est le signal pour l'attaque!
Nous nous avançons vers le château.
Un homme nous a copieusement insulté du haut des murs.
J'en ai déduis qu'il devait s'agir de Sombre Azur.
Et j'ai pu répondre fièrement à ses quolibets par des :
" C'est toi le naze."
"Miroir ! Miroir ! Tout ce que tu dis sera retourné contre toi."
" C'est celui qui le dit qui l'est."
Il était scié par ma vivacité d'esprit.

Devant la porte, des mages noirs nous lançaient des maléfices.
Je les insultaient également.
De loin.

D'ailleurs, ils ont vite été tués par nos fièrs guerriers.
La porte du château fort s'ouvre, et là...
Comment dire...
C'était un BB.
Beau Bordel.

Des centaines d'orques se sont déversés de la cité, un monstre de pierre est sorti du mur, et un énorme troll barrait le passage principal, il y avait du feu partout
Je me suis dit.
Bon.
J'ai appris, en demandant poliment au monstre de pierre " Qu'est ce que vous êtes exactement?", qu'il s'agissait d'un Golem. Il m'a répondu de manière courtoise, me donnant un coup de poing qui m'a déboité l'épaule.

Un ami mage qui portait un drap sur la tête a tenté de lancer une boule de feu sur le Golem. Ca n'a rien fait. Il est insensible à la magie.

J'ai fait donc ce que tout mage aurait fait.
C'est à dire :
"Cassoss!"

Je suis rentrée dans le château, et j'ai tenté de lancer une mini boule de feu (je débute) sur l’énorme troll qui nous barrait le passage,.
J'ai eu l'impression que ça ne lui a pas fait trop plaisir.
Nous avons cependant réussi à vaincre.


Et j'ai eu le plaisir de voir que ma sœur avait survécu !




Yepee !


Elle me raconte ainsi les longs mois de siège qu'elle a enduré.
Elle m'a expliqué que la résistance s'était organisée malgré tout.
Ainsi, dans la taverne de pirate, située à coté de notre maison, ces valeureux moussaillons avaient capturé un orque durant le siège et l’avait torturé en chantant très fort :
"Dans le port d’Esterel, y’a des marins qui chantent !"
Pour couvrir les cris de souffrance de la bête.

Nous nous reposons enfin.
Mais ma mission était d'établir au plus vite un contact au sein de l'académie pour faire un trafic de composants magiques.
Je me dirige donc vers la taverne des nains, pour trouver d’autres mages, afin de m’inscrire à l’académie.
Je discute avec eux, ça se passe bien. On rigole et tout ça.




Le chancelier de l'académie.

Nous sortons de la taverne, nous prenons un tunnel pour rentrer et là, une femme arrive en hurlant et en courant, sa lanterne tremblante dans sa main.


Elle nous dit, morte de peur :
« Y’a un truc derrière moi ! Y'a un truc ! ».

Bon.
Que fait-on ?
Nous sommes 4 mages débutants, mais, à la guerre comme à la guerre, allons voir !
Et puis de toute façon, il n'y a qu'un seul chemin pour rentrer.
On enchante nos pierres pour les illuminer (on sort nos lampes torches quoi).

Le chancellier de l'académie nous dit :
"Les enfants, sortez vos baguettes!"
En nous approchant, nous distinguons une forme sombre qui se traîne contre les murs en poussant des râles plaintifs.
Tout prés de lui, avec le chancelier de l'académie, nous disons à la forme noire :

« Monsieur ? Monsieur? Heu, ça va ? »
Et là, il se retourne, hurle et essaye de nous attraper.

Je vois que tous les autres mages se sont barrés en courant, les salauds.
Je me barre aussi, non sans avoir hurlé au chancelier, de mon langage soutenu :

«Putain, mais c’est quoi ce truc ! »
Et le chancelier de me répondre : "Je n'en sais rien. Mais court!"
Soudain, nous entendons de part et d'autres :

"La ville est attaquée par les morts vivants ! Défendez Esterel !"







Bien.
Question.
Comment fait t’on pour se débarasser d’un mort vivant ?
Parce qu’il est toujours là au passage, hein !
Là, des soldats arrivent, et le zigouillent.
Ils restent prés de lui. Ils nous voient, nous les mages, pourtant bien cachés et nous disent :


« Sorciers ! Faites quelque chose ! La ville est attaquée ! Débarassez-nous de cette pourriture ! »

Heuuuu…

Comment dire, on débute, vous comprenez.
Moi je lance des mini boules de feu qui font 1 point de dégats (sachant que certaines épées font 5 point, j’ai pas l’air fine).

Le mort vivant se relève, et il tente de nous attaquer une nouvelle fois.
Le Chancelier nous dit alors :
« Mes amis ! J’ai une idée de tactique !
Moi « Oui ? »
Le Chancelier : « Fuyons ! »
Alors, nous sommes sorti du tunnel. Et là…Y’en avait 2 autres cachés dans les fourrés qui nous poursuivent. Et merde.



Mon dieu, mais personne ne dort jamais dans cette ville, c’est pas possible !


Je laisse les autres mages, et je cours chez moi pour me cacher.
Là, je trouve plein de blessés agonisant sur notre sol.
Ma sœur et son amie sont apothicaires médecins.
J’entend que si un mort vivant te touche, tu perds 1 point de vie toutes les 20 minutes.
J’ai donc bien fait d’écouter la tactique du chancelier.

Un barbare nous a remercié de lui avoir soigné la jambe qui avait été mordue par un zombie. Il a faillit me casser la colonne vertébrale en me serrant le dos.

Après tout celà, nous sommes allé voir le gouverneur pour nous plaindre de l'insécurité qui régnait dans la ville et pour qu'il trouve une solution quant à la menace des morts vivants.

Il nous a proposé de bénir de l’eau.
Super, heu, merci gouverneur.
Nous sommes donc rentré chez nous.


Une petite souris n'attendait plus que nous pour tomber dans un sommeil profond, et j'ai trouvé un grand soulagement en m'étendant sur mon lit. La fatigue m'emporte, et je me laisse bercer par les hurlements des morts vivants au loin...

Que me réserve la journée de demain? Je m'inquiète du futur de cette ville, rongée par le vice et le péché.

Pas assez à mon goût cependant...



La devanture de notre maison.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est ÉNORME ton jeu.. ou alors c'est tes talents de conteuse mais je veux en être la prochaine fois. J'men fous jveux bien faire un zombie ou même un nain ou même Billy Elliot mais je veux en être.
Episode II vite

Da BIG Or NO

Anonyme a dit…

Humm, Billy Elliot... le troll des montagnes? Why not?
En tout cas, vraiment cool.
Effectivement anonyme, vive l'épisode 2!!

l. a dit…

Hey billy, promis, la prochaine, on se le fait!

Episode 2 pour demain, Coco la mouk!

Benvenuto

Une bière gratuite offerte pour chaque
visite.

Non, jdéconne toujours hein...